Contenu

Surtout ne te retourne pas

Résumé
... Dans Surtout ne te retourne pas, elle est hantée par le tremblement de terre qui a secoué une grande partie du nord de l'Algérie en mai 2003. Amina sera la jeune fille-témoin qui rompt avec une famille et une vie toute tracée pour rejoindre les victimes du séisme, devenues un peuple d'errants, sous des tentes et sur un fil où le mouvement de balancier entre résistance et déraison est ténu, fragile mais où s'invente une autre humanité. « Ce sont les femmes qui, les premières et très vite, ont pris possession des lieux, comme si elles avaient toujours vécu dans la même précarité, les mêmes conditions. » Amina change de nom, d'origine, de statut, et s'engouffre dans ce morceau d'enfer balisé par des tentes et des camps où, peu à peu, malgré l'effroi et l'ébranlement des certitudes les plus indéfectibles, la vie reprend ses droits avec ses controverses et ses affrontements les plus futiles.
Durée: 5h. 12min.
Édition: La Tour-d'Aigues, Ed. de l'Aube, 2006
Numéro du livre: 14348
ISBN: 9782752602190 (br.)
Collection(s): L'Aube poche

Documents similaires

Lu par:Alain Burnand
Durée:3h. 12min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:17487
Résumé: À 18 ans, Nadia aime la beauté, l'amour, la vie, la mer... Elle se brisera sur de terribles récifs. Nadia, l'héroïne, jeune, belle, frémissante devant les promesses de la vie et rebelle déjà au destin qu'on lui impose. Salim et ses 15 ans, la petite soeur Fériel, et surtout Djamel le grand frère, enfermé dans une autre histoire. Puis c'est la rencontre avec Karim le faible, l'amour en secret et ses dramatiques conséquences avec, au bout, la mort sous les jets de pierre du grand frère vengeur et gardien de la tradition.
Durée:3h. 47min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:22012
Résumé: " Omar avait fini par confondre Dar-Sbitar avec une prison. Mais qu'avait-il besoin d'aller chercher si loin ? La liberté n'était-elle pas dans chacun de ses actes ? Il refusait de recevoir de la main des voisins l'aumône d'un morceau de pain, il était libre. Il chantait s'il voulait, insultait telle femme qu'il détestait, il était libre. Il acceptait de porter le pain au four pour telle autre, et il était libre. "
Durée:5h. 45min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:24429
Résumé: Omar, le jeune héros de La Grande Maison et de L'Incendie, est devenu un adolescent grave et réfléchi. Il fait son apprentissage chez les tisserands. C'est dans un sous-sol à l'air raréfié, où la misère montre son visage émacié, qu'il va le mieux approcher du malheur secret de son pays. Nous sommes en 1940 et la guerre est encore trop loin pour que sa rumeur parvienne aux oreilles du jeune Omar. Mais il écoutera les interminables discussions entre les tisserands toujours à l'affût d'une espérance ; il apprendra combien il est difficile au sein d'une communauté écrasée par le labeur, la faim, le dénuement, de relever le visage quand le soleil même le blesse. Dans un décor déjà familier aux lecteurs de Mohammed Dib, c'est tout un peuple qui tend la main non pour mendier mais pour saisir une autre main fraternelle.
Durée:1h. 33min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:23530
Résumé: "Personne ne sait ton nom ni d'où tu viens. Tu n'as même pas un sobriquet, méchant ou sympathique. Ni de chien ou de chat pour te tenir compagnie. Tu n'es qu'un fantôme, une silhouette morte, une ombre creuse qui se traîne sur les trottoirs de S..." Un homme, la cinquantaine cassée, arrive, un soir de pluie, dans une ville qu'il ne connaît pas. Sac au dos et jambes usées, Jean-Jacques Serrano va errer dans ses rues, ses avenues. Il n'a plus de papiers, de montre, de but, sinon celui de se fuir et de se séparer de tout. De tout, sauf de son chagrin.
