Recherche par lecteur : Didier Carrier, Marie Ruchat, Lorianne Cherpillod, , Salvatore Orlando, Vincent
1219 résultats. Page 57 sur 61.
Lu par : Sylviane Tastavi
Durée : 7h. 55min.
Genre littéraire : Biographie/témoignage
Numéro du livre : 15533
Résumé:Balram, Lazare, Arwin et les autres ont entre six et douze ans, ils habitent Manille, Bogota, Belfast, Varsovie, Los Angeles... Abandonnés à eux-mêmes, ils n'ont que les trottoirs et les poubelles pour apprendre à survivre et la détresse pour seule compagne. Incarcérés parce qu'on ne voulait plus d'eux, ils rêvent d'un ailleurs où les fenêtres des maisons n'ont pas de barreaux. Dressés pour tuer, ils vont au combat comme d'autres vont à l'école. Catapultés dans le monde des adultes, ils ne connaissent ni l'insouciance, ni l'innocence... Contient un choix de témoignages
Lu par : Marie-France Javet
Durée : 5h. 30min.
Genre littéraire : Voyage/exploration
Numéro du livre : 12120
Résumé:Figure emblématique du bouddhisme tibétain, à la fois ascète, poète et maître spirituel, Milarepa, comme l'explique Marie-José Lamothe dans la préface des "Cent mille chants", n'est pas séparable du pays où il vécut à la jonction des Xle et Xlle siècles. "Son histoire, son chemin vers l'éveil, son Eveil même n'auraient pu se jouer ailleurs qu'au Tibet." L'oeuvre de Milarepa - les "Cent mille chants" - et sa "Vie", racontée au XlVe siècle, sont enracinées dans cette terre, qui en conserve pieusement la mémoire. Mémoire dont l'envahisseur chinois n'a guère respecté les traces... La réalité, l'actualité du voyage sont une garantie contre le rêve et le mythe d'un paradis de pureté. Il y a aussi beaucoup à apprendre dans les contingences et "l'âpreté du quotidien", dans les difficultés rencontrées chaque jour, et jusque dans la laideur et la tristesse (comme à Darchen) que l'on croise. Le récit de Marie-José Lamothe n'est heureusement pas vide de tout cela. Les lieux sacrés, ce "centre du monde" que l'on atteint au terme du voyage, sont comme les pointes extrêmes de cette réalité. C'est à travers elle qu'il faut passer. Le périple n'est ni indifférent ni neutre ... Ce que décrit Marie-José Lamothe ressemble à une récompense démesurée. A ce cadeau sans prix elle a su répondre avec une émouvante reconnaissance.
Lu par : Françoise Golaz
Durée : 1h. 57min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 15362
Résumé:Marie Desplechin offre ici à chaque protagoniste de La photo l'occasion d'un monologue. Et tisse avec délicatesse, comme sans y toucher, les fils invisibles qui relient les personnages les uns aux autres, sans qu'ils le sachent...
Lu par : Françoise Dufour
Durée : 4h. 41min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 15518
Résumé:Dans le village sarde d'Abacrasta, jamais personne ne meurt de vieillesse : " Ses habitants font la nique à l'agonie. Tous les hommes, à un certain âge, flairant la fin imminente, enlèvent leur ceinture et la passent à leur cou. Les femmes utilisent une corde. " A l'enfant qui demande pourquoi, la grand-mère répond que lorsque la Voix vous appelle, vous ne pouvez que lui obéir. Mais un jour est arrivée d'on ne sait où une vieille aveugle aux cheveux couleur aile de corbeau, qui a dit s'appeler Redenta Tiria et être fille du soleil.
Lu par : Françoise Dufour
Durée : 3h. 13min.
Genre littéraire : Nouvelle
Numéro du livre : 11488
Résumé:Partir loin n'est pas nécessaire au voyage, affirme Marie Rouanet dans ce recueil de balades qui sont comme autant de nouvelles. Certes il s'agit bien d'aller ailleurs, mais l'ailleurs est partout où l'on aborde avec les sens et l'âme aiguisés. Que l'on soit dans la rue un jour de fête de la Musique ou à Bruxelles dans le souvenir de Bruegel et du Massacre des Innocents, que l'on écoute hurler les loups en Lozère ou que l'on sente se refermer sur soi le silence d'un musée désert de campagne, l'important n'est pas ce que l'on voit. C'est tout ce que le lieu, le moment et les gens rencontrés éveillent de résonances, de nostalgies, d'émotions, de désirs et de faims.
