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Recherche par genre: Philosophie/religion/spiritualité

1171 résultats. Page 34 sur 59.

Lu par:Manon
Durée:2h. 15min.
Genre littéraire:Philosophie/religion/spiritualité
Numéro du livre:29565
Résumé: Une découverte des personnages de l'imagerie nordique que sont les Trolls, Tomtes, Nisses, Géants des mers, Huldres, sorcières, et de tous ces êtres qui furent à l'origine du Père Noël et de ses petits domestiques. L'auteur s'appuie sur les plus grands illustrateurs (John Bauer, Theodor Kittelsen), sur les plus grands auteurs du genre et sur les histoires légendaires de ce folklore encore actuel.
Durée:1h. 23min.
Genre littéraire:Philosophie/religion/spiritualité
Numéro du livre:29513
Résumé: Paroles du pape François avant l'angélus - le premier de son pontificat -, le 17 mars 2013. Frères et sœurs, bonjour ! Après la première rencontre de mercredi dernier, aujourd'hui à nouveau je peux adresser mon salut à tous ! Et je suis heureux de le faire un dimanche, le jour du Seigneur ! Il est beau et important pour nous chrétiens de nous rencontrer le dimanche, de nous saluer, de nous parler comme maintenant, ici, sur cette place. Une place qui, grâce aux médias, a les dimensions du monde.
Durée:11h. 56min.
Genre littéraire:Philosophie/religion/spiritualité
Numéro du livre:29625
Résumé: Aborde les étapes et symboles du baptème et met l'accent sur l'importance de l'identité baptismale de tout chrétien, qu'il soit prêtre, ou laïc, religieux, diacre ou évêque.
Durée:4h. 34min.
Genre littéraire:Philosophie/religion/spiritualité
Numéro du livre:29611
Résumé: Propose de donner les rudiments d'une connaissance du milieu ethnique dans lequel vivait Jésus. Donne des informations sur l'habitat, le quotidien et le regard d'un petit garçon juif de l'époque et propose des explications sur le milieu intellectuel et culturel des Hébreux du Ier siècle. Reprise d'articles publiés dans la revue Bonne Nouvelle.
Lu par:Jean Frey
Durée:13h. 37min.
Genre littéraire:Philosophie/religion/spiritualité
Numéro du livre:20667
Résumé: Si le judaïsme et, à sa suite, le christianisme et l'islam proclament l'unicité d'un dieu régnant seul de toute éternité sur le ciel et la terre, la Bible hébraïque elle-même témoigne, pour qui la lit attentivement, de ses racines polythéistes. De fait, le « dieu d'Abraham » auquel se réfèrent, chacune à sa manière, les trois religions du Livre n'a pas été unique depuis toujours. Comment un dieu parmi les autres est-il devenu Dieu ? Telle est l'énigme fondatrice que cette plongée aux sources du monothéisme se propose d'élucider en parcourant, sur un millénaire, les étapes de son invention. D'où vient ce dieu et par quel biais s'est-il révélé à « Israël » ? Quels étaient ses attributs et quel était son nom avant que celui-ci ne devienne imprononçable ? Quand accéda-t-il au statut de dieu tutélaire des royaumes d'Israël et de Juda ? Sous quelles formes était-il vénéré et représenté ? Pourquoi les autres divinités au côté desquelles il trônait déchurent-elles ? Au terme de quel processus et en réaction à quels événements le culte exclusif qui lui a progressivement été rendu s'est-il imposé ? À la lumière de la critique historique, philologique et exégétique et des plus récentes découvertes de l'archéologie et de l'épigraphie, Thomas Römer livre les réponses d'une enquête rigoureuse et passionnante sur les traces d'une divinité de l'orage et de la guerre érigée, après sa « victoire » sur ses rivaux, en dieu unique, universel et transcendant. Spécialiste mondialement reconnu de l'Ancien Testament, Thomas Römer occupe la chaire « Milieux bibliques » au Collège de France ; il est également professeur à la Faculté de théologie et de sciences des religions de l'Université de Lausanne.
Lu par:Keren Rouche
Durée:10h. 9min.
