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Biedermann et les incendiaires: pièce didactique sans doctrine

Résumé
Les incendies criminels se multiplient dans la ville. Monsieur B. - petit industriel enrichi par une lotion capillaire dont il a licencié l'inventeur - fulmine contre cette insécurité grandissante, mais il ne sait pas refuser d'héberger dans le grenier de sa villa un repris de justice, puis un second, qui bientôt y stockent des bidons d'essence, des détonateurs, des mèches... C'est à Monsieur B. lui-même qu'ils demandent finalement des allumettes, et il les leur fournit. Car sa peur de l'incendie est encore moins grande que sa peur d'avouer qu'il a peur, et sa mauvaise conscience plus forte que ses «bons» ou mauvais sentiments. L'universalité de cette «parabole» sur la démocratie libérale face à la violence terroriste a valu à cette pièce un prodigieux succès : depuis sa création à la radio (1955) puis au théâtre (1958), elle a connu des centaines de mises en scène dans sa version originale et dans le monde entier.
Genre littéraire: Théâtre
Durée: 1h. 32min.
Édition: Paris, Gallimard, 1961
Numéro du livre: 36789
ISBN: 9782070303199
CDU: 842

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Numéro du livre : 15978
Résumé:Né en 1911, mort en 1991, écrivain suisse d'expression allemande, Max Frisch a traversé le siècle en commençant par exercer le métier d'architecte avant de devenir écrivain. Walter Faber, le héros d'Homo Faber, est-il le portrait jumeau de son auteur ? Ingénieur au service de l'Unesco, Faber entreprend de raconter sa vie dans une langue sèche, précise, rigoureuse et parfaitement désincarnée. Mais comment parler de sa vie ainsi ? Si la langue technique est exemplaire et adéquate pour rendre compte des lois de la nature, que peut-elle exprimer de notre intériorité ? Rien ou pas grand-chose. C'est le constat que fait Walter Faber à ses dépens, lui qui s'est efforcé de parcourir le monde et s'est épuisé à vouloir l'analyser et le retranscrire en formule, mais qui jamais ne s'est découvert lui-même.
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Lu par : Pierre Luisoni
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