Lu par : Jacqueline Duperret
Durée : 4h. 36min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 15176
Résumé:Je m'appelle Chantal Breitman. Il y a vingt-quatre ans, un homme a tué ma petite fille. Sandrine avait six ans. Aujourd'hui, l'assassin de ma petite fille doit être libéré et je suis venue l'attendre devant la porte de la prison. Je ne veux pas me venger. Je veux que cet homme me rende mon enfant. Elle est à moi. Il me l'a prise, il doit me la rendre. Je ne céderai jamais. Jamais !
Lu par : Henriette Kunzli
Durée : 3h. 54min.
Genre littéraire : Nouvelle
Numéro du livre : 15170
Résumé:« Le sablier laisse tomber ses grains au gré de la fuite du temps et cette mécanique si simple emporte tes rêves, tes projets, tes souvenirs et tes proches ; emporte ton cinéma intime qui lentement se dérobe en silence alors que tu espères encore retenir... comment dire ? retrouver, ressusciter... le sourire de ta mère, un jour de grâce, une heure ou une minute aux couleurs de l'indicible passé... » Ces textes courts sans lien entre eux hormis la hantise du temps qui fuit sont les résidus d'observations notées à la volée au cours des années: ombres de personnages, images de lieux magiques, nuits bleuies de fêtes ou jours quasi effacés.
Lu par : Suzanne Bettens
Durée : 30h. 35min.
Genre littéraire : Biographie/témoignage
Numéro du livre : 12421
Résumé:Ce livre raconte la vie de Marie-Antoinette, tour à tour aimée et haïe des Français, passant de la cour de Vienne aux fastes de Versailles, dont elle fuit le rituel pesant pour se réfugier dans son cher Trianon, prisonnière au Louvre puis enfermée au Temple, jugée à la Conciergerie, montant enfin à l'échafaud à 43 ans avec un courage, une dignité à laquelle ses pires ennemis rendent hommage. Conjuguant anecdotes et analyses, Simone Bertière nous donne ici, grâce à son retour aux sources, à une relecture critique des documents, à des enquêtes d'archives qui lui permettent de remettre en cause bien des idées reçues, un livre désormais incontournable sur ce personnage souvent transformé par la légende.
Lu par : Bernard Delannoy
Durée : 2h. 20min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 11314
Résumé:Le monde entier se passionne pour le cas d'Hélène Smith, la jeune et jolie Genevoise qui parle et écrit le martien...
Lu par : Geneviève Glenck
Durée : 6h. 13min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 15274
Résumé:Voici dix ans que son fils est mort, il avait quatre ans et demi. Pour la première fois depuis ce jour, quelques moments passent sans qu'elle pense à lui. Alors, pour empêcher l'oubli, ou pour l'accomplir, aussi bien, elle essaie d'écrire l'histoire de Tom, l'histoire de la mort de Tom, elle essaie de s'y retrouver. Tom qui est devenu mort, Tom à qui on ne pense plus qu'en sachant qu'il est mort. Elle raconte les premières heures, les premiers jours, et les heures et les jours d'avant pareillement, comme s'il fallait tout se remémorer, elle fouille sans relâche, elle veut décrire le plus précisément et le plus profondément possible, pas tant les circonstances de la mort de Tom que ce qui a précédé, que ce qui s'en est suivi, la souffrance, le passage par la folie, et le fantôme de son enfant. Le plus concrètement aussi parce que, c'est sûr, la vérité gît dans les détails.
Lu par : Jean Frey
Durée : 3h. 12min.
Genre littéraire : Biographie/témoignage
Numéro du livre : 15127
Résumé:... Dès le premier livre qu'il «avoue», Le chêne brûlé (1969), Gaston Cherpillod dit se concevoir, dans l'écriture, comme un soldat. Un soldat pas forcément ami de l'armée d'ailleurs, puisqu'en 1975, il est condamné à deux mois de prison avec sursis pour «menée antimilitariste». C'est qu'à ses yeux, les menaces ne se trouvent pas aux frontières. Elles sont entrées depuis longtemps dans le pays. Elles ont pour nom esprit de caste, soif du pouvoir, exploitation. Il ne les digère pas, comme il l'a noté dès ce premier Chêne brûlé. Né dans un milieu populaire, pauvre, puis étudiant à l'université, enseignant, il ne s'est jamais intégré à la classe qui aurait pu être la sienne, selon son parcours: il a trop vite perçu «l'idéologie de caste» de ceux qui fréquentaient les bancs des universités. Il a donc choisi son camp. Et ce n'était pas celui des dominants.