Genre littéraire:Philosophie/religion/spiritualité
Numéro du livre:20643
Résumé: Nourri de la tradition non-dualiste du shivaïsme du Cachemire, Éric Baret renvoie inlassablement ses auditeurs à l'observation calme et patiente du ressenti de leurs émotions, à l'Écoute. La vision déroutante mais libératrice qui en découle, que l'origine de nos peurs et de nos souffrances est imaginaire, nous mène à l'abandon de nos prétentions à toujours savoir et vouloir. Les entretiens consignés dans ce livre sont une invitation à nous abandonner humblement à la vie, à ne faire qu'un avec la vie, à célébrer la vie.
Durée:6h. 47min.
Genre littéraire:Philosophie/religion/spiritualité
Numéro du livre:20601
Résumé: On ne peut comprendre les bouleversements du monde arabe si l'on ne connaît pas l'histoire de l'islam. Une histoire qui s'éclaire à la lumière de figures de proue dont Malek Chebel nous dresse ici le portrait. Qu'ils soient politiques, philosophes, poètes, médecins, bâtisseurs ou mystiques, qu'ils se nomment Saladin, Soliman le Magnifique, Averroès, Umar Khayyam, Léon l'Africain et même Oum Kalsoum, ils ont trouvé dans l'islam la source de leur inspiration. Savants, ils se sont nourris d'une culture antique redécouverte avant tous. Cette aspiration à l'universel est née sous l'impulsion d'un homme singulier, " révolutionnaire ", le prophète Mahomet. Retiré dans sa grotte, encouragé par sa femme Khadidja, il y reçoit le Coran. Il luttera alors pour l'avènement du nouveau monde qui lui a été dicté, un monde plus juste, ainsi qu'il fut perçu par les tout nouveaux musulmans. Au fil des pages, en filigrane, revivent quelques-unes des plus grandes civilisations de l'âge d'or, quand la sagesse humaine l'emportait sur l'idéologie de repli et montrait le véritable visage de l'islam.
Lu par:Keren Rouche
Durée:2h. 58min.
Genre littéraire:Philosophie/religion/spiritualité
Numéro du livre:20580
Résumé: La douceur est une énigme. Incluse dans un double mouvement d'accueil et de don, elle apparaît à la lisière des passages que naissance et mort signent. Parce qu'elle a ses degrés d'intensité, parce qu'elle a une force symbolique et un pouvoir de transformation sur les êtres et les choses, elle est une puissance. En écoutant ceux qui viennent me confier leur détresse, je l'ai entendue traverser chaque expérience vécue. En méditant son rapport au monde, il apparaît que son intelligence porte la vie, la sauve et l'accroît.
Durée:1h. 36min.
Genre littéraire:Philosophie/religion/spiritualité
Numéro du livre:20452
Résumé: Face à un destin cruel, faut-il se résigner ou bien se révolter ? Peut-on moralement quitter la vie par un geste d'adieu définitif comme ce fut le cas récemment de l'historien Dominique Venner qui s'est tiré une balle devant l'autel à Notre Dame ? En 1788, dans son premier livre, les Lettres sur les écrits et le caractère de J.-J. Rousseau, Madame de Staël se dit convaincue que Rousseau s'est suicidé à cause de sa solitude. Elle écrit : « Rousseau s'est peut-être permis le suicide sans remords, parce qu'il se trouvait trop seul dans l'immensité de l'univers [...]. Un jour, dans ces sombres forêts, il s'est dit : "Je suis isolé sur la terre, je souffre, je suis malheureux, sans que mon existence serve à personne : je puis mourir" ». Toute sa vie, Germaine de Staël fut tentée par le suicide. Elle a souvent menacé ses amants de se tuer, par chantage et par désespoir. Pourtant, ses Réflexions sur le Suicide témoignent d'un effort philosophique et moral pour répudier le suicide comme une forme de folie. « J'ai écrit ces réflexions sur le suicide, dans un moment où le malheur me faisait éprouver le besoin de me fortifier par le secours de la méditation. »
Durée:1h. 56min.
