Contenu

La digue des veuves: rescapée de l'enfer des Khmers rouges: [récit]

Quatrième de couverture
De mère vietnamienne et de père français, Denise Affonço était promise à une existence paisible au Cambodge jusqu'à ce que les Khmers rouges fassent basculer sa vie. En avril 1975, les autorités françaises rapatrient leurs ressortissants. Denise Affonço fait le choix de rester aux côtés de son mari, chinois et communiste convaincu, espérant que les Khmers rouges mettront fin aux cinq années de guerre civile contre la république khmère pro-américaine corrompue.
Durée: 7h.
Édition: Paris, Presses de la Renaissance, 2005
N° de notice: 14277
ISBN: 9782750900496
CDU: 959

Documents similaires

L'élimination

De:Panh, Rithy Lu par:Pierre Luisoni
Durée:6h. 50min.
Genre:Biographie/témoignage
Quatrième de couverture:« À treize ans, je perds toute ma famille en quelques semaines. Mon grand frère, parti seul à pied vers notre maison de Phnom Penh. Mon beau-frère médecin, exécuté au bord de la route. Mon père, qui décide de ne plus s'alimenter. Ma mère, qui s'allonge à l'hôpital de Mong, dans le lit où vient de mourir une de ses filles. Mes nièces et neveux. Tous emportés par la cruauté et la folie khmères rouges.J'étais sans famille. J'étais sans nom. J'étais sans visage. Ainsi je suis resté vivant, car je n'étais plus rien » Trente ans après la fin du régime de Pol Pot, qui fit 1, 7 million de morts, l'enfant est devenu un cinéaste réputé. Il décide de questionner un des grands responsables de ce génocide : Duch, qui n'est ni un homme banal ni un démon, mais un organisateur éduqué, un bourreau qui parle, oublie, ment, explique, travaille à sa légende. L'élimination est le récit de cette confrontation hors du commun.
De:Ung, Loung Lu par:Edgard Raeber
Durée:9h. 56min.
Genre:Biographie/témoignage
Quatrième de couverture:Avril 1975. L'armée de Pol Pot envahit Phnom Penh, mettant un terme brutal à l'enfance de Loung Ung. D'origine chinoise, la petite fille a grandi dans un milieu privilégié, entourée de six frères et soeurs. La famille quitte la capitale en toute hâte et erre de village en village, se faisant passer pour des paysans analphabètes, avant d'être contraints de se séparer, sans espoir de retrouvailles. Enrôlée en tant qu'"enfant-soldat", la fillette connaîtra la famine, la torture, les camps de travail et toutes les humiliations engendrées par le totalitarisme. Son témoignage nous plonge au coeur d'une des plus grandes tragédies du XXe siècle, qui a décimé plus d'un quart de la population cambodgienne.
De:Locard, Henri Lu par:André Rocher
Durée:12h. 16min.
Genre:Histoire/géographie
Quatrième de couverture:En avril 1975, les Khmers rouges entrent dans Phnom-Penh. Un nouveau régime est établi dans la terreur, celui du Kampuchéa démocratique. Mus par l’ambition de rattraper les révolutions soviétique et chinoise et de parvenir au paradis communiste avant les Vietnamiens, les nouveaux dirigeants expulsent par dizaines de milliers les habitants des villes et créent un système carcéral étendu à l’ensemble du pays, où la faim et la torture devinrent les principaux instruments de contrôle d’une population qui, entre 1975 et 1979, comptera plus de deux millions de victimes. Pour mettre au jour les mécanismes de cette effroyable machine à exterminer, cette enquête documentée s’arrête aussi bien au rôle de Norodom Sihanouk qu’à l’influence de la Chine maoïste, à l’itinéraire intellectuel des deux leaders, Pol Pot et Nuon Chea, qu’à l’héritage de la civilisation bouddhiste… Enrichie et actualisée, cette nouvelle édition prend également en compte les procès des derniers hauts dirigeants de l’Angkar, Nuon Chea et Khieu Sâmphan, qui ont eu lieu à l’été 2014, et auxquels l’auteur a pu assister. Autant d’éléments qui permettent de mieux saisir comment, dans l’indifférence générale, cette tragédie a pu avoir lieu, marquant définitivement l’histoire d’un pays privé en trois années de près d’un quart de ses habitants.
De:Sémelin, Jacques Lu par:Danielle Schwartz
Durée:21h. 29min.
Genre:Société/économie/politique
Quatrième de couverture:Ce livre, en tout point exceptionnel, est le fruit de plusieurs années de travail dans le cadre d'un programme de recherche au CNRS. Il propose une approche résolument transdisciplinaire et comparative pour tenter de " penser " les processus de violence qui aboutissent aux massacres et aux génocides de l'époque moderne. Comment de tels crimes de masse sont-ils possibles ? Quelles manipulations du langage et des esprits interviennent pour préparer le " passage à l'acte ", notamment en élaborant, préalablement, un imaginaire et une justification ? Comment s'enclenche et s'affole la mécanique du meurtre ? L'auteur fonde principalement son enquête sur plusieurs exemples : la Shoah, les nettoyages ethniques de l'ex-Yougoslavie, le génocide des Tutsis au Rwanda et encore les génocides arménien et cambodgien. Par l'ampleur de la documentationutilisée, la richesse des références bibliographiques, l'exigence permanente de l'analyse, ce livre est à la fois vertigineux et sans équivalent. On ne s'était sans doute jamais approché d'aussi près de cette énigme insondable, de ce " trou noir " devant lequel vacille l'entendement humain.
De:Delbo, Charlotte Lu par:Françoise Sellem
Durée:3h. 13min.
Genre:Biographie/témoignage
Quatrième de couverture:Charlotte Delbo était une des 230 femmes qui, dans Le Convoi du 24 janvier, partirent en 1943 de Compiègne pour Auschwitz. Aucun de nous ne reviendra est, plus qu'un récit, une suite de moments restitués. Ils se détachent sur le fond d'une réalité impossible à imaginer pour ceux qui ne l'ont pas vécue. Charlotte Delbo évoque les souffrances subies et parvient à les porter à un degré d'intensité au-delà duquel il ne reste que l'inconscience ou la mort. Elle n'a pas voulu raconter son histoire, non plus que celle de ses compagnes ; à peine parfois des prénoms. Car il n'est plus de place en ces lieux pour l'individu. " Une voix qui chuchote, déchirante. Un chuchotement à fleur de vie et d'horreur. Cette voix une fois entendue vous obsède, ne vous quitte plus. Je ne connais pas d'œuvre comparable à celle de Charlotte Delbo, sinon Guernica, sinon le film Nuit et brouillard, même pudeur, même déchirure, même atroce tendresse, chez cette femme, chez Alain Resnais. Cette douloureuse et bouleversante incantation est de ces livres rares qui laissent soudain le lecteur en pays étranger à lui-même. " François Bott (L'Express).