Lu par : Sandrine Strobino
Durée : 3h. 14min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 15000
Résumé:Dans le triste pavillon de banlieue où elle vit avec son aussi triste mari et ses deux filles, Lucie entreprend de transmettre son modeste talent de sorcière à ces dernières. Mais, en cela semblable aux protagonistes des précédents romans, cette terne sorcière va ensuite se donner un but qui mobilisera toute son énergie. De la réconciliation de ses parents désunis, il semble en effet dépendre son bonheur. Et son malheur. Roman du déliement familial, La Sorcière ne bascule parfois dans le surnaturel, avec légèreté, avec naturel faudrait-il dire, que pour mieux décrire une certaine irréalité de ce monde où nous vivons. L'exagération légèrement parodique, l'irruption soudaine du fantastique et son aussi soudaine disparition ne nous disent finalement qu'une seule chose : notre vie n'aura été qu'un rêve assez étrange, ordinaire dans son étrangeté même. La meilleure preuve en est cette facilité avec laquelle, dans ce livre comme dans nos existences éphémères, nous nous métamorphosons en oiseau ou en escargot, selon que nous ayions été légers ou lourds.
Lu par : Marie-Thérèse Hayoz
Durée : 4h. 13min.
Genre littéraire : Sciences/technologie
Numéro du livre : 13353
Résumé:La nature met en oeuvre d'innombrables systèmes de symbioses et de solidarité qui ont joué un rôle déterminant dans l'évolution biologique et sans lesquelles il serait impossible de comprendre les écosystèmes. Dans le règne animal, les prestations de services mutuels entre espèces sont tout-à-fait courantes. Quant aux sociétés humaines, elles ont mis en oeuvre de précieuses organisations : les mutualités, les coopératives, la sécurité sociale et les assurances, etc. qui sont la base de l'économie solidaire. La mise en oeuvre de nouveaux mécanismes de solidarité sera pourtant absolument nécessaire si l'ont veut assurer demain à tous un statut digne d'un être humain; mais aussi pour sauver la planète des menaces grandissantes que notre mode de développement fait peser sur elle.
Lu par : Andrée Genoud
Durée : 7h. 10min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 12755
Résumé:Un regard a suffi au Roi Soleil pour tomber amoureux de Maria. Mais la belle ne partage pas ses sentiments et Louis XIV ne le lui pardonnera pas.
Lu par : Marie-France Javet
Durée : 6h. 50min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 14988
Résumé:Le roman de Marie Nimier s'ouvre sur une cérémonie au cours de laquelle la jeune fille, sereinement, prépare son grand voyage. Somnifères, robe blanche et lettre d'adieu, elle répète les gestes rituels de ceux qui ont préparé leur mort. C'est l'heure où le passé rejaillit, évoquant une enfance placée sous le signe de la femme-poisson. «La sirène des pompiers», comme l'appelait sa mère en raison de sa voix stridente. Le surnom est resté mais Marine l'a détourné, s'offrant une figure magique pour se préserver de la réalité. Garder ses rêves intacts, parvenir à les vivre, accepter de les voir se transformer, tel est le chant de la Sirène.
Lu par : Christine Leonardi
Durée : 9h. 10min.
Genre littéraire : Roman terroir
Numéro du livre : 15039
Résumé:Cet après-midi, sur l'écran tendu sur la croisée que le soleil d'automne éclabousse, Marie veut juste voir défiler les jours enfuis et les visages de ceux qui accompagnent continuellement l'octogénaire qu'elle est devenue. Quelques heures durant elle va suspendre le cours déjà si lent de sa vie pour se laisser rejoindre par les ombres familières de celles et ceux qui entourèrent la petite fille, la demoiselle ou la jeune femme qu'elle fut jadis. Tous ces gens qu'elle a connus, aimés, tous ceux de son village, si peu nombreux maintenant, comme les occupants de cette maison où tout parle encore d'eux, tous vont faire un bout de chemin avec elle. Il lui suffit de plonger la main dans la boîte en fer blanc, là devant elle, pour les retrouver...
