Le temps aboli: l'Occident et ses grands récits
Quatrième de couverture
Fait suite à : "Raconter et mourir" Parce que les hommes racontent pour laisser des traces et ne pas mourir, ils tentent sans cesse d'abolir le temps.Tentative magnifique qui, même si elle est vouée à l'échec, donne à la littérature occidentale ses plus grands récits. Des aventures de Don Juan aux voyages de Gulliver en passant par la quête abyssale de Melville, le drame faustien, l'épopée moderne de Joyce et la Recherche de Proust - pour ne citer que quelques-uns des trésors présentés dans cet ouvrage -, ce qui traverse toute notre littérature, c'est ce désir sans cesse renouvelé des hommes d'aller sans trêve d'un objet à l'autre, dans l'oubli d'eux-mêmes. Chaque oeuvre qui traverse les siècles échappe à l'époque qui l'a vue naître. Tous les grands récits du Temps aboli sont donc contemporains les uns des autres et ils appartiennent à tous les temps. Comme dans Raconter et mourir, dont cet ouvrage constitue la suite, chaque chapitre peut se lire comme un tout, au gré de la fantaisie du lecteur.
Lu par:
Jacqueline Duperret
Genre:
Essai/chronique/langage
Durée:
20h. 42min.
Édition:
Paris, Bréal, 2005
N° de notice:
17547
Source:
Bibliothèque Sonore Romande
ISBN:
9782760619937
CDU:
820(09)
Documents similaires
Lu par: Annie Saby Aguila
Durée: 4h. 28min.
Genre: Essai/chronique/langage
Numéro: 67646
Quatrième de couverture: Une angoisse nous hante : être en retard. Nous vivons notre vie quotidienne, notre travail, l’éducation de nos enfants, et même nos vacances dans une telle crainte du retard que nous finissons par être en avance sur tout, par tout anticiper. Nous avons perdu le sentiment du temps, et avec celui-ci le sentiment de notre existence. Être en retard, c’est faire l’école buissonnière, prendre des chemins de traverse, ne pas aller droit au but, c’est introduire d’infimes variations qui peuvent faire dérailler les rouages bien huilés de nos vies trop machinales. C’est finalement vivre. Face aux valeurs dominantes de nos sociétés modernes – fluidité, flexibilité, urgence et vitesse – et aux pathologies qui en découlent, le retard, un « laps » de temps qui nous permet de ressaisir notre condition temporelle, devient une véritable stratégie de résistance.
Lu par: Marie-Claude de Crécy
Durée: 4h. 21min.
Genre: Philosophie/religion/spiritualité
Numéro: 34822
Quatrième de couverture: La loi de la nuit se décline suivant une grande variété de situations : festives ou angoissées, solitaires ou politiques. Consentir à la nuit, c'est accepter de se soumettre aux expériences singulières qu'elle seule rend possibles. Bonne ou mauvaise, intime et sensible, elle ouvre un espace où il devient possible de vivre sans témoin. Au fil des pages, le lecteur s'apercevra qu'il peut être minuit à midi, et que les expériences nocturnes contribuent à montrer les choses sous un nouveau jour.
Lu par: Anastasia Rochas
Durée: 4h. 36min.
Genre: Philosophie/religion/spiritualité
Numéro: 70547
Quatrième de couverture: A rebours de la métaphysique, Friedrich Nietzsche a, tout au long de ses textes, interrogé le temps. Si sa pensée, inactuelle et antisystème, est loin de se focaliser sur cette question, son oeuvre regorge pourtant d'une authentique philosophie du temps qui s'agence selon des perspectives transversales : des temporalités. La philosophie de Nietzsche n'a de cesse de les réinventer : le présent, la modernité, l'histoire ou l'avenir. Tandis qu'il renouvelle l'intuition antique de l'éternel retour, Nietzsche accorde sa préférence à la méthode généalogique en tant que pratique de la philosophie : il s'agit désormais de porter son regard sur la temporalité d'une idée, plutôt que sur son essence.
Lu par: Dominique Daniel
Durée: 3h. 49min.
