Contenu

Homo faber: un rapport

Résumé
Né en 1911, mort en 1991, écrivain suisse d'expression allemande, Max Frisch a traversé le siècle en commençant par exercer le métier d'architecte avant de devenir écrivain. Walter Faber, le héros d'Homo Faber, est-il le portrait jumeau de son auteur ? Ingénieur au service de l'Unesco, Faber entreprend de raconter sa vie dans une langue sèche, précise, rigoureuse et parfaitement désincarnée. Mais comment parler de sa vie ainsi ? Si la langue technique est exemplaire et adéquate pour rendre compte des lois de la nature, que peut-elle exprimer de notre intériorité ? Rien ou pas grand-chose. C'est le constat que fait Walter Faber à ses dépens, lui qui s'est efforcé de parcourir le monde et s'est épuisé à vouloir l'analyser et le retranscrire en formule, mais qui jamais ne s'est découvert lui-même.
Durée: 6h. 43min.
Édition: Paris, Gallimard, 2008
Numéro du livre: 15978
ISBN: 9782070374182
Collection(s): Folio

Documents similaires

Durée:3h. 18min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:19823
Résumé: Un écrivain de premier rang publie ses réflexions sur l'armée suisse. Est-il un spécialiste de la défense nationale ? Non, mais il a passé 650 jours sous l'uniforme, comme simple soldat. Il sait de quoi il parle. Sa mémoire, un tiers de siècle après la « Mob », commence par lui restituer les bruits, les odeurs, les climats, les gestes. De petits tableaux, qui semblent impressionnistes, cernent peu à peu une réalité sociale et illustrent la nature des relations que les officiers entrenaient avec la troupe. Ils agissaient comme des propriétaires de la patrie, dit Frisch. Ils prolongeaient dans la vie militaire l'attitude d'une classe dominante - d'ailleurs parfaitement acceptée à l'époque par les soldats. L'écrivain, après coup, s'en étonne. Il se pose aussi de sérieuses questions sur la formation qui étaient donnée à la troupe. Hyptnotisée par l'art de rouler la capote, par la routine des ordres du jour et par l'obéissance sans discussion, aurait-elle vraiment été en mesure de se battre ? Entourée par les forces hitlériennes, elle était maintenue dans l'ignorance des événements, extérieurs et intérieurs. Elle ne semblait même pas avoir peur. La Suisse de 1939 à 45 revit dans ces pages avec ses silences, ses paradoxes, ses scandales discrets. Mais on aura compris que Frisch n'entend pas limiter sa critique sociale au passé. Et ses questions proprement militaires valent pour aujourd'hui ou demain. L'ennemi ne surgira pas nécessairement du bosquet vers lequel les officiers tendent le bras. [Présentation de l'éditeur]
Durée:2h. 38min.
Genre littéraire:Biographie/témoignage
Numéro du livre:20335
Résumé: ... ce petit livre de Max Frisch paru en 1971, bien qu'il ait trait à la naissance de la Confédération Hélvétique est rempli d'irrespect et d'ironie. A rebours de tout manuel scolaire, l'écrivain s'empare du mythe de Guillaume Tell et nous transmet les éléments pour une relecture de l'histoire. Le texte se développe selon deux axes: les passages narratifs sont régulièrement interrompus par des notes de bas de pages visant à rétablir les sources historiques du récit, références qui proviennent d'ouvrages aussi sérieux que le Livre blanc de Sarnen (1472), la Chronique de la Suisse écrite par Aegidius Tschudi en 1570 ou d'autres ouvrages savants sur l'Histoire suisse, mais aussi de légendes ou remarques plus personnelles. Loin d'attester une vérité historique, c'est au contraire à une véritable déconstruction qu'amène l'utilisation de ces sources doctes. Grâce à ce jeu de notes scientifiques qui se contredisent l'une l'autre, grâce à l'humour toujours incisif de Frisch, grâce à l'utilisation indéterminée du nom de Konrad von Tillendorf ou Grisler pour celui habituellement reconnu comme le «grand méchant» de la fable, Max Frisch met à jour les incohérences de l'histoire - et de l'Histoire. L'auteur s'amuse de la subjectivité des historiens prétendument «factuels» et ébranle les notions de vérité et de fiction. C'est non seulement la crédibilité et l'éclat du mythe de Guillaume Tell qu'il met en cause, mais aussi de la Suisse en général. Le mythe est ramené à ce qu'il est et le livre se revèle être un véritable plaidoyer pour l'esprit critique.
