Contenu

La pêche à rôder

Résumé
La pêche, un art de l'impatience ? Pour la plupart, la pêche rime avec patience, passivité, ennui. C'est l'éternelle caricature du pêcheur en papi affalé devant sa canne, les yeux rivés à son flotteur qui ne coule jamais. Or, à lire les récits ou regarder les photos de Jacques-Etienne Bovard, qui rôde depuis son enfance le long des rivières et des lacs, on verra que la pêche peut se décliner en inventaire émotionnel contrasté et intense : le temps devient affût passionné, au seuil d'un autre monde, où se confondent la mémoire et le rêve. La rivière se livre, ou ne se livre pas, telle une femme irrésistible et insaisissable. Quel ennui ? Quelle patience ? Le pêcheur rôde, ruse, rêve, délire, jubile, explose - de joie, de fureur.
Durée: 5h. 16min.
Édition: Yvonand, B. Campiche, 2009
Numéro du livre: 17515
ISBN: 9782882412300
Collection(s): CamPoche

Documents similaires

Durée : 7h. 36min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 14400
Résumé:La vallée de la Loue, la pêche à la truite, Gustave Courbet, des lectures de Maupassant pour mettre des couleurs aux fins de soirées, des gueuletons deux étoiles au Gault et Millaut pour bien les commencer : un havre, un paradis !, le domaine de Clairvaux que le richissime banquier suisse Maximilien Reuth s'est offert et où il invite ses amis. Il y a Petit-Bouilli, le maître-queux qui doit son surnom à son visage ébouillanté, Vuille, facteur en clavecin et pêcheur en toutes eaux, et puis Sauvain, le dernier venu, romancier, espérant trouver là matière à un livre qui se fait attendre. Un autre sujet s'imposera à lui : Vivianne, qui venait faire le ménage et plus si affinités, est retrouvée morte dans la rivière. Max fait un parfait coupable.
Durée : 8h. 38min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 9933
Résumé:... Il n'y a rien de plus difficile que de parler de l'école au quotidien : conseils de classe, correction de travaux, discussions avec ses collègues, tentatives - plus ou moins heureuses - d'apprivoiser les élèves les plus rétifs, sinon les plus problématiques. De même qu'on ne fait pas de bonne littérature avec de bons sentiments, on ne fait pas de bon roman avec des préoccupations didactiques, voire pédagogiques ou syndicales.
Durée : 6h. 16min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 12302
Résumé:Une femme gynécologue quitte son compagnon photographe alors que leur vie était préprogrammée. Elle a fui et il proteste...Ce roman de la dépossession et de la révolte, noué de tendresse et de violence amoureuses, devient, malgré la marche inexorable du temps, celui d'une vaste réconciliation, dans la coexistence de l'épars et de l'indéfectible.
Lu par : Janick Quenet
Durée : 3h. 54min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 10938
Résumé:Gilles, un étudiant, vient s'installer dans un vieil immeuble de la banlieue lausannoise. Un immeuble peuplés de personnes âgées et sur lequel règne une concierge abominable : Mme Malamondieu. Bientôt, une relation d'amitié (voire de filiation) se noue entre Gilles et son voisin, Edouard. Une relation au centre de laquelle on trouve la musique, à travers le violon et le violoncelle. En effet, les deux hommes jouent, s'apprennent mutuellement, et pas que la musique, mais aussi la vie. En parallèle à cette amitié, on trouve un duel acharné et très drôle entre Gilles et la concierge, qui se livrent un combat fait de sournoiseries, de petits billets provocateurs laissés sur la machine à laver, et autres gentillesses...
Lu par : Martine Moinat
Durée : 6h. 21min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 6419
Résumé:Premier roman de Jacques-Etienne Bovard, "La Griffe" raconte la cure de désintoxication en montagne qu'effectue un petit groupe de fumeurs. Pendant quelques jours, on suit les protagonistes dans leurs "aventures" montagnardes.
Lu par : Daniel Burnand
Durée : 7h. 18min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 7471
Résumé:L'inspecteur Abt est envoyé dans un manège du Jorat pour y enquêter sur le meurtre d'un homme. Ledit meurtre dont on ne sait pas si c'en est un ou s'il s'agit d'un simple accident. Et puis "enquêter" est un bien grand mot... C'est plutôt une voie de garage, en attendant la retraite, où l'on place le quinquagénaire.
Lu par : Michèle Quellet
Durée : 6h. 44min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 17827
Résumé:Une nuit, comme mon adjoint Rodriguez était allé rejoindre une dame, je me suis posté à la réception-bar du garage, où un ordinateur clignotait, et me suis mis à écrire une histoire, comme ça, pour voir ce que ça faisait, un oeil sur les Lamborghini et autres babioles exposées. Au retour du cavaleur, peu après l'aube, j'avais les douze premières pages de Lu Chute à l'envers. Je me sentais bien. Cela faisait un moment que cette histoire me mijotait clans le fond de la tête, et que d'autre part j'épluchais les tourniquets à bouquins du supermarché voisin. Une maison d'édition nommée Weekend, en particulier, présentait une ribambelle de petits volumes souples, aux couvertures pimpantes, deux cents pages aérées, qu'un public divers jetait souvent par deux ou trois dans son caddie, parmi les légumes et les boîtes. Les titres se renouvelaient sans cesse. Il fallait bien des gens pour les écrire, qui évidemment n'étaient pas des écrivains : des amateurs, des débutants, des refusés, des modestes, enfin des gens, quoi, pareils à mes Aînés qui mouillaient vaillamment leur kimono pour obtenir la ceinture jaune. Nom de Dieu, alors pourquoi pas moi ?