Genre littéraire:Philosophie/religion/spiritualité
Numéro du livre:20420
Résumé: Neveu de Constantin Ier qui christianisa l'Empire, Julien (331-363) reçut une éducation religieuse contraignante, aussi rigoureuse qu'on pouvait l'attendre de récents convertis. Mais en même temps que Rome régnait sur toute la Grande Grèce, la pensée grecque s'était infusée dans la culture romaine. C'est donc tout naturellement que son précepteur Mardonius lui avait rendu le monde homérique et la pensée platonicienne familiers. A trente ans, devenu empereur, Julien veut en finir avec la liturgie, les cérémonies, les rites et les croyances qu'on lui a imposés. Il promulgue un édit de tolérance autorisant toutes les religions et il abolit les mesures prises non seulement contre le paganisme, mais aussi contre les juifs et ceux des chrétiens qui ne suivent pas le credo officiel. Il favorise les cités païennes et la restauration de leurs temples. Autant pour l'honneur de l'esprit que pour la gloire de Rome, il dénonce et réfute ce qui lui semble faire du christianisme une forme de religion dévoyée, une "fourberie purement humaine". Il devra son surnom d'"apostat" à la tradition chrétienne qui lui reprochera d'avoir voulu rétablir le polythéisme dans l'Empire romain.
Durée:11h. 13min.
Genre littéraire:Philosophie/religion/spiritualité
Numéro du livre:20080
Résumé: Ce livre reprend très largement en l'adaptant pour aujourd'hui, Être chrétien, un livre paru il y a 40 ans en Allemagne et traduit au Seuil en 1978 (aujourd'hui en poche « Points-Essais »). Ce livre avait fait des vagues à l'époque, et Küng avait subi les foudres du Saint-Office. Pourquoi ? Parce que son hypothèse, exprimée ouvertement, est qu'il y a un fossé immense entre le Jésus humain qui a vécu il y a 2000 ans en Palestine, avec son message et son témoignage uniques, et l'Église institutionnelle d'aujourd'hui avec sa hiérarchie, ses fastes, et parfois ses scandales. Dès l'introduction, il reproche au Jésus de Nazareth de Josef Ratzinger, alias Benoît XVI, d'avoir proposé un Jésus très « divinisé », très spirituel, éloigné du Jésus terrestre et humain tel qu'on le trouve dans les évangiles. Lui, Küng, présente au contraire un Jésus très humain, contestataire de l'ordre établi, pris dans les conflits de son temps, en butte à l'hostilité des pouvoirs romain et juif, en lien unique avec Dieu, son « Père ». Le livre se présente aussi comme une synthèse claire et précise de tout ce que les historiens, les exégètes, les théologiens ont nous ont appris dans les décennies récentes à propos de Jésus, de son époque, de sa société, de son histoire, des conflits qu'il a vécus.
Durée:6h. 4min.
Genre littéraire:Philosophie/religion/spiritualité
Numéro du livre:20344
Résumé: À un certain niveau de silence, l'homme devient un espace sacré. C'est alors qu'il découvre la Présence dont il est le sanctuaire. Notre rencontre et nos rapports avec Dieu, la morale, le Christ, le dogme, le péché originel, l'église, le célibat, le mariage, voilà autant de thèmes abordés dans ce livre...
Durée:22h. 13min.
Genre littéraire:Philosophie/religion/spiritualité
Numéro du livre:20329
Résumé: D'où viennent la tristesse profonde, le désespoir, le délire, la fureur, le suicide ? Contre ceux qui invoquaient une cause surnaturelle ou une punition divine, la pensée médicale a fait prévaloir, dès l'Antiquité, une cause naturelle, une humeur du corps : la bile noire, c'est-à-dire la mélancolie. Sa noirceur, souvent comparée à celle du charbon ou de l'encre, était l'indice de son pouvoir maléfique. Cette humeur n'existait pas. Mais n'est-ce pas avec de l'encre que l'on écrit des poèmes? Durant plus d'un demi-siècle des thèmes liés à la mélancolie ont orienté certains de mes travaux. Les voici rassemblés, grâce à l'amitié de Maurice Olender. Ce livre espère démontrer que la mise en perspective de la mélancolie peut donner lieu à un « gai savoir ».
