Contenu

La transe des insoumis

Résumé
Présentation de l'éditeur : " La solitude a été l'une de mes premières conquêtes. De mes premières libertés. Durant l'enfance et l'adolescence, elle a d'abord été celle de l'insomnie, puis de la lecture. Dès que j'ai saisi un livre, j'ai été ailleurs. Le livre a été mon premier espace inviolable. " La Transe des insoumis dit l'intranquillité qui, très tôt, s'est manifestée chez une petite fille qui ne parvenait pas à dormir. L'insomnie est le fil conducteur du récit d'une vie : indice de rébellion qui sécrète le goût de la lecture, germe d'insoumission de celle qui, ayant quitté sa famille de là-bas, s'est forgé une identité dans l'exercice de la médecine et l'écriture. C'est le livre d'une révoltée qui se réconcilie avec les peurs et les tourments de son enfance. Echappe-t-on jamais à son passé ?
Durée: 6h. 16min.
Édition: Paris, B. Grasset, 2003
Numéro du livre: 14342
ISBN: 9782246643319

Documents similaires

Lu par:
Durée:4h. 56min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:72990
Résumé: Dans un village algérien, l'unique route menant à la ville, au-delà des montagnes et de l'oued asséché, a été coupée par des soldats armés. Entre le café et la mosquée, les habitants accueillent la nouvelle avec fatalité, consentant à cet isolement forcé. Dans un premier temps, seul le fou Ziad s'insurge. Bientôt, un vent de révolte se lève parmi les femmes du village.
Durée:1h. 33min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:23530
Résumé: "Personne ne sait ton nom ni d'où tu viens. Tu n'as même pas un sobriquet, méchant ou sympathique. Ni de chien ou de chat pour te tenir compagnie. Tu n'es qu'un fantôme, une silhouette morte, une ombre creuse qui se traîne sur les trottoirs de S..." Un homme, la cinquantaine cassée, arrive, un soir de pluie, dans une ville qu'il ne connaît pas. Sac au dos et jambes usées, Jean-Jacques Serrano va errer dans ses rues, ses avenues. Il n'a plus de papiers, de montre, de but, sinon celui de se fuir et de se séparer de tout. De tout, sauf de son chagrin.
Durée:5h. 25min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:16954
Résumé: Coincée entre une décharge publique et la mer, hors du temps et de toute géographie, l'Olympe des Infortunes est un terrain vague peuplé de vagabonds et de laissés-pour-compte ayant choisi de tourner le dos à la société. Là vivent Ach le Borgne, Junior le Simplet, Mama la Fantomatique, le Pacha, sa cour de soûlards et bien d'autres personnages aussi obscurs qu'attachants. C'est un pays de mirages et de grande solitude où toutes les hontes sont bues comme sont tus les secrets les plus terribles. Ach le Borgne, aussi appelé " le Musicien " parce qu'il sait, en quelques accords de banjo, faire chanter la lune, a pris sous son aile un jeune et naïf va-nu-pieds qui lui voue une admiration sans limites...
Durée:5h. 12min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:14348
Résumé: ... Dans Surtout ne te retourne pas, elle est hantée par le tremblement de terre qui a secoué une grande partie du nord de l'Algérie en mai 2003. Amina sera la jeune fille-témoin qui rompt avec une famille et une vie toute tracée pour rejoindre les victimes du séisme, devenues un peuple d'errants, sous des tentes et sur un fil où le mouvement de balancier entre résistance et déraison est ténu, fragile mais où s'invente une autre humanité. « Ce sont les femmes qui, les premières et très vite, ont pris possession des lieux, comme si elles avaient toujours vécu dans la même précarité, les mêmes conditions. » Amina change de nom, d'origine, de statut, et s'engouffre dans ce morceau d'enfer balisé par des tentes et des camps où, peu à peu, malgré l'effroi et l'ébranlement des certitudes les plus indéfectibles, la vie reprend ses droits avec ses controverses et ses affrontements les plus futiles.
Durée:7h. 19min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:14807
Résumé: Ce roman s'attache à démonter le mécanisme qui transforme un homme ordinaire en machine à tuer, en terroriste, en kamikaze. Une réflexion amorcée dans L'attentat, un roman d'actualité brûlante, mais plus encore, une réflexion sur la fragilité de notre humanité... sur les pas du héros des Sirènes de Bagdad! Un jeune bédouin irakien banal, plutôt timoré, est tiré d'une enfance heureuse, pacifique et introspective dans un village attaché aux valeurs d'antan. Extirpé hors de lui-même par un conflit brutal, aveugle, par l'intervention folle des GI qui humilient, battent et tuent innocents autant que coupables.
Lu par:Alain Burnand
Durée:3h. 12min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:17487
Résumé: À 18 ans, Nadia aime la beauté, l'amour, la vie, la mer... Elle se brisera sur de terribles récifs. Nadia, l'héroïne, jeune, belle, frémissante devant les promesses de la vie et rebelle déjà au destin qu'on lui impose. Salim et ses 15 ans, la petite soeur Fériel, et surtout Djamel le grand frère, enfermé dans une autre histoire. Puis c'est la rencontre avec Karim le faible, l'amour en secret et ses dramatiques conséquences avec, au bout, la mort sous les jets de pierre du grand frère vengeur et gardien de la tradition.
Durée:5h. 43min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:14041
