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Les enfants perdus

Résumé
Les enfants ! À quoi serions-nous prêts pour eux ? Qu'arrive-t-il lorsqu'ils disparaissent au bout du monde ou sont condamnés pour trafic de drogue ? C'est l'aventure de Stanislas, chef d'entreprise provincial enfermé dans ses habitudes, quand il apprend que son fils est recherché en Australie. Même bouleversement pour Rose, femme d'affaires cynique et puissante qui doit délivrer sa fille des terribles prisons thaïlandaises. Quant à Bienaimé, l'Haïtien, pauvre comme Job, il est prêt à se vendre comme esclave au Qatar pour sauver sa fille de la misère. Un récit initiatique dans lequel les destins de ces trois personnages qui n'auraient jamais dû se rencontrer s'entremêlent autour de ceux de leurs enfants. Les parents ne partent pas avec la même chance, mais le plus fort n'est pas celui que l'on croit.
Durée: 9h. 27min.
Édition: Monaco, Ed. du Rocher,
Numéro du livre: 34880
ISBN: 9782268090535

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Durée : 7h. 53min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 13412
Résumé:Une famille de grands bourgeois, les Budiville, vit dans une propriété de vignes, naguère florissante, sur les bords du Léman. Trois frères : Godefroy, Gustave et Gaston, l'habitent ensemble. Gaston est un être silencieux, sujet à des crises d'épilepsie. Il s'eprend d'une danseuse de cirque et l'épouse. Cependant, il apprend par le testament de tante Ursule que son fils, Honoré et l'enfant d'un "batelier". Il tente de le tuer, mais c'est lui qui se noiera pendant une tempête. Honoré après la mort de sa mère, part à l'aventure sur son bateau à fond de verre et ne donne plus de ses nouvelles. Godefroy et Gustave sont morts. Il ne reste plus que le cousin Gontran Budiville, snob et paresseux, et qui voudrait s'approprier l'héritage. Mais comment savoir si Honoré est toujours vivant?
Lu par : Claude Fissé
Durée : 6h. 35min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 16983
Résumé:De myrte, de narcisses, de primevères et de dents-de-lion, Anna tresse sa première couronne: c'est sa couronne de mariée. Elle y ajoute des épinards, des raisins et des ombelles, et la couronne devient un bouquet rond de légumes encore verts, de fruits, de fleurs et de mauvaises herbes. Mais le fiancé ne parait pas, et Anna quitte son village natal pour la grande ville, où elle tressera d'autres couronnes: pour les morts cette fois-ci. De la veille de la Première Guerre mondiale a l'aube des années cinquante, du modeste stand qu'elle tient le jour de la Toussaint a l'entrée du cimetière - la boutique de luxe dans le quartier le plus chic de Zurich -, Anna observe le monde et les gens, ébahie par un univers qu'elle juge a l'aune de son bon sens paysan et qu'elle ne comprend pas toujours: Braga, son amant italien, qui, blessé, préfère se laisser mourir plutôt que de vivre ampute d'une jambe; Paula, sa nièce, qui s'ouvre les veines avec un couteau a fleurs, et le vendeur de marrons, son voisin...
Durée : 1h. 39min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 20264
Résumé:«Comment meurt un bibliophile? Avec ses secrets, ses mensonges, une faute non pardonnée et les variations volées de ses livres.» Ou encore: «au milieu des bribes désarssorties, noyées dans une réalité insaisissable, morceaux brisés du phare abattu d'Alexandrie». Le bibliophile Gaspar, lui, a depuis longtemps remplacé ses souvenirs par les livres. Parce qu'il faut impérativement oublier le «lager». Ce camp de la mort où il a séjourné. Où il a perdu les siens. Camus, Yourcenar ou Kawabata fournissent les personnages et les histoires. Anna Karénine rythme la vie. Le vieux Gaspar prend la route avec sa lectrice, Pélagie. Pour aller humer l'odeur de la mer. Puis mourir sur une île grecque. Au rythme du roman de Tolstoï... Après avoir «attendu toute ma vie que revienne une réalité sauvée du néant». Dans ce sommeil séfarade de ceux qui ne peuvent plus sommeiller, justement. Car: «combien d'hommes en cendres répandus sur la terre grise de l'abandon et sous le ciel sans Dieu, sans repos dans leur sommeil séfarade?»
