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Le chêne brûlé

Résumé
... Dès le premier livre qu'il «avoue», Le chêne brûlé (1969), Gaston Cherpillod dit se concevoir, dans l'écriture, comme un soldat. Un soldat pas forcément ami de l'armée d'ailleurs, puisqu'en 1975, il est condamné à deux mois de prison avec sursis pour «menée antimilitariste». C'est qu'à ses yeux, les menaces ne se trouvent pas aux frontières. Elles sont entrées depuis longtemps dans le pays. Elles ont pour nom esprit de caste, soif du pouvoir, exploitation. Il ne les digère pas, comme il l'a noté dès ce premier Chêne brûlé. Né dans un milieu populaire, pauvre, puis étudiant à l'université, enseignant, il ne s'est jamais intégré à la classe qui aurait pu être la sienne, selon son parcours: il a trop vite perçu «l'idéologie de caste» de ceux qui fréquentaient les bancs des universités. Il a donc choisi son camp. Et ce n'était pas celui des dominants.
Lu par : Jean Frey
Genre littéraire: Biographie/témoignage
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Édition: Lausanne, L'Aire-Coopérative Rencontre, 1969
Numéro du livre: 15127

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Lu par : Michèle Richard
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Résumé:En 1999, la vie m'a offert un cadeau inestimable. Rencontrer un jeune homme exceptionnel. Nous sommes tombés amoureux et avons partagé quelques mois merveilleux. Rémi et moi étions au début de notre vie d'adulte. Je n'avais pas encore tout à fait 18 ans, lui en avait 24. Beaucoup de joies, de projets et d'espérances étaient devant nous. Malheureusement, il vivait depuis son enfance avec la myopathie de Duchenne, une maladie génétique neuromusculaire dégénérative. Ses jours étaient comptés. Malgré cela, nous avons vécu notre amour pleinement, jour après jour, jusqu'à son décès. Je me trouvais alors sur un nouveau chemin à parcourir. Depuis notre histoire, la recherche sur les maladies génétiques, notamment les différentes myopathies dont la myopathie de Duchenne, progresse. Les personnes touchées par ces maladies bénéficient d'accompagnements plus efficaces et ceci plus tôt dans leur petite enfance. Leur espérance de vie en est considérablement rallongée. J'en suis si contente ! Rémi et moi avons toujours su que cela arriverait ...
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Genre littéraire : Biographie/témoignage
Numéro du livre : 19114
Résumé:"J'ai 54 ans. Je suis aveugle. Une maladie génétique rare m'a enlevé ma femme et mon fils aîné. Mon second fils a été sauvé inextremis par une greffe du coeur. Des questions?" Cette entrée en matière, Claude Lonfat l'utilise dans les classes ou lors de congrès qui sollicitent son témoignage. Depuis la sortie de son premier ouvrage "Soleil noir", - plus de 5000 exemplaires vendu - Claude Lonfat s'est mué en un infatigable militant du don d'organe. Sa vie sociale a radicalement changé. Ce nouveau quotidien, Claude Lonfat vous le raconte, soutenu par la plume de son ami journaliste et écrivain Pierrot Métrailler. Vous découvrirez le sort de "Victoire", une pierre ollaire sculptée par Claude Lonfat. Lors d'une vente aux enchères, elle va pulvériser les records. Vous comprendrez aussi pourquoi les conférences de Claude Lonfat attirent immanquablement des standing-ovation.
Lu par : Jean Frey
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Genre littéraire : Biographie/témoignage
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Résumé:La première biographie politique du grand théologien bâlois, que fut Karl Barth (1886-1968). Frank Jehle dresse le portrait d'un homme qui, en tant que l'un des chefs de l'"Église confessante", fut un adversaire sans concession du IIIe Reich. Après son retour forcé en Suisse, Barth s'oppose avec vigueur aux compromissions d'une trop grande partie de l'establishment helvétique face à l'idéologie nazie. Au point que le Conseil fédéral l'interdit de parole. Il préconise ensuite la réconciliation avec l'Allemagne et refuse l'anticommunisme forcené des années quarante et cinquante, tout en condamnant fermement la dictature de Staline.
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Résumé:« J'ai dû en franchir des barrières, des murs, des frontières, des pays, des préjugés et les aspects plus ou moins avoués du machisme. » Reporter, écrivaine et photographe, Laurence Deonna s'inscrit dans la lignée des grandes voyageuses : Isabelle Eberhardt, Ella Maillart, Anne-Marie Schwarzenbach. Née en 1937, elle leur succède. Autre temps. Autre parcours de vie. Un point commun : l'aventure. Vient s'y ajouter la franchise qui est le luxe de sa génération : une femme qui peut tout dire, ou presque, et même s'étendre sur ses amours-qui-ne-durent-pas-toujours. Son irrésistible sens de l'humour, joint à une volonté inoxydable, lui ont permis de survivre tant aux tragédies familiales, qu'à celles, parfois insoutenables, du terrain du reportage. Son éditrice l'a définie ainsi : « Ce n'est pas qu'une journaliste, c'est une créatrice. » Un fil rouge tisse ces Mémoires empreintes à la fois de légèreté et de gravité : le pacifisme, l'empathie et la compassion, particulièrement envers les femmes. Vétérane des années 60, Laurence Deonna a parcouru en solitaire des pays devenus depuis périlleux. Elle a connu des situations cocasses, comme de réussir à émouvoir le Conseil des Ministres du Yémen, en leur chantant « Les Feuilles Mortes » de Prévert et Kosma. Des situations hasardeuses, comme d'être la seule, en 1984, à pénétrer dans la redoutable prison politique d'Evine, à Téhéran. Elle s'est trouvée face à de cruels chefs d'Etat, comme Idi Amin Dada et Saddam Hussein, ou d'autres encore de la même veine sanglante. « Les êtres lumineux étaient souvent des sans-grades, eux restent dans mon cœur », dit-elle.