Contenu

L'extase totale: le IIIe Reich, les Allemands et la drogue

Résumé
La drogue est la continuation de la politique par d'autres moyens : telle est sans doute l'une des leçons les plus méconnues du IIIe Reich... Découverte au milieu des années 1930 et commercialisée sous le nom de pervitine, la méthamphétamine s'est bientôt imposée à toute la société allemande. Des étudiants aux ouvriers, des intellectuels aux dirigeants politiques et aux femmes au foyer, les petites pilules ont rapidement fait partie du quotidien, pour le plus grand bénéfice du régime : tout allait plus vite, on travaillait mieux, l'enthousiasme était de retour, un nouvel élan s'emparait de l'Allemagne. Quand la guerre a éclaté, trente-cinq millions de doses de pervitine ont été commandées pour la Wehrmacht : le Blitzkrieg fut littéralement une guerre du « speed ». Mais, si la drogue peut expliquer les premières victoires allemandes, elle a aussi accompagné les désastres militaires. La témérité de Rommel, l'aveuglement d'un Göring morphinomane et surtout l'entêtement de l'état-major sur le front de l'Est ont des causes moins idéologiques que chimiques. Se fondant sur des documents inédits, Norman Ohler explore cette intoxication aux conséquences mondiales. Il met notamment en lumière la relation de dépendance réciproque qui a lié le Dr Morell à son fameux « Patient A », Adolf Hitler, qu'il a artificiellement maintenu dans ses rêves de grandeur par des injections quotidiennes de stéroïdes, d'opiacés et de cocaïne. Mais, au-delà de cette histoire, c'est toute celle du IIIe Reich que Ohler invite à relire à la lumière de ses découvertes.
Lu par : Jean Frey
Genre littéraire: Histoire/géographie
Durée: 11h.
Édition: Paris, La Découverte, 2016
Numéro du livre: 33976
ISBN: 9782707190727
CDU: 943

Documents similaires

Lu par : Jean Frey
Durée : 12h. 9min.
Genre littéraire : Histoire/géographie
Numéro du livre : 31508
Résumé:C'est un des livres politiques les plus vendus de tous les temps. Un des plus terrifiants aussi. Diffusé à 12 millions d'exemplaires en Allemagne, à des centaines de milliers dans une vingtaine de pays avant 1945, Mein Kampf se vend, aujourd'hui encore, dans le monde entier, y compris en France. Pourtant, l'histoire de ce bréviaire nazi devenu un best-seller planétaire est peu connue. Sait-on vraiment comment Mein Kampf a été écrit et pour quelles raisons ce livre a joué un rôle clef dans l'accession de son auteur au pouvoir ? Pourquoi, alors qu'Adolf Hitler y annonçait la plupart de ses crimes à venir, cette "conspiration en plein jour" n'a-t-elle pas constitué un avertissement ? Pourquoi le Führer a-t-il tenté de dissimuler son ouvrage au regard du monde, au point de faire publier un faux en France ? Cette enquête passionnante, rigoureuse et inédite mène le lecteur de la cellule de prison où Hitler rédigea son livre aux couloirs du gouvernement de Bavière aujourd'hui, du Paris d'avant-guerre aux librairies turques modernes, en passant par les milieux néonazis. Alors que Mein Kampf entre dans le domaine public - ce qui soulève de nombreuses questions pratiques et éthiques -, il est important de connaître les origines de ce manifeste de l'extrémisme et de comprendre pourquoi il demeure d'une actualité brûlante. Cette nouvelle édition de l'enquête à succès publiée en 2009 apporte de nouveaux développements et éclairages sur la genèse, les répercussions et l'écho du livre du IIIe Reich.
Durée : 16h. 41min.
Genre littéraire : Histoire/géographie
Numéro du livre : 17067
Résumé:Voici un texte qui, par la controverse qu'il suscita dès sa parution chez les historiens, eut le mérite essentiel de contraindre ceux-ci à entreprendre des recherches nouvelles sur le génocide des Juifs par les nazis. En effet, le reportage d'Hannah Arendt, envoyée spéciale du New Yorker au procès de Jérusalem, philosophe américaine d'origine juive allemande, auteur d'un ouvrage célèbre sur les origines du totalitarisme, fit scandale à New York et à Londres, en Allemagne comme en Israël. Dans son procès du procès, l'auteur - qui ne fait siens ni tous les motifs de l'accusation ni tous les attendus du jugement - est entraîné d'abord à faire apparaître un nouvel Eichmann, d'autant plus inquiétant qu'il est plus " banal " ; puis à reconsidérer tout l'historique des conditions dans lesquelles furent exterminés des millions de Juifs. Et à mettre en cause les coopérations, voire les " complicités ", que le lieutenant-colonel S.S. a trouvées dans toutes les couches de la population allemande, dans la plupart des pays occupés, et surtout jusqu'au sein des communautés juives et auprès des dirigeants de leurs organisations.
