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Le Shah

Résumé
Iran, 1980 : les révolutionnaires ont pris le pouvoir. Dans un hôtel de Téhéran, Ryszard Kapuscinski essaie, à partir de notes, de bandes magnétiques, de photos, de comprendre ce qui a provoqué la chute du Shah. Quelles sont les origines du mouvement shi'ite ? Comment Khomeiny a-t-il réussi à s'imposer ? En disséquant le processus de cette révolution, l'auteur nous dévoile les forces qui maintiennent un pouvoir, et les forces qui le minent. A partir de l'exemple iranien, R. Kapuscinski nous offre une réflexion vivante et pénétrante sur les mécanismes de l'Histoire et du Pouvoir.
Genre littéraire: Histoire/géographie
Durée: 5h. 41min.
Édition: Paris, Flammarion, 1994
Numéro du livre: 21941
ISBN: 9782264020864

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Durée : 3h. 25min.
Genre littéraire : Biographie/témoignage
Numéro du livre : 25461
Résumé:Le grand reporter Ryszard Kapuscinski, disparu en janvier 2007, donne ici, en quelque sorte, son testament d'écrivain. Choisies parmi plus de mille pages d'articles et d'interviews, ces quelques dizaines de questions et réponses sont précieuses dans le sens où elles renseignent le lecteur sur la profession exercée par Kapuscinski, mais aussi sur lui-même, sa personnalité, sa passion du voyage, ses reportages exceptionnels, son goût du risque pour défendre des valeurs qui lui sont chères, la solitude et la peur accompagnant son travail quotidien, la difficulté de ce travail d'écriture qu'il compare à un véritable bagne. Ryszard Kapuscinski évoque sans concessions la déontologie de son métier, les manipulations et les pressions des médias que subissent les reporters d'aujourd'hui, et aborde avec une belle sincérité l'art de l'écriture, et la conception philosophique de son travail. L'ouvrage a également le mérite de revenir sur les moments forts de l'œuvre de l'auteur : Ebène, Imperium, Le Négus, Le Shah... Un petit livre riche, drôle parfois, et qui étonne par la modestie de ses aveux.
Lu par : Josselyne Daul
Durée : 9h. 42min.
Genre littéraire : Biographie/témoignage
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Résumé:Ce livre est un extraordinaire voyage où Kapuscinski nous restitue le souvenir de ses premiers périples en relisant Hérodote, cet historien grec considéré comme le " père de l'histoire ". Pologne, Inde, Chine, Soudan, Iran, Congo, autant de pays traversés sur lesquels le journaliste pose un regard acéré mais empreint d'une grande tendresse. Souvenirs du reporter et commentaires sur Hérodote s'entrecroisent pour former une profonde réflexion sur le statut de journaliste : pour Kapuscinski, Hérodote demeure un précurseur de l'investigation journalistique et un historien à la sensibilité unique. L'auteur nous montre " le Grec " à l'œuvre, insiste sur sa passion de découvrir le monde, alliée à un rigoureux esprit critique qui prône le respect de la multiplicité des sources d'information et la confrontation objective des points de vue. Mes voyages avec Hérodote foisonne également de passages dessinant une pensée riche et subtile sur le monde : analyse des oppositions Est/Ouest dans un contexte de guerre froide, antagonismes Europe/Asie, spiritualité indienne, philosophies chinoises, discussions sur l'art, la mémoire, la négritude et le colonialisme... Un livre dans la lignée des grands reportages de Kapuscinski, instructif et passionnant.
Lu par : Chantal Dejoie
Durée : 12h. 40min.
Genre littéraire : Voyage/exploration
Numéro du livre : 21115
Résumé:Quand Ryszard Kapuscinski arrive comme journaliste en 1958 à Accra, la capitale du Ghana, il ne peut soupçonner que ce voyage sera le début d'une passion qui ne le quittera plus jamais. Pendant des années, ce grand reporter doublé d'un écrivain sillonne le continent noir, habite les quartiers des Africains, s'expose à des conditions de vie qu'aucun correspondant occidental n'aurait acceptées. Observateur exceptionnel, il croise des potentats comme Nkrumah, Kenyatta ou Idi Amin, témoigne de coups d'Etat et de guerres civiles (au Rwanda par exemple) ; il essuie des fusillades, affronte des tempêtes de sable et supporte l'indescriptible chaleur africaine. Mais Kapuscinski s'intéresse surtout aux gens et sait gagner leur confiance. Le tumulte de la vie quotidienne africaine le passionne davantage que les corruptions, les épidémies et les guerres meurtrières.
