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1814 résultats. Page 81 sur 91.
Lu par : François de Courcy
Durée : 7h. 44min.
Genre littéraire : Histoire/géographie
Numéro du livre : 24708
Résumé:L'histoire de notre XXe siècle peut se lire comme un roman. Comme un roman, elle s'est construite sur des rencontres, des luttes, des trahisons: Heidegger supprimant la dédicace de son livre, Être et Temps, à son ancien professeur de philosophie, Edmund Husserl, parce que ce dernier était juif; Freud conversant avec Mahler dans les rues de Leyde, une nuit d'été de 1910 ; Husserl appelant à lutter, en mai 1935, contre la chute de l'Europe "dans la haine spirituelle et dans la barbarie". C'est cette même conférence que devait découvrir Jorge Semprun, alors interné à Buchenwald, par l'entremise d'un autre détenu, Felix Kreisler, au cours des heures de discussions dominicales volées à l'enfer du camp auprès de Maurice Halbwachs.
Lu par : Pierre Gautier
Durée : 12h. 9min.
Genre littéraire : Histoire/géographie
Numéro du livre : 21325
Résumé:L'Europe contemporaine est une longue histoire qui commence avant la venue du christianisme, et se continue avec son reflux. A l'œil qui sait voir, comme celui de Jacques Le Goff, apparaissent des traces, des strates successives de nombreuses mutations, depuis les ruines de l'Empire romain jusqu'aux découvertes du XVIe siècle. L'historien les met au jour, les explore, pour montrer combien l'Europe contemporaine hérite, emprunte, reprend bien des caractères de cette " Europe " médiévale qui n'est pas tout à fait la nôtre, mais représente un moment important dans sa constitution : unité potentielle et diversité fondamentale, métissage des populations, divisions et oppositions Ouest-Est/Sud-Nord, primat unificateur de la culture. De l'échec carolingien à la " belle " Europe des villes et des universités, Jacques Le Goff nous entraîne dans un intense voyage à rebours, dans l'espoir que, comprenant mieux leur provenance, les Européens construisent mieux leur avenir.
Lu par : Janine Devinot
Durée : 7h. 20min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 21240
Résumé:Il n'y aura pas d'empire américain. Le monde est trop vaste, trop divers, trop dynamique pour accepter la prédominance d'une seule puissance. L'examen des forces démographiques et culturelles, industrielles et monétaires, idéologiques et militaires qui transforment la planète ne confirme pas la vision aujourd'hui banale d'une Amérique invulnérable. Emmanuel Todd trace ici le tableau plus réaliste d'une très grande nation dont la puissance a été incontestable, mais dont le déclin relatif parait irréversible. Les Etats-Unis étaient indispensables à l'équilibre du monde ; ils ne peuvent aujourd'hui maintenir leur niveau de vie sans les subsides du monde. L'Amérique, par son activisme militaire de théâtre dirigé contre des Etats insignifiants, tente de masquer son reflux. La lutte contre le terrorisme, l'Irak et l'"axe du mal" ne sont plus que des prétextes. Parce qu'elle n'a plus la force de contrôler les acteurs économiques et stratégiques majeurs que sont l'Europe et la Russie, le Japon et la Chine, l'Amérique perdra cette dernière partie pour la maîtrise du monde. Elle redeviendra une grande puissance parmi d'autres.
Lu par : Annie Kouyoumdjian
Durée : 4h. 34min.
Genre littéraire : Essai/chronique/langage
Numéro du livre : 25948
Résumé:Le terme mythe a largement envahi notre langage quotidien. Pourtant, en se vulgarisant, il a perdu son sens ancien pour ne plus guère désigner qu'un ensemble imprécis de propositions qui s'opposent à la réalité. Cette vulgarisation va de pair avec un grand intérêt scientifique pour le mythe entendu, dans son sens traditionnel, comme forme essentielle de la pensée humaine. Malgré le succès de ce champ d'études, il reste relativement mal défini. Cet ouvrage se propose d'éclairer les relations souvent confuses qu'entretiennent mythe et littérature, afin de fournir au lecteur un cadre herméneutique et méthodologique cohérent lui permettant de mieux lire la littérature.
Lu par : Françoise Dufour
Durée : 10h. 12min.