Lu par : Francine Loreau
Durée : 7h. 32min.
Genre littéraire : Roman historique/biographique
Numéro du livre : 19129
Résumé:Les dossiers présentés dans ce second tome de la collection "curieuses histoires" nous livrent entre autres, les confidences de l'homme qui brûla le corps d'Hitler, une des dernières confessions d'Hitler où il explique pourquoi il a perdu la guerre, l'histoire de l'espion juif d'Hitler, de Max Lorenz, son ténor, celles des voix anglaises au service des nazis que furent Sally de l'Axe ou Lord Haw-Haw, mais aussi les étranges amours d'Eva Braun, l'attitude réelle de Hitler par rapport à l'athlète noir américain Jesse Owens, le dernier anniversaire du Führer, les derniers jours dans le Bunker. Il fait le point sur ce qu'aurait été le fabuleux trésor d'Hitler. En parallèle, nous apprendrons aussi tout sur le fils caché de Mussolini, les sosies de Staline et la mort du fils du dictateur russe dans un camp allemand. Voici quelques-unes des nombreuses histoires étonnantes rassemblées dans ces 250 pages de recherches. Un ouvrage captivant qui se destine tout autant aux néophytes qu'aux passionnés et aux professionnels.
Lu par : Daniel Schreiber
Durée : 18h. 10min.
Genre littéraire : Histoire/géographie
Numéro du livre : 28127
Résumé:A Tilsit, Napoléon découvre dans le tsar Alexandre l'associé, l'allié, l'autre maître du monde. Cinq ans plus tard, Moscou brûle et Alexandre se veut le messager de la colère de Dieu; à Vienne, il fera condamner Napoléon comme "hors-la-loi des nations". L'alliance de l'empereur et du tsar était-elle une illusion? Et le projet de Tilsit, un condominium franco-russe sur l'Europe, le partage de l'Empire ottoman, une expédition commune en Inde, une tentation éphémère? Napoléon est un conquérant, un chef de guerre, l'un des plus grands de tous les temps. A Dresde, devant un parterre de monarques, il se comporte en empereur d'un nouveau Saint-Empire d'Occident, en suzerain des rois et princes européens. Si Alexandre s'affirme aussi comme un conquérant, ce n'est pas la faim de territoires qui l'anime, mais la conquête des esprits, l'élaboration d'une nouvelle idéologie pour l'Europe à reconstruire. Chez lui, le prophète bouscule le conquérant. Souverain de droit divin, il s'érige en libérateur des peuples, en fédérateur des oppositions nationales au pouvoir napoléonien. Deux destins parallèles... Conquérant ou prophète, Napoléon et Alexandre ne pouvaient s'accommoder d'un monde fondé sur les Etats souverains, la négociation, le compromis. Ils étaient des révolutionnaires; ils voulaient échapper au présent, au concret, aux règles interétatiques. Le conquérant Napoléon et le prophète Alexandre voulaient modeler le monde à l'image de leur volonté - le premier en prétendant à la monarchie universelle, le second en appelant à la réconciliation de l'humanité.
Lu par : Charles Romero
Durée : 9h. 49min.
Genre littéraire : Histoire/géographie
Numéro du livre : 76569
Résumé:Publié en 1981, un roman qui restitue le climat d'une des périodes les plus riches de l'histoire de France à travers le déchirement qu'éprouve Vanda. Possédée d'une rage de vivre animale et débordante de sensualité, elle mesure aussi la précarité des îlots de civilisation que menacent déjà les hordes barbares. Au milieu des plus grands actes de sauvagerie qui secouent alors, en l'an 576, une Gaule livrée aux luttes des reines Frédégonde et Brunehaut, demeure le couvent de Sainte-Croix. Cette communauté de femmes, c'est celle qu'a réunie la reine Radegonde du jour où elle décida de se consacrer à Dieu. Là, dans l'enceinte du premier couvent féminin d'Occident, grandira Vanda qu'on vient de remettre à la sainte fondatrice après l'avoir arrachée à la chaleur d'une louve. Goûtant toute la tendresse de Radegonde, Vanda ne peut oublier qu'elle est d'abord "l'enfant des loups". "La révolte des nonnes" restitue le climat d'une des périodes les plus riches de l'histoire de France à travers le déchirement qu'éprouve Vanda. Possédée d'une rage de vivre animale et débordante de sensualité, elle mesure aussi la précarité des îlots de civilisation que menacent encore les hordes barbares.