Durée:5h. 46min.
Genre littéraire:Essai/chronique/langage
Numéro du livre:36236
Résumé: En janvier 1973, Max Frisch emménage à Berlin-Ouest. Il y retrouve des écrivains parmi les plis importants de l'Allemagne d'après-guerre.
Durée:1h. 32min.
Genre littéraire:Théâtre
Numéro du livre:36789
Résumé: Les incendies criminels se multiplient dans la ville. Monsieur B. - petit industriel enrichi par une lotion capillaire dont il a licencié l'inventeur - fulmine contre cette insécurité grandissante, mais il ne sait pas refuser d'héberger dans le grenier de sa villa un repris de justice, puis un second, qui bientôt y stockent des bidons d'essence, des détonateurs, des mèches... C'est à Monsieur B. lui-même qu'ils demandent finalement des allumettes, et il les leur fournit. Car sa peur de l'incendie est encore moins grande que sa peur d'avouer qu'il a peur, et sa mauvaise conscience plus forte que ses «bons» ou mauvais sentiments. L'universalité de cette «parabole» sur la démocratie libérale face à la violence terroriste a valu à cette pièce un prodigieux succès : depuis sa création à la radio (1955) puis au théâtre (1958), elle a connu des centaines de mises en scène dans sa version originale et dans le monde entier.
Durée:3h. 57min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:14497
Résumé: Enceinte à dix-sept ans mais éperdue d'amour, Louise a refusé d'avorter. Vincent l'a épousée. Huit ans ont passé, ils ont deux fils, doux et fragiles comme leur trop jeune mère. Divorcée, la grand-mère maternelle vit avec son fils cadet, Benoît, qui aujourd'hui a dix-sept ans. Une famille bancale se retrouve dans la chaleur de l'été pour quelques jours de vacances ordinaires, dans un pavillon de banlieue, à la lisière des grands ensembles, entre un terrain vague et le parking où se désagrège une station-service abandonnée...
Lu par:Claude Fissé
Durée:10h. 43min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:12797
Résumé: Simon Tanner a dans les vingt ans. Au début, on le voit demander de l'emploi dans une librairie et partir une semaine après en faisant la morale à son employeur : à son âge, il n'est pas fait pour rester penché sur un écritoire toute la journée. Plus tard, il sonne chez une logeuse. La maison est trop belle pour lui et il s'apprête à partir lorque Klara le prie de rester, même gratuitement. Ils sont rejoints par Kaspar, le frère peintre de Simon. Klara tombe rapidement amoureuse de Kaspar et de Simon, malgré son mari, un être difforme souvent absent. Ils ont la visite de leur frère Klaus, un médecin respectable qui engage Simon à se trouver une situation. Alors que Kaspar part vivre à Paris, Simon passe tout l'hiver chez sa soeur Hedwig, institutrice dans un village perdu. Elle l'acueille avec méfiance, mais bientôt une amitié intense s'installe, Simon s'occupe de tout et ils sont heureux. Repartant à la ville, il gaspille rapidement son argent, et raconte un soir dans un bistrot toute l'histoire de sa famille, sans oublier son frère Emil interné en hôpital psychiatrique. Une bonne dame le recueille...
Durée:3h. 59min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:13382
Résumé: On est sans nouvelles depuis samedi 13 août de Madame Louise R. résidant à Lavérandière, dans la commune de Cassagnes. C'est le facteur, Monsieur Basile Gerdat, qui a donné l'alerte hier, jeudi 18 août, étonné de voir trois jours de suite la porte et les fenêtres de la maison grandes ouvertes sans que rien, apparemment, n'ait changé de disposition à l'intérieur de l'habitation. Ce jour-là, la disparition énigmatique de Mme R. fait la Une du quotidien local. Dans ce petit village apparemment sans histoire, c'est un événement sans précédent. Même si personne ne connaissait réellement cette madame R. Elle avait débarqué dans le village un soir de février, en pleine tempête de neige. Elle cherchait une maison à louer : celle de Justin, aux confins du village, à Lavérandière, fit immédiatement l'affaire... Jamais on n'a su ce qu'elle était venue faire par ce temps, dans ce lieu où personne ne passe jamais, juste quelques chevriers durant l'été...D'ailleurs, on ignorait qui elle était, et même d'où elle venait. " Cette inconnue ne fréquentait personne, mais attisait la curiosité de tous. Maintenant qu'elle a disparu, les langues se délient : il paraît qu'elle recevait des hommes chez elle...Vérité ? Ragots ? Les apparences sont souvent trompeuses. Peut-être Matthieu en sait-il plus que les autres, lui qui passait son temps à l'épier, en cachette. D'ailleurs sa femme Constance n'était pas dupe...Le soupçonnait-elle d'avoir une relation avec l'inconnue ?
