Contenu

L'amour au temps des scélérats

Résumé
Une histoire d’amour dans un des lieux les plus outragés de la planète par l’intolérance religieuse, la guerre perpétuelle, la tyrannie meurtrière : le Proche-Orient. Tout commence quand se présente, à la frontière entre Turquie et Syrie, un étrange candidat au Jihâd, français et converti, du nom de Tammouz. Qui est-il, cet avatar du diable, aimé des chats et fâché avec son Patron? Parti à la recherche de la femme qu’il a follement aimée , il rencontre sur sa route Zayélé, adepte d’une vieille religion minoritaire, mais aussi Adams, pilote de drone, engagé avec le Kurde Ferhat dans les forces démocratiques syriennes qui se battent contre Daesch, ou encore Houda et Yassir, l’apprentie artiste et son amant, tous les deux en fuite… Des personnages authentiques, attachants et surprenants qui, dans une Syrie devenue folle, devront choisir entre conscience et survie. Confronté aux violences qui secouent la Syrie, Anouar Benmalek n’a peur de rien et, d’une plume acérée, nous livre, avec L’Amour au temps des scélérats, un grand roman d’amour et d’aventure, intense, efficace, tragique, drôle et universel.
Durée: 10h. 41min.
Édition: Paris, Emmanuelle Collas, 2021
Numéro du livre: 71219
ISBN: 9782490155453

Documents similaires

Durée:15h. 30min.
Genre littéraire:Société/économie/politique
Numéro du livre:75453
Résumé: D’où vient le jihadisme ? Où va-t-il ? Depuis l’effondrement de Daech en Syrie, ces interrogations semblent avoir disparu du débat public. Certes, les affaires qui émaillent tragiquement l’actualité rappellent que le sujet du terrorisme islamiste est loin d’être réglé. Mais en dehors des attentats, il est urgent de comprendre ce qui a permis au jihadisme de devenir, en l’espace d’une génération, un enjeu politique, sociétal et démocratique de premier plan. Hugo Micheron retrace avec précision ce qu’est le jihadisme depuis 1989, au-delà de la simple menace sécuritaire et du seul cas de la France. Il propose la première histoire du jihadisme européen, un phénomène d’abord ignoré, dont les transformations sont passées inaperçues et dont les implications sont considérables pour les équilibres actuels et futurs des démocraties européennes.
Durée:6h. 2min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:66857
Résumé: Le nouveau roman d’Edna O’Brien laisse pantois. S’inspirant de l’histoire des lycéennes enlevées par Boko Haram en 2014, l’auteure irlandaise se glisse dans la peau d’une adolescente nigériane. Girl bouleverse par son rythme et sa fureur à dire, à son extrême, le destin des femmes bafouées. Dans son obstination à s’en sortir et son inaltérable foi en la vie face à l’horreur, l’héroïne de ce roman magistral s’inscrit dans la lignée des figures féminines nourries par l’expérience de la jeune Edna O’Brien, mise au ban de son pays pour délit de liberté alors qu’elle avait à peine trente ans.
Durée:5h. 32min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:66284
Résumé: Une fiction bouleversante qui met en scène un adolescent de la banlieue parisienne, pris dans la tourmente de la violence, récupéré par la mouvance terroriste en Algérie, puis exilé en Europe sous un faux nom, qui décide finalement de trahir le djihad pour sauver des innocents, et dont la cavale au sud de la France s'achève sur une note d'espoir ; car quand la conscience émerge enfin rien n'est perdu. " Mon vrai nom est Nissam mais j'ai commencé à le perdre quand maman a sauté par la fenêtre de notre tour parce que j'avais tué par accident un chrétien roumi de Montreuil. Je suis monté dans un bateau et j'ai traversé en clandestin l'océan algérien. J'ai vécu dans le zoo abandonné du Hamma d'Alger avec le vieux Baba saha qui est muet et l'ours Natacha qui est aveugle. Au Djebel Koukou, je suis devenu un enfant terroriste et les moudjahidines m'ont appelé Tom algéri parce que je lisais des Tom et Jerry. Ensuite j'ai été une cellule dormante et j'ai eu d'autres noms comme Tomi Botezariu, Pessoa et Tom Mathieu. J'ai habité dans une ambassade de Suisse, aux Pâquis de Genève, sous un pont, dans un wagon, une résidence pour le grand âge, un couvent, une maison déchirée au bout de la piste de l'aéroport de Roissy-Charles-de-Gaulle et puis dans une grotte de la préhistoire. J'ai trahi le djihad islamique parce que j'ai sauvé des gens pendant les attentats. Alors je me suis caché dans les yeux de Livia. Elle vit dans un fauteuil roulant et elle chante comme Edith Piaf. C'est une étoile ".