Durée : 10h. 35min.
Genre littéraire : Histoire/géographie
Numéro du livre : 28798
Résumé:Du Gaulois qui vend son âme à César au vassal qui renie l'autorité sacrée du roi, des traîtres emblématiques comme Judas ou Brutus aux personnalités plus troubles et plus complexes que sont Pétain, Doriot ou Darnand, le même scénario se répète inlassablement, avec la rigueur d'une intrigue tragique : celui que l'on croyait fidèle, à qui l'on avait donné sa confiance et son amitié, révèle soudain, brutalement, sa fourberie. Si la trahison, même lorsqu'elle est politique, s'impose à nous de façon si violente, c'est qu'elle touche à l'intime. Qu'elle soit idéologique, sociale ou politique, la perfidie ne cesse de hanter notre imaginaire et d'alimenter l'actualité : cette histoire de la trahison n'épargne aucune époque, ne saurait exempter aucun homme politique.
Lu par : Yannick Guédet
Durée : 18h. 46min.
Genre littéraire : Histoire/géographie
Numéro du livre : 28970
Résumé:Spécialiste de l'Histoire vendéenne, Michel Gautier s'est penché sur la période noire de la Seconde Guerre Mondiale pendant laquelle les vendéens aussi ont connu l'occupation et la résistance. À travers plusieurs témoignages, on dé- couvre l'organisation des réseaux de résistance et leurs mouvements. Peu connue en Vendée, département où la majorité des habitants voyait en Pétain le restaurateur de l'ordre ancien, la résistance a également été très présente et cela jusqu'au dernier jour comme dans les poche de Marans ou de Pornic. Michel Gautier met également en lumière toutes les exactions commises : femmes tondues, délation, déportations, .
Durée : 9h. 44min.
Genre littéraire : Histoire/géographie
Numéro du livre : 26661
Résumé:Marseille as-tu une âme ? À force de la chercher en vain, j'avais fini par en douter. Et puis un soir de balade, j'ai compris : comme un vieux truand en cavale, la ville se planque dans un quartier reculé et sans histoire. Sous couvert de banlieue résidentielle, Saint-Marcel dissimule un oppidum vieux de vingt-six siècles, un château fort médiéval, la bastide de la plus grande famille provençale, un couvent marqué par une tragédie, une pagode vietnamienne, une chapelle mystérieuse, les ruines de la plus grande usine de l'âge d'or industriel marseillais, des cités à problèmes et le centre d'entraînement de l'Olympique de Marseille. Perché au sommet d'une butte, depuis les murs du vieil oppidum, je contemple la plus vieille ville de France, qui s'étale devant mes yeux. Et mon regard ne voyage pas dans l'espace, mais dans le temps. Petit à petit, poussée par le mistral, les orages, le soleil, Marseille va se dévoiler, chuchoter son histoire et révéler son mystère et son identité. .
Lu par : Pierre Luisoni
Durée : 10h. 13min.
Genre littéraire : Histoire/géographie
Numéro du livre : 19246
Résumé:"Connu pour avoir fermé les portes de l'ambassade des Etats-Unis à Phnom Penh et replié le drapeau étoilé cinq jours avant l'arrivée des Khmers rouges, l'ambassadeur John Dean incarne une forme de courage physique et intellectuel injustement négligé dans l'histoire des nations et des relations internationales. De la guerre du Vietnam à celle d'Afghanistan, du Laos à l'Inde en passant par le Liban et la Thaïlande, John Dean s'est souvent exposé personnellement vis-à-vis des autorités qu'il représentait, sans hésiter à contester leur position ni à bousculer certains lobbies auxquels celles-ci pouvaient être liées... Franc-tireur mais rassembleur, dissident mais loyal, séduit par le message universaliste des Etats-Unis mais soucieux des particularismes nationaux, il ne pouvait qu'irriter les radicaux de tout bord. Il relate, avec beaucoup d'honnêteté, une expérience dont la valeur ne réside pas seulement dans les compléments qu'elle est susceptible d'apporter aux historiens de métier et que ceux-ci peuvent croiser avec d'autres sources. De la confiance qu'il manifeste dans les vertus d'une diplomatie de combat, alimentée par des visites de terrain, des échanges inlassables avec tous et d'un apprentissage continu des cultures étrangères et des coutumes locales, on pourra tenter de dégager les grandes lignes d'une méthode de négociation. Qu'un ancien diplomate puisse interpeller la mauvaise conscience des Etats-Unis dans un ouvrage dont la version originale a été officiellement soutenue par le département d'Etat, voilà qui rassurera tous ceux qui doutent encore de la capacité de cette grande démocratie à regarder en face ses propres erreurs", Pierre Journoud.
