D'abord, ils ont tué mon père
Quatrième de couverture
Avril 1975. L'armée de Pol Pot envahit Phnom Penh, mettant un terme brutal à l'enfance de Loung Ung. D'origine chinoise, la petite fille a grandi dans un milieu privilégié, entourée de six frères et soeurs. La famille quitte la capitale en toute hâte et erre de village en village, se faisant passer pour des paysans analphabètes, avant d'être contraints de se séparer, sans espoir de retrouvailles. Enrôlée en tant qu'"enfant-soldat", la fillette connaîtra la famine, la torture, les camps de travail et toutes les humiliations engendrées par le totalitarisme. Son témoignage nous plonge au coeur d'une des plus grandes tragédies du XXe siècle, qui a décimé plus d'un quart de la population cambodgienne.
Lu par:
Edgard Raeber
Genre:
Biographie/témoignage
Durée:
9h. 56min.
Édition:
Paris, J'ai lu, 2017
N° de notice:
36756
Source:
Bibliothèque Sonore Romande
ISBN:
9782290148280
CDU:
959
Documents similaires
Lu par: Danielle Schwartz
Durée: 21h. 29min.
Genre: Société/économie/politique
Numéro: 36703
Quatrième de couverture: Ce livre, en tout point exceptionnel, est le fruit de plusieurs années de travail dans le cadre d'un programme de recherche au CNRS. Il propose une approche résolument transdisciplinaire et comparative pour tenter de " penser " les processus de violence qui aboutissent aux massacres et aux génocides de l'époque moderne. Comment de tels crimes de masse sont-ils possibles ? Quelles manipulations du langage et des esprits interviennent pour préparer le " passage à l'acte ", notamment en élaborant, préalablement, un imaginaire et une justification ? Comment s'enclenche et s'affole la mécanique du meurtre ? L'auteur fonde principalement son enquête sur plusieurs exemples : la Shoah, les nettoyages ethniques de l'ex-Yougoslavie, le génocide des Tutsis au Rwanda et encore les génocides arménien et cambodgien. Par l'ampleur de la documentationutilisée, la richesse des références bibliographiques, l'exigence permanente de l'analyse, ce livre est à la fois vertigineux et sans équivalent. On ne s'était sans doute jamais approché d'aussi près de cette énigme insondable, de ce " trou noir " devant lequel vacille l'entendement humain.
Lu par: Françoise Sellem
Durée: 3h. 21min.
Genre: Histoire/géographie
Numéro: 68054
Quatrième de couverture: Une petite fille nous aborde : Qu'est-ce que vous cherchez ? Elle a un regard joueur et curieux, je lui explique. Ici, il y a des années, sous le régime khmer rouge, c'était un hôpital, et j'ai enterré de très nombreux corps dans des fosses. Puis l'eau a englouti ce lieu, et on a bâti des maisons. Elle joue avec un petit bout de bois, un peu gênée : Je sais. On dort sur les morts. La nuit, parfois, on les entend parler. J'insiste un peu : Mais tu as peur ? Elle sourit : Non, on n'a pas peur, on les connaît." C'est à un voyage hors du commun que nous convient Rithy Panh et Christophe Bataille, huit ans après leur livre L'élimination - un voyage vers l'enfance et vers les rizières où furent tués, par l'idéologie, la faim et la violence, 1,8 millions de Cambodgiens. Le grand cinéaste cherche les lieux où furent enterrés les siens : le tombeau de son père, dans la glaise ; la fosse où furent englouties sa mère et ses soeurs. Mais aussi le grand banyan où il s'abrita, désespéré, à treize ans, avec ses boeufs - sur cette colline, les khmers rouges n'osaient pas s'aventurer. Rithy Panh et Christophe Bataille roulent à travers le pays, s'arrêtent, parlent avec les bonzes, questionnent les villageoises âgées, grattent la terre et trouvent des ossement, des tissus ensanglantés. L'oubli guette, et la négation. Et Rithy Panh poursuit son chemin, cherchant la paix avec les morts et tissant un rapport unique avec les vivants, qu'il côtoie, victimes, bourreaux, complices, anciens cadres khmers rouges : le travail de connaissance ne cesse pas, à hauteur d'hommes. D'une conversation écrite avec Noam Chomsky à des échanges avec le père Ponchaud, d'un entretien avec Robert Badinter aux lettres enfantines rangées dans une sacoche de cuir, d'une méditation sur l'idéologie aux visites aux femmes-devins, les auteurs nous offrent un grand livre.
Lu par: Pierre Luisoni
Durée: 6h. 50min.
