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La trahison: presque un pamphlet

Résumé
Professeur de littérature à l'Université, spécialiste des poètes français du XVIe siècle, commentateur exclusif d'un certain Echauguel de Bellegarde, le personnage du roman de Monique Laederach vit écartelé entre sa femme légitime depuis près de quarante ans et une jeune maîtresse qui vient de le trahir. Elle l'a plus précisément congédié sans autre forme de procès. Il n'arrive pas à l'évacuer de ses sentiments et de ses rêves. Un bref voyage à Lyon avec son épouse, pour consulter des documents et tenter surtout de mettre du baume sur sa blessure, ne fait, au contraire, qu'exacerber le mal, au point de le rendre malade.
Durée: 2h. 34min.
Édition: Neuchâtel, Nouvelle Revue neuchâteloise, 1999
Numéro du livre: 10715
ISBN: 9782880800062
Collection(s): Ecrivains neuchâtelois d'hier et d'aujourd'hui

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Durée : 10h. 2min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 3873
Résumé:Monique Laederach réussit un roman de l'inaction, où tente de s'exprimer, sur un mode nouveau, sans culpabilité ni accusation, la conscience - très helvétique - d'avoir vécu la seconde Guerre mondiale sans y avoir participé, d'avoir éprouvé intérieurement ses effets comme le rayonnement morbide, invisible, d'une explosion qui ne nous touchait pas. Dans Trop petits pour Dieu, c'est une jeune femme, Judith, qui se dessine et vit, prend corps, page après page, éclairée de l'intérieur par sa sensibilité et son intelligence propres.
Durée : 4h. 48min.
Genre littéraire : Roman terroir
Numéro du livre : 18610
Résumé:"Depuis que la Feuille a révélé la présence d'or dans certaines couches calcaires de la région, l'envers et l'endroit de Chasseral regorgent de monde, et, en permanence, l'hôtel affiche complet. Le samedi, surtout, le dimanche, la nuit parfois, des lampions, des falots, des veilleuses, des torches, des lanternes vénitiennes, farfouillent dans les falaises, dans les veines des roches, sondent inlassablement les strates des crêtes dénudées."
Lu par : Jean Frey
Durée : 2h. 55min.
Genre littéraire : Contes et légendes
Numéro du livre : 16319
Résumé:Quatrième de couv. : "Le siège est le meuble humain par excellence", décrète l'auteur, pour avoir un jour regardé d'un oeil neuf une pile de tabourets. A mi-chemin entre l'horizontalité et la verticalité, il explore les multiples dimensions de ces meubles qui contribuent à dresser les écoliers, finissent sur les tables à l'heure où ferment les bistrots et tiennent le devant de la scène chez Ionesco. Du trône célèste aux sanisettes parisiennes, de la chaise haute du bébé au Louis XVIII du centenaire, l'auteur nous promène à travers le temps, l'histoire, les symboles de la vie quotidienne. Ponctué de remarques et de souvenirs personnels, cet essai se lit comme le plus captivant des récits ; il s'empare de nous et nous emmène, dans un fauteuil à travers un véritable état de sièges. Jean-Bernard Vuillème, écrivain et journaliste, vit à la Chaux-de-Fonds. Il s'est fait connaître par des romans, des nouvelles et des écrits pleins d'ironie et proches de l'ethnologie sur la société d'aujourd'hui.
Lu par : Bertrand Baumann
Durée : 10h. 39min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 18173
Résumé:Impérieuse, lucide et séductrice, Olga Grekova-Leber attend la guerre en mémoire de son mari. Pendant une grande partie de sa vie, ce dernier a construit un abri antiatomique en forme de ville souterraine. Olga vit au-dessus, au sommet d'une montagne escarpée et sauvage, sa demeure ressemble à un château-fort. Entourée de ses serviteurs tamouls, d'une cuisinière colombienne un peu magicienne et de Tanguy, le farouche régisseur du domaine, Olga, rivée à son fauteuil roulant depuis l'accident qui a tué son mari, engage un « secrétaire ». Ce dernier doit préparer l'édition des milliers de feuillets laissés par l'architecte. Au cours de promenades qui deviennent peu à peu de vraies courses dans la montagne, une passion naît entre le secrétaire et la veuve. L'homme pousse la chaise de l'infirme jusqu'à l'épuisement, puis la porte à même le dos dans une nature violente et somptueuse.