Lu par : Suzanne Bettens
Durée : 1h. 37min.
Genre littéraire : Histoire/géographie
Numéro du livre : 20145
Résumé:« Si nous vivions en 1913, nous aurions déjà enterré bien des amis. Si nous vivions en 1913, nous serions surpris de voir autant de militaires. Si nous vivions en 1913, nous serions paysans, maréchaux-ferrants, couturières ou bourgeois, peut-être même rentiers. Si nous vivions en 1913, nous travaillerions beaucoup. Si nous vivions en 1913, nous serions fiers d'être une République. » A travers une série de chroniques originales et passionnantes qui réveillent le passé dans tout ce qu'il a de plus quotidien, Antoine Prost nous dresse un portrait de la société française en 1913 tel qu'on ne l'apprend pas dans les manuels scolaires. Une façon d'entrer dans la grande Histoire par une petite porte. Un livre qui nous en dit long sur cette « Belle Époque », si lointaine, comme exotique, ce monde d'avant auquel mit fin la Grande Guerre.
Lu par : Bernard Dieu
Durée : 2h. 17min.
Genre littéraire : Histoire/géographie
Numéro du livre : 67191
Résumé:Dans Figures de l'histoire, Jacques Rancière poursuit sa subtile réflexion sur le pouvoir de représentation des images de l'art. Comment fait l'art pour rendre compte des événements qui ont traversé une époque ? Quelle place attribue-t-il aux acteurs qui les ont faits – ou à ceux qui en ont été victimes ? D'Alexandre Medvedkine à Chris Marker, de Humphrey Jennings à Claude Lanzmann, mais aussi de Goya à Manet, de Kandinsky à Barnett Newman, ou de Kurt Schwitters à Larry Rivers, ces questions ne sont pas seulement celles que posent les spectateurs aux oeuvres qu'ils rencontrent. Elles sont celles de l'histoire de l'art elle-même. S'interroger sur la manière avec laquelle les artistes découpent le monde sensible pour en isoler ou en redistribuer les éléments, c'est s'interroger sur la politique au coeur de toute démarche artistique. Telle est la démarche de Jacques Rancière, pour qui il n'est pas d'image qui, en montrant ou en cachant, ne dise quelque chose de ce qu'il est admis, dans tel lieu ou à tel moment, de montrer ou de cacher. Mais aussi pour qui il n'est pas d'image qui ne puisse, en montrant ou en cachant autrement, rouvrir la discussion à propos des scènes que l'histoire officielle prétendait avoir figées une fois pour toutes. Représenter l'histoire peut conduire à l'emprisonner – mais aussi à en libérer le sens.
Lu par : Denis Gey
Durée : 6h. 7min.
Genre littéraire : Histoire/géographie
Numéro du livre : 24558
Résumé:J'avais dix ans quand, par cette matinée ensoleillée du début août 1944, notre train est arrivé aux abords du camp de concentration d'Auschwitz... Dès que nous sommes descendus de notre wagon, les hommes ont reçu l'ordre de s'aligner d'un côté et les femmes de l'autre. Les SS n'arrêtaient pas de nous hurler d'avancer, en frappant et en donnant des coups de pied à ceux qui n'obéissaient pas tout de suite. J'avais trop peur pour pleurer ou même faire un signe de la main à ma mère et je suis resté tout contre mon père. Né en 1934 de parents juifs allemands, Thomas n'a pas encore cinq ans quand il connaît successivement ghetto et camps de travail, en Slovaquie où il vivait avec sa famille, puis en Pologne. Ensuite, ce sera Auschwitz, où il va être séparé de sa mère, puis de son père. Alors pourquoi se dit-il "enfant de la chance"? D'abord parce qu'il avait eu cinq ans pour apprendre à survivre dans des conditions inhumaines. Ensuite parce qu'il a échappé à la terrible sélection, à Birkenau, où aucun enfant n'était épargné. Il a traversé l'enfer, tous les jours, tout le temps. Jusqu'à onze ans. Mais le récit qu'il en fait aujourd'hui est stupéfiant. Il ne juge pas, ne commente pas, il raconte. Il a su redevenir le petit garçon qui voulait vivre un jour, une heure de plus. Pour qui un morceau de pain, une cuillerée de soupe, un peu de paille dans ses chaussures devenaient une question de vie ou de mort. Il a gardé la voix d'un enfant dont le courage, la résilience sont exceptionnels - bouleversants. Thomas Buergenthal est un des spécialistes les plus réputés mondialement en matière de droit international et de droits de l'homme. Il est aujourd'hui juge à la Cour internationale de justice de La Haye. L'enfant de la chance est traduit ou en cours de traduction dans quinze pays.