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Jours rouges: récit

Résumé
"Jours rouges" n'est pas une biographie traditionnelle, mais un récit de mémoire, écrit à partir de la lacune documentaire. Il évoque le parcours d'un militant de base, dans les luttes sociales des années 1930 à 1950. Il s'agit en l'occurrence de mon grand-père, Paul Meizoz (1905-1988). Travailleur industriel en France, il y a été politisé en 1924. Avec ses amis, il tente de syndiquer les mineurs de la première Dixence, lutte contre les dérives soviétophiles du moment, s'implique en faveur des réseaux de combattants espagnols en 1936. Polémiste et animateur d'un "Cercle d'études sociales", il se lie à Jules Humbert-Droz retour d¹URSS, invite Léon Blum à s'exprimer dans le Valais de l'après-guerre.
Durée: 41min.
Édition: Lausanne, Ed. d'En bas, 2003
Numéro du livre: 12271

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Lu par:Claude Fissé
Durée:2h. 23min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:20953
Résumé: «Un village de montagne, la nuit. Un étudiant, défenseur de l'environnement, est sauvagement battu par trois inconnus. La cause qui lui a presque valu la mort est portée par un groupe de jeunes gens pétri d'idéaux. Dans les cafés, chacun y va de son avis. La rumeur galope sur les commanditaires de l'acte. Mais les preuves manquent, l'enquête s'enlise et la justice finit par déclarer forfait. Qui donc craint que la vérité éclate au grand jour ? Épais comme un roman, le dossier judiciaire reste top secret. Mais parfois le silence ne suffit plus : ici commence la littérature. Haut Val des loups raconte les années ardentes et cocasses de jeunes gens aux prises avec une société close, décidés à sauver la nature et changer le monde.»
Durée:2h. 36min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:71908
Résumé: Tout le monde l’appelle Le Chinois. On se moque doucement de lui, de ses poèmes, de ses « théories à la con ». L’année de ses quinze ans, il s’est épris de Rosalba. Elle, elle n’a rien vu, rien su et épousé l’héritier de la prospère Casse automobile. Au fil du temps, cet amour non partagé s’est librement déployé dans l’esprit fertile du Chinois. Le jour où Rosalba se volatilise, la police diffuse sans succès un appel à témoins. Pour comprendre cette histoire dont il perd sans cesse le fil, Le Chinois interroge les proches de la disparue. Toutes leurs voix dessinent l’inquiétant motif d’un miroir éclaté. Anti-polar et célébration de l’imagination amoureuse, Malencontre oppose à l’âpreté du réel les forces de l’humour et de l’invention.
Durée:1h. 13min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:18815
Résumé: " Je marchais dans l'unique rue du village, mais elle n'était pas déserte comme à l'ordinaire. Tus les morts enfin revenus se mêlaient aux vivants, formant une foule jamais vue en ce lieu... ". Nous sommes hantés par tant de voix et de visages ! " Je suis noir de monde... " murmurait Alain Bashung. Un écrivain, Jérôme Meizoz, et un peintre, Zivo, ont travaillé de concert, en atelier, au fil des mois, pour créer un ouvrage illustré explorant l'invisible qui persiste à agir sur le visible. Ils évoquent, tous deux, chacun par ses moyens d'expression, toutes ces figures, êtres ou souvenirs qui nous hantent d'autant plus qu'ils ont quitté la scène. La part spectrale des existences: celle des invisibles qui continuent à agir en nous et, parfois, pour nous.
Lu par:Pierre Biner
Durée:1h. 13min.
Genre littéraire:Nouvelle
Numéro du livre:15611
Résumé:
Durée:3h. 15min.
Genre littéraire:Roman historique/biographique
Numéro du livre:66071
Résumé: Absolument modernes ! est la chronique caustique et navrée de la modernité suisse des années 1970 et 1980 : le pari sur la croissance illimitée, le culte du marché et de la technique. Entre satire et récit intime, un certain Jérôme Fracasse conte les Trente Glorieuses traversées par son père, ouvrier convaincu de l’«avenir radieux». Documents, slogans et tracts d’époque autant que souvenirs de famille dessinent une période exaltée et ambiguë : la construction de l’autoroute du Rhône, l’ouverture des supermarchés, le règne de la télévision et de la voiture, le développement massif du tourisme dans les Alpes. La croyance heureuse du père dans le «régime des promesses», la volonté de s’arracher à un passé de pénurie et le tourbillon de la société de consommation : tels sont les grands traits de cette fresque où drôlerie et gravité sont indissociables.
Durée:2h. 46min.
