Contenu

L'étrange beauté du monde: [récit écrit et dessiné]

Résumé
Lui à la plume, elle au fusain: Frédéric Pajak et Lea Lund racontent un quart de siècle de vie amoureuse. Un étrange voyage. C'est peu dire qu'ils ne se ressemblent pas: «Elle aime la musique, j'aime la lecture. Elle aime bouger, j'aime rester vissé sur une chaise. Elle aime sortir, j'aime rentrer, etc.» Mais, au-delà des considérations sur le lent délitement d'un couple, comme toujours avec Pajak, c'est l'art de la digression qui fait tout le charme de l'ouvrage. On passe ainsi de la vie désespérante de Paul Lafargue - gendre de Marx qui perdra ses trois enfants avant de se suicider avec son épouse en banlieue parisienne - aux conquêtes italiennes de Stendhal, d'un aphorisme déroutant de Karl Kraus - «L'Egypte, ça ne serait pas tellement loin. Mais pour arriver jusqu'à la gare»... - aux charmes des Abruzzes hors saison. Bref, un réjouissant coq-à-l'âne, rehaussé par les dessins décalés de Lea Lund - la pyramide du Louvre pour illustrer la haine de Paris nourrie par Stendhal...
Durée: 2h. 36min.
Édition: Lausanne, Ed. Noir sur Blanc, 2008
Numéro du livre: 15932
ISBN: 9782882502070

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Résumé: « Je suis veuf, Sylvie est morte le 12 novembre, c'est bien triste, cette année on n'ira pas faire les soldes ensemble. Elle est partie discrètement sur la pointe des pieds, en faisant un entrechat et le bruit que fait le bonheur en partant. Sylvie m'a quitté, mais pas pour un autre. Elle est tombée délicatement avec les feuilles. On discutait de la couleur du bec d'un oiseau qui traversait la rivière. On n'était pas d'accord, je lui ai dit tu ne peux pas le voir, tu n'as pas tes lunettes, elle ne voulait pas les mettre par coquetterie, elle m'a répondu je vois très bien de loin, et elle s'est tue, définitivement. J'ai eu beaucoup de chance de la rencontrer, elle m'a porté à bout de bras, toujours avec le sourire. C'était la rencontre entre une optimiste et un pessimiste, une altruiste et un égoïste. On était complémentaires, j'avais les défauts, elle avait les qualités. Elle m'a supporté quarante ans avec le sourire, moi que je ne souhaite à personne. Elle n'aimait pas parler d'elle, encore moins qu'on en dise du bien. Je vais en profiter, maintenant qu'elle est partie. » Jean-Louis Fournier souhaitait mourir le premier, il a perdu. Sa femme partie, il n'a plus personne avec qui parler de lui. Alors pour se consoler, ou pour se venger, en nous parlant d'elle, il nous parle de lui.
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Résumé: En exergue de la préface de L'Orient après l'amour, une citation du conteur Rabbi Nahman - " Plus les temps seront durs, plus notre rire sera fort " - donne la mesure d'une épopée littéraire à taille humaine. Enfant algérien qui n'a pas " connu d'aubes ", Mohamed Kacimi entraîne le lecteur au rebours d'un itinéraire que ponctuent, entre autres, l'indépendance algérienne, le " redressement révolutionnaire " de Boumédiène en 65, la première guerre du Golfe et le conflit israélo-palestinien. De son enfance hantée par le charisme d'un grand-père cheikh et la " psalmodie incessante du verbe coranique ", de ses différents reportages à travers l'Orient pour la presse française (Actuel, Le Monde), ainsi que des nombreuses représentations de Terre sainte ou de 1962, ne résulte qu'un " constat amer ".
Lu par:Jean Frey
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Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
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Résumé: Bakou, quelle idée baroque. Quelle villégiature improbable que cette capitale bétonnée d'une république de pipelines aux confins de l'ex-Empire soviétique... En 2003, Olivier Rolin y avait fait escale par hasard. En transit dans une chambre de l'hôtel Apsheron - nom si proche de l'Acheron, le fleuve grec des morts -, il y avait imaginé sa propre fin. L'écrivain revient cette fois hanter la ville, tenter le diable, rôder derrière des fantômes.
Lu par:Jean Frey
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