Recherche par lecteur : Jean-Claude Durak
60 résultats. Page 1 sur 3.
Lu par: Jean-Claude Durak
Durée: 4h. 49min.
Genre: Biographie/témoignage
Numéro: 22534
Quatrième de couverture: En explorant inlassablement le chemin et ses détours qui, depuis la Grèce ancienne, mènent au monde dans lequel nous vivons, Pierre Vidal-Naquet a construit une oeuvre singulière aux facettes multiples. Personnalité complexe, se définissant lui-même comme « double » - historien et philosophe, historien et philologue, historien et citoyen -, il n'a cessé d'intervenir dans les affaires de la cité. Ses combats - la torture, la « raison d'État », le négationnisme -, il a toujours voulu les mener en historien qui cherche les documents, établit les faits, démonte les mythes, anciens comme contemporains, confond les falsificateurs et les imposteurs. Une enquête qui, selon ses mots, lui a donné le sentiment d'engager sa propre existence. Dans ces entretiens, interrompus par la mort, Pierre Vidal-Naquet exprime, avec la force de la simplicité, l'ardeur et la constance de ses convictions, sa passion pour la vérité, sa foi en l'amitié.
Lu par: Jean-Claude Durak
Durée: 6h. 35min.
Genre: Roman : au sens large et aventures
Numéro: 21014
Quatrième de couverture: Reiko "n'entend plus la musique", autrement dit, elle est incapable d'éprouver du plaisir sexuel. Mishima, en empruntant la docte apparence de son narrateur-psychanalyste le docteur Shiomi, nous conte son histoire et nous entraîne, avec une joie non dissimulée, dans les chausse-trapes de l'univers mental de la jeune mythomane. De mensonges en coups de théâtre, dans une perspective en trompe l'œil où les situations les plus tragiques sont passées au filtre d'une subtile ironie, l'écrivain nous mène par le bout du nez, comme le fait Reiko avec son trop crédule analyste. Au dénouement, à l'instant où, la vérité s'étant dévoilée, l'on va refermer le livre, on aura aussi découvert un autre masque de Mishima : celui de l'écrivain capable de rire - surtout de ses propres obsessions - et de divertir son lecteur avec des sujets graves, et qui pour ce faire n'hésite pas à recourir à un suspense de roman policier et à un ton parodique jusque-là absent de son oeuvre.
Lu par: Jean-Claude Durak
Durée: 5h. 54min.
Genre: Roman : au sens large et aventures
Numéro: 22644
Quatrième de couverture: Mo Yan a puisé aux racines les plus profondes de sa propre histoire pour écrire ce roman : celui d'un fils de paysans pauvres du Shandong qui rêve d'entrer à l'université pour échapper à la misère, et qui, après ses échecs répétés, se réfugie dans un monde secret peuplé de mirages et de souvenirs. Car son héros. surnommé Yongle, " Joie Eternelle ", a bien des correspondances avec le romancier. Lui aussi a connu la faim dans la même province, muré dans le silence et la solitude, sauvé par le désir entêtant d'écrire afin de pouvoir " s'épancher et manger des raviolis à tous les repas ". Dans ce récit bruissant d'éclats d'eau, de lumière et de nuit, la poésie jaillit des odeurs chaudes de la terre sans renier sa trivialité la plus crue ; et Yongle, du fond du mépris et de l'abjection qu'il subit, dans un ultime instant, se sent enfin envahi par l'émotion d'une joie suprême.
Lu par: Jean-Claude Durak
Durée: 7h.
Genre: Roman historique/biographique
Numéro: 21450
Quatrième de couverture: Quel couple pour le moins étrange et si mal compris que celui formé par Philippe, duc d'Orléans (1674-1723), neveu de Louis XIV et régent du royaume durant la minorité de Louis XIV, et l'abbé Guillaume Dubois (1656-1723), son précepteur, son conseiller et son ami, dont il fait un cardinal-premier ministre. A travers les portraits croisés de ces deux protégonistes de haut vol, on découvre, dans les métamorphoses d'un jeu de miroirs, une expérience unique dans l'histoire de France, celle où un maître et son élève exercent ensemble la pleine réalité du pouvoir, au moment précis où s'ouvre le temps des Lumières, dont la Régence (1715-1723), selon le mot de Voltaire, est véritablement la " préface ".