Genre littéraire : Essai/chronique/langage
Numéro du livre : 29940
Résumé:À travers dix-huit chroniques - plus une nouvelle - que Julian Barnes nous entraîne à la rencontre de romanciers lui ayant fait connaître «ce lien profondément intime qui s'établit quand la voix d'un écrivain entre dans la tête d'un lecteur». On connaît son amour pour la France et on ne s'étonnera donc pas que près de la moitié d'entre eux soient français ou francophiles comme lui, par exemple Kipling ou Ford Madox Ford. Voici Mérimée, Chamfort, Félix Fénéon, évidemment Flaubert, plus Michel Houellebecq, au fil des pages où l'érudition laisse souvent la place à énormément d'humour - à quoi n'échappent pas non plus Orwell, Updike ou Hemingway. Au final, un éblouissant et décapant florilège.
Lu par : Philippe Lion
Durée : 14h.
Genre littéraire : Histoire/géographie
Numéro du livre : 21032
Résumé:Vue d'Afrique, la France, l'ancienne protectrice, a trahi. Elle a lâché ses amis. Vue de Paris, c'est l'Afrique qui a déçu l'espoir placé en elle. Ancien Premier ministre de la République centrafricaine, aujourd'hui député d'opposition souvent contraint de vivre dans une semi-clandestinité, Jean-Paul Ngoupandé brosse un tableau sans complaisance de l'état du continent noir. Du discours de Mitterrand à la Baule exigeant la démocratisation des régimes africains à la dévaluation du franc CFA, en passant par les recettes économiques imposées par le FMI, c'est tout l'édifice mis en place il y a quarante ans, lors de la décolonisation, qui est en train de s'écrouler. L'afro-pessimisme parisien est-il de mise ? s'interroge Jean-Paul Ngoupandé. N'est-ce qu'un dépit amoureux ? Rien n'est pire en tout cas que le discours de la complaisance. Un travers auquel échappe L'Afrique sans la France.
Lu par : Nicole Roche
Durée : 6h. 42min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 24216
Résumé:Choisir qui l'on aime, aimer qui l'on veut : pour arriver à ces libertés qui nous semblent évidentes, il a fallu une longue révolution du sentiment commencée au XVIIIe siècle. Mais ces droits chèrement acquis ont un prix. Comment l'amour, qui attache, peut-il s'accommoder de la liberté, qui sépare ? C'est tout le dilemme du couple contemporain, qui vénère à la fois la passion et l'indépendance. Le nouvel essai de Pascal Bruckner raconte, à travers les métamorphoses du mariage et de l'érotisme, la résistance du sentiment à tous les embrigadements. Nous n'avons pas trouvé la solution aux souffrances de l'amour, nous n'avons fait qu'en multiplier les paradoxes. Il y a progrès dans la condition des hommes et des femmes mais il n'y a pas de progrès en amour : c'est la bonne nouvelle de ce troisième millénaire commençant.
Lu par : François Clerc-Renaud
Durée : 7h. 40min.
Genre littéraire : Philosophie/religion/spiritualité
Numéro du livre : 24060
Résumé:Loin d'être le premier philosophe, Socrate n'est-il pas le premier vrai thérapeute? N'est-il pas celui qui a le mieux compris les effets qu'il faut produire pour modifier son rapport à soi et au monde? C'est l'hypothèse qu'explore ici François Roustang. Ce livre est d'abord une patiente tentative pour retrouver la véritable originalité de Socrate à travers les textes qui s'en font l'écho. Mais cette quête prend aussi une dimension qui nous touche directement: pour le thérapeute qu'est François Roustang, il s'agit de nous faire comprendre comment il est possible de produire une modification de l'existence en acte et pas seulement en pensée. La leçon de Socrate pour "aller mieux"?
Lu par : Fabienne Artus-Provost
Durée : 20h. 59min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 29663
Résumé:Le journaliste revient sur les quarante années qui, depuis la mort du général de Gaulle, ont défait selon lui la France : succession d'aveuglements technocratiques, politique spectacle délétère, faux débats et mensonges, notamment sur la famille, l'immigration et la mondialisation, indifférence des élites au sort des ouvriers et des paysans, ou des employés chassés en grande banlieue, etc.