Durée:4h. 9min.
Genre littéraire:Société/économie/politique
Numéro du livre:69162
Résumé: Christophe Naudin est le coauteur de Charles Martel et la bataille de Poitiers. De l'histoire au mythe identitaire (Libertalia, 2015). Enseignant dans le second degré, il était au Bataclan le 13 novembre 2015. Il a assisté au concert du groupe Eagles of Metal le soir de l'attaque terroriste. Il y a perdu l'un de ses proches amis. Rescapé, il a rédigé un journal. Ce livre reproduit ce journal poignant, accompagné d'une forte postface contextualisante.
Durée:11h. 33min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:66302
Résumé: Surnommée « l’île du bout du monde », Jura a longtemps été la plus isolée des Hébrides écossaises. C’est sur ce bout de terre inaccessible que le journaliste François Saint-Réal est venu chercher refuge, après avoir été confronté, des banlieues françaises au champ de bataille d’Alep, aux hommes qui désignent l’Occident matérialiste comme leur pire ennemi, jusqu’à éprouver une étrange fascination pour leur combat. Est-ce un hasard si George Orwell choisit cette lande sauvage pour écrire 1984, dénonçant un système d’oppression plus vivace que jamais ? Traqué par les services secrets qui le soupçonnent de sympathies islamistes, François Saint-Réal va devoir composer avec ses engagements, réviser ses idéaux et résoudre ses contradictions. Un roman d’une troublante actualité, où Bruno de Cessole livre une réflexion intempestive sur l’Histoire, sur l’engagement et sur le cynisme de nos sociétés contemporaines.
Durée:4h. 18min.
Genre littéraire:Psychologie/médecine
Numéro du livre:36470
Résumé: Après plusieurs mois d'observation clinique auprès d'une cinquantaine de jeunes radicalisés, le psychiatre dresse leur portrait et tente de comprendre, à travers eux, les causes ethnologiques, historiques et psychologiques qui poussent les individus vers l'enrôlement et l'intégrisme.
Durée:5h. 12min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:14348
Résumé: ... Dans Surtout ne te retourne pas, elle est hantée par le tremblement de terre qui a secoué une grande partie du nord de l'Algérie en mai 2003. Amina sera la jeune fille-témoin qui rompt avec une famille et une vie toute tracée pour rejoindre les victimes du séisme, devenues un peuple d'errants, sous des tentes et sur un fil où le mouvement de balancier entre résistance et déraison est ténu, fragile mais où s'invente une autre humanité. « Ce sont les femmes qui, les premières et très vite, ont pris possession des lieux, comme si elles avaient toujours vécu dans la même précarité, les mêmes conditions. » Amina change de nom, d'origine, de statut, et s'engouffre dans ce morceau d'enfer balisé par des tentes et des camps où, peu à peu, malgré l'effroi et l'ébranlement des certitudes les plus indéfectibles, la vie reprend ses droits avec ses controverses et ses affrontements les plus futiles.
Lu par:Alain Burnand
Durée:3h. 12min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:17487
Résumé: À 18 ans, Nadia aime la beauté, l'amour, la vie, la mer... Elle se brisera sur de terribles récifs. Nadia, l'héroïne, jeune, belle, frémissante devant les promesses de la vie et rebelle déjà au destin qu'on lui impose. Salim et ses 15 ans, la petite soeur Fériel, et surtout Djamel le grand frère, enfermé dans une autre histoire. Puis c'est la rencontre avec Karim le faible, l'amour en secret et ses dramatiques conséquences avec, au bout, la mort sous les jets de pierre du grand frère vengeur et gardien de la tradition.