Durée:19h. 8min.
Genre littéraire:Philosophie/religion/spiritualité
Numéro du livre:20271
Résumé: Quand Rome est mise à sac (410 ans ap. J.-C.), un soupçon naît chez les Romains adversaires du christianisme : seraient responsable du déclin de Rome? Augustin relève le défi de cette interrogation. La force et l'originalité de La Cité de Dieu consistent à proposer un principe pour éclairer le jugement, pour comprendre des événements inédits qui instaurent de nouveaux équilibres. Augustin distingue en effet entre le devenir de deux cités : la cité de Dieu et la cité terrestre. Leur destin ne doit pas être confondu : le règne du Christ et la domination terrestre ne sont pas la même chose. La paix de Dieu et celle des hommes ne se recouvrent pas. La cité de Dieu est certes présente dans l'Église, et donc dans le monde : elle n'y est pas « réalisée » et ne le sera jamais. Bien au contraire, la cité de Dieu représente un principe critique par rapport à la cité de la terre. En celle-ci, tout - y compris donc l'empire romain - doit être relativisé, même si, dans la perspective du jugement dernier, tout garde une valeur unique. Le chrétien vit dans cette ambiguïté, constitutive pour lui, de deux histoires.
Durée:14h. 50min.
Genre littéraire:Philosophie/religion/spiritualité
Numéro du livre:20273
Résumé: Quand Rome est mise à sac (410 ans ap. J.-C.), un soupçon naît chez les Romains adversaires du christianisme : seraient responsable du déclin de Rome? Augustin relève le défi de cette interrogation. La force et l'originalité de La Cité de Dieu consistent à proposer un principe pour éclairer le jugement, pour comprendre des événements inédits qui instaurent de nouveaux équilibres. Augustin distingue en effet entre le devenir de deux cités : la cité de Dieu et la cité terrestre. Leur destin ne doit pas être confondu : le règne du Christ et la domination terrestre ne sont pas la même chose. La paix de Dieu et celle des hommes ne se recouvrent pas. La cité de Dieu est certes présente dans l'Église, et donc dans le monde : elle n'y est pas « réalisée » et ne le sera jamais. Bien au contraire, la cité de Dieu représente un principe critique par rapport à la cité de la terre. En celle-ci, tout - y compris donc l'empire romain - doit être relativisé, même si, dans la perspective du jugement dernier, tout garde une valeur unique. Le chrétien vit dans cette ambiguïté, constitutive pour lui, de deux histoires.
Durée:14h. 35min.
Genre littéraire:Philosophie/religion/spiritualité
Numéro du livre:20272
Résumé: Quand Rome est mise à sac (410 ans ap. J.-C.), un soupçon naît chez les Romains adversaires du christianisme : seraient responsable du déclin de Rome? Augustin relève le défi de cette interrogation. La force et l'originalité de La Cité de Dieu consistent à proposer un principe pour éclairer le jugement, pour comprendre des événements inédits qui instaurent de nouveaux équilibres. Augustin distingue en effet entre le devenir de deux cités : la cité de Dieu et la cité terrestre. Leur destin ne doit pas être confondu : le règne du Christ et la domination terrestre ne sont pas la même chose. La paix de Dieu et celle des hommes ne se recouvrent pas. La cité de Dieu est certes présente dans l'Église, et donc dans le monde : elle n'y est pas « réalisée » et ne le sera jamais. Bien au contraire, la cité de Dieu représente un principe critique par rapport à la cité de la terre. En celle-ci, tout - y compris donc l'empire romain - doit être relativisé, même si, dans la perspective du jugement dernier, tout garde une valeur unique. Le chrétien vit dans cette ambiguïté, constitutive pour lui, de deux histoires.
Durée:13h.
