Contenu

Oser la bienveillance

Résumé
Qui croit encore au péché originel ? Les Eglises elles-mêmes n'en parlent plus guère, et la sécularisation nous a fait ranger ce dogme au rang des vieilleries moralisantes. Et pourtant ! Après avoir terrorisé nos ancêtres, il fait encore sentir ses ravages dans bien des domaines, et notamment celui de l'éducation : que nous le voulions ou non, nous avons intégré cette perception négative de la nature humaine, et la reproduisons sans cesse. Lytta Basset décrit ici la généalogie et l'impact de cette notion profondément nocive qui remonte à saint Augustin, et qui contredit les premiers Pères de l'Eglise...
Durée: 13h.
Édition: Paris, Albin Michel, 2014
Numéro du livre: 20218
ISBN: 9782226253880
CDU: 241

Documents similaires

Durée : 12h. 54min.
Genre littéraire : Philosophie/religion/spiritualité
Numéro du livre : 17731
Résumé:Pour l'auteure, il s'agit ici de trouver en soi le souffle d'amour capable de nous soutenir et de nous élever dans le difficile apprentissage d'une relation vraie. Or ce souffle d'amour n'est autre que le souffle saint, ou souffle de liberté, dont parle Jésus, trace de la transcendance en nous, et signe de notre liberté intérieure.
Durée : 8h. 17min.
Genre littéraire : Philosophie/religion/spiritualité
Numéro du livre : 10419
Résumé:C'est toujours pour de « bonnes raisons » que nous jugeons autrui, au nom d'une prétendue morale chrétienne, ou de valeurs laïques qui en dérivent peu ou prou, oubliant l'affirmation de Jésus : « Moi, je ne juge personne. » Lytta Basset analyse ici notre besoin de juger l'autre, symptôme d'une peur fondamentale. En entrant dans le récit évangélique de « la femme adultère », nous devenons acteurs de ce drame dans lequel on voit les défenseurs de la morale religieuse présenter à Jésus une misérable « traînée », pour qu'il la juge. Au fil de cette lecture de l'Évangile de Jean, alors que sont convoquées quelques autres figures bibliques comme celle de Judas, nous sommes peu à peu transformés de manière subtile, renvoyés à nos angoisses personnelles, confrontés à notre être profond. Et là, guéris de toute peur par Celui qui ne juge personne, nous Le suivons enfin dans ce pays où il n'est plus question de jeter la pierre à autrui.
Durée : 13h. 56min.
Genre littéraire : Philosophie/religion/spiritualité
Numéro du livre : 67581
Résumé:De la pédophilie à l’inceste, du harcèlement moral ou sexuel en entreprise, en famille ou en groupe jusqu’aux relations mortifères que provoquent les « pervers narcissiques » : partout la perversion est un danger réel susceptible de culpabiliser, d’humilier, et même de détruire la personne. Certes, la psychologie apporte des outils de défense, mais la spiritualité peut, elle aussi, nous aider à « sortir par le haut » de situations inextricables. C’est ce que montre Lytta Basset en se fondant sur une exégèse originale de récits évangéliques pour répondre à dix facettes de la perversion (manipulation, harcèlement, humiliation…).
Durée : 8h. 48min.
Genre littéraire : Philosophie/religion/spiritualité
Numéro du livre : 10906
Résumé:Nous abordons toujours le problème du mal à partir de ce que les choses devraient être, et des concepts a priori de Bien et de Mal. Lytta Basset, professeure de théologie et pasteure, propose ici une tout autre voie : prendre pour point de départ l'expérience, autrement dit le moi souffrant, le mal subi par chacun de nous. En s'appuyant sur des récits bibliques et sur les paroles de Jésus, cet ouvrage fait apparaître que tout être humain possède en lui le pouvoir de pardonner, à condition qu'il accepte de mettre à nu sa blessure, de regarder vraiment ce qui s'est passé, et de tout "laisser aller". Une telle "bonne nouvelle" vaut la peine de travailler sur soi : ainsi est-on entraîné dans l'abîme d'un pardon plus originel que l'abîme du malheur dans lequel on s'était noyé.
Lu par : Madiana Roy
Durée : 9h. 23min.
