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Le mineur et le canari

Résumé
Une femme s'éprend de son thérapeute, le Docteur Ursus. Une situation qui, d'emblée, empêche l'expression simple des sentiments et des désirs. Aussi bien est-ce, pour cette femme, l'occasion idéale d'aimer. Dans ce cadre protégé, surveillé, rien de malheureux ne peut lui arriver. Enchantée au sens fort du terme, la patiente écrit. Dérivé en récit, l'amour imaginaire se trouve ainsi conforté, amplifié.Tout de cet homme plaît à la narratrice, son regard, sa voix, ses vêtements, sa bienveillante et imparable logique. Elle l'écoute, le dévore des yeux, le respire. Il suffit, ici, que la bonne distance soit observée et l'amour impossible ira à l'infini...
Durée: 5h. 4min.
Édition: Carouge-Genève, Zoé, 2012
Numéro du livre: 19067
ISBN: 9782881828720

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Durée : 9h. 36min.
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Numéro du livre : 34899
Résumé:Ce récit construit à la manière d’un journal de bord porte en lui une forte illusion de réalité. Au gré des expériences intimes de la narratrice, le texte joue avec les temps : le présent de l’écriture et le vécu immédiat, le passé des souvenirs obsédants ­– le père, l’amant grec tant aimé, la mère dont elle a cherché à s’éloigner à chaque relation amoureuse et puis, l’appréhension. D’une part celle de la mort qui s’approche, d’autre part d’un atelier d’écriture en prison que la narratrice accepte, non sans trac, de donner à des détenues. Le style souvent télégraphique renforce le sentiment d’écrit sur le vif, de spontanéité et de sincérité. C’est avec modernité et finesse d’observation que Catherine Safonoff s’empare du quotidien pour le transformer en matière écrite.
Lu par : Martine Moinat
Durée : 6h. 26min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 14729
Résumé:Une vieille femme perd la mémoire, perte qui incite sa fille unique à reconstituer le passé comme elle peut. Au travers de bribes de souvenirs et d'incidents quotidiens, la narratrice cherche à gagner l'affection de sa mère. A l'opposé du récit de deuil qui honore un parent défunt, Autour de ma mère est un carnet de bord tenu à chaud pendant trois ans, un journal poétique parfois noir souvent cocasse, écrit contre le regret, l'amertume et la mort. Quête d'amour filial qui se conjugue avec la tentative tragi-comique mais passionnée de retrouver un amant fugitif. Quel amour l'emportera, celui pour la mère ou celui pour l'amant? A ce dilemme, la narratrice donne une réponse singulière.
Lu par : Marie Lourizi
Durée : 5h. 45min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 76761
Résumé:B. a décidé de vendre la petite maison dans laquelle la narratrice a trouvé abri de longues années. «Envoyée à la campagne» dans un coin de ferme encerclée par les autoroutes de Haute-Savoie, voici une femme de quatre-vingts ans qui cherche à désarmer sa colère tout en restant de bonne foi. Remontent alors une série de scènes d’origine. Quelles soient cruelles, tendres ou comiques, l’esprit et l’écriture acérés de l’écrivaine font mouche, elle devient conteuse et nous parle de nous mieux que jamais.
Lu par : Jean Frisch
Durée : 11h. 53min.
Genre littéraire : Biographie/témoignage
Numéro du livre : 6751
Résumé:Il y a dans ce livre un personnage étrange. C'est le harponneur. Il ne fait que trois brèves apparitions. Mais ne serait-ce pas lui qui a dicté ces notes et ces lettres non envoyées ? Ne serait-ce pas au harponneur, à son revenant plutôt, que la narratrice adresse ses bouteilles à la mer ? Rappeler, évoquer, recréer la vie invisible au coeur du quotidien; lancer, au fil des jours, une flottille de papier afin de tromper la séparation; tel est le dessein de ce livre de bord aussi riche qu'un roman en émouvants personnages. "Comme avant Galilée", au temps où le harponneur hantait encore les océans, quand la terre était encore peuplée de mythologies, quand les dieux aimaient les mortels et les morts les vivants.
Durée : 2h. 47min.
Genre littéraire : Essai/chronique/langage
Numéro du livre : 70704
Résumé:En vingt-cinq brefs tableaux, une auteure parcourt sa vie, prenant pour repe`res ses propres livres. Elle re´crit son ve´cu, le change et le renouvelle, apporte aux heures sombres des touches claires. Elle joue. Une e´criture re´fle´chie, tendue, qui s’interroge sur les liens parentaux ou passionnels, faillibles, parfois douloureux. Reconnaissances est une reconnaissance de dette. Dette envers les lieux et les e^tres propices, envers la chance aux multiples visages, dette infinie envers le vivant.
Lu par : Bertrand Baumann
Durée : 4h. 5min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
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Résumé:En équilibre délicat, à la façon d'un mobile, ce texte retrace la vie d'un homme au moment où celui-ci se retrouve au chevet de sa sœur, plongée dans le coma. Autoportrait en mouvement, réponse impossible à une question posée à son grand-frère par Emilie quelques mois avant son accident, Percussions cherche à donner forme à ces instants où rien ne compte hors la vie, ces instants qui nous changent, s'expriment dans notre corps et façonnent notre vision du monde.
