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Les frontalières

Résumé
Une maman fantasque, une petite fille malicieuse, une frontière allègrement franchie à bicyclette, la tendresse, l'humour, un amour familial qui rayonne de bonheur malgré les nuages noirs qui s'amoncellent au ciel de 1938.
Durée: 2h. 19min.
Édition: Lausanne, L'Age d'Homme, 2013
Numéro du livre: 19652
ISBN: 9782825143278

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Durée : 2h. 59min.
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Numéro du livre : 17242
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Durée : 2h. 39min.
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Numéro du livre : 68880
Résumé:La petite Emma est une enfant de chez nous dont le destin bouleversant vous éclate en pleine figure. Ce scandale, jusqu’ici tamisé par une lumière administrative peu coopérative, nous est révélé dans une simplicité brutale et presque déconcertante. La petite Emma devient le porte-parole de dizaines, de centaines d’enfants voués à l’abandon au début de ce siècle, en Suisse. A nous de savoir aujourd’hui l’écouter, pour qu’un peu de sa dignité lui soit, tardivement, restituée, mais également pour qu’on ne puisse plus se permettre de dire: “Je ne savais pas.”
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Résumé:Suisse, 1834. Johann August Suter, 31 ans, sans le sou, veut de l'or. De l'or ! Il quitte sa famille, son pays et part pour l'Amérique, prend le bateau, débarque à New York, pousse sa route jusqu'en Californie. Il achète une parcelle de terre, creuse une mine, négocie avec les Indiens, les Mexicains, le Gouvernement californien, fait venir des ouvriers, du bétail, des machines. Au bout de dix ans d'un travail acharné, Sutter est à son apogée. Nommé général, il est en passe de devenir l'homme le plus riche du pays. Mais le destin en a décidé autrement. En janvier 1848, son charpentier Marshall découvre de l'or sur ses terres. C'est le début de la tragédie de Sutter : ses ouvriers s'enfuient, ses terres sont dévastées par les milliers de chercheurs d'or qui affluent. Sa femme, venue le rejoindre, meurt d'épuisement à son arrivée. Il engage une procédure juridique contre l'État américain. Il réclame justice ! Sans résultats. Pendant des années, il continue son procès, inutilement, se fait escroquer, incendier, perd ses deux fils, et sa fille le renie. En 1880, sept petits voyous croisent un vieillard brisé et lui annoncent en plaisantant : « Général ! général !" tu as gagné ! Le congrès vient de se prononcer ! Il te donne 100 millions de dollars ! » Johan August Sutter se dresse tout raide, ne dit qu'un seul mot : « Merci ! », puis meurt sous le coup de l'émotion. Le Congrès n'avait même pas siégé ce jour-là.
Lu par : Jean Frey
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Genre littéraire : Roman historique/biographique
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Résumé:Louis XVI n'a pas été guillotiné. Banni par les autorités révolutionnaires, Louis Capet trouve exil en Suisse, sur les bords du lac Léman. Inadapté au travail et à la vie sociale, il reçoit heureusement quelques visites (Benjamin Constant, M. de Necker, Edmund Burke) et rencontre Aline, une jeune domestique avec laquelle il engage une relation ambiguë. Mais celle-là le quitte, l'ex-roi doit fuir les troupes républicaines, on le retrouve mort, la nuque brisée, le 1er février 1798' Une fantaisie historique à la fois cocasse et profonde.
Lu par : Jean Frey
Durée : 2h. 40min.
Genre littéraire : Roman historique/biographique
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Résumé:De l'été à l'hiver 1814, l'agonie de Donatien Alphonse François de Sade est longue. L'écrivain est obèse, malade, fatigué d'avoir été déjà condamné à la peine capitale, brûlé en effigie, enfermé à la Bastille, insulté pour être un renégat, un impie, un blasphémateur et un sodomite. Coliques, saignements, toux asthmatiques, syncopes le rendent irascible. Défilent dans sa chambre le garçon de peine, la jeune et maigre lingère, sa maîtresse qu'il a installée dans une chambre à côté de la sienne, les médecins fascinés par le cas, les prêtres excédés de se faire insulter. Jusqu'à épuisement, le marquis se livre à la débauche obsessionnelle et bruyante, jetant le trouble dans l'établissement. Il écrit en cachette, se fait confisquer ses manuscrits, s'étrangle de rage. Il fait jurer à son médecin qu'il n'y aura pas de croix sur sa tombe, meurt le 2 décembre.
Lu par : Diane Perrot
Durée : 15h. 15min.
Genre littéraire : Roman historique/biographique
Numéro du livre : 5577
Résumé:Idelette de Bure est probablement issue d'une riche famille de confession anabaptiste, installée à Liège. On ne sait rien d'elle avant son mariage avec le Liégeois Jean Stordeur. Les époux, "entachés d'hérésie", doivent quitter la cité épiscopale vers 1532-1533, tout comme certains membres de la famille de Bure, dont les biens sont confisqués. Le couple passe à Genève en mars 1537, où il rencontre Jean Calvin, avant de se réfugier à Strasbourg pour "vivre selon l'évangile". Ils adhèrent à l'église française du lieu, dirigée par Martin Bucer. À partir de 1539, les Stordeur assistent aux prêches de Calvin et accueillent chez eux le réformateur chassé de Genève. Après le décès de Jean Stordeur, mort de la peste, Idelette se remarie avec Calvin, en août 1540. Quelques mois plus tard, Calvin est rappelé à Genève, où le couple s'installe en septembre 1541. Idelette soutient son mari dans son oeuvre de réforme de la ville de Genève. Celui-ci affirme avoir trouvé en elle "une aide semblable à lui". Elle catéchise les petites filles et leur apprend les Psaumes. Elle meurt le 29 mars 1549, alors qu'elle n'a sans doute qu'une quarantaine d'années. Idelette, dont il semble que l'on n'ait préservé la mémoire qu'en référence à son célèbre époux, est au centre de cette autobiographie fictive de la part du pasteur Marc-François Gonin.
Durée : 13h. 25min.
Genre littéraire : Roman historique/biographique
Numéro du livre : 15728
Résumé:À ma naissance, mes quatre grand-parents étaient morts depuis pas mal de temps, et de leur génération je n'ai connu que la demi-soeur de mon grand-père, qui était de vingt ans son aînée. Elle m'a appris à danser la valse, confié la recette (qualifiée par elle d'originale) du tirami su, du pesto et d'une ou deux autres spécialités italiennes. Elle parlait anglais parce que, m'avait expliqué un parent, sa mère était anglaise; elle était née d'un premier mariage de son père (mon arrière-grand-père). Je n'ai aucun moyen aujourd'hui de vérifier ces affirmations, mais je les ai toujours tenues pour exactes; finalement, cela n'a pas d'importance. C'est en tout cas elle qui m'a donné une image telle de l'Angleterre que mon rêve d'enfant était de m'y rendre le plus vite possible. Mon père m'avait raconté que pendant la Première guerre mondiale elle avait travaillé dans un hôpital du front, et il avait précisé, l'admiration dans la voix, qu'elle avait soigné les blessés avec la vigueur d''une jeune femme alors qu'elle avait déjà soixante ans bien sonnés. Quelqu'un dans la famille (je ne sais plus qui) m'a aussi dit qu'elle avait perdu dans cette guerre tous ses enfants. J'ignore dans quelles circonstances. J'étais trop jeune pour qu'elle songe à me raconter sa vie... et que je songe de m'y intéresser.