Durée : 7h. 59min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 75448
Résumé:Zakir n’a plus de pieds. On les lui a coupés. L’autorité, pour être précis son représentant local, a ordonné qu’il soit empêché de marcher. On aurait pul’immobiliser entier dans une cage ou une prison, mais c’eût été le laisser dans l’idée qu’il remarcherait un jour et il n’en était pas question. Du même coup, on évitait l’embarras d’avoir à nourrir et loger un criminel tout en minimisant le risque de fuite. La détention présente le double défaut de coûter cher aux pouvoirs publics et de stimuler l’esprit d’évasion du reclus. C’est un bien mauvais calcul. Privé de pieds en revanche, le corps de Zakir devenait un pénitencier qu’il se chargerait lui-même d’entretenir à ses frais et dont il n’aurait aucune chance de sortir vivant. Libre à lui de se débrouiller à sa façon. On aurait aussi pu l’exécuter, mais c’eût été perdre l’occasion d’en faire un exemple durable. Moralité: qui veut ses pieds garder ne tentera pas de passer la frontière. La puissance de l’autorité ne se grandit-elle pas d’obliger le délinquant à faire lui-même la promotion de la loi désormais taillée dans sa chair? Le pourquoi de la frontière, le pourquoi de l’interdiction et l’attrait de la transgression, tout cela mérite réflexion. Le fait est que, depuis une vingtaine d’années, Zakir ne sort plus de chez lui et qu’à moins d’une révolution inimaginable, il n’aura plus jamais la faculté ne serait-ce que d’aller observer cette frontière qui pique toujours autant la curiosité.» Le jeune Gédéon, simple manoeuvre employé à la numérisation des fonds de bibliothèque, découvre toutes sortes de rapports confidentiels sur l’état du monde, désormais divisé entre surface ouvrière et cités connectées souterraines. Il s’instruit à sa façon et, forcément, s’interroge. À quoi désormais servent l’écriture et le papier?
Lu par : Michel Zendali
Durée : 3h. 12min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 36880
Résumé:Hagard raconte une perte de contrôle subite et totale. Philip, promoteur immobilier, la quarantaine, se met à suivre une femme inconnue qui porte des ballerines bleu prune. En trente-six heures, il sacrifie à sa poursuite ses rendez-vous, ses voyages, son assistante, sa voiture et son enfant. Philip emporte à sa suite le narrateur, omniscient mais incapable de percer l’intime motivation de son personnage : la curiosité ou le désir suffisent-ils pour couper un homme du monde réel ? Cette fuite en avant donne l’occasion à Bärfuss de poser son regard acéré sur les travers de notre société contemporaine. Quant au lecteur, il est happé par le rythme insufflé à ce roman haletant.
Lu par : Anik Friederich
Durée : 2h. 40min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
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Résumé:Le docteur Fabienne suspecte très vite une maladie fatale chez son patient : Larry, l'ingénieur qui rêve de ponts entre les gens, se révolte contre l'évidence, irait jusqu'au bout du monde pour un élixir, un geste magique, un peu d'amour. Regards multiples, souvent contradictoires, au fond de soi, au fond des autres. Être en vérité et surtout être vrai.
Lu par : André Cortessis
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Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 70719
Résumé:Dans son nouveau roman, Dans l'attente d'un autre ciel Damien Murith nous livre avec pudeur son texte fictionnel le plus maîtrisé à ce jour. Le récit d'une jeunesse douloureuse qui se lit le souffle court et les sens en alerte. Son écriture terriblement juste et incisive nous plonge dans l'atmosphère étouffante et poisseuse dans laquelle est contraint de vivre Léo. Victime du manque d'amour, de l'angoisse et de la solitude auxquels la folie de sa mère le confronte. Une mère abandonnée par son mari, qui à son tour délaisse son enfant. Une femme démunie face à la réalité de l'échec de son mariage qui s'emmure dans un syndrome de Diogène, naviguant entre la dépression, le déni et des phases maniaques. Figure maternelle qui s'empare ponctuellement de la narration et nous éclaire sur sa propre souffrance psychique. Les lueurs, bien que fugaces, laissent entrevoir un réel espoir. Le basketball, l'école, un chat complice et unique source d'affection réelle... Lueurs d'une poésie éblouissante qui à elle seule apaise toutes les souffrances.
