Contenu

Sarkozy: carnets de campagne

Résumé
Depuis qu'à la tête de l'UMP Nicolas Sarkozy s'est lancé dans la course à la présidence, Jean-François Achilli, journaliste politique à France Inter, suit Nicolas Sarkozy partout, de très près, durant un an dans sa course à l'Elysée et note chaque jour dans ses carnets des choses vues et entendues. Au cours de ses déplacements effrénés, ministériels ou électoraux, le candidat se confie sans retenue sur tous les sujets, ses adversaires, Chirac et Villepin, sa vie privée, son avenir... Jamais complaisant ni dupe, Jean-François Achilli saisit avec le talent d'un mémorialiste une suite de séquences et de propos détonants qui mettent en scène et éclairent celui qui sera, qu'on le veuille ou non, l'un des personnages-clés du paysage politique des prochaines années... Des scènes surprenantes, des anecdotes, des confidences inédites... Un récit de terrain, vivant et drôle.
Durée: 12h. 31min.
Édition: Paris, R. Laffont, 2006
Numéro du livre: 14472
ISBN: 9782221105894
CDU: 320.92

Documents similaires

Durée:7h. 43min.
Genre littéraire:Société/économie/politique
Numéro du livre:30811
Résumé: Portrait de Patrick Buisson, journaliste et idéologue proche de l'extrême droite, et retour sur ses années passées auprès de N. Sarkozy. Abordant son emprise sur les médias, les reporters du Monde révèlent des anecdotes mettant en lumière le rôle joué par cet homme de l'ombre dans les campagnes présidentielles ainsi que son influence sur l'ancien président.
Durée:20h. 40min.
Genre littéraire:Société/économie/politique
Numéro du livre:26653
Résumé: "- A toi, je peux le dire, c'était le jour le plus triste de ma vie." Cet aveu, lâché un soir de septembre 2007, devant une amie très chère, dans un moment d'abandon, Nicolas Sarkozy ne le confessera plus jamais à personne. Il disait vrai pourtant, mais qui aurait pu le croire ? Ce triste jour étant le 6 mai 2007. Celui même de son élection à la Présidence de la République. Le couronnement de son ambition depuis ses vingt ans. Ce n'est pas le poids des responsabilités à venir qui assaille et inquiète le nouveau Président : c'est le désastre de sa vie privée. Le vainqueur du 6 mai est un vaincu de l'amour. C'est à partir de cette douleur originelle que Catherine Nay recompose toute l'histoire du quinquennat sarkozyste : de ses audaces à ses échecs, du blin-bling à la crise financière, de l'homme-orchestre des sommets européens au chef de guerre. Anecdotes, coulisses, secrets d'Etat alternent ici avec l'analyse — parfois empathique, parfois sévère — de ce que furent les grandes ambitions d'un règne perturbé par le désordre du monde. Et si c'était à refaire ? Dans ce roman d'un Président, Catherine Nay enquête, révèle, éclaire.
Lu par:Claude Rozier
Durée:7h. 7min.
Genre littéraire:Société/économie/politique
Numéro du livre:21119
Résumé: Le 21 avril 2002, la France a été victime d'un terrible infarctus politique. Elle a découvert qu'elle était devenue une société de défiance, atteinte d'un mal insidieux, la perte de confiance en son destin, en son pacte républicain. Incapacité à réformer, à trouver une place satisfaisante dans le système mondialisé, instabilité politique chronique, montée de la violence, de l'insécurité, de la xénophobie, du racisme, de l'antisémitisme, persistance du chômage, difficulté à contrôler l'immigration, à réussir l'intégration, marginalisation d'une fraction alarmante de la population à laquelle s'ajoutent la crise d'autorité, la peur de l'Europe et d'un capitalisme financier cruel ; la sclérose d'un système social échafaudé en période de croissance. Le livre d'Alain Duhamel analyse ces divers symptômes, handicaps et blocages ; mais il a aussi l'ambition, dans chaque domaine, de passer en revue, d'expliquer, d'évaluer les décisions, les refus et les choix qui peuvent y mettre fin. Non, la France n'est pas condamnée au déclin. Elle est en proie à un grand désarroi. Elle peut et elle doit en sortir.
Lu par:Anne Botte
Durée:4h. 3min.
Genre littéraire:Humour-satire
Numéro du livre:26654
Résumé: Ils arrivaient en foule devant les grilles du Château qui tremblaient sous leurs coups. Il y avait des vieux, des jeunes, des hommes et des femmes, des employés, des paysans, des professeurs, des lycéens, des juges, des médecins, des précaires, des furieux, des chômeurs, des indignés et des fatigués. Sa Majesté demanda ce qu'ils criaient. Le cardinal de Guéant, qui avait l'oreille fine, lui répondit : "Ils crient : Dégagez, Sire !"
Lu par:François Goy
Durée:1h. 15min.
Genre littéraire:Société/économie/politique
Numéro du livre:35875
Résumé: Un portrait de F. Mitterrand à l'adolescence qui permet de découvrir ses racines provinciales et catholiques dans une France de droite, entre 1916 et 1930. ©Electre 2017
Durée:6h. 28min.
Genre littéraire:Société/économie/politique
Numéro du livre:65601
