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Bonjour la nuit !

Résumé
L'histoire vraie d'un homme dont l'enfance a été saccagée par l'absurdité de la guerre et de la haine. Devenu aveugle à la suite de l'explosion d'une mine, son livre est le témoin de son acharnement à défier la mort. Pierre Riehling nous apprend à "regarder" la vie dans ce qu'elle a d'essentiel et d'unique. Aux "faussaires de l'histoire", il restitue la véritable mémoire.
Genre littéraire: Biographie/témoignage
Durée: 3h. 10min.
Édition: Le Mont-sur-Lausanne, Ed. Ouverture, 1987
Numéro du livre: 3875
Collection(s): L'avenir du présent
CDU: 920

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Durée:1h. 50min.
Genre littéraire:Biographie/témoignage
Numéro du livre:75685
Résumé: Nietzsche a quitté sa patrie en 1886. Il vit désormais entre Nice, Sils Maria et Turin, à la recherche d’un climat qui épargnerait ses nerfs, ses yeux, sa tête, son estomac. C’est un exilé ; il abomine l’Allemagne, sa langue, sa religion, sa cuisine. Il s’est débarrassé de Dieu et voilà qu’il veut provoquer la naissance d’un monde nouveau, inspiré par une esthétique nouvelle. Mais qu’est-ce que l’esthétique, quand on n’a que dédain pour l’architecture et la peinture ? C’est évidemment la musique. Il se déclare musicien avant tout, et c’est parce qu’il est musicien qu’il peut être philosophe. C’est donc par la musique qu’il veut dynamiter son époque et la civilisation judéo-chrétienne. Curieuse utopie que celle de ce solitaire intraitable, visionnaire, attaché à pourfendre le nihilisme. La musique salvatrice ne sera pas la grande musique allemande, celle de Bach et de Beethoven qu’il admire ; et encore moins celle de Wagner, qu’il a fini par exécrer. Non, cette musique du monde nouveau sera méditerranéenne ; elle est à retrouver dans les chœurs antiques et dionysiaques de l’Antiquité — dont toute trace est effacée. L’utopie de Nietzsche est extravagante ; lui-même ne pouvait que s’y perdre. À sa vision de la musique est attaché irrémédiablement son destin ô combien tragique.
Durée:12h. 29min.
Genre littéraire:Biographie/témoignage
Numéro du livre:13704
Résumé: Avec Un Temps révolu, Georges Haldas livre le sixième volume de sa «Confession d'une graine», commencée en 1983. On suit ici les tribulations de l'auteur - pour lequel seule compte sa vocation poétique - quand il est engagé, au début des années 1950, par Hermann Hauser: les Editions de la Baconnière ont publié en 1942 ses premiers poèmes, Cantique de l'aube, mais Haldas tient Boudry (qui lui inspirera Chute de l'étoile absinthe) pour «un microcosme empoisonné». Il travaille aussi aux Rencontres internationales de Genève puis, à Venise, pour Umberto Campagnolo, fondateur de la Société européenne de culture. Beaucoup de silhouettes connues passent dans ces pages: les philosophes Georg Lukacs, Karl Jaspers et Jeanne Hersch (grossièrement taxée d'«amazone pisseuse»), les écrivains Ilya Ehrenbourg et Elio Vittorini, le théologien Karl Barth... Le portrait le plus développé est celui du poète anti-franquiste Juan Enrique, alias José Herrera Petere, réfugié à Genève. Mais il manque à cette remémoration tatillonne un modèle de l'envergure de l'éditeur d'art Albert Skira, qui était l'âme (damnée) du volume précédent.
Durée:1h. 43min.
Genre littéraire:Biographie/témoignage
Numéro du livre:19850
Résumé:
Durée:1h. 18min.
Genre littéraire:Biographie/témoignage
Numéro du livre:17375
Résumé:
Durée:2h. 38min.