Lu par : Marie-Thérèse Hayoz
Durée : 6h. 31min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 14924
Résumé:Dans 'La Lune dans un HLM', Marie-Sissi Labrèche reste fidèle à l'univers de l'auteur : les relations mère-fille sur fond de folie, une certaine misère sociale montréalaise et la pratique de l'art comme rédemption. Le personnage principal, Guernica, une jeune femme dans la vingtaine, caissière dans un Wal-Mart, rêve de devenir 'la plus grande peintre que la terre ait portée'. Mais il y a ce poids lourd à traîner, cette mère-enfant qui l'empêche de déployer ses ailes. L'histoire de Léa et de sa mère folle est entrecoupée de lettres implacables adressées par l'auteur à sa propre mère.
Lu par : Pierre Biner
Durée : 9h. 44min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 14781
Résumé:Fils d'une famille patricienne de Zurich, celui qui a écrit ce livre sous un pseudonyme fut ce qu'on appelle un enfant bien élevé. Dans la somptueuse villa, au bord du lac, régnait l'entente parfaite. Un certain ennui aussi, qui tient à la bienséance. Pressé d'écrire car il se sait condamné par un cancer qui ne lui laissera aucune chance, Zorn décrit les travers de ses parents et de la bourgeoisie suisse. Avec une ironie noire teintée d'humour, jamais les contraintes et les tabous qui pèsent, aujourd'hui encore, sur les esprits soi-disant libres, n'ont été analysés avec une telle pénétration. Jamais la fragilité de la personne, ce rapport, toujours précaire et menacé, entre le corps et l'âme, qu'escamote souvent l'usage commode du terme psychosomatique, n'a été décrite avec une telle lucidité, dans une écriture volontairement neutre, par celui qui constate ici, très simplement, qu'il a été " éduqué à mort ". Il avait trente-deux ans.
La société malade de la gestion: idéologie gestionnaire, pouvoir managérial et harcèlement social
Gaulejac, Vincent de
Lu par : Suzanne Bettens
Durée : 10h. 13min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 14999
Résumé:Quatrième de couv. : Sous une apparence pragmatique, la gestion constitue une idéologie qui légitime la guerre économique et l'obsession du rendement financier. Les gestionnaires installent en fait un nouveau pouvoir managérial. Il s'agit moins d'un pouvoir autoritaire et hiérarchique que d'une incitation à l'investissement illimité de soi dans le travail pour tenter de satisfaire ses penchants narcissiques et ses besoins de reconnaissance. Il s'agit d'instiller dans les esprits une représentation du monde et de la personne humaine, en sorte que la seule voie de réalisation de soi consiste à se jeter à corps perdu dans la lutte des places et la course à la productivité. Or, pour comme pour mieux assurer son emprise, cette logique déborde hors du champ de l'entreprise et colonise toute la société. Aujourd'hui, tout se gère, les villes, les administrations, les institutions, mais également la famille, les relations amoureuses, la sexualité... Le Moi de chaque individu est devenu un capital qu'il doit faire fructifier. Mais cette culture de la haute performance et le climat de compétition généralisée mettent le monde sous pression. Le harcèlement se banalise, entraînant l'épuisement professionnel, le stress et la souffrance au travail. La société n'est plus qu'un marché, un champ de bataille insensé où le remède proposé aux méfaits de la guerre économique consiste toujours à durcir la lutte. Face à ces transformations, la politique, à son tour contaminée par le réalisme gestionnaire , semble impuissante à dessiner les contours d'une société harmonieuse, soucieuse du bien commun. Peut-on néanmoins échapper à l'épidémie ? Peut-on repenser la gestion comme l'instrument d'organisation et de construction d'un monde commun où le lien importe plus que le bien ? C'est en tout cas la piste qu'ouvre ici le diagnostic du sociologue clinicien.
Lu par : Marie-Louise Fournier
Durée : 43min.
Genre littéraire : Biographie/témoignage
Numéro du livre : 15815
Résumé:Née en 1928 dans une famille valaisanne, Marie-Louise Fournier perd l'ouïe à quatre ans, après une méningite. Tôt séparée des siens, elle est scolarisée à l'Institut du Bouveret à une époque où le monde des entendants interdit aux sourds de s'exprimer par des signes. Ses enfants élevés et devenue veuve, elle s'engage dans la défense des droits des sourds et pour la langue des signes, seule manière de les rendre indépendants.