Lu par: Jean-Claude Durak
Durée: 32h. 50min.
Genre: Histoire/géographie
Numéro: 23653
Quatrième de couverture: Paris, 1919 : après la " guerre qui devait mettre fin à toutes les guerres ", des hommes et des femmes de tous les pays convergent vers la capitale pour la conférence de la Paix où va se redessiner la carte du monde. Outre les représentants des plus grandes puissances victorieuses - Wilson, Lloyd George et Clemenceau -, affluent journalistes, ambassadeurs et porte-parole de cent causes différentes - de T.E. Lawrence à la reine Marie de Roumanie, en passant par J.M. Keynes et Hô Chi Minh. Paris est alors le centre du monde, le lieu où se liquident les empires, où naissent de nouveaux pays, et où vont se nouer drames et malentendus. Car les " artisans de la paix " mirent la Russie à l'écart, s'aliénèrent la Chine, congédièrent les Arabes, se débattirent avec les problèmes du Kosovo, des Kurdes, d'un foyer national pour les Juifs. Leurs objectifs - faire payer les vaincus sans les détruire, satisfaire d'impossibles revendications nationales et créer un ordre mondial démocratique fondé sur la raison - étaient inconciliables. Vivant, solide, précis, brillant, couronné par de nombreux prix (Duff Cooper Prize, Samuel Johnson BBC Prize, Hessell Tiltman History Prize, New York Times Selection), cet ouvrage est devenu la référence sur la naissance du monde contemporain.
Lu par: Jean-Claude Durak
Durée: 6h. 33min.
Genre: Roman : au sens large et aventures
Numéro: 22368
Quatrième de couverture: Juillet 1971, le narrateur participe au coup d'État fomenté contre le roi Hassan II. Échec cinglant, direction le bagne de Tazmamart et ses conditions d'incarcération inhumaines. Cinquante-huit soldats sont ainsi condamnés à la mort lente. Commencent alors dix-huit années d'humiliations quotidiennes pour les candidats à la survie : faim, obscurité, odeurs nauséabondes, déchéance physique, folie, souffrances indicibles, les détenus malgré tout tentent de s'organiser, profitant notamment de l'enterrement de l'un des leurs pour jouir quelques minutes de la lumière du jour. "Un jour viendra où je serai sans haine, où je serai enfin libre et je dirai tout ce que j'ai enduré. Je l'écrirai ou le ferai écrire par quelqu'un, pas pour me venger, mais pour informer, pour verser une pièce au dossier de notre histoire", dit le narrateur. Trente ans plus tard, son voeu est exaucé : Tahar Ben Jelloun s'empare de ce témoignage pour en tirer un roman et faire la lumière sur les atrocités inavouables du régime marocain. Le conteur envoûtant de L'Enfant de sable et de L'Auberge des pauvres connaît le pouvoir subversif des mots. Dans Cette aveuglante absence de lumière, abandonnant tout artifice littéraire, il trouve des mots simples et d'une effrayante justesse pour dire la barbarie et le délabrement, et offrir à nouveau la parole à ces prisonniers acculés au silence. Avec une implacable sobriété, il décrit l'enfermement cauchemardesque, la volonté de résister à l'horreur et la renaissance du narrateur par la spiritualité. Après Gilles Perrault et Malika Oufkir, Tahar Ben Jelloun choisit donc la voie de la fiction pour dresser à son tour un réquisitoire sans concession contre les ignominies du régime d'Hassan.
Lu par: Jean-Claude Durak
Durée: 14h. 10min.