Genre littéraire:Biographie/témoignage
Numéro du livre:20335
Résumé: ... ce petit livre de Max Frisch paru en 1971, bien qu'il ait trait à la naissance de la Confédération Hélvétique est rempli d'irrespect et d'ironie. A rebours de tout manuel scolaire, l'écrivain s'empare du mythe de Guillaume Tell et nous transmet les éléments pour une relecture de l'histoire. Le texte se développe selon deux axes: les passages narratifs sont régulièrement interrompus par des notes de bas de pages visant à rétablir les sources historiques du récit, références qui proviennent d'ouvrages aussi sérieux que le Livre blanc de Sarnen (1472), la Chronique de la Suisse écrite par Aegidius Tschudi en 1570 ou d'autres ouvrages savants sur l'Histoire suisse, mais aussi de légendes ou remarques plus personnelles. Loin d'attester une vérité historique, c'est au contraire à une véritable déconstruction qu'amène l'utilisation de ces sources doctes. Grâce à ce jeu de notes scientifiques qui se contredisent l'une l'autre, grâce à l'humour toujours incisif de Frisch, grâce à l'utilisation indéterminée du nom de Konrad von Tillendorf ou Grisler pour celui habituellement reconnu comme le «grand méchant» de la fable, Max Frisch met à jour les incohérences de l'histoire - et de l'Histoire. L'auteur s'amuse de la subjectivité des historiens prétendument «factuels» et ébranle les notions de vérité et de fiction. C'est non seulement la crédibilité et l'éclat du mythe de Guillaume Tell qu'il met en cause, mais aussi de la Suisse en général. Le mythe est ramené à ce qu'il est et le livre se revèle être un véritable plaidoyer pour l'esprit critique.
Durée:3h. 31min.
Genre littéraire:Biographie/témoignage
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Résumé: Un témoignage poignant d'une mère en hommage à sa fille disparue.
Lu par:Madiana Roy
Durée:3h. 53min.
Genre littéraire:Biographie/témoignage
Numéro du livre:75682
Résumé: Un livre coup de poing, coup au coeur, un témoignage d'infirmière qui a travaillé plus de dix ans dans un centre d'accueil pour requérants d'asile en Suisse. Vibrant, violent, un récit rigoureusement authentique, dur mais ménageant des espaces d'humour et de tendresse. Le plaidoyer d'une femme, d'une mère, d'une soignante, pour faire connaître les trajectoires de nos frères et soeurs en humanité et adoucir un peu notre regard sur leur altérité.
Lu par:Marie Meylan
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Genre littéraire:Biographie/témoignage
Numéro du livre:68599
Résumé: Si j’excepte le séjour d’une année que je fis à Rome, où mes supérieurs de l’Abbaye de Saint-Maurice m’avaient envoyé pour y achever mes études théologiques, c’est à quarante-deux ans que je fis mon premier voyage, moi qui, depuis, n’ai cessé de parcourir les pays que j’aime, cherchant à y découvrir de nouveaux visages, des sagesses nouvelles, de nouveaux cœurs amis. A quinze ans j’ignorais l’existence des bananes, et c’est au couvent, âgé de plus de vingt ans, je m’en souviens, que je dégustai mon premier pamplemousse ! Quand j’étais petit, j’habitais donc la Gruyère, le Pays des herbes grasses, des foins luxuriants, le pays, par conséquent, où le lait, si ce n’est le miel, devait couler à flots, comme sur la terre de Canaan.
Lu par:Pierre Biner
Durée:10h. 5min.
Genre littéraire:Biographie/témoignage
Numéro du livre:68490
Résumé: Il a incarné à lui seul tout un pan du cinéma français des années 70-80, même s’il a continué de jouer jusqu’en 2015. Discrètement mais porté par l’assurance de son talent, il s’est imposé comme l’un des rares monuments authentiques du septième art. Les plus grands l’ont sollicité à leur côté : Buñuel, Clouzot, Hitchcock, Sautet, Melville, Chabrol, Resnais, Godard, Demy, Ferreri, Moretti, Costa-Gavras, Malle, De Broca, Lelouch, Boisset, Deville, Tavernier, Girod, Rouffio, Granier-Deferre, Doillon, Rivette, Ruiz, de Oliveira, Chahine, Miller, Larrieu, Carax, Angelopoulos… Une liste presque interminable que bien des comédiens peuvent lui envier. Car elle est unique. Cet incroyable parcours lui a permis d’accrocher à sa riche carrière des titres comme Le Mépris, César et Rosalie, La Grande Bouffe, Les Demoiselles de Rochefort, Vincent, François, Paul et les autres, Le Sucre, Le Charme discret de la bourgeoisie, Les Noces rouges, Le Trio infernal, Le Doulos… et pléthore d’autres. Non content d’accumuler les rôles puissants au cinéma, Michel Piccoli a brillé au théâtre.