Durée : 5h. 57min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 17902
Résumé:Il a toujours vu la photo de son père sans jamais se poser de question. Et brusquement, l'adolescent de seize ans s'interroge sur ce père mort à sa naissance. C'était un suicide, il le sait, mais sa mère n'aime pas en parler. Sans avertir ses parents, ce garçon sage, qui n'a jamais fugué, décide d'aller à Paris interroger André, le meilleur ami de son père. Et en reconstituant l'histoire de cette vie brisée, il découvre une autre époque. Une époque où être " différent " pouvait conduire à l'internement. Une époque où l'on se mariait pour cacher des désirs coupables. Une époque où l'on pouvait vous faire chanter, détruire votre vie et vous faire préférer la mort au scandale. le souffle de la tragédie traverse ce roman car le destin du père était inéluctable, mais sa mémoire sera sauvée grâce à l'amour de ce fils qu'il n'a jamais connu.
Lu par : Marianne Pernet
Durée : 5h. 45min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 67882
Résumé:« Un autrui côtoyé jadis, oublié hier et qu'on désapprendra demain. » Un appel, un cahier, un ami d'enfance hospitalisé après un long séjour en prison, il n'en fallait pas moins à Fred pour s'en retourner fouler sa terre natale. Cette ultime rencontre l'amène à refaçonner l'histoire de son ami Lorenzo autour des différents acteurs de ce destin sans gloire apparente. Angelo, Luigi, Alice et Gabi, tous apportent une nuance à ce tableau qui ne demande qu'à faire sens. Un plongeon dans le passé qui ravive le sentiment du temps qui n'attend pas, de tous ces choix que l'on croit libres, mais qui butent aux contraintes qui jalonnent l'existence et confèrent à chaque parcours de vie une couleur si singulière.
Lu par : Michèle Quellet
Durée : 6h. 44min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 17827
Résumé:Une nuit, comme mon adjoint Rodriguez était allé rejoindre une dame, je me suis posté à la réception-bar du garage, où un ordinateur clignotait, et me suis mis à écrire une histoire, comme ça, pour voir ce que ça faisait, un oeil sur les Lamborghini et autres babioles exposées. Au retour du cavaleur, peu après l'aube, j'avais les douze premières pages de Lu Chute à l'envers. Je me sentais bien. Cela faisait un moment que cette histoire me mijotait clans le fond de la tête, et que d'autre part j'épluchais les tourniquets à bouquins du supermarché voisin. Une maison d'édition nommée Weekend, en particulier, présentait une ribambelle de petits volumes souples, aux couvertures pimpantes, deux cents pages aérées, qu'un public divers jetait souvent par deux ou trois dans son caddie, parmi les légumes et les boîtes. Les titres se renouvelaient sans cesse. Il fallait bien des gens pour les écrire, qui évidemment n'étaient pas des écrivains : des amateurs, des débutants, des refusés, des modestes, enfin des gens, quoi, pareils à mes Aînés qui mouillaient vaillamment leur kimono pour obtenir la ceinture jaune. Nom de Dieu, alors pourquoi pas moi ?
