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Outsiders: études de sociologie de la déviance

Résumé
Édition revue et augmentée de deux nouveaux chapitres d’un grand classique de la sociologie. La publication de Outsiders en 1963 a marqué une étape fondamentale dans le développement de la sociologie, en particulier la sociologie de la déviance. Howard S. Becker y étudie des comportements non conventionnels comme ceux des fumeurs de marijuana et des musiciens de jazz. De façon originale, cette approche consiste aussi à prendre en compte à la fois le point de vue des déviants et celui des entrepreneurs de morale et des agents de la répression. À ce double titre, le livre de Becker est, comme Asiles de Goffman, représentatif d’un des courants les plus féconds de la sociologie américaine, connu sous le nom d’« école de Chicago » puis d’« interactionnisme symbolique ». Remarquable par la clarté de son style et constamment réédité aux États-Unis et dans le monde, Outsiders est devenu un ouvrage de référence de la sociologie. Pour cette nouvelle édition, 50 ans après, Howard S. Becker ajoute 2 chapitres à son texte, dans lesquels il reprend et développe l’analyse des conditions de ce succès au long cours et de l’influence qu’il a eue non seulement dans la sociologie mais dans la société, puisqu’on le juge responsable de la légalisation de la marijuana. Ces nouveaux chapitres remettent donc dans l’actualité ce livre fondateur en analysant, d’une part, la complexité d’un succès éditorial et, de l’autre, l’évolution de l’opinion publique et des institutions sur un sujet aussi ambivalent que la légalisation de la marijuana tout en questionnant le rôle que la sociologie a pu y jouer.
Lu par : Wanda Asnar
Durée: 11h. 15min.
Édition: Paris, Métailié, 2020
Numéro du livre: 70335
ISBN: 9791022610452
Collection(s): Leçons de choses,
CDU: 301

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Résumé:Ce livre en contient deux : une analyse de l'œuvre de Michel Houellebecq, « grand romancier du capitalisme à l'agonie ». Mais aussi, en filigrane, une exploration de la névrose obsessionnelle généralisée que tend à produire notre société égoïste. Une société basée sur le contrôle (lié à la pulsion anale et à un surmoi cruel dirait Freud), sur la consommation et sur le déni de la mort (avec le fantasme contemporain de la jeunesse éternelle ou du clonage). Dans l'univers dépeint par Houellebecq, saturé de choses qui s'achètent puis se jettent, chacun se débat pour exister, pour ne pas se réduire à son numéro de sécurité sociale ou de passeport. Le sexe est triste, un banal échange de corps. Rêver semble vain. Et le bonheur, dont on nous donne un peu partout les recettes, apparaît comme un bien consommable quelconque, au même titre qu'une lessive. Désirer est interdit, il faut produire, se reproduire. Ces plaintes, les psys les entendent à longueur de séance et ils s'efforcent d'orienter leurs patients vers une manière d'être plus authentique. Mais, collectivement, qu'est-ce qui pourrait nous rendre moins dupes de la dure loi capitaliste de l'offre et de la demande qui régit nos relations ? Peut être réaliser que les économistes qui règnent actuellement sur nos existences, sont encore moins crédibles que le plus nul des marabouts... Comme nous prévient d'emblée Bernard Maris : « L'économie n'est pas une science. » Et la vraie vie est du côté de l'amour, de la beauté et de la poésie.