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Maigret en meublé: roman

Résumé
Non ! Ne soupçonnez pas le commissaire de fréquenter subrepticement un de ces logis que... un de ces gîtes sordides qui... enfin, de faire à son tour partie de l'inquiétante population qui met, sur les dents à longueur d'année - fichue position ! - la brigade des garnis. C'est vrai que Mme Maigret est absente lorsque « Jules » (vous aviez oublié qu'il s'appelle Jules ? Lui aussi, enfin presque...) s'installe dans un meublé tenu par une quadragénaire encore appétissante, la main sur le coeur et le coeur sur la main, prévenante, affectueuse même, rigoureusement honnête, et que, pourtant, il pourrait bien envoyer en prison... S'il n'en fait rien, c'est parce que seuls les vrais coupables le préoccupent. Pas un instant, soyez rassurés, il ne sera même tenté d'abuser de sa solitude et de sa vie en meublé : il y est pour le bon motif. D'ailleurs, si vous avez lu les MÉMOIRES DE MAIGRET (et si vous ne les avez pas lus, dépêchez-vous de le faire !), vous devez bien savoir qu'il sera toujours fidèle à sa Louise (bien sûr, elle s'appelle Louise, et elle ne l'a pas oublié parce qu'elle a une soeur et un beau-frère qui, tout de même, ne l'appellent pas « Mme Maigret » comme fait le commissaire). Voilà : l'inspecteur Janvier, le préféré de Maigret, a été blessé sur un trottoir où il faisait « une planque ». Gravement blessé...
Genre littéraire: Policier/épouvante
Durée: 4h. 35min.
Édition: Paris, Presses de la Cité, 1951
Numéro du livre: 13230

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Résumé:C'était curieux : l'obscurité qui l'entourait n'était pas l'obscurité immobile, immatérielle, négative, à laquelle on est habitué. Elle lui rappelait plutôt l'obscurité presque palpable de certains de ses cauchemars d'enfant, une obscurité méchante qui, certaines nuits, l'attaquait par vagues ou essayait de l'étouffer. Vous pouvez vous détendre. Mais il ne pouvait pas encore remuer. Respirer seulement, ce qui était déjà un soulagement. Son dos était appuyé à une cloison lisse dont il n'aurait pu déterminer la matière et, contre sa poitrine nue, pesait l'écran dont la luminosité permettait de deviner le visage du docteur. Peut-être était-ce à cause de cette lueur que l'obscurité environnante semblait faite de nuages mous et enveloppants ? Pourquoi l'obligeait-on à rester si longtemps dans une pose inconfortable, sans rien lui dire ? Tout à l'heure, sur le divan de cuir noir, dans le cabinet de consultation, il gardait sa liberté d'esprit, parlait de sa vraie voix, sa grosse voix bourrue de la scène et de la ville, s'amusait à observer Biguet, le fameux Biguet qui avait soigné et soignait encore la plupart des personnages illustres.