Lu par : Françoise Dufour
Durée : 3h. 36min.
Genre littéraire : Essai/chronique/langage
Numéro du livre : 20715
Résumé:S'il est un mythe à déconstruire, c'est bien celui du marquis de Sade, porté aux nues par l'intelligentsia depuis le début du XXème siècle. Comment a été construite la légende du divin marquis? Contre la vérité des faits historiques, contre la justice (qui l'a emprisonné pulsieurs fois), contre ses propres écrits mêmes, Sade est devenu un modèle, un sage visionnaire, un philosophe précurseur du XXème siècle. Il a inspiré et passionné un nombre incalculable d'intellectuels, de Breton à Bataille, de Barthes à Lacan, de Deleuze à Sollers. Comment est-il possible qu'à quelques rares exceptions près, le Marquis soit devenu l'idole de tous? On doit ceci à Apollinaire, rédacteur de la préface hagiographique d'un recueil de textes de Sade choisis (par lui-même) en 1909. Il construit ainsi, sans grande connaissance des oeuvres de l'auteur, le mythe du marquis, qui tient lieu d'histoire. Parce que les mots et les faits doivent primer sur les légendes poétiques, Michel Onfray entreprend sa contre-histoire. Il rappelle combien Les 120 journées de Sodome sont d'une perversité abjecte et procèdent d'une pulsion de mort ; il souligne que Sade est un Jacobin d'occasion, méprisant le peuple dans ses écrits et converti par opportunisme ; que ses actes de délinquants sexuels ne sont ni des détails ni des » badinages » mais des comportements cruels et barbares plusieurs fois condamnés (et plusieurs fois étouffés), etc. Contre-légende après contre-légende, il pose des pierres dans le jardin de Sade et de ses partisans aveuglés.
Lu par : Isabelle Chabanel
Durée : 6h. 50min.
Genre littéraire : Psychologie/médecine
Numéro du livre : 20691
Résumé:Défendre le sourire dans un monde trop souvent promis à la grisaille est le défi que Sophie Chauveau relève ici avec tout son talent d'écrivain, et toute sa liberté de pensée. Sourire d'Akhenaton, seul pharaon qui se soit fait représenter souriant, sourire bouleversant du tout nouveau-né, sourire nippon ou nordique, de la gent animale, et sourires que s'échangent les amoureux... avec pertinence et parfois impertinence, l'écrivain scrute la société, interroge l'Histoire, voyage à travers les littératures ou détaille avec gourmandise l'art du portrait. Et fait l'éloge de cette " mimique " commune à tous les hommes, dernière arme de notre humanité...
Lu par : Bertrand Baumann
Durée : 2h. 30min.
Genre littéraire : Biographie/témoignage
Numéro du livre : 20633
Résumé:De George Orwell, le lecteur français connaît surtout le prophétique 1984, terrifiante description de la société totalitaire, et La Ferme des animaux, une satire féroce du monde soviétique. Pourtant, la vie et le travail du romancier britannique, mort en 1950, ne sauraient se résumer à ces deux chefs-d'oeuvre, aussi visionnaires soient-ils. Auteur prolifique, journaliste talentueux, militant jusqu'au bout, Orwell, de son vrai nom Eric Blair, est une figure admirable et lucide. Armé d'un socialisme débarrassé "de ses hypocrisies, de ses lâchetés et de ses sottises", il a mené une lutte inlassable contre le totalitarisme. Et chez Orwell, les écrits sont cautionnés par les actes. Toute sa vie fut une quête tendue vers cet "idéal d'un homme déterminé à tout prix à énoncer des vérités pas bonnes à dire". Dans ce petit essai, initialement publié pour saluer la date orwellienne de 1981, Simon Leys décortique la théorie politique de cet écrivain majeur et tord le cou à un certain nombre d'idées reçues. En décryptant la double vocation d'Orwell ("écrivain politique"), il dessine en creux son autoportrait, celui d'un homme discret qui adhère à son oeuvre à chaque instant de son existence.