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Résumé: Pourquoi faut-il «faire le garçon» ? Et comment vivre, en homme, avec un «cœur de fille» ? Dans ce récit où alternent l’enquête et le roman, l'écrivain Jérôme Meizoz esquisse une éducation sentimentale, tendre et crue, commencée dans Séismes (Zoé, 2013). L'enquête (30 chapitres impairs) porte sur l'assignation des garçons à la virilité dans un milieu rural catholique. On y convoque divers documents, articles, témoignages, ainsi que des scènes de la vie quotidienne. Le roman (30 chapitre pairs) a pour personnage principal un jeune garçon qui, pour échapper à l'usine, a choisi de se prostituer. Il vend ses caresses mais il «n’entre pas dans le corps». Dans le secret, on lui parle. Le voilà confident de vies douloureuses. «Le meilleur des métiers. Le seul pour lequel il se sente compétent. Après tout, il donne une sorte d’amour.»
Lu par:Madiana Roy
Durée:2h. 25min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
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Résumé: Bruno Lesseul, un linguiste renommé, est accusé du meurtre atroce de Juliana Amar, une jeune brésilienne, spécialiste des rites sacrificiels du candomblé. Un criminologue livre un récit distancié des faits. En étudiant les notes et le journal de l'accusé, un être tourmenté par le passé et par l'écriture, il reconstitue le lien complexe qu'il a noué avec Juliana. Féru de dialectes et de langues orales, révolté par l'aliénation verbale des ethnies colonisées, Lesseul ne fait plus la différence entre ses enquêtes linguistiques et sa perception de Juliana, à laquelle il reproche de négliger ses racines. Par amour, celle-ci cède du terrain. Véritable curiosité littéraire, "le rapport amar" raconte la dérive d'une passion exclusive pour le langage.
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Durée:6h. 5min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
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Résumé: «Un matin, au début du mois d’octobre, je me souviens qu’il faisait très beau, nous avons été réveillés par le cliquetis des échafaudages et les cris des ouvriers. Des bruits de planches jetées les unes sur les autres, des grincements de vis, de crochets, des flottements de toiles nous ont tirés du sommeil. Quelque part dans la maison, un enfant s’est mis à pleurer. Et nous avons su ainsi que ça commençait… » À Lausanne depuis quelques années, les immeubles en restauration sont nombreux. Ils sont cachés derrière des toiles, des échafaudages. Quand on passe dans leur proximité, on entend le roulement des gravats dans les dévaloirs. Parfois ces maisons sont vides, parfois elles sont toujours habitées. Et je me suis souvent demandé comment les locataires vivaient dans le désordre et le fracas et comment ils côtoyaient les nombreux ouvriers, étrangers pour la plupart, qui, à l’exception des électriciens et des peintres, travaillent tous avec des outils bruyants. Jusqu’au jour où c’est autour de notre bâtiment que les échafaudages ont été posés.
Durée:2h. 36min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:73560
Résumé: Dans son récit Les Maîtres du vent, le chanteur, écrivain et défenseur de nobles causes, relate la croisade menée par les opposants pour tenter de saborder ce projet qui a divisé la population entre deux camps presque égaux. «Il s’agit là d’un texte partisan. Oui, j’utilise parfois des termes qu’on pourra juger excessifs. Je les assume.» Le narrateur annonce la couleur. C’est l’indignation, la colère, une infinie tristesse qui ont mobilisé sa prise de position et son coup de gueule.
Lu par:Jean Frey
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Genre littéraire:Biographie/témoignage
Numéro du livre:20514
Résumé: A une époque où la figure de l'enseignant semble avoir perdu prestige et crédibilité, Fabio Pusterla - professeur de lycée et poètes parmi les plus reconnus de sa génération - a choisi de raconter ce métier en partant du bas, du quotidien, du rapport direct avec la classe et avec l'adolescent dans sa singularité. Entre récit, méditation et pamphlet, ce livre se propose d'offrir quelques pistes de réflexion pour ne pas oublier la valeur et le sens de l'école. Cette institution qui, malgré ses difficultés, constitue un bien commun indispensable, encore à même de produire ces " gouttes de splendeur " dont Fabrizio De André parlait dans une célèbre chanson.
Durée:4h. 50min.
Genre littéraire:Biographie/témoignage
Numéro du livre:19941
Résumé: Le personnage s'était comme évanoui dans la nuit, comme si son nom avait été rayé de la distribution des rôles. Sans l'état civil et un document irréfutable parvenu jusqu'à moi par miracle, ce Livret de service établi par le bureau de recrutement de la Légion étrangère, dont j'aurais à tirer quelques enseignements, chacun de ses descendants eût été en droit de douter de son existence en qualité de pater familias. Après tout, tant de braves ?lles furent engrossées par des enjôleurs sans nom. Donc ce Voisard-là fut bel et bien. Mais qui était-il, notre grand-père des oubliettes? Dans le ?ou de sa légende, je le vois, moi, Voisard dit «Quéquan» de la troisième génération, je le vois qui me fait signe de sa pauvre lanterne parmi les brumes où il est censé avoir disparu, ces bruines acides des souvenirs que les vivants repoussent comme des mouches. Je le suis dans sa nuit où ­l'étoile du Berger lui aura de tout temps fait faux bond.