Genre littéraire : Philosophie/religion/spiritualité
Numéro du livre : 73149
Résumé:Dans Ce lien qui ne meurt jamais, Lytta Basset racontait comment elle avait fait l’expérience de contacts avec son fils aîné mort par suicide à l’âge de vingt-quatre ans. Mais la théologienne protestante, à la fois par discrétion et parce que sa formation ne l’avait pas préparée à de tels aveux, n’avait alors pas tout dit des circonstances qui l’avaient amenée à témoigner. Quinze ans plus tard, elle ose révéler ce qu’elle appelle « l’Evénement improbable » qui l’a « remise dans le courant de la vie ».
Lu par : Manon
Durée : 7h. 14min.
Genre littéraire : Philosophie/religion/spiritualité
Numéro du livre : 34839
Résumé:Il arrive que l'on soit témoin du monde de l'Invisible. Mais quelle que soit l'intensité de cette expérience, pourquoi cesserait-on d'être en quête ? interroge Lytta Basset. "On serait alors tenté d'invalider le témoignage d'autrui : ne s'étripe-t-on pas encore et toujours entre témoins qui, persuadés d'avoir trouvé "Dieu", ne Le cherchent plus ? En revanche, on s'enrichit d'autant plus des expériences spirituelles des autres qu'on demeure profondément des chercheurs. Personnellement, j'ai beau avoir plusieurs fois vécu des rencontres lumineuses avec Lui, mon pain quotidien reste la quête. Impossible de thésauriser." Pour Lytta Basset, il importe davantage d'être crédible pour autrui par son comportement que croyant déclaré. La Vie nous offre bien des manières de nourrir notre désir de la Source, pour autant que nous acceptions d'endurer le vide que creuse en nous le retrait des autres, de l'Autre. L'auteur dAirnersans dévorer et d'Oserla bienveillance a mis beaucoup d'elle-même dans cet essai remarquable qui renverse les idées reçues sur la perception du divin, nous montre les impasses d'une certaine théologie trop sûre d'elle-même, et nous invite à nous découvrir ou nous (re)connaître comme des assoiffés d'infini.
Durée : 6h. 31min.
Genre littéraire : Biographie/témoignage
Numéro du livre : 15208
Résumé:Présentation de l'éditeur : " Aucun livre ne m'a autant coûté. Sa matrice est un journal intime que j'ai entrepris de tenir dès les premières semaines du deuil, après le suicide de notre fils Samuel, âgé de 24 ans... Au plus épais du brouillard qui avait alors avalé tous mes repères, il me semblait discerner quelques lucioles sur le sentier incertain que je suivais en funambule. Cinq ans plus tard, j'ai repris des éléments de ce document autobiographique en les rédigeant à la troisième personne, et en les accompagnant de méditations ou de réflexions formulées en "je". Déjà, j'avais commencé à aborder publiquement ces sujets demeurés largement tabous dans nos sociétés occidentales : la mort, le suicide, l'au-delà, notre rapport aux réalités invisibles... Et, chaque fois ces interventions suscitaient des confidences de la part de personnes bouleversées qui m'encourageaient à témoigner. Le chemin de vérité qui mène à une Vie plus forte que l'irréparable n'est pas l'apanage des croyants. Le clivage est ailleurs. Il dépend de l'orientation choisie : malgré ou à travers la mort de notre proche, désirons-nous ardemment aller vers ce qui vit ou décidons-nous d'étouffer ce désir en nous ? "
Lu par : Claire Besençon
Durée : 7h. 52min.
Genre littéraire : Philosophie/religion/spiritualité
Numéro du livre : 69621
Résumé:Amma est un Être hors du commun, car elle est née 'éveillée'. Son entourage ne la comprenait pas et se conduisait de façon très dure et intolérante devant ses états d'extase et sa générosité envers les plus miséreux. Elle allait même jusqu'à donner des bijoux et objets précieux appartenant à sa famille aux mendiants du village. Elle en était toujours très sévèrement punie, mais jamais ne se plaignait, car elle savait déjà que tout est l'ouvre divine. Amma a grandi dans un petit village de pêcheurs du sud de l'Inde [état du Kerala]. Son rayonnement s'étend aujourd'hui sur tous les continents du monde et elle est devenue l'inspiration de nombreuses ouvres caritatives : écoles, instituts d'enseignement, orphelinats, hôpitaux et des milliers de maisons gratuites pour les familles démunies. Cet ouvrage en quatre parties est complet et très instructif. Il retrace sa jeunesse, présente sa spiritualité, regroupe des témoignages de proches et présente son rôle en tant que Maître spirituel.
Lu par : Bernard Goyez
Durée : 16h. 21min.