Durée : 1h. 2min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 68030
Résumé:L’intrigue se passe dans un village de campagne reculé dont on ressent l’austérité, et où le Malin plane dans l’ombre que projette la lune à chaque carrefour embrumé. Pierre, sa mère et Césarine, son épouse, vivent sous le même toit, et les relations entre la « Vieille » et la « Petite », plus que conflictuelles, flirtent avec une haine grandissante. Alors Pierre, qui travaille à l’usine, souvent va voir « La Garce » pour sortir de l’enfer de son quotidien. Un drame est arrivé, un autre ne demande qu’à se réaliser inévitablement. Si vous croisez cet ouvrage, ouvrez-le et lisez-en un passage, car il serait dommage de passer à côté d’un des grands titres de cette rentrée d’automne ! [Source : Payot]
Lu par : Anne Salem-Marin
Durée : 2h. 21min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 6602
Résumé:Sous le regard des mouettes qui passent, l'île est livrée à la torpeur rêveuse quand elle n'est pas secouée par quelque frisson sismique. Ici le passé reste un enfant pauvre, le peuple des pêcheurs se garde de trop guigner les vagues qui courent vers l'horizon, et les femmes laissent saint Tirésias le païen veiller sur leurs secrets. Car lointaine est l'administration, et oublié le temps des militaires, mais le vent tord encore les arbousiers et tourne les regards. Alors Manoli peut bien se faire le scribe des émois de Maria, du semblant de mort de Kine, des espoirs de Jean le malin, de l'énigme des Mangepoule ou des silences de Pepo l'albinos, celui qui joue avec les fourmis sur le chemin de l'abattoir. Seul pourtant le grand eucalyptus, lorsqu'il se met à bruire, se révèle témoin du meurtre de Kalef, de l'amour fugitif et du dépeuplement d'un lieu où l'humain malgré tout n'aura été que passage. Il suffit cependant d'un rire, d'un chant, du sourire de Sophie : la vie se réinvente, lumineuse.
Lu par : Michèle Richard
Durée : 2h. 59min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 6598
Résumé:Dans "Septembre", Sylviane Roche retrace l'histoire d'un deuil, du long retour à la vie d'Hélène, jeune avocate, qui vient de perdre l'homme qu'elle aimait. Le désarrois de cette femme face à une mort subite et à la détresse qui en découle captive le lecteur dès les premières lignes du récit. Diego, le défunt, est présenté sans ménagement ni explications. Son comportement machiste le rend contradictoire, fragile, peu à peu attachant. Au présent de la convalescence d'Hélène se mêlent des souvenirs de son passé qui ne font qu'accentuer l'intensité de l'émotion qui se dégage de "Septembre". Dans ce roman, passion, mort, famille, quête du bonheur et amitié féminine défilent en toute légèreté sous la plume de Sylviane Roche.
Lu par : Denise von Arx
Durée : 2h. 39min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 16949
Résumé:Agrippé au flanc de la montagne, un village aux toits d'ardoise pailletée est à la croisée des deux récits qui alternent dans ce roman. L'un retrace la marche de quatre jeunes gens qui, un jour de janvier, montent à la découverte des rues et des maisons abandonnées où palpitent encore les secrets du passé. L'autre raconte la vie des derniers habitants. Il y a Désiré, enfant passionnément voulu à qui sa mère refuse jusqu'à une âme pour mieux le garder près d'elle; un vieil aveugle qui entend chanter les étoiles; une belle finement chaussée qui attend un impossible amant...
Durée : 6h. 47min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 19345
Résumé:Les Mensch : une famille normale, vivant dans un quartier normal, cultivant des craintes et des aspirations normales. Théo, le père, a peur de vieillir, Muriel, son épouse, craint de ne pas être la mère parfaite, Marie, leur fille, découvre qu'elle n'est pas éternelle, et Simon, son jeune frère, handicapé mental, aspire à une indépendance impossible. À l'approche des vacances d'été, Théo entreprend de déblayer la cave de la maison familiale autrefois comblée par sa mère pour s'y installer, lui et sa famille. Chacun a ses raisons d'accepter de s'enfermer, là en bas et chacun l'exprime, à sa manière : alors que les faits divers qu'affectionne et recense Théo dans un carnet sont autant d'indices de son désir d'une vie moins ordinaire, les listes et les mémos de Muriel cherchent au contraire à ancrer son existence et celle des siens dans la normalité; le "cher journal" que tient Marie l'accompagne dans ses premiers émois amoureux; quant à Simon, sa voix ne s'exprime qu'à travers celle des autres, il est la vie à l'état brut, absurde et belle de simplicité.