Lu par : Philippe Lion
Durée : 8h. 35min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 21024
Résumé:Le 14 juillet 1969, une guerre éclate entre le Honduras et le Salvador. Les forces aériennes bombardent les villes, les armées de terre s'affrontent. Vingt milliers de morts et de blessés. La raison de ces massacres ? Au match retour de qualification pour la coupe du monde, le Salvador a battu le Honduras par 3 à 0... Kapuscinski est sur place. Il est au Katanga, huit ans plus tôt, quand on annonce la mort de Patrice Lumumba. À Alger auprès de Ben Bella, quand Boumediene réussit son coup d'État. En Éthiopie, au Nigeria, en Afrique du Sud, en Angola, partout où les hommes et les peuples s'acharnent à s'entretuer.
Durée : 3h. 13min.
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Résumé:Prendre le bon Dieu de vitesse est un livre dérangeant aussi bien par sa forme que par son sujet. Il s'agit d'un texte authentiquement littéraire, mais qui conserve les traces de ce qui fut son point de départ : un dialogue entre Hanna Krall et Marek Edelman, le seul survivant parmi les cinq commandants de l'insurrection du ghetto de Varsovie. Hanna Krall ne cherche pas à saisir le fait historique dans sa globalité, mais s'interroge sur la manière dont Marek Edelman a vécu l'insurrection. Cet ouvrage pose la question insoluble du choix des vies à sauver, de ce qu'est la valeur d'une vie, et engage la réflexion sur le sens de cette résistance armée vouée à l'échec. Les faits sont rapportés dans leur expression la plus brute, et Hanna Krall prend le risque de choquer dans sa volonté de traquer au plus près la vérité humaine de cette insurrection, tout en la reliant à des questions intemporelles d'ordre éthique. Elle éclaire ainsi d'une perspective nouvelle un des épisodes les plus marquants de la Shoah et de la Seconde Guerre mondiale.
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Genre littéraire : Histoire/géographie
Numéro du livre : 76447
Résumé:Que peuvent dire de l’histoire ceux qui ont cuisiné à des moments clés de l’histoire ? Idi Amin Dada consommait-il vraiment de la chair humaine ? Et pourquoi Fidel Castro était-il obsédé par une vache en particulier ? Qu’est-ce qui bouillonnait dans les casseroles tandis que le sort du monde était en jeu ? Que voyaient les cuisiniers du coin de l’œil, s’assurant que le riz ne brûlait pas ou que le lait ne débordait pas ? Qu’a mangé Saddam Hussein après avoir donné l’ordre de gazer des dizaines de milliers de Kurdes ? Et qu’a mangé Pol Pot à l’époque où près de deux millions de Khmers mouraient de faim ? Enfin, la nourriture a-t-elle influencé leur politique ? Et les cuisiniers, usant de la magie de la nourriture, ont-ils réussi parfois à l’infléchir un peu ? En parcourant quatre continents, des ruines de l’Irak aux savanes du Kenya, Witold Szablowski a retrouvé les cuisiniers personnels de cinq dictateurs connus pour l’oppression et le massacre de leurs propres citoyens : Saddam Hussein en Irak, Idi Amin Dada en Ouganda, Enver Hodja en Albanie, Fidel Castro à Cuba et Pol Pot au Cambodge, et il a écouté leurs histoires autour d’une soupe aigre-douce, d’un pilaf à la viande de chèvre ou de bouteilles de rhum.
Lu par : Marion Martin
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Genre littéraire : Histoire/géographie
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Lu par : Marianne Pernet
Durée : 15h. 11min.
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Résumé:Berlin, 1945. Le destin de la capitale allemande a été scellé en février, durant la conférence de Yalta : les puissances victorieuses – États-Unis, Grande-Bretagne, France et Union soviétique – divisent les ruines en quatre zones d’occupation. Sur le papier, cela semblait une solution pragmatique. En réalité, une fois que les Alliés n’ont plus été unis par l’objectif commun de vaincre l’Allemagne, ils n’ont pas tardé à retrouver leur hostilité d’avant-guerre. Le vernis de civilité entre Occidentaux et Soviétiques devait voler en éclats de manière spectaculaire à Berlin. Des systèmes rivaux, des idéologies contraires et des personnalités antagonistes ont fait de la capitale allemande un champ de bataille explosif. Berlin année zéro raconte la première bataille de la guerre froide comme jamais elle ne l’a été auparavant. Récit d’une rivalité terrible, c’est avant tout l’histoire d’individus imparfaits qui étaient déterminés à gagner. Giles Milton fait un travail magistral en nous donnant à comprendre les motivations et la pensée de tous les acteurs clés à chaque moment crucial. Une histoire d’une tension inouïe, qui a eu une influence profonde, et souvent sous-estimée, sur le monde contemporain.
Durée : 14h. 17min.