Genre: Sciences/technologie
Numéro: 37876
Quatrième de couverture: Le temps est au cœur d’un étrange mystère. Tel un flocon de neige qui fond lorsqu’on s’en saisit, il s’est progressivement délité sous les assauts de la science : on sait dorénavant que le temps s’écoule plus lentement en plaine qu’en altitude ; qu’à l’échelle des étoiles et des planètes, il varie d’un point à l’autre, tandis qu’il ne « passe » pas au niveau microscopique. Que reste-t-il de tangible dans ces décombres ? Et comment construire une théorie du temps qui colle à notre perception, mais aussi à l’analyse des philosophes et aux fulgurances des poètes ? Le physicien s'appuie sur des philosophes, des scientifiques ou encore des poètes pour apporter une théorie sur la variation de l'écoulement du temps et de sa perception.
Lu par: Véronique Pierre
Durée: 4h. 11min.
Genre: Roman : au sens large et aventures
Numéro: 69569
Quatrième de couverture: Au cœur des monts Djurdjura avance un vieux break bleu avec, à bord, Lyès, Mounir et Tissam, trois Algérois en fuite et, dans son coffre, un âne mort. Cet étrange trio roule en direction des montagnes kabyles, comme la promesse d’un refuge où déposer les secrets qui les hantent et dissimuler leur compagnon d’infortune. Panne après panne, virage après virage, leur périple aussi intense que rocambolesque est ponctué de considérations philosophiques et questions existentielles à mesure que le chemin des trois vagabonds croise celui d’Amel aux fausses bonnes idées, Slim qui passe ses journées à pousser des pierres du haut des falaises, ou Izouzen, mystérieux libraire retiré dans son sanctuaire, au milieu de centaines d’ouvrages et des sépultures de ses épouses successives. De cette épopée fascinante et furieusement poétique jaillit une réflexion tragique sur le temps qui passe et qui échappe, nous attirant inexorablement vers les profondeurs et la noirceur de l’âme humaine, au plus vrai et au plus juste de la littérature et du monde d’aujourd’hui.
Lu par: Françoise Sellem
Durée: 10h. 47min.
Genre: Essai/chronique/langage
Numéro: 74182
Quatrième de couverture: Le journalisme a été la grande affaire de la vie de Gabriel Garcia Marquez. Ses années de formation ont été consacrées au métier de reporter qu’il exerçait avec une passion jamais démentie, et son œuvre littéraire en découle dans une filiation revendiquée par lui. La présente anthologie rassemble donc 50 textes de la période journalistique de l’homme qui recevra le Prix Nobel de Littérature en 1982, et nous offre un éclairage passionnant sur le parcours du grand écrivain colombien. Le lien narratif entre journalisme et littérature semble évident à la lecture de ces textes courts, qu’il s’agisse de scènes de la vie quotidienne, de brèves histoires poétiques, de chroniques poli-tiques sur les Sandinistes et l’élite politique colombienne, ou de réflexions intitulées « Le fantasme du Prix Nobel » ou « Comment écrire un roman ». Un portrait de Hemingway, un autre de Fidel Castro, des évocations de Paris, Mexico ou Bogota complètent ce choix de textes dont on ne peut qu’admirer la hauteur de vue et surtout le rythme. Gabriel Garcia Marquez fut ce grand conteur de l’Histoire aussi bien dans ses romans que dans ses écrits dits journalistiques.
Lu par: Marie-Christine Mével
Durée: 2h. 20min.
Genre: Essai/chronique/langage
Numéro: 74184
Quatrième de couverture: Face aux tourments de la vie, Yolande Favre s'est inventé une thérapeutique du monde : absorbé des pilules kilométriques, des capsules cartographiques, des potions magiques de latitudes improbables et de longitudes inconnues, elle est partie à pied, en stop, en train, en bus, en avion ; elle a marché, elle a parcouru, erré, elle a déambulé... Elle a tenté de faire silence, d'apaiser le remue-ménage intérieur. La découverte de la géopoétique s'accorde à ce besoin de respiration libératrice
Lu par: Audrey Lan San
Durée: 5h. 29min.
Genre: Essai/chronique/langage
Numéro: 68186
Quatrième de couverture: Iris Brey théorise le regard féminin, ou "female gaze", une façon de filmer les femmes sans en faire des objets, de partager la singularité des expériences féminines avec tous les spectateurs, quel que soit leur genre, et de renouveler notre manière de désirer en regardant sans voyeurisme. Des joyaux du cinéma à certaines oeuvres plus confidentielles, en passant par quelques séries et films très contemporains, Iris Brey nous invite à nous interroger sur le sens caché des images.