Durée:5h. 17min.
Genre littéraire:Biographie/témoignage
Numéro du livre:67881
Résumé: Biographie Jean-Louis Kuffer revisite ses goûteux quartiers d’enfance. Entre un «bonheur de phrase» et la mécanique proustienne du souvenir, l’écrivain manie la magie des mots. Éloge de la mémoire en léger décalage. Il y a du Nabokov en Jean-Louis Kuffer, tant l’univers n’est rien pour l’un comme pour l’autre comparé à «un seul souvenir d’un individu et à son expression par des mots». Cela donne un recueil de textes brefs, où le lecteur est invité à emboîter le pas des phrases truculentes de Jean-Louis Kuffer pour rejoindre ici les chapeaux du grand-père et de l’écrivain Robert Walser, là les exotiques hauteurs lucernoises des années cinquante, ou encore un fumeux été 68, un spectateur atypique d’une gay pride, une épique et cruelle réunion littéraire sur un navire de la CGN, les paysages du Haut-Lac, Mlle Saligot à l’école, une peur érotico-freudienne du loup ou le «soliloque de Marcelin, l’ado-tramway». …Recréer l’instant, ce présent de légende, voilà ce goût immodéré pour l’écriture, pour les mots et les phrases, les plaisirs et les jours, quand «on est ici comme au bord du ciel, le dos à la forêt suspendue, à rêver à tous les bleus de là-bas». Dans l’universalité des petites légendes de Jean-Louis Kuffer, le présent s’affirme avec force. Le passé n’est que moyen de conjuguer ce souci de l’instant avec plus d’acuité. La lecture n’est donc pas là affaire de souvenir, mais d’imaginaire compréhension du présent. (…) Parce que, souligne Kuffer: «À un moment donné, plus rien ne compte qu’un certain bonheur de phrase.»
Durée:6h. 34min.
Genre littéraire:Biographie/témoignage
Numéro du livre:39508
Résumé: Bernard Schneider se livre. L’ancien président du tribunal du Val-de-Travers publie ses mémoires aux éditions Attinger sous le titre « Juge de campagne ». L’homme de 75 ans, aujourd’hui aveugle, dévoile une multitude d’anecdotes qui ont marqué son activité professionnelle au Vallon. Mais aussi avant son arrivée à Môtiers. Avocat à La Chaux-de-Fonds, il postule à la présidence du Tribunal de district du Val-de-Travers en 1978. Il s’installe dans l’appartement du concierge du Tribunal
Durée:20h. 1min.
Genre littéraire:Biographie/témoignage
Numéro du livre:75075
Résumé: L’image que nous gardons de Ludwig Hohl est celle d’un penseur vivant dans une cave à Genève, sous les pages manuscrites pendues à des ficelles. Anna Stüssi raconte les années errantes d’un insoumis qui ont précédé cette sédentarité. Ludwig Hohl n’a obtenu une certaine reconnaissance qu’à la fin de sa vie. Sa pensée, qui ne se contente pas de saisir les contours patents des phénomènes, est d’une incroyable modernité. Il l’a élaborée dans les années 1920-1930, loin de sa patrie. La biographie d’Anna Stüssi embrasse cette période-là de sa vie. Le jeune Hohl fuit l’étroitesse de la Suisse, d’abord à Paris, dans le quartier Montparnasse. Infatigable flâneur, il est toujours en route, dans les Alpes, à Marseille, Vienne et, finalement, dans la ville paisible de La Haye, où il fixe les contours d’une manière très personnelle de penser. Quand il revient en Suisse pour des raisons de détresse matérielle, il transporte dans une valise une oeuvre presque achevée: les mille pages des Notes. Anna Stüssi a travaillé sur de nombreux documents non publiés. Elle en a tiré le portrait sensible d’un individu qui ne cesse d’utiliser ses propres expériences et les circonstances menaçantes de l’époque pour les transposer avec une grande force poétique.