Lu par : Geneviève Roy
Durée : 8h. 25min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 17790
Résumé:On pourrait définir le thème du livre comme un double mouvement de désarroi, de dispersion, de vertige et, inversement, de prise de conscience et maîtrise de soi. La contradiction ou, pour mieux dire, le déchirement, est au coeur de ce beau récit intense, dramatique et fervent, à la fois tourné vers un passé qu'il tente de ressusciter avec des joies et des plaies, ses découvertes, et vers un présent, non pas apaisé, mais réconcilié... (Georges Anex, Journal de Genève)
Lu par : Suzanne Bettens
Durée : 2h. 1min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 20978
Résumé:Pour moi, Hôtel Venus reste l'acte littéraire tel que je l'avais imaginé dans l'absolu de l'enfance. Je m'étais fait une raison : c'était un rêve. Et puis, une fois, j'ai pu réaliser ce rêve. Après lui, j'avais pensé arrêter d écrire, sachant que je ne ferais jamais mieux. Il a fallu plusieurs années et l'insistance d'un éditeur clairvoyant pour que je me lance dans autre chose. J'ai alors commencé à écrire des romans. Je crois que sans l'expérience d'Hôtel Venus, sans mes amis yorubas qui ont en quelque sorte forcé mes résistances, je n'aurais jamais pu continuer à écrire - à l'époque, cela m'était d'ailleurs égal. Mais lorsque j'ai repris la plume (accompagnée entre temps par un ordinateur), les pulsations des rythmes cubains étaient là, présentes. Elles m'accompagnent aujourd'hui encore, et j'essaie de m'en souvenir au moment où il faut donner du « punch » à un texte. Anne Cuneo
Durée : 3h. 21min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 18651
Résumé:Écrit au scalpel, dans une langue et un rythme remarquablement restitués en français par François Conod, le récit est à première vue une charge des milieux hospitaliers. On se délecte de la sottise attentive des assistants, de cette galerie de personnages que brosse Vogt, mêlant patients et soignants dans une impitoyable comédie humaine, le tout électrisé par un humour féroce. Vogt possédait, si l'on peut dire, le sens du détail qui tue, né d'une observation scrupuleuse et sans doute désespérée de l'espèce humaine : chaque individu est un sujet passant au billard de la table d'opération littéraire...
Lu par : Michèle Quellet
Durée : 3h. 3min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 18550
Résumé:... Cela commençait par l'art pauvre d'apprêter des oeufs pour éloigner le loup, autrement dit la faim, qui appuie toujours sa truffe de l'autre côté de la porte. Pour les oeufs brouillés, la cuisson prendra peut-être une demi-heure. Il est impossible de l'accélérer. Pour les Eggs in Hell: Nous cassions dedans des oeufs, coupions le courant et attendions qu'ils eussent l'air cuit. M. F. K. Fisher rapportait les propos d'un certain vicomte de Mauduit: Manger est un art qui mérite de ?gurer au même rang que les autres méthodes que choisit l'homme a?n d'échapper à la réalité. Puis d'un personnage de Tolstoï, dans Guerre et Paix: Laisse-moi reposer sur le sol comme une pierre, ô mon Dieu, et me relever comme un pain tout frais. Les pages sur le pain en train de cuire embaumaient, vous laissaient comblés, en paix, et plus vides de mauvaises pensées qu'après n'importe quel traitement de chiropraxie. Préparer un poulet à la mode de Beaune revenait à proposer: Veux-tu qu'on s'aime?
Lu par : Keren Rouche
Durée : 4h. 52min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 33950
Résumé:Ce livre a la grandeur, la pureté rusée de la passion. De la première à la dernière ligne sourd un cri toujours prêt à jaillir mais qui a la force et le courage de se mesurer. Ce long chuchotement, ce sanglot qui ne vient pas, cette confession tout intérieure d'une adolescente du siècle ont le pouvoir d'une incantation. J'ai admiré non seulement la spontanéité tendrement violente, mais aussi la technique d'écriture d'Anne-Lise Grobéty, ce monologue infini, feutré, qui n'ennuie jamais, qui est très conscient malgré le délire, sarcastique même. Ce roman qui semble tissé d'une phrase unique, sans arrêts visibles, mais ondulante, avec ici et là le blanc de la respiration suspendue, qui reprend, s'obstine, tranquille, inlassable, c'est le mouvement de la vague si difficile à saisir. Je l'entends battre le sable, détruite et renaissante, continuellement. Les scènes qui ne se terminent pas, qui reviennent, recouvertes à leur tour par d'autres, ce rythme ressassant, c'est le rythme même de l'amour. Et toujours jusqu'à la fin, le leitmotiv de la première rencontre, celle qui décida de tout, le souvenir de ces instants tournés et retournés, facette sur facette, par la mémoire fascinée mais gardant la fraîcheur de la source, le bonheur du commencement.