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Un cheval entre dans un bar

Résumé
Sur la scène d'un club miteux, dans la petite ville côtière de Netanya en Israël, le comique Dovale G. distille ses plaisanteries salaces, interpelle le public, s'en fait le complice pour le martyriser l'instant d'après. Dans le fond de la salle est assis un homme qu'il a convié à son one man show - ils se sont connus à l'école -, le juge Avishaï Lazar, retraité et veuf inconsolable. Il écoute avec répugnance le délire verbal de l'humoriste. Mais peu à peu le discours part en vrille et se délite sous les yeux des spectateurs médusés. Car ce soir-là Dovale met à nu la déchirure de son existence lorsque adolescent, alors à Gadna (camp de préparation militaire parascolaire) avec son ami Avishaï, on l'avait informé de la mort d'un de ses parents sans lui préciser lequel. Et jusqu'à l'enterrement, Dovale s'était trouvé devant ce choix terrible : de qui - mère ou père - "souhaitait-il" la mort ? Avishai, par lâcheté, lui avait tourné le dos alors que Dovale avait eu besoin de son soutien. Le juge comprend où Dovale veut en venir avec ce spectacle. Il ressent soudain l'envie d'écrire. Il noircit de notes les serviettes qu'il a sous la main. Trahison de l'amour, trahison de l'amitié ? Règlement de comptes ? Pourtant, à la fin du spectacle, entre le juge et l'humoriste, un début de rédemption s'ébauche.
Durée: 7h. 21min.
Édition: Paris, Seuil, 2015
Numéro du livre: 31106
ISBN: 9782021224801

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Durée:10h. 7min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
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Lu par:Simon Corthay
Durée:9h. 54min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:71258
Résumé: Dans Un voyage à Ur de Chaldée David Shahar poursuit l'évocation de la Jérusalem de sa jeunesse commencée avec Le Palais des Vases brisés (Gallimard, 1978). Ce roman qui d'ailleurs peut se lire indépendamment constitue le second volet d'une trilogie. De nouveaux personnages prennent place, d'autres se précisent sur la vaste fresque animée, tel le petit Sroulik dont l'auteur raconte ici la jeunesse, les luttes, les rêves et les amours. Il n'accomplira pas le voyage à Ur, ville du premier Hébreu, mais il connaîtra une autre aventure : converti, il deviendra «pasteur protestant juif.» Nous retrouvons le merveilleux conteur qu'est David Shahar, son humour et cette touche de magie qui fait des événements et des détails les plus quotidiens un monde rempli de mystère et de rêve. L'auteur est issu d'une famille établie sur la terre d'Israël depuis cinq générations. Son enfance est la source de son inspiration et Jérusalem avec son peuple bigarré et pittoresque, la toile de fond de son œuvre. Mais c'est au-delà de l'anecdote et du récit concret que se situent ses intentions profondes.
Lu par:Simon Corthay
Durée:7h. 29min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:68583
Résumé: Dans Un voyage à Ur de Chaldée David Shahar poursuit l'évocation de la Jérusalem de sa jeunesse commencée avec Le Palais des Vases brisés (Gallimard, 1978). Ce roman qui d'ailleurs peut se lire indépendamment constitue le second volet d'une trilogie. De nouveaux personnages prennent place, d'autres se précisent sur la vaste fresque animée, tel le petit Sroulik dont l'auteur raconte ici la jeunesse, les luttes, les rêves et les amours. Il n'accomplira pas le voyage à Ur, ville du premier Hébreu, mais il connaîtra une autre aventure : converti, il deviendra «pasteur protestant juif.» Nous retrouvons le merveilleux conteur qu'est David Shahar, son humour et cette touche de magie qui fait des événements et des détails les plus quotidiens un monde rempli de mystère et de rêve. L'auteur est issu d'une famille établie sur la terre d'Israël depuis cinq générations. Son enfance est la source de son inspiration et Jérusalem avec son peuple bigarré et pittoresque, la toile de fond de son œuvre. Mais c'est au-delà de l'anecdote et du récit concret que se situent ses intentions profondes.
Lu par:Simon Corthay
Durée:6h. 21min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:67832
Résumé: Jérusalem d'avant la Seconde Guerre mondiale revit grâce à un narrateur à la recherche du temps perdu. Les «vases brisés» sont sans doute ceux du palais de la mémoire : ils sont aussi ceux, très réels, qui servaient à tirer l'eau du puits de la maison d'enfance. Ils font enfin allusion à une idée théosophique audacieuse : la «brisure des vases» est un accident cosmologique dû à l'abondance divine, qui expliquerait l'origine du mal.
Durée:7h. 1min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:66843
Résumé: Nancy, la thérapeute désormais seule ; Larry, la rencontre d'un soir ; Daffy, la petite fille malheureuse depuis que son papa a quitté la maison et a refait sa vie en Israël ; Ruth, la femme devenue veuve qui s'interroge sur ces années passées avec un Israélien trop robuste ; Tom, le petit garçon pas comme les autres que sa maman cherche à protéger envers et contre son mari, envers et contre les institutions. Qu'ont tous ces personnages en commun ? Avec la délicatesse de sa langue, l'auteur va révéler les liens noués entre eux autour d'une forêt américaine, modifiés par l'Histoire ou par les histoires personnelles, par un besoin d'évasion ou par la nécessité de l'exil, par la question du retour au pays natal.
Lu par:Manon
Durée:7h. 15min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:39435
Résumé: onnaît-on jamais nos voisins ? Dans cet immeuble de Tel-Aviv, rien n’est moins sûr. Pris entre désirs inassouvis et questions de principe, les personnages se débattent avec des luttes internes profondes qui semblent toujours les dépasser. Arnon, ancien militaire, bascule dans l’obsession lorsqu’il échoue à comprendre ce qu’il s’est passé entre sa fille de sept ans et son voisin de palier à la retraite. Décidé à percer ce mystère qu’il semble être seul à interroger, il est prêt à tout, même au pire. Pendant ce temps, à l’étage supérieur, Hani, dite «la veuve», s’ennuie de son mari toujours absent. C’est sans doute pour cela qu’elle ne résiste pas longtemps aux charmes de son beau-frère, un escroc recherché par la police. Au troisième et dernier étage vit Déborah, une juge à la retraite. Isolée depuis la mort de son mari, elle repense à son fils à qui elle ne parle plus depuis plusieurs années. Dans un sursaut, elle décide de sortir de son appartement et de se mêler aux mouvements de protestation qui parcourent la ville. Paranoïaques et tourmentés par leur conscience, Arnon, Hani et Déborah se croisent dans cette fresque douce-amère. L’auteur y esquisse le portrait d’une société meurtrie par les affaires politiques et traversée par une profonde crise identitaire.