Genre littéraire : Histoire/géographie
Numéro du livre : 29499
Résumé:Du temps où elle vivait à Moscou, Rachel Polonsky a habité dans une résidence qui, sous les tsars puis les Soviets, était réservée aux plus éminents serviteurs de l'Etat. Bien avant elle, Viatcheslav Molotov, bras droit de Staline, avait vécu entre ces murs. S'aventurant dans l'ancien appartement de l'apparatchik, Rachel Polonsky y découvre sa bibliothèque. Celle-ci révèle un bibliophile fervent. Molotov avait lu tous les classiques et possédait de nombreuses éditions originales, pour certaines dédicacées par des écrivains qu'il a plus tard envoyés au goulag. Chaque livre trouvé par Rachel Polonsky sur les étagères devient une invitation à un voyage à travers la Russie et son histoire. Elle part ainsi à la recherche des endroits associés aux écrivains présents dans la bibliothèque mais aussi aux membres de l'élite qui ont vécu dans l'immeuble de Molotov. Commencé comme une pérégrination sur les traces de Pouchkine dans les rues autour du Kremlin, entre les églises, et les vestiges laissés par les familles aristocratiques, son voyage l'amène ensuite dans les villages de datchas, sur les rives du Don et en Sibérie, depuis le cercle arctique jusqu'à l'Extrême-Orient. De Taganrog à Arkhangelsk, entre Chalamov et Dostoïevski, Rachel Polonsky rencontre dans ces pages le passé d'un pays ravagé par les guerres, les famines, les génocides et le totalitarisme, mais finalement sauvé par ses écrivains. Invitation au voyage immobile, ode à l'âme russe, célébration de la littérature, La lanterne magique de Molotov recèle la poésie de ces livres dont on ne sort jamais tout à fait.
Lu par : Jacques Moret
Durée : 18h. 10min.
Genre littéraire : Histoire/géographie
Numéro du livre : 26742
Résumé:En quelques générations à peine, aux XVIIIe et XIXe siècles, l'une des communautés les plus marginalisées du monde germanique est devenue le fer de lance de la modernité. Colporteurs ou marchands de bétail, les Juifs allemands ont vu émerger parmi eux artistes, scientifiques, philosophes, journalistes et activistes talentueux. Dans ce livre magistral qui fait la part belle à l'aventure individuelle et au portrait, Amos Elon explore ce moment essentiel de l'histoire européenne. À travers les destins de Heinrich Heine, Karl Marx, Henriette Herz, Rahel Varnhagen, Arnold Schoenberg, Albert Einstein, Stefan Zweig, Hannah Arendt et bien d'autres, il évoque avec une érudition très vivante le mariage des identités et la perte des anciens repères religieux en prenant comme point de départ l'entrée en 1743 du jeune Moses Mendelssohn dans Berlin par une porte réservée aux Juifs et aux animaux. Vouloir être juif et allemand n'était pas incompatible. Beaucoup y parviendront en opérant une sorte de synthèse de ces deux patrimoines à tel point que la culture et la langue allemande ont pu passer pour la nouvelle patrie de ces apatrides héréditaires. Grâce à elles, une frange infime des Juifs allemands a forgé la plupart des notions clés du monde moderne : le communisme, la social-démocratie, le sionisme, les avant-gardes et la psychanalyse. Jusqu'à ce que les années 30, à l'issue de l'apogée qu'aura été la république de Weimar, donnent une couleur tragique à cette double identité. Réfutant l'idée fataliste que la Shoah était écrite d'avance, Amos Elon raconte brillamment la métamorphose d'une petite minorité qui, à l'issue d'une émancipation de deux siècles, a fini par être perçue comme une menace mortelle pour l'intégrité nationale allemande.
Durée : 16h. 15min.
Genre littéraire : Histoire/géographie
Numéro du livre : 13466
Résumé:Détruire la bibliothèque est un geste qui remonte à la plus haute Antiquité. Apparus en même temps que l'accumulation de livres, les autodafés semblent se multiplier : plus il y a de livres, plus leur rassemblement attire l'hostilité, spontanée ou organisée. Considérée comme subversive ou au contraire comme le symbole du pouvoir absolu, la bibliothèque est au centre des crises et des conflits. Bien souvent, elle n'y survit pas. Depuis la Chine des Qing jusqu'aux catastrophes contemporaines, ce livre retrace l'histoire des grandes destructions de bibliothèques, déployant une singulière érudition sur ce terrain encore peu exploré. Et si les grands malheurs vécus par les bibliothèques étaient pourtant moindres que les nouveaux dangers ? Attaque en règle contre le support papier, convoitises pharaoniques sur l'information numérisée...le rêve de la bibliothèque totale est-il en train de tourner au cauchemar entrevu par Bradbury, Huxley ou Orwell ?