Lu par : Philippe Diserens
Durée : 2h. 27min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 20634
Résumé:Ce livre en contient deux : une analyse de l'œuvre de Michel Houellebecq, « grand romancier du capitalisme à l'agonie ». Mais aussi, en filigrane, une exploration de la névrose obsessionnelle généralisée que tend à produire notre société égoïste. Une société basée sur le contrôle (lié à la pulsion anale et à un surmoi cruel dirait Freud), sur la consommation et sur le déni de la mort (avec le fantasme contemporain de la jeunesse éternelle ou du clonage). Dans l'univers dépeint par Houellebecq, saturé de choses qui s'achètent puis se jettent, chacun se débat pour exister, pour ne pas se réduire à son numéro de sécurité sociale ou de passeport. Le sexe est triste, un banal échange de corps. Rêver semble vain. Et le bonheur, dont on nous donne un peu partout les recettes, apparaît comme un bien consommable quelconque, au même titre qu'une lessive. Désirer est interdit, il faut produire, se reproduire. Ces plaintes, les psys les entendent à longueur de séance et ils s'efforcent d'orienter leurs patients vers une manière d'être plus authentique. Mais, collectivement, qu'est-ce qui pourrait nous rendre moins dupes de la dure loi capitaliste de l'offre et de la demande qui régit nos relations ? Peut être réaliser que les économistes qui règnent actuellement sur nos existences, sont encore moins crédibles que le plus nul des marabouts... Comme nous prévient d'emblée Bernard Maris : « L'économie n'est pas une science. » Et la vraie vie est du côté de l'amour, de la beauté et de la poésie.
Lu par : Marina Froidevaux
Durée : 2h. 16min.
Genre littéraire : Psychologie/médecine
Numéro du livre : 20398
Résumé:Dans cet ouvrage, pendant de son célèbre Faites vous-même votre malheur, Paul Watzlawick tente de comprendre et d'approfondir les recettes qui mènent infailliblement à l'échec. Pour réussir à échouer, il suffit de trouver à chaque problème l'ultrasolution, c'est-à-dire "une solution qui se débarrasse non seulement du problème, mais de tout le reste". La règle de l'ultrasolution est simple : il faut que le jeu que l'on joue avec l'autre soit toujours à somme nulle, c'est-à-dire qu'aucun ne gagne et donc le plus souvent que les deux perdent. Chacun trouvera facilement des ultrasolutions dans sa vie et celle de ses proches, en lisant le journal ou en écoutant les informations : leur mécanisme est ici minutieusement démonté, mis à la portée de tous.
Lu par : Karine Maurer
Durée : 4h. 11min.
Genre littéraire : Essai/chronique/langage
Numéro du livre : 20200
Résumé:Dans une société qui valorise le paraître et les confessions à grand spectacle, la discrétion est une forme heureuse et nécessaire de résistance. Plaisir baudelairien de flâner anonymement parmi la foule, joie silencieuse de regarder son amour dormir ou ses enfants jouer sans qu'ils remarquent notre présence, soulagement de voir s'éloigner enfin le désir de triompher : loin de la dissimulation, du calcul prudent, ou de la peur d'être vu, l'âme discrète offre une juste présence au monde. Pierre Zaoui convoque les grands penseurs de la discrétion, de Kafka à Blanchot et Deleuze, en passant par Virginia Woolf et Walter Benjamin, pour cerner cette expérience "rare, ambiguë et infiniment précieuse".
Lu par : Jacques Zurlinden
Durée : 9h. 25min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 20194
Résumé:Suite à une conversation dans un taxi new-yorkais avec un chauffeur pakistanais qui ne comprend pas qu'un pays puisse exister sans ennemis, Umberto Eco s'interroge. Après avoir constaté les ravages d'idéologies totalitaires telles que le nazisme ou le fascisme, la société actuelle ressent-elle la nécessité de se définir par rapport à un ennemi et de le diaboliser ? Les Etats renonceraient-ils, aujourd'hui, à l'opportunité de créer de nouveaux boucs émissaires pour renforcer le sentiment d'identité nationale et leur pouvoir ?
Lu par : Isabelle Chabanel
Durée : 14h. 2min.