Lu par:Patrice Rungs
Durée:6h. 47min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:21136
Résumé: " Vingt ans d'exil vont-ils lui paraître irréels, coulée sombre s'évanouissant derrière lui ? Rues en lacis de la Casbah (celle de Pépé le Moko, luis disait en souriant Marise qui ne vint jamais jusqu'ici), il va les revoir dans le clair-obscur de ce vieil Alger, Djazirat el Bahdja, la belle, la glorieuse, si longtemps l'imprenable, la cité des pirates légendaires, bribes d'histoire que sa mémoire, à lui, l'enfant du quartier, ce matin sur la route macère... "
Durée:5h. 38min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:22055
Résumé: " Il faut se laisser porter par cette écriture méditerranéenne pour comprendre l'infinie blessure et la longue bataille des épouses, du rêve de dévoilement à la décision de jeter le voile, de la colère des hommes face à une jeune femme "nue", au rire d'une jeune femme, cheveux au vent. Assia Djebar, oscillant entre espoir et désespoir, n'en a pas fini de dire la nuit des femmes et leur lutte pour pouvoir, enfin, regarder le soleil en face. " L'amour, la fantasia, Ombre sultane et Vaste est la. prison forment les trois premiers volets du " Quatuor d'Alger ", vaste fresque aussi singulière que fascinante où s'entremêlent l'histoire algérienne, l'autobiographie et la mémoire des femmes.
Durée:4h. 50min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:13016
Résumé: Présentation de l'éditeur : Dans le Kaboul de l'an 2000, alors que les talibans font régner sur l'Afghanistan un régime atroce, quatre personnages inoubliables : Il y a Mohsen, qui descend d'une famille de commerçants prospères que les talibans ont ruinée ; Zuneira, sa femme, sublimement belle, qui fut une enseignante brillante et qui n'a plus le droit de sortir de chez elle. Ils survivent dans des conditions morales et matérielles abominables, soutenus par l'amour qu'ils se portent et le respect qu'ils doivent à l'intelligence et à la connaissance...
Lu par:Jean Ballaman
Durée:6h. 6min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:33347
Résumé: A l'heure où le régime castriste s'essouffle, "Don Fuego" chante toujours dans les cabarets de La Havane. Jadis, sa voix magnifique électrisait les foules. Aujourd'hui, les temps ont changé et le roi de la rumba doit céder la place. Livré à lui-même, il rencontre Mayensi, une jeune fille "rousse et belle comme une flamme", dont il tombe éperdument amoureux. Mais le mystère qui entoure cette beauté fascinante menace leur improbable idylle. Chant dédié aux fabuleuses destinées contrariées par le sort, Dieu n'habite pas La Havane est aussi un voyage au pays de tous les paradoxes et de tous les rêves. Alliant la maîtrise et le souffle d'un Steinbeck contemporain, Yasmina Khadra mène une réflexion nostalgique sur la jeunesse perdue, sans cesse contrebalancée par la jubilation de chanter, de danser et de croire en des lendemains heureux.
Durée:4h. 30min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:30718
Résumé: Il a poussé la mégalomanie jusqu'à chercher à incarner toute une nation, persuadé que, par son statut de souverain absolu, il régnait sans partage sur les êtres et les choses. Le monde entier connaît ses méfaits, mais que sait-on vraiment de sa personne ? La dernière nuit du Raïs nous éclaire sur la face cachée d'un homme né sous le signe d'une injustice, qui voulut sauver son peuple, mais ne fit que se substituer à lui. Sans projet de société probant, le tyran privilégia la répression la plus brutale, conjuguant purges sanglantes et démagogie claironnante. En racontant les errements d'un dictateur à la première personne du singulier, La Dernière Nuit du Raïs façonne un personnage complexe dont la cruauté n'a d'égale que son extrême fragilité. Tandis qu'il est en train de vivre les dernières heures de sa vie, le Raïs se souvient de l'enfant instable qu'il fut, de ses premiers amours, de ses colères de trublion et de ses frasques inassouvies. Narcissique, exubérant, convaincu de mener une lutte messianique, "le plus humble des seigneurs" a choisi de sévir pour mieux servir, en éliminant ses détracteurs par milliers et en bravant sans réserve les puissants de ce monde. Mais que reste-t-il de sa folie maintenant que son propre peuple, après l'avoir acclamé et porté aux nues, se prépare à le lyncher ? Avec sa langue pleine de panache, à l'image de l'illuminé qu'il décrit, Yasmina Khadra décortique l'âme enténébrée d'un sanguinaire délirant, otage de ses angoisses obsessionnelles et de sa démesure, qui a vu s'effondrer la fiction dont il était à la fois l'auteur et l'acteur principal. En reconstituant ces dernières heures pathétiques où celui qui se croyait un dieu vivant s'est brusquement retrouvé dans la peau d'un criminel ordinaire, Yasmina Khadra nous livre un roman intense et inspiré, qui touche aux ressorts les plus secrets de la folie humaine.