Genre: Policier/épouvante
Numéro: 22077
Quatrième de couverture: Mario Conde a quitté la police. Il gagne sa vie en achetant et en vendant des livres anciens, puisque beaucoup de Cubains sont contraints de vendre leurs bibliothèques pour pouvoir manger. Le Conde a toujours suivi ses intuitions et, ce jour d'été 2003, en entrant dans cette extraordinaire bibliothèque oubliée depuis quarante ans, ce ne sont pas des trésors de bibliophilie ou des perspectives financières alléchantes pour lui et ses amis de toujours qu'il va découvrir mais une mystérieuse voix de femme qui l'envoûtera par-delà les années et l'amènera à découvrir les bas-fonds actuels de La Havane ainsi que le passé cruel que cachent les livres. Leonardo Padura nous parle ici de ce qu'est devenue Cuba, des désillusions des gens de sa génération, "des Martiens" pour les plus jeunes mieux adaptés à l'envahissement du marché en dollars, aux combines et à la débrouille. Au-delà du roman noir et de l'enquête de Morio Conde, Leonardo Padura écrit un beau roman mélancolique sur la perte des illusions, l'amour des livres, de la culture, et de la poésie si populaire des boléros. On reste longtemps marqué par l'atmosphère de ces brumes cubaines.
Lu par: Jean-Claude Durak
Durée: 10h. 4min.
Genre: Roman historique/biographique
Numéro: 23730
Quatrième de couverture: A la fin de la Seconde Guerre mondiale, un groupe de prisonniers italiens libérés par les Russes entame une longue marche de plusieurs mois pour rejoindre leur terre natale. " Accompagnés " par l'Armée rouge dans une réjouissante pagaille, se retrouvent pêle-mêle héros et traîtres, paysans et voleurs, savants et nomades : autant d'hommes qui redécouvrent, émerveillés, la vie, le monde, la forêt, les filles, sans oublier l'art du trafic pour subsister.... La Trêve est le récit picaresque - et authentique - de leurs tribulations extravagantes, souvent d'une drôlerie irrésistible, sur les routes d'Europe centrale. A travers la savoureuse confrontation de deux peuples, Primo Levi révèle les merveilleuses ressources d'hommes qui se montrèrent à la hauteur de leur destin.
Lu par: Jean-Claude Durak
Durée: 7h. 1min.
Genre: Histoire/géographie
Numéro: 21106
Quatrième de couverture: Depuis août 1999, Anna Politkovskaïa, grand reporter du bihebdomadaire Novaïa Gazetta, s'est rendue plus d'une quarantaine de fois en Tchétchénie pour couvrir la guerre, la seconde, qui frappe cette petite République. Pour elle, c'est l'avenir même de la Russie et ses chances d'accéder à une véritable démocratie qui sont en jeu. Décrivant le calvaire de la population tchétchène, elle montre que la poursuite du conflit le rend de plus en plus incontrôlable. La violence absolue favorise la minorité tchétchène la plus extrême, au détriment de la majorité acquise aux idées occidentales, et déshumanise les combattants des deux camps. Les militaires russes pillent, violent et tuent en toute impunité, les combattants tchétchènes sombrent dans la délation et les règlements de compte, dévorés par le désir de vengeance d'un côté, et les exigences cyniques de la survie de l'autre, basculant parfois dans la criminalité pure et simple. Et finalement, ces pratiques finissent par gangrener moralement toute la société. Pour Anna Politkovskaïa, qui n'épargne pas l'actuel président russe Vladimir Poutine, cette spirale infernale trouve son origine dans la tradition d'un pouvoir qui a besoin d'un ennemi - bouc émissaire -, pour lui faire porter le poids des malheurs - réels - des Russes, dans la difficile période du postcommunisme.
Lu par: Jean-Claude Durak
Durée: 3h. 59min.
Genre: Philosophie/religion/spiritualité
Numéro: 21702
Quatrième de couverture: « [...] Et j'aime mieux vous dire tout de suite qu'il s'agit d'un traité I té définitif. Avant lui des broutilles, des tentatives maladroites, des égarements fâcheux, et c'est la planète tout entière qui continue de vagabonder de paniques, en fourvoiements. Or nous sommes tout de même en 2001,'' et il serait grand temps de faire quelque chose. On n'a que trop tardé. Que depuis trente mille' ans on recule pour mieux sauter, 'soit, je veux bien l'admettre. Mais un jour advient où trop, c'est trop, et où il est impérieux ,de saisir le taureau par les cornes. Par cette métaphore j'ai nommé la Vie, et ses mystères. Ses lots de questions insolubles et notre démarche chancelante faite de millions de bourdes inlassablement répétées. Alors qu'il est si simple, avec un petit traité tout bonnement efficace, de diriger valeureusement nos pas. Alors qu'il est si facile, en quelques cent feuillets, d'apporter un soulagement à nos errances. »
Lu par: Jean-Claude Durak
Durée: 4h. 26min.