Durée:8h. 3min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:24911
Résumé: En 1954, Mohammed Dib publie L’incendie, un texte qui deviendra un classique de la littérature francophone du Maghreb. Ce roman, qui fait partie de la trilogie inaugurée par La grande maison (1952) et clôturée par Le métier à tisser (1957), prolonge et complète le programme de l’auteur. Le lecteur retrouve ainsi le personnage d’Omar, jeune garçon de Tlemcen qui est témoin des bouleversements que connaît la société algérienne pendant les années 1930. En ce sens, le fil narratologique incarné par cet enfant transmet une idée de progression chronologique entre les deux premiers volumes de la trilogie qui dépasse clairement la simple mention des repères temporels historiques. C’est une impression de vécu qui ressort, à partir de la présence en filigrane d’Omar, comme si le lecteur pouvait participer aux expériences initiatiques du garçon. Cependant, la cohérence de la trilogie ne vient pas uniquement de ce choix narratologique de l’auteur. Il est aussi question dans ce texte d’un engagement politique consacré à la mise en lumière des souffrances du peuple algérien pendant ces années passées sous la colonisation française. À l’aube de la Seconde Guerre Mondiale, la tension entre les colons français et le peuple algérien ne cesse de s’intensifier et l’auteur choisit de focaliser son regard sur le milieu rural, où les propriétaires terriens, les cultivateurs et les fellahs s’affrontent. Cette décision participe au projet de montrer l’évolution politique et sociale de l’Algérie : « La grève des fellahs venait d’éclater. Arraché à soi, à son inertie, et entraîné tout d’abord très lentement, au sortir d’un long et lourd sommeil, le pays avança dans la vie. »[1]. La protestation des ouvriers agricoles face à la misère dans laquelle l’exploitation des colons les a submergés devient un élan dans la lutte du peuple pour sortir de l’oppression. L’incendie qui donne le titre au roman évoque aussi bien l’événement qui marque cet été 1939 dans Bni Boublen que la révolte qui commence à se développer dans les esprits des paysans algériens.
Durée:4h. 7min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:20697
Résumé: Un homme, tel un spectre, soliloque dans un bar. Il est le frère de l'Arabe tué par Meursault dans L'Étranger, le fameux roman d'Albert Camus. Il entend relater sa propre version des faits, raconter l'envers du décor, rendre son nom à son frère et donner chair à cette figure niée de la littérature: l'« Arabe ». Iconoclaste, le narrateur est peu sympathique, beau parleur et vaguement affabulateur. Il s'empêtre dans son récit, délire, ressasse rageusement ses souvenirs, maudit sa mère, peste contre l'Algérie - il n'épargne personne. Mais, en vérité, sa seule obsession est que l'Arabe soit reconnu, enfin. Kamel Daoud entraîne ici le lecteur dans une mise en abîme virtuose. Il brouille les pistes, crée des effets de miroir, convoque prophètes et récits des origines, confond délibérément Meursault et Camus. Suprême audace : par endroits, il détourne subtilement des passages de L'Étranger, comme si la falsification du texte originel était la réparation ultime.
Durée:6h. 16min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:14342
Résumé: Présentation de l'éditeur : " La solitude a été l'une de mes premières conquêtes. De mes premières libertés. Durant l'enfance et l'adolescence, elle a d'abord été celle de l'insomnie, puis de la lecture. Dès que j'ai saisi un livre, j'ai été ailleurs. Le livre a été mon premier espace inviolable. " La Transe des insoumis dit l'intranquillité qui, très tôt, s'est manifestée chez une petite fille qui ne parvenait pas à dormir. L'insomnie est le fil conducteur du récit d'une vie : indice de rébellion qui sécrète le goût de la lecture, germe d'insoumission de celle qui, ayant quitté sa famille de là-bas, s'est forgé une identité dans l'exercice de la médecine et l'écriture. C'est le livre d'une révoltée qui se réconcilie avec les peurs et les tourments de son enfance. Echappe-t-on jamais à son passé ?
Lu par:René Sterckx
Durée:1h. 39min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:13672
Résumé: Un Algérien immigré en France depuis quelques décennies, s'est engagé dans un voyage en bus pour retrouver son fils qui ne répond plus à ses lettres. Ce périple lui rappelle celui qu'il fit avec son propre père tuberculeux du douar natal vers Alger et plus tard, le père mort, d'Algérie vers la France. Au paysage d'autoroutes et d'aires de repos, de l'autre côté de la vitre, répondent des images précises de l'Algérie pendant la guerre, des gâteaux au miel et des beignets chauds, des films d'Eddie Constantine. On remonte ainsi toute une vie, par touches successives à peine posées sur la page, dans une délicatesse de ton qui préfère le murmure au cri. Ainsi, évoquant la guerre, cette phrase : " Toute sa vie, il se souviendra que son père avait tremblé en tendant une carte d'identité sortie avec fébrilité du fond de son burnous " trouve-t-elle un écho quand, plus tard, le fils au collège provoque une convocation de la principale : " il se souvenait que devant elle il avait baissé la tête ".