Le tatoueur d'Auschwitz

De:Morris, Heather Lu par:Jean-Philippe Deschamps
Durée:8h. 30min.
Genre:Roman historique/biographique
Quatrième de couverture:L'histoire vraie d'un homme et d'une femme qui ont trouvé l'amour au coeur de l'enfer. Sous un ciel de plomb, des prisonniers défilent à l'entrée du camp d'Auschwitz. Bientôt, ils ne seront plus que des numéros tatoués sur le bras. C'est Lale, un déporté, qui est chargé de cette sinistre tâche. Il travaille le regard rivé au sol pour éviter de voir la douleur dans les yeux de ceux qu'il marque à jamais. Un jour, pourtant, il lève les yeux sur Gita, et la jeune femme devient sa lumière dans ce monde d'une noirceur infinie. Ils savent d'emblée qu'ils sont faits l'un pour l'autre. Dans cette prison où l'on se bat pour un morceau de pain et pour sauver sa vie, il n'y a pas de place pour l'amour. Ils doivent se contenter de minuscules moments de joie, qui leur font oublier le cauchemar du quotidien. Mais Lale fait une promesse à Gita : un jour, ils seront libres et heureux de vivre ensemble.

La rafle des notables

De:Sinclair, Anne Lu par:Gérald Bloch
Durée:2h. 13min.
Genre:Histoire/géographie
Quatrième de couverture:"Cette histoire me hante depuis l'enfance..." S'interrogeant sur la manière dont son grand-père paternel, Léonce Schwartz, a échappé à la déportation, Anne Sinclair découvre un chapitre méconnu de la persécution sous l'Occupation : la "rafle des notables". En décembre 1941, les Allemands arrêtent 743 Juifs français, chefs d'entreprise, avocats, écrivains, magistrats. Pour parvenir au quota de mille détenus exigé par Berlin, ils adjoignent à cette population privilégiée 300 Juifs étrangers déjà prisonniers à Drancy. Tous sont enfermés au camp de Compiègne, sous administration allemande : un vrai camp de concentration nazi d'où partira, en mars 1942, le premier convoi de déportés de France vers Auschwitz (avant la Rafle du Vél' d'Hiv de juillet 1942). En reconstituant la coexistence dans ce camp de bourgeois assimilés depuis des générations et de Juifs étrangers familiers des persécutions, ce récit très personnel raconte avec émotion une descente aux enfers. "Essayer de redonner un peu de chair aux disparus est devenu pour moi une obsession", écrit l'auteur, dont le fardeau intime sert de fil rouge à une oeuvre de mémoire collective. De sorte que l'enquête familiale sur le destin énigmatique de Léonce se fait peu à peu enquête historique sur la tragédie de Compiègne, puis hommage à ceux qui n'en sont pas revenus.
De:Kis, Danilo Lu par:Laurence Bardin
Durée:7h. 7min.
Genre:Roman historique/biographique
Quatrième de couverture:En 1944, alors que les troupes alliées se rapprochent, Maria, risonnière d'un camp de concentration allemand, prépare son évasion. Premier roman de l'écrivain, suivi d'un roman d'amour parodique et poétique.
De:Senot, Esther Lu par:
Durée:3h. 41min.
Genre:Biographie/témoignage
Quatrième de couverture:Essais et documents Parution : 28 Avril 2021 La petite fille du passage Ronce Esther Senot Isabelle Ernot « Promets-moi de dire au monde ce que des hommes ont été capables de faire à d’autres ». Telle a été l’espérance formulée par Fanny quelques heures avant son assassinat dans les chambres à gaz d’Auschwitz-Birkenau. Aujourd’hui, sa jeune sœur Esther tient sa promesse. Dans les années 1930, sa famille fuyant l’antisémitisme polonais, migre vers la France et s'installe passage Ronce, quartier de Belleville. C'est là qu'Esther grandit avec ses cinq frères et sa sœur, dans ce quartier populaire, avec ses marchés, ses rues poussiéreuses, ses échoppes de cordonniers et de tailleurs. Une existence modeste mais heureuse qui bascule en mai 1940. Il y a d'abord l'arrestation de son frère Marcel puis celle de Samuel, envoyé à Drancy. La rafle du Vel d’Hiv les 16 et 17 juillet 1942 est un coup de hache. Esther ne reverra jamais ses parents. Elle se réfugie chez une gardienne, réussit à gagner la zone libre, revient à Paris où elle est finalement arrêtée lors d'un contrôle d'identité puis internée au camp de Drancy. Birkenau : Esther est rasée, tatouée, on lui assigne une baraque, un kommando. L'enfer commence : le travail forcé, le froid, la promiscuité, les coups, la maladie, la faim. Et la mort, partout. Soixante-quinze ans après la libération des camps, Esther continue de faire vivre la mémoire des siens et d'honorer la promesse faite à sa sœur. La Petite fille du passage ronce est ce récit, mais aussi un projet historique et littéraire différent. Avec la complicité d’Isabelle Ernot, il s’ouvre comme un diptyque : le témoignage est suivi par un dialogue avec les disparus, par des lettres, à sa sœur Fanny et à sa mère Gela, ou encore lors d’une déambulation sur son chemin d’écolière entre Ménilmontant et Belleville. Le récit revient sans cesse vers ce passage Ronce, disparu, qui n’existe plus qu’ici : en cette stèle de mots, vivace et émouvante.