Genre: Nouvelle
Numéro: 22590
Quatrième de couverture: Chien blême réunit d'autres inédits posthumes, tous antérieurs à 1950 : l'écrivain encore hanté par ce qu'il avait vu et vécu pendant le conflit mondial, se heurtait alors à une société qui faisait de l'oubli la condition de sa reconstruction. Le présent recueil apporte un éclairage précieux sur cette période. De la brutalité nazie à la force rédemptrice de l'amour, en passant par l'aspiration à la liberté par la désertion, Heinrich Böll est déjà là, tout entier, à scruter le comportement des hommes placés dans des circonstances exceptionnelles. Il se révèle déjà un maître de la « forme brève », capable de condenser en quelques pages avec une ironie cinglante l'absurdité de la guerre ou l'immoralité du capitalisme. Pour la première fois, un texte, « Les Ardents » écrit en 1936, permet au lecteur de découvrir que la vocation de l'écrivain ne date pas de 1945 Né en 1917, il est au printemps 1939 convoqué pour une «courte période » qui s'achève en 1945. Plusieurs recueils d'essais, une centaine de nouvelles, une douzaine de romans marquent sa carrière littéraire, couronnée par de nombreux prix -en France le prix du Meilleur Livre étranger pour Les Enfants des morts - le Nobel de littérature en 1972. Il meurt le 16 juillet 1985.
Lu par: Jean-Claude Durak
Durée: 19h. 47min.
Genre: Roman : au sens large et aventures
Numéro: 25833
Quatrième de couverture: Le héros vieillissant de ce roman, Keith Nearing, se remémore l'été de ses vingt ans, en 1970, quand eut lieu un mystérieux événement qui bouleversa sa vie sexuelle et donc son existence entière. Dans un château en Italie, piégé dans l'histoire de la «révolution sexuelle», il hésite entre trois femmes : sa petite amie Lily, Shéhérazade, l'objet de ses fantasmes, et la très troublante et très «virile» Gloria. Ce sont les obsessions de l'auteur qui, dans ce roman à idées, se font jour : l'identité masculine, l'impossible rapport entre les sexes, la hantise de l'anéantissement, le malaise du corps. Cette évocation de la libération des moeurs dans les années soixante-dix brille par l'intelligence provocante de sa vision.
Lu par: Jean-Claude Durak
Durée: 5h. 40min.
Genre: Roman : au sens large et aventures
Numéro: 21114
Quatrième de couverture: Certains disent que le cœur d'Istanbul est rempli de Dieu, et que la présence du Très-Haut a quelque chose de charnel, comme si la ville était un œil posé sur le grand corps divin, avec toutes ces sources qui ruissellent, les fleurs et les grappes de raisin des mosaïques, et les eaux du Bosphore où coule l'infini de la lumière. Si tous les peuples sont venus hennir du côté de ce premier Orient, qui fut aussi longtemps la capitale et le conservatoire de l'Europe, ce n'est pas seulement à cause de l'assise royale de la ville sur les extrémités de deux continents, à cette confluence d'Asie et d'Europe, comme on dit. Il y avait autre chose.
Lu par: Jean-Claude Durak
Durée: 6h. 31min.