Durée:8h. 3min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:24911
Résumé: En 1954, Mohammed Dib publie L’incendie, un texte qui deviendra un classique de la littérature francophone du Maghreb. Ce roman, qui fait partie de la trilogie inaugurée par La grande maison (1952) et clôturée par Le métier à tisser (1957), prolonge et complète le programme de l’auteur. Le lecteur retrouve ainsi le personnage d’Omar, jeune garçon de Tlemcen qui est témoin des bouleversements que connaît la société algérienne pendant les années 1930. En ce sens, le fil narratologique incarné par cet enfant transmet une idée de progression chronologique entre les deux premiers volumes de la trilogie qui dépasse clairement la simple mention des repères temporels historiques. C’est une impression de vécu qui ressort, à partir de la présence en filigrane d’Omar, comme si le lecteur pouvait participer aux expériences initiatiques du garçon. Cependant, la cohérence de la trilogie ne vient pas uniquement de ce choix narratologique de l’auteur. Il est aussi question dans ce texte d’un engagement politique consacré à la mise en lumière des souffrances du peuple algérien pendant ces années passées sous la colonisation française. À l’aube de la Seconde Guerre Mondiale, la tension entre les colons français et le peuple algérien ne cesse de s’intensifier et l’auteur choisit de focaliser son regard sur le milieu rural, où les propriétaires terriens, les cultivateurs et les fellahs s’affrontent. Cette décision participe au projet de montrer l’évolution politique et sociale de l’Algérie : « La grève des fellahs venait d’éclater. Arraché à soi, à son inertie, et entraîné tout d’abord très lentement, au sortir d’un long et lourd sommeil, le pays avança dans la vie. »[1]. La protestation des ouvriers agricoles face à la misère dans laquelle l’exploitation des colons les a submergés devient un élan dans la lutte du peuple pour sortir de l’oppression. L’incendie qui donne le titre au roman évoque aussi bien l’événement qui marque cet été 1939 dans Bni Boublen que la révolte qui commence à se développer dans les esprits des paysans algériens.
Lu par:
Durée:4h. 56min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:72990
Résumé: Dans un village algérien, l'unique route menant à la ville, au-delà des montagnes et de l'oued asséché, a été coupée par des soldats armés. Entre le café et la mosquée, les habitants accueillent la nouvelle avec fatalité, consentant à cet isolement forcé. Dans un premier temps, seul le fou Ziad s'insurge. Bientôt, un vent de révolte se lève parmi les femmes du village.
Durée:5h. 43min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:14041
Résumé: Le dernier roman de Yasmina Khadra, "l'attentat", conte l'histoire d'un arabe israélien si bien intégré dans la bonne société israélienne de Tel-Aviv qu'il finit par oublier que les clameurs de la guerre ne sont pas si lointaines à se faire entendre. Mais tout bascule pour lui le jour où il apprend que sa femme, avec qui il croyait filer le parfait bonheur, s'est faite sauter au milieu d'un restaurant bondé de Tel-Aviv. Yasmina Khadra entreprend alors de raconter la quête effrénée de cet homme foudroyé en plein vol, et l'embarque, ainsi que le lecteur, pour un voyage vers les recoins les plus inquiétants de l'âme humaine, là où se décide le destin de kamikaze...