Lu par: Marianne Pernet
Durée: 14h. 6min.
Genre: Essai/chronique/langage
Numéro: 73522
Quatrième de couverture: Un recueil d’essais captivant sur les sujets chers au grand écrivain cubain : l’amitié, l’exil, la littérature, le cinéma et l’écriture. Les livres du grand écrivain cubain Leonardo Padura sont un dialogue entre l’Histoire et la littérature, l’île de Cuba et l’exil, la puissance de l’amitié et la dureté des rêves frustrés. Dans ce captivant recueil d’essais, l’auteur explore les coulisses de ses oeuvres les plus célèbres et emblématiques et les sujets qui lui sont les plus chers (la cubanité, la musique, le cinéma, la littérature, le base-ball…). Véritable immersion dans la salle des machines littéraire d’un auteur mondialement reconnu, ce livre personnel et évoca-teur est également un hommage au genre du roman, qu’il maîtrise et affectionne tant. Une fascinante fenêtre ouverte sur le métier d’écrivain, sur la création artistique et l’importance de la littérature. Une masterclass humaine, brillante et profonde sur l’art du roman avec le rythme, les contradictions, l’humour et les saveurs de Cuba.
Lu par: Claire Prat
Durée: 7h. 58min.
Genre: Essai/chronique/langage
Numéro: 30102
Quatrième de couverture: Jean Maillet connaît ses classiques ! Cet ethnologue de la langue française est parti sur les traces de nos expressions les plus désuètes pour nous en livrer l'étymologie parfois surprenante. En véritable policier de la langue, il mène l'enquête pour savoir ce qu'était un patachon, un as de pique ou de la gnognotte. Un voyage au pays de nos grands-mères... savoureux !
Lu par: Françoise Dufour
Durée: 9h. 12min.
Genre: Essai/chronique/langage
Numéro: 33604
Quatrième de couverture: Loin des steppes cosaques, Vladislav Otrochenko galope ici dans des terres de haute fantaisie. En homme libre, se défiant du temps et de la géographie, il explore sa propre conception de l'espace et visite les grandes œuvres universelles -?Catulle, Ovide, Pouchkine, Platonov, Nietzsche, Schopenhauer... Il s'arrête sur certaines bizarreries ou mystifications, s'amuse des incohérences. Dans un cycle de petits textes sur Gogol, il dérape joyeusement vers le fantastique avec la minutie d'un enquêteur policier. Au-delà de l'ivresse du mensonge, se dégage peu à peu une interrogation puissante sur la réalité et l'histoire. À l'heure où les conflits ébranlent l'Europe, où les peuples se replient et la pensée s'englue dans le présent immédiat en quête de certitudes, la mise à distance est plus que jamais nécessaire. C'est sans doute la seule leçon de la littérature. Par-dessus toutes les frontières, cette défense de la gratuité, des mystères et des opacités a force de manifeste.
Lu par: Bertrand Baumann
Durée: 8h. 41min.
Genre: Essai/chronique/langage
Numéro: 67122
Quatrième de couverture: Mikhaïl Chichkine, qui s’était donné pour mission d’adapter le modernisme « à la Joyce » aux lettres russes, se révèle ici au lecteur dans une simplicité et une intimité nouvelles. Qu’il évoque les relations entre la Suisse et la Russie, l’importance du mot ou le destin de l’écrivain, ses textes sont émaillés de détails biographiques qui leur confèrent la saveur toute personnelle du souvenir. Le texte sur Robert Walser, auquel il voue une grande admiration, est un chef-d’œuvre : c’est, selon Paul Nizon, l’hommage éblouissant d’un écrivain à un autre écrivain. Une enfance soviétique, une jeunesse rebelle, la haine de la violence ordinaire, l’appel de la littérature, l’exil, qui lui fit craindre de perdre sa langue maternelle, puis le rapprocha de « sa » langue d’écrivain et de la littérature russe : on trouve, dans ce recueil, le « code » de tous les livres de Mikhaïl Chichkine, ses sources d’inspiration autant que ses obsessions.