Genre littéraire : Philosophie/religion/spiritualité
Numéro du livre : 16081
Résumé:Presque sans y penser, nous utilisons par dizaines des images ou les métaphores empruntées à la mythologie grecque : " prendre le taureau par les cornes ", " toucher le pactole ", " tomber de Charybde et Scylla ", suivre un " fil d'Ariane ", se perdre dans un " labyrinthe ", un " dédale " de ruelles, tomber sur une " pomme de discorde ", " jouer les Cassandres ", et tant d'autres encore. Impossible d'énumérer ici les métaphores endormies d'Océan, Sirènes, Typhon, Triton, Python et autres êtres merveilleux qui habitent incognito notre langage de tous les jours. Ce livre propose, justement, de les réveiller en racontant les histoires magnifiques qui en constituent l'origine. Mais, contrairement à une idée reçue, la mythologie ne se réduit pas à une succession de " contes et légendes ".
Lu par : Serge Cantero
Durée : 2h. 46min.
Genre littéraire : Philosophie/religion/spiritualité
Numéro du livre : 20148
Résumé:Spécialiste de Zhuang Zi et de la philosophie chinoise, Jean-François Billeter nous invite dans ce petit ouvrage à une réflexion féconde et profonde, à un "changement de paradigme". Le mot est à la mode, mais il est ici employé au sens plein. En effet, il s'agit de changer la manière dont nous pensons, agissons, dont nous concevons le rapport entre notre corps et notre esprit. Pour Billeter, il ne faut plus voir l'esprit comme ce qui fait agir le corps, mais le corps comme ce qui fait advenir l'action, la pensée, et la transcendance. Il n'est pas question ici de revenir au dualisme, fût-il inversé, mais de concevoir le corps comme une activité : "L'esprit ne descend plus sur nous, mais se forme en nous, de bas en haut. La dimension d'inconnu est au fond du corps et de son activité, elle n'est plus quelque part au-dessus" (p. 77). Il n'y a donc plus de transcendance, mais simplement moi, avec ma part de mystère, d'inconnu que j'ignore moi-même, et qu'il me faut laisser advenir. À travers les notions d'activité et d'intégration, associées au travail du corps, l'auteur nous invite à repenser la manière dont les idées nous viennent, la souffrance psychique, la religion ou le rapport au temps. Ce qui "prend" le lecteur dans ce livre, c'est la manière dont Jean-François Billeter décrit la naissance en nous de gestes (verser du vin dans un verre), d'idées ("L'idée vient en parlant", comme l'écrit Kleist), d'actions (Que vais-je faire aujourd'hui ?), d'une manière si précise qu'elle amène vraiment à s'interroger sur cet "avènement" de la pensée, comme production de l'activité du corps. (A. B. Esprit, novembre 2012)
Lu par : Françoise Sellem
Durée : 43min.
Genre littéraire : Arts
Numéro du livre : 20093
Résumé:J'ai été frappée par la peinture de Vallotton au sortir de l'adolescence. Une peinture bien plus violente que froide, parfois même cruelle. Elle m'accompagne depuis. Elle m'est contemporaine. Elle est contemporaine de ma propre solitude. La peinture de Vallotton ne me raconte pas d'histoires, ne me berce pas d'illusions, ne me jette pas des paillettes aux yeux. Mais je me sens épaulée par elle.
Lu par : Francine Chappuis
Durée : 5h. 51min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 19951
Résumé:Régimes, crèmes miracle, gant de crin, bistouri, liposuccion, pourquoi tant de haine ? Trop grosses, forcément trop grosses, jamais les fesses n'avaient été autant torturées. Jean-Claude Kaufmann a mené l'enquête. Il nous entraîne dans une surprenante géopolitique du derrière où s'opposent l'hémisphère Nord, martyre d'une irrésistible injonction à la minceur extrême et le Sud, qui ne le conçoit que bien rebondi. Il décrypte la tyrannie des normes imposées aux femmes par le regard supposé de l'autre, plus encore par leur propre regard qui varie suivant les modes et les époques. Par quel singulier miracle leur corps lui-même suit-il cette dictature des canons de beauté ambiants ? Entre minceur et rondeurs, où cette guerre planétaire nous mène-t-elle ? Quelle sera la silhouette, demain ? Jean-Claude Kaufmann nous livre les clés de ces mystères et prévient : il faut suivre les fesses de très près pour saisir vers où va le monde.