Genre littéraire:Philosophie/religion/spiritualité
Numéro du livre:20218
Résumé: Qui croit encore au péché originel ? Les Eglises elles-mêmes n'en parlent plus guère, et la sécularisation nous a fait ranger ce dogme au rang des vieilleries moralisantes. Et pourtant ! Après avoir terrorisé nos ancêtres, il fait encore sentir ses ravages dans bien des domaines, et notamment celui de l'éducation : que nous le voulions ou non, nous avons intégré cette perception négative de la nature humaine, et la reproduisons sans cesse. Lytta Basset décrit ici la généalogie et l'impact de cette notion profondément nocive qui remonte à saint Augustin, et qui contredit les premiers Pères de l'Eglise...
Durée:5h. 38min.
Genre littéraire:Philosophie/religion/spiritualité
Numéro du livre:20188
Résumé: Les scientifiques peuvent se targuer de disposer d'un champ de connaissances important. Certains les gardent jalousement pour eux, d'autres cherchent à en faire profiter le plus grand nombre. Et, très souvent, on passe allègrement de la connaissance scientifique à l'affirmation philosophique, voire à la conviction spirituelle. Comment nous y retrouver au milieu des thèses parfois contradictoires? Que peut-on réellement affirmer à propos de la naissance de notre univers et de l'existence de Dieu? Quel rapport entre la raison et la foi? Découvrez-le dans cette exploration plutôt originale et ludique de la réalité qui nous entoure, une exploration qui se veut aux antipodes de l'obscurantisme. Peut-être que vous aussi, vous pourrez alors dire: «Et la lumière fut... dans mon esprit!»
Durée:14h. 2min.
Genre littéraire:Philosophie/religion/spiritualité
Numéro du livre:16081
Résumé: Presque sans y penser, nous utilisons par dizaines des images ou les métaphores empruntées à la mythologie grecque : " prendre le taureau par les cornes ", " toucher le pactole ", " tomber de Charybde et Scylla ", suivre un " fil d'Ariane ", se perdre dans un " labyrinthe ", un " dédale " de ruelles, tomber sur une " pomme de discorde ", " jouer les Cassandres ", et tant d'autres encore. Impossible d'énumérer ici les métaphores endormies d'Océan, Sirènes, Typhon, Triton, Python et autres êtres merveilleux qui habitent incognito notre langage de tous les jours. Ce livre propose, justement, de les réveiller en racontant les histoires magnifiques qui en constituent l'origine. Mais, contrairement à une idée reçue, la mythologie ne se réduit pas à une succession de " contes et légendes ".
Lu par:Serge Cantero
Durée:2h. 46min.
Genre littéraire:Philosophie/religion/spiritualité
Numéro du livre:20148
Résumé: Spécialiste de Zhuang Zi et de la philosophie chinoise, Jean-François Billeter nous invite dans ce petit ouvrage à une réflexion féconde et profonde, à un "changement de paradigme". Le mot est à la mode, mais il est ici employé au sens plein. En effet, il s'agit de changer la manière dont nous pensons, agissons, dont nous concevons le rapport entre notre corps et notre esprit. Pour Billeter, il ne faut plus voir l'esprit comme ce qui fait agir le corps, mais le corps comme ce qui fait advenir l'action, la pensée, et la transcendance. Il n'est pas question ici de revenir au dualisme, fût-il inversé, mais de concevoir le corps comme une activité : "L'esprit ne descend plus sur nous, mais se forme en nous, de bas en haut. La dimension d'inconnu est au fond du corps et de son activité, elle n'est plus quelque part au-dessus" (p. 77). Il n'y a donc plus de transcendance, mais simplement moi, avec ma part de mystère, d'inconnu que j'ignore moi-même, et qu'il me faut laisser advenir. À travers les notions d'activité et d'intégration, associées au travail du corps, l'auteur nous invite à repenser la manière dont les idées nous viennent, la souffrance psychique, la religion ou le rapport au temps. Ce qui "prend" le lecteur dans ce livre, c'est la manière dont Jean-François Billeter décrit la naissance en nous de gestes (verser du vin dans un verre), d'idées ("L'idée vient en parlant", comme l'écrit Kleist), d'actions (Que vais-je faire aujourd'hui ?), d'une manière si précise qu'elle amène vraiment à s'interroger sur cet "avènement" de la pensée, comme production de l'activité du corps. (A. B. Esprit, novembre 2012)