Une vie heureuse

De:Kolinka, Ginette Lu par:Geneviève Glenck
Durée:1h. 19min.
Genre:Biographie/témoignage
Quatrième de couverture:Ginette Kolinka, qui va fêter ses 98 ans, habite le même appartement depuis qu’elle a dix ans. Elle a toujours vécu là, rue Jean-Pierre Timbaud, au cœur de Paris, à l’exception de trois ans : de 1942 à 1945. Cet appartement, c’est sa vie qui défile devant nos yeux. Il y a les portraits de ceux qui ne sont pas revenus de Birkenau : son père, son petit frère, son neveu. Les disques d’or de son fils unique, Richard, batteur du groupe Téléphone. Les photos de ses cinq sœurs, Ginette est la cadette, des petits-enfants, des arrière-petits-enfants. Les dessins des écoliers, à qui elle raconte désormais son histoire, tous les jours, aux quatre coins de la France. Et même les meubles qu’ont laissés les « collabos ». Ginette nous fait la visite. On traverse le temps : l’atelier de confection de son père, la guerre, ce mari adorable et blagueur. Les marchés, qui l’ont sauvée. Et les camps qui affleurent à chaque page, à chaque pas. Mais Ginette, c’est la vie ! Le grand présent. « On me demande pourquoi je souris tout le temps, mais parce que j’ai tout pour être heureuse ! »

Où passe l'aiguille

De:Mougin, Véronique Lu par:Brigitte Bordron
Durée:12h. 18min.
Genre:Roman historique/biographique
Quatrième de couverture:Tomas, dit Tomi, juif et hongrois, se retrouve dans le trou noir concentrationnaire avec toute sa famille. Affecté à l’atelier de réparation des uniformes rayés alors qu’il ne sait pas enfiler une aiguille, il y découvre le pire de l’homme et son meilleur : les doigts habiles des tailleurs, leurs mains invaincues, refermant les plaies des tissus, résistant à l’anéantissement. Des confins de l’Europe centrale au sommet de la mode française, de la baraque 5 aux défilés de haute couture, Où passe l’aiguille retrace la vie miraculeuse de Tomi, déviée par l’histoire, sauvée par la beauté, une existence exceptionnelle inspirée d’une histoire vraie
De:Segal, Gilles Lu par:Nicole Larrasquet
Durée:1h. 22min.
Genre:Théâtre
Quatrième de couverture:"En ce temps-là, l'amour était de chasser ses enfants..." Ainsi commence le récit que Z entreprend devant un petit magnétophone. Après avoir longuement hésité, encouragé sans doute par les quelques photos de son arrière-petit-fils qui viennent tout droit d'arriver d'Amérique, il se décide enfin à raconter, par bande magnétique interposée, un souvenir gravé à jamais dans sa mémoire : l'étrange rencontre avec un père et son jeune garçon dans le wagon qui les emmenait vers les sinistres camps allemands. Et surtout l'extraordinaire volonté chez cet homme de profiter de chaque instant pour transmettre à son fils l'essentiel de ce qui aurait pu faire de lui un homme.