Genre: Roman : au sens large et aventures
Numéro: 21100
Quatrième de couverture: " - Maintenant, c'est le théâtre qui sera notre famille, dit-il. Cela me fit réfléchir. Je pensai au nouveau projet, L'Opéra de quat'sous, à la troupe dont j'allais faire partie. C'était effectivement sa famille. Ses amours. Bess Hauptmann avait fait une grosse partie du travail d'écriture ; Weigel jouait le rôle de la tenancière de la maison close ; c'était Casper Neher qui ferait le décor et c'était un de ses amis d'enfance, à Augsbourg. Nous lui appartenions tous. Je réfléchis à cette appartenance. La nuit qui suivit, j'étais heureuse, tout simplement, de faire partie de sa famille. De l'avoir en train de marcher à mes côtés et de parler avec lui comme aux premiers jours de notre amour... - Je pourrai tout contrôler, dit-il dans l'escalier qui menait à ma chambre. - Contrôler, dis-je en ouvrant la porte. Je n'aimais pas ce mot qui brisait l'atmosphère romantique. - C'est comme cela qu'il faut travailler, dit-il en s'énervant. " Chanteuse de cabaret montée sur scène par hasard dans le Berlin de l'entre-deux-guerres, Frieda Bloom a passé sa vie dans l'ombre de Bertolt Brecht, son seul amour mais aussi le seul homme qu'elle fut toujours obligée de partager avec cent autres. E Histoire, aussi, s'est acharnée sur Frieda : chassée d'Allemagne par la montée du nazisme, chassée d'Union soviétique pendant les purges staliniennes, chassée d'une Amérique en proie au maccarthysme, sa vie est une fuite en " si " mineurs.
Lu par: Jean-Claude Durak
Durée: 8h. 50min.
Genre: Psychologie/médecine
Numéro: 21077
Quatrième de couverture: Sous le titre Essais de psychanalyse sont regroupés quatre textes de Freud d'une importance centrale dans son œuvre : Considérations actuelles sur la guerre et sur la mort (1915), Au-delà du principe de plaisir (1920), Psychologie des foules et analyse du Moi (1921), Le Moi et le Ça (1923). Cet ensemble permet de pénétrer au coeur même de la théorie psychanalytique des organisations sociales et d'appréhender les principes de la " seconde topique " freudienne (moi, ça, surmoi). On y retrouve la réinterprétation de la civilisation engagée par Freud dans Totem et Tabou et les concepts fondamentaux de la nouvelle métapsychologie.
Lu par: Jean-Claude Durak
Durée: 19h. 15min.
Genre: Roman : au sens large et aventures
Numéro: 21053
Quatrième de couverture: Né d'une mère uruguayenne et d'un père anglais, l'écrivain et critique Logan Mountstuart (1906-1991), héros du huitième roman de William Boyd, est, à en croire son géniteur, un curieux personnage dont la réussite a consisté à se trouver là où il le fallait quand il le fallait durant la majeure partie du XXe siècle. Collégien précoce, dévoré d'ambition à Oxford, il connaît le succès littéraire à vingt-cinq ans, troque son aristocrate d'épouse contre le vrai grand amour. Dès lors, sa vie prend des allures de montagnes russes : la guerre civile en Espagne, le conflit mondial dans les renseignements sous la houlette de Ian Fleming, la prison pour espionnage en Suisse, les milieux d'art new-yorkais, les tragédies familiales, la déchéance, la pauvreté, l'oubli, avant la fin presque paisible dans le sud de la France. Les bonheurs simples comme les chagrins ravageurs, les multiples rencontres, de Hemingway à Picasso, du duc de Windsor et sa redoutable duchesse à la non moins vengeresse Virginia Woolf, toute cette vie exubérante, LMS nous la livre par le truchement de ses carnets intimes rédigés pendant sept décennies. Une fausse autobiographie ? Un journal fictif ? Plutôt un roman magnifique de vraisemblance où l'auteur prête sa voix à son héros avec une virtuosité de ventriloque et se plaît à mêler la réalité et l'invention, pour le plus grand plaisir du lecteur.
Lu par: Jean-Claude Durak
Durée: 3h. 35min.