Genre: Biographie/témoignage
Numéro: 18577
Quatrième de couverture: « À treize ans, je perds toute ma famille en quelques semaines. Mon grand frère, parti seul à pied vers notre maison de Phnom Penh. Mon beau-frère médecin, exécuté au bord de la route. Mon père, qui décide de ne plus s'alimenter. Ma mère, qui s'allonge à l'hôpital de Mong, dans le lit où vient de mourir une de ses filles. Mes nièces et neveux. Tous emportés par la cruauté et la folie khmères rouges.J'étais sans famille. J'étais sans nom. J'étais sans visage. Ainsi je suis resté vivant, car je n'étais plus rien » Trente ans après la fin du régime de Pol Pot, qui fit 1, 7 million de morts, l'enfant est devenu un cinéaste réputé. Il décide de questionner un des grands responsables de ce génocide : Duch, qui n'est ni un homme banal ni un démon, mais un organisateur éduqué, un bourreau qui parle, oublie, ment, explique, travaille à sa légende. L'élimination est le récit de cette confrontation hors du commun.
Lu par: Jean Frisch
Durée: 16h. 43min.
Genre: Histoire/géographie
Numéro: 10440
Quatrième de couverture: 1979. Un camp de réfugiés à la frontière thaïlandaise. Pour Haing Ngor, rescapé de l'holocauste cambodgien, le cauchemar est terminé. Quatre années de tortures, de massacres sous le régime de Pol Pot effacées par un espoir : le départ vers les Etats-Unis. Mais "un jour, se promit-il, je raconterai au monde entier ce qui s'est passé là-bas". Voici le récit terrifiant et bouleversant de ce jeune médecin de Phnom Penh, déporté, réduit à l'esclavage par les Khmers rouges, spectateur impuissant de la mort de tous ses proches : ses parents, sa femme, son enfant nouveau-né.(Source : Pocket)
Lu par: Sébastien Repond
Durée: 48min.
Genre: Biographie/témoignage
Numéro: 38544
Quatrième de couverture: Récit d'un morceau de la vie de Sin Phay recueilli par Laurence Voïta. "De 1975 à 1981, six ans qui, dans le flux du chaos cambodgien de cette époque de terreur, l'ont menée de Battambang aux berges du Léman. Six années pour un bouleversement total, du célibat joyeux d'une jeune ouvrière de fabrique à la vie de réfugiée cambodgienne en Suisse, dès lors épouse et mère de deux très jeunes enfants. "
Lu par: Jacqueline Duperret
Durée: 7h.
Genre: Biographie/témoignage
Numéro: 14277
Quatrième de couverture: De mère vietnamienne et de père français, Denise Affonço était promise à une existence paisible au Cambodge jusqu'à ce que les Khmers rouges fassent basculer sa vie. En avril 1975, les autorités françaises rapatrient leurs ressortissants. Denise Affonço fait le choix de rester aux côtés de son mari, chinois et communiste convaincu, espérant que les Khmers rouges mettront fin aux cinq années de guerre civile contre la république khmère pro-américaine corrompue.
Lu par: Xavier Cazes
Durée: 9h. 16min.
Genre: Roman historique/biographique
Numéro: 69507
Quatrième de couverture: 1971 : le Cambodge est à feu et à sang. Saravouth a onze ans. Sa petite soeur Dara en a neuf. Leur mère enseigne la littérature au lycée français. Leur père travaille à la chambre d'agriculture. Dans Phnom Penh assiégée, le garçon s'est construit un pays imaginaire : le "Royaume Intérieur". Mais un jour, la guerre frappe à sa porte. Les fondations du Royaume vacillent. Séparé de ses parents et de sa soeur, réfugié dans la forêt sur les rives du Tonlé Sap, Saravouth devra survivre dans un pays en plein chaos, animé par une volonté farouche de retrouver sa famille. Inspiré d'une histoire vraie, ce roman restitue une épopée intérieure d'une rare puissance.
Lu par: André Rocher
Durée: 12h. 16min.
Genre: Histoire/géographie
Numéro: 70077
Quatrième de couverture: En avril 1975, les Khmers rouges entrent dans Phnom-Penh. Un nouveau régime est établi dans la terreur, celui du Kampuchéa démocratique. Mus par l’ambition de rattraper les révolutions soviétique et chinoise et de parvenir au paradis communiste avant les Vietnamiens, les nouveaux dirigeants expulsent par dizaines de milliers les habitants des villes et créent un système carcéral étendu à l’ensemble du pays, où la faim et la torture devinrent les principaux instruments de contrôle d’une population qui, entre 1975 et 1979, comptera plus de deux millions de victimes. Pour mettre au jour les mécanismes de cette effroyable machine à exterminer, cette enquête documentée s’arrête aussi bien au rôle de Norodom Sihanouk qu’à l’influence de la Chine maoïste, à l’itinéraire intellectuel des deux leaders, Pol Pot et Nuon Chea, qu’à l’héritage de la civilisation bouddhiste… Enrichie et actualisée, cette nouvelle édition prend également en compte les procès des derniers hauts dirigeants de l’Angkar, Nuon Chea et Khieu Sâmphan, qui ont eu lieu à l’été 2014, et auxquels l’auteur a pu assister. Autant d’éléments qui permettent de mieux saisir comment, dans l’indifférence générale, cette tragédie a pu avoir lieu, marquant définitivement l’histoire d’un pays privé en trois années de près d’un quart de ses habitants.