Lu par:Michel Joyet
Durée:16h. 51min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:12014
Résumé: Cet homme incroyable semble avoir tout vu, lu, bu, vécu, fumé. Il a quelque chose à dire et le monde entier à nous raconter. « La vie c'est un amusement, c'est passionnant. » Que ce soit en Europe, en Asie ou en Amérique latine, il porte sur son dos son toit et sa profession de foi : l'insouciance, l'art du vagabondage, un superbe je m'en foutisme, l'amour de l'homme et de la vie, quelle qu'elle soit. La croquant par tous les bouts, il nous conte ses contradictions miraculeuses et bouleversantes, ses possibilités infinies et ses absurdités terrifiantes. Il avoue deux grandes déceptions : la révolution et l'aviation, « triomphe des fonctionnaires civils et militaires » car il est marqué par la guerre, la bêtise, la force inouïe des politiques à détruire le monde (« Gare à toi, Blaise, on parle beaucoup de faire les États-Unis d'Europe ou les Soïouz de l'Est, mais on n'en veut plus, des libres citoyens du monde, comme toi. »), la courte vue des banquiers, l'imbécilité notoire des experts et des spécialistes qui se mêlent de vouloir diriger l'économie, le bavardage intarissable des politiciens profiteurs et arrivistes, des ministres incompétents, avides et vaniteux, des hommes d'état pourris et menteurs. Il considère donc que l'homme n'a plus qu'un choix possible malgré tout ces sapeurs : vivre !
Durée:3h. 10min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:14206
Résumé: Quatrième de couverture : " Ils repartirent une heure plus tard. Betty avait froid dans sa robe qui semblait transparente sur ses seins durcis. David trouva ses bijoux d'une discrétion hypocrite, et dans cet ascenseur aux glaces teintées, l'image de leur couple tout à coup le choqua"
Lu par:Pierre Biner
Durée:9h. 44min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:14781
Résumé: Fils d'une famille patricienne de Zurich, celui qui a écrit ce livre sous un pseudonyme fut ce qu'on appelle un enfant bien élevé. Dans la somptueuse villa, au bord du lac, régnait l'entente parfaite. Un certain ennui aussi, qui tient à la bienséance. Pressé d'écrire car il se sait condamné par un cancer qui ne lui laissera aucune chance, Zorn décrit les travers de ses parents et de la bourgeoisie suisse. Avec une ironie noire teintée d'humour, jamais les contraintes et les tabous qui pèsent, aujourd'hui encore, sur les esprits soi-disant libres, n'ont été analysés avec une telle pénétration. Jamais la fragilité de la personne, ce rapport, toujours précaire et menacé, entre le corps et l'âme, qu'escamote souvent l'usage commode du terme psychosomatique, n'a été décrite avec une telle lucidité, dans une écriture volontairement neutre, par celui qui constate ici, très simplement, qu'il a été " éduqué à mort ". Il avait trente-deux ans.
Durée:7h. 38min.
Genre littéraire:Nouvelle
Numéro du livre:14731
Résumé: Onze nouvelles écrites entre 1902 et 1912. Ton mozartien. Ironie discrète et nostalgie. Sujet: l'éveil de l'amour.
Durée:21h. 3min.
Genre littéraire:Roman historique/biographique
Numéro du livre:16755
Résumé: Francis Tregian naît en 1574 dans une illustre famille de Cornouailles. Parce que son père, catholique intransigeant, a refusé de prêter allégeance à la reine protestante, sa famille est dépouillée de tous ses biens et il doit s'enfuir dans une hotte à pierres. Il n'a que cinq ans. Commence alors une longue errance, illuminée par une passion qui dévore sa vie : la musique. De la cour d'Elizabeth d'Angleterre au séminaire anglais de Reims, des leçons du compositeur Thomas Morley au camp retranché d'Henri IV en Normandie, des antichambres pontificales, aussi dangereuses que les prisons londoniennes, aux madrigaux de Monteverdi, des ébauches du jeune Rubens à la première d'Hamlet, Francis Tregian traverse son siècle en humaniste.