Résumé: Le dernier roman de Yasmina Khadra, "l'attentat", conte l'histoire d'un arabe israélien si bien intégré dans la bonne société israélienne de Tel-Aviv qu'il finit par oublier que les clameurs de la guerre ne sont pas si lointaines à se faire entendre. Mais tout bascule pour lui le jour où il apprend que sa femme, avec qui il croyait filer le parfait bonheur, s'est faite sauter au milieu d'un restaurant bondé de Tel-Aviv. Yasmina Khadra entreprend alors de raconter la quête effrénée de cet homme foudroyé en plein vol, et l'embarque, ainsi que le lecteur, pour un voyage vers les recoins les plus inquiétants de l'âme humaine, là où se décide le destin de kamikaze...
Durée:2h. 19min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:13644
Résumé: Un ancien pilote de chasse de l'armée algérienne, devenu alcoolique, conduit un car de touristes à travers le Sahara. Il tombe "amoureux et jaloux à en hurler" de Sarah, elle-même entichée d'un beau musicien noir. En contrepoint à cet "amour désastreux", la radio égraine ses sanglantes informations (bombes, meurtres, enlèvements intégristes). Le titre fait référence à un ksar rouge dominant une palmeraie où des touristes font une halte
Lu par:Jean Ballaman
Durée:6h. 6min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:33347
Résumé: A l'heure où le régime castriste s'essouffle, "Don Fuego" chante toujours dans les cabarets de La Havane. Jadis, sa voix magnifique électrisait les foules. Aujourd'hui, les temps ont changé et le roi de la rumba doit céder la place. Livré à lui-même, il rencontre Mayensi, une jeune fille "rousse et belle comme une flamme", dont il tombe éperdument amoureux. Mais le mystère qui entoure cette beauté fascinante menace leur improbable idylle. Chant dédié aux fabuleuses destinées contrariées par le sort, Dieu n'habite pas La Havane est aussi un voyage au pays de tous les paradoxes et de tous les rêves. Alliant la maîtrise et le souffle d'un Steinbeck contemporain, Yasmina Khadra mène une réflexion nostalgique sur la jeunesse perdue, sans cesse contrebalancée par la jubilation de chanter, de danser et de croire en des lendemains heureux.
Durée:4h. 7min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:20697
Résumé: Un homme, tel un spectre, soliloque dans un bar. Il est le frère de l'Arabe tué par Meursault dans L'Étranger, le fameux roman d'Albert Camus. Il entend relater sa propre version des faits, raconter l'envers du décor, rendre son nom à son frère et donner chair à cette figure niée de la littérature: l'« Arabe ». Iconoclaste, le narrateur est peu sympathique, beau parleur et vaguement affabulateur. Il s'empêtre dans son récit, délire, ressasse rageusement ses souvenirs, maudit sa mère, peste contre l'Algérie - il n'épargne personne. Mais, en vérité, sa seule obsession est que l'Arabe soit reconnu, enfin. Kamel Daoud entraîne ici le lecteur dans une mise en abîme virtuose. Il brouille les pistes, crée des effets de miroir, convoque prophètes et récits des origines, confond délibérément Meursault et Camus. Suprême audace : par endroits, il détourne subtilement des passages de L'Étranger, comme si la falsification du texte originel était la réparation ultime.
Lu par:Patrice Rungs
Durée:6h. 47min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:21136
Résumé: " Vingt ans d'exil vont-ils lui paraître irréels, coulée sombre s'évanouissant derrière lui ? Rues en lacis de la Casbah (celle de Pépé le Moko, luis disait en souriant Marise qui ne vint jamais jusqu'ici), il va les revoir dans le clair-obscur de ce vieil Alger, Djazirat el Bahdja, la belle, la glorieuse, si longtemps l'imprenable, la cité des pirates légendaires, bribes d'histoire que sa mémoire, à lui, l'enfant du quartier, ce matin sur la route macère... "
Durée:8h. 3min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:24911
Résumé: En 1954, Mohammed Dib publie L’incendie, un texte qui deviendra un classique de la littérature francophone du Maghreb. Ce roman, qui fait partie de la trilogie inaugurée par La grande maison (1952) et clôturée par Le métier à tisser (1957), prolonge et complète le programme de l’auteur. Le lecteur retrouve ainsi le personnage d’Omar, jeune garçon de Tlemcen qui est témoin des bouleversements que connaît la société algérienne pendant les années 1930. En ce sens, le fil narratologique incarné par cet enfant transmet une idée de progression chronologique entre les deux premiers volumes de la trilogie qui dépasse clairement la simple mention des repères temporels historiques. C’est une impression de vécu qui ressort, à partir de la présence en filigrane d’Omar, comme si le lecteur pouvait participer aux expériences initiatiques du garçon. Cependant, la cohérence de la trilogie ne vient pas uniquement de ce choix narratologique de l’auteur. Il est aussi question dans ce texte d’un engagement politique consacré à la mise en lumière des souffrances du peuple algérien pendant ces années passées sous la colonisation française. À l’aube de la Seconde Guerre Mondiale, la tension entre les colons français et le peuple algérien ne cesse de s’intensifier et l’auteur choisit de focaliser son regard sur le milieu rural, où les propriétaires terriens, les cultivateurs et les fellahs s’affrontent. Cette décision participe au projet de montrer l’évolution politique et sociale de l’Algérie : « La grève des fellahs venait d’éclater. Arraché à soi, à son inertie, et entraîné tout d’abord très lentement, au sortir d’un long et lourd sommeil, le pays avança dans la vie. »[1]. La protestation des ouvriers agricoles face à la misère dans laquelle l’exploitation des colons les a submergés devient un élan dans la lutte du peuple pour sortir de l’oppression. L’incendie qui donne le titre au roman évoque aussi bien l’événement qui marque cet été 1939 dans Bni Boublen que la révolte qui commence à se développer dans les esprits des paysans algériens.