Dans les yeux du bourreau: les victimes face à Douch au procès des khmers rouges
Sur, Pierre-Olivier
Lu par: Manon
Durée: 2h. 59min.
Genre: Société/économie/politique
Numéro: 28261
Quatrième de couverture: Le récit du procès Douch, ancien patron du camp 21 au temps des Khmers rouges, par un des avocats des victimes. Entre 1975 et 1979, le génocide a tué près de deux millions de personnes au Cambodge. L'ouvrage raconte les mécanismes de ce procès, l'accusé et sa psychologie, et tente de comprendre le silence des familles des victimes, dont peu se sont constituées parties civiles.
Lu par: Daniel Martin
Durée: 4h. 28min.
Genre: Histoire/géographie
Numéro: 30774
Quatrième de couverture: Cent ans après le génocide arménien perpétré en avril 1915, Michel Marian fait revivre deux histoires singulières et passionnelles, celle des Arméniens et celle des Turcs. Il suit les Arméniens sur le chemin séculaire de leur quête de justice, exigeant la réintégration de leur malheur dans la mémoire universelle. Il retrace le travail difficile mais remarquable qu'une partie du peuple turc a entrepris depuis une décennie pour se réapproprier un passé tragique et coupable. Il dévoile les surprises, les personnalités, les hasards, les occasions trouvées ou manquées qui ont séparé ces histoires, avant de leur donner une chance de se rencontrer. Peut-on qualifier de génocide un événement antérieur à la création du mot ? Faut-il pénaliser sa négation ? Pourquoi les gouvernements turcs successifs persistent-ils à le refuser ? Faudra-t-il attendre encore cent ans pour qu'advienne cette reconnaissance ou y a-t-il aujourd'hui une solution ? Michel Marian n'esquive aucune difficulté, mais rend accessibles et vivants tous ces débats.
Lu par: Suzanne Bettens
Durée: 7h. 21min.
Genre: Biographie/témoignage
Numéro: 14533
Quatrième de couverture: Présentation de l'éditeur : Turquie, avril 1915. Les Arméniens sont enfin reconnus comme des citoyens à part entière. Sempad (grand-oncle de l'auteur) et sa famille, confiants, se remettent à croire en l'existence future d'une nation pour leur peuple. Mais tandis que l'Europe est accaparée par la guerre, les autorités turques organisent les premiers massacres d'Arméniens. Sempad est assassiné chez lui... Commence alors la macabre odyssée de la déportation vers le désert syrien, durant laquelle Chouchanig, la femme de Sempad, avec une volonté désespérée, lutte pour préserver ses enfants de la faim, de la soif et de la honte.
Lu par: Marc Léotard
Durée: 15h. 58min.
Genre: Histoire/géographie
Numéro: 36944
Quatrième de couverture: Invité à donner une conférence en Ukraine dans la ville de Lviv, autrefois Lemberg, Philippe Sands, avocat international réputé, découvre une série de coïncidences historiques qui le conduiront de Lemberg à Nuremberg, des secrets de sa famille à l'histoire universelle. C'est à Lemberg que Leon Buchholz, son grand-père, passe son enfance avant de fuir, échappant ainsi à l'Holocauste qui décima sa famille ; c'est là que Hersch Lauterpacht et Raphael Lemkin, deux juristes juifs qui jouèrent un rôle déterminant lors du procès de Nuremberg et auxquels nous devons les concepts de " crime contre l'humanité " et de " génocide ", étudient le droit dans l'entre-deux guerres. C'est là enfin que Hans Frank, haut dignitaire nazi, annonce, en 1942, alors qu'il est Gouverneur général de Pologne, la mise en place de la " Solution finale " qui condamna à la mort des millions de Juifs. Parmi eux, les familles Lauterpacht, Lemkin et Buchholz. Philippe Sands transcende les genres dans cet extraordinaire témoignage où s'entrecroisent enquête palpitante et méditation profonde sur le pouvoir de la mémoire.