Lu par : Denise von Arx
Durée : 4h. 40min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 14300
Résumé:L'enfant de huit ans - moi en 1918 - découvre gens et choses du monde d'alors au cours d'un voyage avec sa mère qui vient de divorcer. Il dit ce qu'il entend et croit comprendre. Ces citations donnent le ton : - Je n'étais pas pressé de venir au monde. J'attendais qu'il vint à moi. - On parlait d'un déserteur. Donc, pour moi, il venait tout droit du désert. - On nous recommandait d'être accueillants pour les internés, mais eux nous disaient "Foutez le camp". - Allez savoir en quoi la guerre et la paix diffèrent. On m'avait toujours dit "Fiche-moi la paix" donc je pensais que c'était quelque chose de dangereux. - Le contrôleur annonçait "Terminus ! Tout le monde descend !" Donc tout le monde avait là des connaissances. - Les gens disent "Vous êtes trop gentil". Comprends pas. On est gentil ou méchant. C'est tout. - Si vous demandez à ceux qui ont beaucoup voyagé où se trouve Ailleurs leur réponse est vague. Pour moi Ailleurs c'est quand on est parti et pas encore arrivé. - Les habitants des pays montagneux ont ceci qu'ils vivent en plaine. Les médecins m'envoyèrent à la montagne. Je découvris que la montagne n'était pas seulement pour les gens qui toussaient mais pour les vaches aussi. (Fernand Auberjonois)
Lu par : Bertrand Baumann
Durée : 6h. 15min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 35165
Résumé:« La femme qui lui ouvrit aurait pu être belle sous une autre lumière. Ailleurs, dans un autre décor que ce cadre de porte d’où s’échappait le bruit d’une radio ; ailleurs, loin des néons qui soulignaient ses cernes comme deux lunes noires. Il pensa à la lumière, mais aussi à cette peur d’être vue et qui fait qu’on renonce à sortir, mais ce n’est pas qu’à cela qu’on dit adieu ; c’est à la caresse du soleil, c’est au vent et aux chants des oiseaux, même si parasités par le ronronnement des moteurs de voitures ; tout au bout, c’est la liberté qui s’en va, quand on a peur du dehors. - Majda Mahfouz ? » Après un premier roman déjà très remarqué, gratifié de deux prix littéraires, Xochitl Borel brasse plus large et profond, entre détresse et tendresse, dans le magma d’une réalité pesante que son regard et son verbe allègent sans l’édulcorer. De « L’alphabet des anges » à son deuxième ouvrage: « Les oies de l’Île Rousseau », une vraie romancière impose son univers poétique avec autant de porosité sensible que de vigueur réaliste. Jean-Louis Kuffer
Lu par : Claude Fissé
Durée : 5h. 41min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 18581
Résumé:Au milieu d'une baie que bordent des rangées d'hôtels, une construction en bois se dresse. Elle est la reproduction d'une tour d'oiseleur dont les montagnes alentour étaient pleines. Les autorités de la ville veulent en faire une attraction touristique, dotée d'un gardien. Campée sur une plateforme flottante, une règle stricte ne laisse presque rien au hasard : nombre de visiteurs admis, informations à transmettre impérativement, disposition du mobilier, horaires. Ces derniers, monastiques, prescrivent des sortes de matines. Entre cauchemars peuplés d'oiseaux et souvenirs oniriques, l'héroïne, qui obtient le poste de gardien et avec laquelle on glisse dans le récit, va faire, au fil des jours, se lézarder ces règles.
Lu par : Claude Fissé
Durée : 3h. 23min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 17666
Résumé:
Lu par : Bertrand Baumann
Durée : 13h. 13min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 15792
Résumé:L'Homme foudroyé est une rhapsodie écrite entre 1941 et 1944. Son apparent désordre est savamment orchestré en trois parties. Dans le silence de la nuit, dont un récit éponyme donne le titre à l'ouvrage, évoque la guerre des tranchées de 14-18, le bourbier, la mort absurde et la fraternité. Le Vieux Port est celui de Marseille, ville de coeur de Cendrars. Il en livre les secrets, une savoureuse galerie de portraits, les gueuletons préalablement arrosés de pastis, puis un passage à la Redonne pour écrire un livre qu'il n'écrira pas mais qui lui permet de nous offrir entre autre une superbe critique des gens de lettres (ces animaux malades de la peste) et des milieux littéraires (les plus jobards de tous!). Enfin les Rhapsodies gitanes qui occupent la moitié du volume. En quatre parties, celles-ci mettent en scène l'univers gitans, ses guerres de clan, ses vendettas et ses fiertés. Des personnages hauts en couleurs, des situations drôles, un voyage sur la N 10 de Paris jusqu'en Amérique du Sud avec une approche métaphysique de la vitesse. Des proverbes gitans juteux dont " l'abondance du coeur fait parler la bouche ", et qui constituent la profession de foi littéraire de Blaise Cendrars.
Lu par : Bertrand Baumann
Durée : 3h. 58min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 16628
Résumé:En 1929, Blaise Cendrars (1887-1961) publie aux Éditions du Sans Pareil, en deux volumes successifs, les aventures de son héros Dan Yack : Le Plan de l'Aiguille, puis Les Confessions de Dan Yack.Le critique Fernand Divoire avait convaincu l'éditeur René Hilsum, un grand ami de Cendrars, que ce second roman obtiendrait le Goncourt. La bande annonce avait même été imprimée à l'avance, mais le roman n'obtiendra qu'une voix, celle de Roland Dorgelès.Sans doute moins connu que L'Or (1925), Moravagine (1926) ou Rhum (1930), Dan Yack est souvent considéré comme le chef-d'oeuvre de Cendrars romancier qui, dans le personnage de Dan Yack, a voulu représenter « la transformation profonde de l'homme d'aujourd'hui » dans une modernité qui depuis la Grande Guerre a tout remis en question.