Lu par : Suzanne Bettens
Durée : 2h. 23min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 12955
Résumé:Il y a bien des raisons pour lesquelles "l'enfant cuisait dans la polenta". Un Dieu cruel le punit et parfois le dévore. Mais, à lire Aglaja Veteranyi, on en vient à se dire qu'il est peut-être mieux, là, bien au chaud, que dans le monde cruel où se déroule l'enfance évoquée dans ce récit largement autobiographique. La petite fille se projette dans ce conte, que lui racontait sa grand-mère, pour échapper au réel. Et de la marmite s'échappent aussi les bonnes odeurs de la cuisine maternelle, toute la nostalgie d'un monde perdu et idéalisé. Aglaja Veteranyi arrive en Suisse à l'âge de cinq ans, avec ses parents, des artistes de cirque qui ont fui la Roumanie de Ceausescu. Depuis l'âge de trois ans, l'enfant participe aux numéros de son père, un homme violent, incestueux - "mon père, de toute façon, il ne veut que ma soeur" - qui ment, triche et finit par disparaître. Tous les soirs, la fillette tremble pour sa mère, "la femme aux cheveux d'acier", dont la carrière se brise d'ailleurs à cause d'un accident. Aglaja, à peine adolescente, devra faire la danseuse de cabaret sous le regard jaloux de cette femme délirante, qui désire à la fois la vendre et la garder intacte... Isabelle Rüf, Le Temps, mars 2004
Durée : 4h. 13min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 30314
Résumé:Samuel M., un activiste politique en rupture de ban, revient sur son engagement, histoire de solder les comptes avant la chute définitive. Sur sa route, défileront un avocat, un juge d'instruction, un dignitaire militaire, des compagnons perdus de vue, ainsi qu'une nageuse croisée dans une station balnéaire, qui lui offrira une rédemption provisoire. La Confrontation est le récit trouble et tendu d'une relation ambiguë avec la violence, d'un va-et-vient entre passé extrémiste et présent carcéral, entre espoirs idéologiques déçus et attentats perpétrés. Dans un demi-sommeil, le narrateur, dont les motivations destructrices deviennent pour le coup de moins en moins évidentes, avance à pas de loup pour se faire à sa nouvelle condition. « Mon silence entraînera ce qui suit. Mon silence éclatera, et la merde que je traîne, après s'être heurtée à des barrages de mensonges, s'écoulera légère dans les égouts de ma mémoire. » Comment assumer ses actes sans avoir à les regretter ? Peut-on reconstruire sur les ruines laissées par sa propre barbarie ? Ni bréviaire idéologique, ni traité du ressentiment, ce roman est avant tout la confession d'un individu déchu de son humanité, qui envisage sur le mode du désespoir ironique le lien défait avec une société dans laquelle il n'a plus sa place.
Lu par : Brigitte Cottens
Durée : 7h. 2min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 11790
Résumé:C'est une jeune femme, belle, toute mince, aux gestes empreints de douceur. C'est un roman, beau, compact de densité, aux pages gorgées de dureté. L'une semble s'opposer à l'autre. Eternelle question que celle qui confronte l'écrivain à son oeuvre. Mais ici, elle prend tout son sens. Comment Noëlle Revaz, âgée de 32 ans, enseignante de français et de latin, Valaisanne d'origine établie à Lausanne, a-t-elle pu écrire un premier roman aussi rude, pour décrire une vie de couple à la campagne? Racontée à la première personne, la trame est limpide. Paul traite son épouse comme une bête, moins bien que ses vaches, pense-t-on. Sa relation avec sa femme, désignée par le terrible prénom de Vulve, va changer et se teinter d'estime, sinon d'amour, avec l'arrivée de Jorge, le saisonnier portugais. Une histoire simple, qui vous arrive dans l'estomac par sa violence et son réalisme. Qui vous touche au coeur aussi à travers les mots assénés par Paul.
Durée : 7h. 22min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 20129
Résumé:Jason devait reconnaître qu'il aurait eu de la peine à imaginer les femmes tordant une serpillère au-dessus d'un seau ou frottant à quatre pattes un plancher. Elles avaient trop d'importance pour effectuer ces simples besognes domestiques...Ce récit satirique dessine un tableau onirique d'un monde où le pouvoir se décline au féminin. Les matriclans inversent tous les rôles : Quand un garçon naît dans un matriclan, la déception se lit sur les visages. Seules les filles sont fêtées car ce sont elles qui vont prendre la relève de leur mère et transmettre le sang de leur famille. Jason, cinquième garçon de Daphné, va connaître le sort réservé aux mâles dans une communauté matriarcale. Et il s'en plaindra amèrement. Une description d'une société à la recherche d'une nouvelle utopie, ou plus prosaïquement, un miroir tendu à celle dans laquelle nous vivons.
Lu par : Gérald Bloch
Durée : 1h. 30min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 18379
Résumé:De nos jours, quelque part, dans un pays en guerre. Stjepan se réveille. Autour de lui des hommes au sol, morts... un peu plus loin, une voiture dont les occupants sont morts aussi. Pas tous, cependant, un bébé encore au sein de sa mère, dort paisiblement. Stjepan finit par le prendre avec lui et ne sachant comment le nommer, lui donne "Skoda" comme prénom, marque de la voiture dans laquelle il l'a trouvé. Commence alors un long périple, un peu sans autre but que celui de sauver sa peau. Et s'enchaînent les rencontres, pas tout très heureuses au final, mais pas entièrement mauvaises non plus.