Tom est mort: roman
Résumé
Voici dix ans que son fils est mort, il avait quatre ans et demi. Pour la première fois depuis ce jour, quelques moments passent sans qu'elle pense à lui. Alors, pour empêcher l'oubli, ou pour l'accomplir, aussi bien, elle essaie d'écrire l'histoire de Tom, l'histoire de la mort de Tom, elle essaie de s'y retrouver. Tom qui est devenu mort, Tom à qui on ne pense plus qu'en sachant qu'il est mort. Elle raconte les premières heures, les premiers jours, et les heures et les jours d'avant pareillement, comme s'il fallait tout se remémorer, elle fouille sans relâche, elle veut décrire le plus précisément et le plus profondément possible, pas tant les circonstances de la mort de Tom que ce qui a précédé, que ce qui s'en est suivi, la souffrance, le passage par la folie, et le fantôme de son enfant. Le plus concrètement aussi parce que, c'est sûr, la vérité gît dans les détails.
Lu par :
Geneviève Glenck
Genre littéraire:
Roman : au sens large et aventures
Mots-clés:
Littérature française
Durée:
6h. 13min.
Édition:
Paris, P.O.L., 2007
Numéro du livre:
15274
Produit par:
Bibliothèque Sonore Romande
ISBN:
9782846822091
Documents similaires
Lu par : Suzanne Bettens
Durée : 3h. 35min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 12427
Résumé:Le mari qui descend chercher du pain et ne revient jamais, c'est une chose qui arrive, aussi incroyable que cela paraisse ! Les faits divers l'attestent. La narratrice abandonnée peuple sa solitude de fantômes. Mais il ne s'agit pas de simples figures de style ou de symboles déprimants de sa nouvelle solitude. Marie Darrieussecq ne s'intéresse pas à l'analyse psychologique de la solitude. C'est bien d'une métamorphose dont il est question ici, une observation attentive des processus biologiques, cellulaires même, que provoque l'abandon et son cortège de hantises.
Lu par : Marina Froidevaux
Durée : 6h.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 19781
Résumé:Une femme rencontre un homme. Coup de foudre. Il se trouve que l'homme est noir. « C'est quoi, un Noir ? Et d'abord, c'est de quelle couleur ? » La question que pose Jean Genet dans Les Nègres, cette femme va y être confrontée comme par surprise. Et c'est quoi, l'Afrique ? Elle essaie de se renseigner. Elle lit, elle pose des questions. C'est la Solange du précédent roman de Marie Darrieussecq, Clèves, elle a fait du chemin depuis son village natal, dans sa « tribu » à elle, où tout le monde était blanc. L'homme qu'elle aime est habité par une grande idée : il veut tourner un film adapté d'Au cœur des ténèbres de Conrad, sur place, au Congo. Solange va le suivre dans cette aventure, jusqu'au bout du monde : à la frontière du Cameroun et de la Guinée Équatoriale, au bord du fleuve Ntem...
Lu par : Béatrice Loyer
Durée : 5h. 36min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 67052
Résumé:Rien ne destinait Rose, parisienne qui prépare son déménagement pour le pays Basque, à rencontrer Younès qui a fui le Niger pour tenter de gagner l’Angleterre. Tout part d’une croisière un peu absurde en Méditerranée. Rose et ses deux enfants, Emma et Gabriel, profitent du voyage qu’on leur a offert. Une nuit, entre l’Italie et la Libye, le bateau d’agrément croise la route d’une embarcation de fortune qui appelle à l’aide. Une centaine de migrants qui manquent de se noyer et que le bateau de croisière recueille en attendant les garde-côtes italiens. Cette nuit-là, poussée par la curiosité et l’émotion, Rose descend sur le pont inférieur où sont installés ces exilés. Un jeune homme retient son attention, Younès. Il lui réclame un téléphone et Rose se surprend à obtempérer. Elle lui offre celui de son fils Gabriel. Les gardecôtes italiens emportent les migrants sur le continent. Gabriel, désespéré, cherche alors son téléphone partout, et verra en tentant de le géolocaliser qu’il s’éloigne du bateau. Younès l’a emporté avec lui, dans son périple au-delà des frontières. Rose et les enfants rentrent à Paris. Le fil désormais invisible des téléphones réunit Rose, Younès, ses enfants, son mari, avec les coupures qui vont avec, et quelques fantômes qui chuchotent sur la ligne… Rose, psychologue et thérapeute, a aussi des pouvoirs mystérieux. Ce n’est qu’une fois installée dans la ville de Clèves, au pays basque, qu’elle aura le courage ou la folie d’aller chercher Younès, jusqu’à Calais où il l’attend, très affaibli. Toute la petite famille apprend alors à vivre avec lui. Younès finira par réaliser son rêve : rejoindre l’Angleterre. Mais qui parviendra à faire de sa vie chaotique une aventure voulue et accomplie ?
Lu par : Jocelyne Buttet Sovilla
Durée : 7h. 25min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 76005
Résumé:Deux amies adolescentes entrent dans l'âge adulte dans les années 1980 dans le Pays basque, à Bordeaux, puis à Paris. Si Rose suit des études de psychologie et reste fidèle à son premier amour, Solange multiplie les aventures, tombe enceinte à 15 ans et tente de faire décoller sa carrière d'actrice. Deux histoires opposées qui interrogent sur la construction des femmes dans un monde masculin.
Lu par : Liseline Golay
Durée : 6h. 5min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 18396
Résumé:Clèves raconte l'éveil à la vie amoureuse et sexuelle d'une petite fille, en province, il y a une trentaine d'années environ... Les trois parties du livre respectivement intitulées « Les avoir » (les règles), « Le faire » (l'amour), « Le refaire » (l'amour, encore, bien sûr : une seule fois ne suffit jamais, surtout en l'occurrence), donnent bien la temporalité et la dramaturgie de ce huitième roman de Marie Darrieussecq.