Genre: Nouvelle
Numéro: 21013
Quatrième de couverture: François Bott aime les femmes et certaines plus que d'autres. Il nous propose dans Femmes extrêmes de partager son intimité littéraire et affective avec quelques-unes d'entre elles : Zelda Fitzgerald, symbole de toutes les générations perdues ; Ava Gardner, la sublime comtesse aux pieds nus ; Helen Hessel, l'héroïne de Jules et Jim ; Billie Holiday, la plus grande chanteuse de blues ; Milena Jesenska, la passion de Franz Kafka ; Julie de Lespinasse, l'amoureuse mystique du siècle des lumières ; Carson McCullers, la fiancée de l'Amérique ; Louise Michel, l'héroïne de la Commune de Paris ; Edith Piaf, dont les brèves amours avec Marcel Cerdan firent pleurer la France : Sylvia Plath, météore des lettres américaines : et Jean Rhys, la passante exotique de toutes les rives gauches d'Europe.
Lu par: Jean-Claude Durak
Durée: 5h. 20min.
Genre: Biographie/témoignage
Numéro: 21010
Quatrième de couverture: "C'était un après-midi d'été de la fin des années soixante-dix, dans le théâtre à ciel ouvert de Petit-Couronne. Je venais de rencontrer Anne-Marie, qui, dans Le Cid, interprétait la fière Infante. Pendant les répétitions et les ultimes réglages sous un soleil déclinant, une ombre vint s'asseoir à mes côtés, sur les gradins, et en silence me prit la main. C'était Anne Philipe, dont je ne saurai jamais si elle venait, ce jour-là, applaudir sa prometteuse fille de vingt ans ou se souvenir de l'immortel Rodrigue d'Avignon. Peut-être n'ai-je écrit Théâtre intime que pour répondre, longtemps après, à cette question restée en suspens. Qui jouait sur scène, ou plutôt qui voyait-on jouer ? Quel cœur battait sous cette longue robe d'Infante : une fille sans père ou la fille d'un mythe ? La jeune femme que j'aimais ou celle qui, dans la lumière des projecteurs, déjà ne m'appartenait plus ? "
Lu par: Jean-Claude Durak
Durée: 17h.
Genre: Roman : au sens large et aventures
Numéro: 21431
Quatrième de couverture: Sous la dynastie des Tang, la Chine détient un trésor que le monde entier lui envie : la soie. Nulle part ailleurs on ne sait fabriquer cette étoffe légère et chatoyante, plus rare que le jade, plus précieuse que l'or. Le long de la Route de la Soie, bouddhistes et chrétiens, moines et brigands, tous ne rêvent que d'une chose : arracher son secret à la Chine. Celui qui y parviendra aura la richesse... et le pouvoir ! Sur les chemins du Tibet, de l'Inde et de la Chine, une lutte sans merci s'engage à laquelle seront mêlés de mystérieux jumeaux, un éléphant blanc sacré, des moines et des courtisanes... Roman d'aventures, roman des religions, roman des échanges et de la fascinante découverte de l'autre, L'impératrice de la soie est aussi, à travers la grande passion qui va naître entre un moine bouddhiste et une jeune chrétienne, le roman de la rencontre entre l'Orient et l'Occident.
Lu par: Jean-Claude Durak
Durée: 13h. 35min.
Genre: Biographie/témoignage
Numéro: 21326
Quatrième de couverture: " On croit connaître le cardinal de Richelieu. Il compte parmi les six ou sept figures de proue de l'histoire de France, admiré, rarement aimé. On croit le connaître, mais il est mal connu. Pour nos contemporains, il reste l'homme rouge, le bourreau des Grands, le personnage sévère, fourbe et sadique imaginé à la suite des Trois Mousquetaires. On lui attribue la victoire sur La Rochelle (ce qui est vrai) et la conquête des frontières naturelles (ce qui est faux). On lui attribue la victoire sur la maison d'Autriche (ce qui est vrai), le culte d'une raison d'Etat cynique et la laïcisation de la politique (ce qui est faux). Certains livres érudits ont essayé de donner de Richelieu une image améliorée et du coup embellissent leur héros ou en font un homme pieux, un peu trop édifiant. L'essai de François Bluche, qui privilégie l'homme à travers l'œuvre, fera découvrir un personnage plus compliqué que sa légende, moins terrible - s'il n'est pas toujours rassurant. Non dépourvu d'humanité, voire d'humour. Le fondateur de l'académie française est décidément autre chose qu'un politique sans pitié ".