Genre littéraire : Philosophie/religion/spiritualité
Numéro du livre : 25822
Résumé:Matteo Ricci (1552-1610), célébré aujourd'hui encore en Chine comme symbole de la rencontre entre deux civilisations millénaires, fut le premier Européen à résider durablement dans l'Empire du Milieu. Doté d'un charisme étonnant et d'une mémoire prodigieuse, le missionnaire avait aussi une connaissance approfondie des mathématiques, de l'astronomie et de la géographie. Dans cette biographie complète et très documentée, Michela Fontana retrace les péripéties du long voyage que Li Madou - c'est ainsi que les Chinois nomment Ricci - effectua au coeur de la Chine et de sa culture. Le portrait qui en ressort est celui d'un missionnaire chrétien doté d'un grand amour pour la science et d'une curiosité intellectuelle remarquable, qui lui fait reconnaître la valeur de la pensée confucéenne. Le plus surprenant est peut-être que les observations de Ricci fournissent, par-delà les préjugés de l'époque, une clé de lecture lumineuse pour aborder la Chine contemporaine et les différences essentielles entre Orient et Occident.
Lu par : Jean Frey
Durée : 2h. 53min.
Genre littéraire : Philosophie/religion/spiritualité
Numéro du livre : 14180
Résumé:Pourquoi le Japon ? Parce que c'est le pays de l'écriture : de tous les pays que l'auteur a pu connaître, le Japon est celui où il a rencontré le travail du signe le plus proche de ses convictions et de ses fantasmes, ou, si l'on préfère, le plus éloigné des dégoûts, des irritations et des refus que suscite en lui la sémiocratie occidentale. Le signe japonais est fort : admirablement réglé, agencé, affiché, jamais naturalisé ou rationalisé. Le signe japonais est vide : son signifié fuit, point de dieu, de vérité, de morale au fond de ces signifiants qui règnent sans contrepartie. Et surtout, la qualité supérieure de ce signe, la noblesse de son affirmation et la grâce érotique dont il se dessine sont apposées partout, sur les objets et sur les conduites les plus futiles, celles que nous renvoyons ordinairement dans l'insignifiance ou la vulgarité. Le lieu du signe ne sera donc pas cherché ici du côté de ses domaines institutionnels : il ne sera question ni d'art, ni de folklore, ni même de " civilisation " (on n'opposera pas le Japon féodal au Japon technique). Il sera question de la ville, du magasin, du théâtre, de la politesse, des jardins, de la violence ; il sera question de quelques gestes, de quelques nourritures, de quelques poèmes ; il sera question des visages, des yeux et des pinceaux avec quoi tout cela s'écrit mais ne se peint pas.
Lu par : Jean Frey
Durée : 17h. 26min.
Genre littéraire : Philosophie/religion/spiritualité
Numéro du livre : 66285
Résumé:La philosophe propose une réflexion sur la généalogie du concept de virilité en revenant sur son histoire depuis l'Antiquité grecque et ses limites dans la société contemporaine. Elle aborde la construction de la virilité à travers l'asservissement des femmes, la pédagogie et la sexualité, et invite à repenser une masculinité plus équilibrée.
Lu par : Henriette Kunzli
Durée : 5h. 7min.
Genre littéraire : Philosophie/religion/spiritualité
Numéro du livre : 10871
Résumé:«Sait-on formuler la différence entre Israélite, Juif et Israélien? L'Israélien est celui qui a un passeport israélien. Cela va de soi. Mais l'Israélite? Est-ce une personne qui pratique la religion juive? Mais alors qu'est-ce qu'un Juif? Et de surcroît un Juif qui n'a pas de religion? «J'ai été souvent tenté d'expliquer pourquoi je me sens profondément Juif tout en étant laïque et ce que signifiait pour moi le judaïsme. Tout au long de mes précédents ouvrages, j'ai raconté non pas le judaïsme, mais des histoires de Juifs. Aujourd'hui, mes chers filleuls, j'aimerais évoquer pour vous une culture et des hommes hors du commun que j'aime et qui me portent depuis l'enfance: Abraham, Moïse, Ezra ... Jetés dans l'aventure naissante d'une humanité en proie au mal, ils trouvèrent le moyen de s'en défendre grâce à l'établissement du premier monothéisme et au livre le plus lu dans le monde, la Bible ... C'est sur ce chemin-là, celui d'un peuple et d'une mémoire qui ont survécu aux siècles, que je voudrais vous conduire. Car je suis de ceux qui espèrent encore que la connaissance des "autres" sera toujours la nourriture de la paix de demain. »