Lu par : Manon
Durée : 2h. 50min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 35277
Résumé:Une ancienne psychothérapeute vit cachée dans la forêt, avec d'autres, loin d'un monde menaçant qui les traque. Dans leur fuite, ils ont emmené leurs clones. ©Electre 2017
Lu par : Geneviève Glenck
Durée : 3h. 34min.
Genre littéraire : Biographie/témoignage
Numéro du livre : 33326
Résumé:Paula Modersohn-Becker, née le 8 février 1876 à Dresde et morte le 21 novembre 1907 (à 31 ans) à Worpswede, est une artiste peintre allemande, et l'une des représentantes les plus précoces du mouvement expressionniste dans son pays. Originaire de Dresde, Son style, particulièrement original, est le fruit d'influences multiples, aux confins de la tradition et de la modernité. Bien sûr, cette biographie (nouveau territoire pour l'auteur de Il faut beaucoup aimer les hommes) reprend tous les éléments qui marquent la courte vie de Paula. Mais elle les éclaire d'un jour à la fois féminin et littéraire. Elle montre, avec vivacité et empathie, la lutte de cette femme parmi les hommes et les artistes de son temps, ses amitiés (notamment avec Rainer Maria Rilke), son désir d'expression et d'indépendance sur lesquels elle insiste particulièrement
Lu par : Anne Ballandras
Durée : 5h. 16min.
Genre littéraire : Psychologie/médecine
Numéro du livre : 72221
Résumé:Insomniaque depuis longtemps, M. Darrieussecq raconte l'aboutissement de vingt ans de voyages et de panique dans ses nuits sans sommeil ainsi que de recours désespérés et curieux à toutes sortes de remèdes, des médicaments à la méditation, en passant par les expédients les plus divers. Elle suit également les traces de l'insomnie dans la littérature, de Dostoïevski à Murakami.
Lu par : Cécilia Moulineau
Durée : 2h. 43min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 23185
Résumé:Zouina l'Algérienne se retrouve brutalement transférée dans un coron au milieu des armées 70. Le regroupement familial est passé par là. Sous la férule de sa belle-mère, gardienne du foyer, elle découvre la vie commune avec le père de ses enfants dans un univers où tous ses repères ont disparu. Récit tendre, burlesque, Inch Allah Dimanche est aussi un film qui a obtenu le prix de la Critique internationale (Toronto 2001), les prix du Meilleur film, du Public et d'Interprétation féminine (Arcachon 2001) et le Grand prix du Festival de Marrakech (2001). Un témoignage poignant sur le destin de femmes écartelées entre deux cultures.
Lu par : Doris Rouge
Durée : 3h. 14min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 30711
Résumé:Anne Frank peut-elle réconcilier un homme désespéré avec son époque ? Un roman/miroir poignant qui renouvelle notre regard sur ce symbole universel
Lu par : Dominique Bonnieux
Durée : 8h. 17min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 22978
Résumé:Valentine est envoyée en reportage à Bombay. Dès son arrivée, elle est captivée par le rythme trépidant et les contradictions d'une ville en pleine mutation. Avec l'aide de Guillaume, logisticien dans une ONG, elle mène une enquête au sein des laboratoires pharmaceutiques, où les biologistes st livrent une guerre sans merci pour trouver des vaccins contre les nouvelles pandémies. Dans le plus grand bidonville d'Asie, sa route croise celle d'Anil... Si personne ne lui porte secours, l'enfant ne survivra pas à une malformation cardiaque. Une course contre la montre s'engage pour trouver un chirurgien. Entre la misère et l'opulence, les rites ancestraux et la modernité, la contrefaçon de médicaments et les studios de Bollywood, Valentine passera de la révolte à l'émerveillement. Sur le rivage de la mer d'Oman, au son des chansons populaires et dans le vacarme des foules, Valentine affrontera les défis, poursuivra sa quête de vérité et, peut-être, rencontrera l'amour...
Lu par : Claudine Pierre
Durée : 3h. 21min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 26004
Résumé:Laure Manaudou, Marie-Josée Pérec, Anna Kournikova... oubliez. Dans quelques minutes, Alizée quittera la chambre d'appel, montera sur le plot de départ, se lancera au signal... et pendant huit minutes terrifiantes, va jouer sa vie. Alizée n'existe plus et ne ressuscitera que si elle gagne cette course mythique. Le 800 mètres nage libre aux Jeux olympiques : des Jeux auxquels elle n'aurait probablement pas dû participer. Peut-être parce qu'elle ne les méritait pas, ou peut-être parce qu'elle n'en voulait pas. Un état de grâce, aux yeux du monde extérieur, mais qu'Alizée ne ressent pas. Ce qu'elle ressent, elle, c'est le poids d'un entraînement de fer, qui lui a donné les clés d'une existence dorée mais sous le signe de la souffrance. Les boyaux qui se tordent, la combinaison qu'il faut enfiler sans la déchirer, les dernières recommandations de son entraîneur en tête, les souvenirs qui affluent, douloureux et dangereux. La solitude surtout, extrême, forcée, dans laquelle il faut se couler sous peine de crever là, sur le carrelage, avant même d'avoir plongé, avant d'avoir gagné ou perdu. C'est sa dernière course, ou sa vie qui recommence. Véritable parabole de la mort, orchestré par une impitoyable walkyrie, un récit suspendu qui vous entraîne pour la première fois dans la violence extrême du monde olympique.