Résumé: Le Palais fédéral est une jungle. Une jungle dominée par quatre espèces : les élus, les fonctionnaires, les journalistes, et les lobbyistes. Dans les couloirs du Palais, ce petit monde se fréquente intensément, se parle beaucoup, et s’écoute un peu. Ou pas. On se tutoie, on boit des verres, on s’embrasse. Et plus, si entente. Parfois même sans entente. Bref, c’est un vaudeville en vase clos, voire à huis clos : les lobbyistes conseillent des élus qui font des lois dont parlent les journalistes dans des articles que lisent les fonctionnaires. En bougonnant. Car, en général, les fonctionnaires n’aiment ni les journalistes, ni les lobbyistes, et encore moins les parlementaires : derrière son apparente obséquiosité, l’administration n’oublie jamais qu’elle seule comprend vraiment les lois, et que c’est elle qui commande, au final. Bien que les fonctionnaires ne puissent rien faire sans des élus qui existent grâce aux journalistes et aux lobbyistes. Qui, eux, se nourrissent de la jungle. Et ainsi de suite. Bref, c’est un ménage à quatre légèrement incestueux, avec ses petits secrets, ses querelles, ses coups bas… mais qui finit toujours par s’entendre. En général. Car tout n’est pas toujours si simple : parfois, des politiciens français s’en mêlent…
Durée:9h. 42min.
Genre littéraire:Société/économie/politique
Numéro du livre:25851
Résumé: "Chacun contribue à changer le monde, ne serait-ce que par sa façon de se comporter à l'égard de l'Autre. Puis-je immodestement affirmer que j'ai exercé une influence sur mon temps un peu plus que la plupart des gens ? Grâce à un ensemble de chances, même si, au départ, les circonstances ont relevé plutôt de la tragédie". Né en 1925, professeur à Sciences Po pendant trente-six ans ainsi qu'à Polytechnique, HEC, Stanford University, journaliste à La Croix, au Monde, à Ouest-France et dans les radiotélévisions allemandes, Alfred Grosser a effectivement été, durant soixante ans, un homme de réflexion et d'influence. Engagé pour la compréhension franco-allemande depuis 1947, il tient en Allemagne la place d'observateur-participant. Athée, il ne cesse de jouer un rôle un peu analogue dans le catholicisme français. Dans ce livre-bilan, il expose sa méthode de pensée et d'action, son rapport au politique, et fustige les abus des puissants de l'économie et la béance des inégalités dans notre société. La dénonciation de "la foire sur la place" que constitue le milieu parisien ne l'empêche pas de présenter ses joies culturelles qui comprennent aussi le sport, mais surtout la musique. Ces joies - étendues à celles du couple et de la famille - n'empêchent pas son interrogation insistante sur la souffrance et la mort, dans leur réalité et dans la façon dont elles sont perçues aujourd'hui. En fin de compte, Alfred Grosser rectifie l'image donnée par Albert Camus : il est un Sisyphe heureux parce que, à chaque chute, la pierre reste un peu plus haut qu'à la retombée précédente.
Lu par:Nina Pantic
Durée:2h. 33min.
Genre littéraire:Société/économie/politique
Numéro du livre:26023
Résumé: A la fin du XIXe siècle, le baron Pierre de Coubertin s'inspire du modèle universitaire britannique pour promouvoir en France les vertus du sport. Son objectif est double. D'abord, il aspire à prémunir la jeunesse contre l'oisiveté, le sexe et la pensée socialiste. D'autre part, il veut remettre au goût du jour les jeux Olympiques de la Grèce antique, exaltant la compétition comme moyen de réunir tous les quatre ans des hommes de toutes nationalités. D'abord vitrine du colonialisme, les Jeux seront délibérément instrumentalisés par les pouvoirs politiques - la triste édition de Berlin 1936 en est l'exemple le plus éloquent. Le Comité international olympique, pour assurer d'abord sa survie puis sa prospérité, a confié ses intérêts aux entreprises privées et aux chaînes de télévision, afin d'offrir aux spectateurs une image idéalisée de la mondialisation néolibérale. Le sacrifice quadriennal des athlètes sur l'autel de l'olympisme est absolu : dopage, concurrence effrénée, publicité, entraînements intensifs, pressions psychologiques - réalité masquée par un discours pacifique et généreux. A la veille des Jeux de Pékin, le propos d'Olivier Villepreux est clair : il est temps d'en finir avec le CIO, autorité supra-nationale illégitime, et avec les jeux Olympiques, spectacle mensonger de "l'amitié entre les peuples".
Durée:4h.
Genre littéraire:Société/économie/politique
Numéro du livre:72754
Résumé: Une enquête de 18 mois menée par la journaliste et écrivaine qui, en immersion à l'Elysée, a pu découvrir l'intimité d'Emmanuel et Brigitte Macron. En décrivant leur vie quotidienne et leur entourage, de la garde rapprochée à leurs amis et opposants, elle illustre le fonctionnement du couple présidentiel.
Durée:5h. 47min.
Genre littéraire:Société/économie/politique
Numéro du livre:66330
Résumé: Il est admis que 1984 et La Ferme des animaux d'Orwell permettent de penser les dictatures du XXe siècle. Je pose l'hypothèse qu'ils permettent également de concevoir les dictatures de toujours. Comment instaurer aujourd'hui une dictature d'un type nouveau ? J'ai pour ce faire dégagé sept pistes : détruire la liberté ; appauvrir la langue ; abolir la vérité ; supprimer l'histoire ; nier la nature ; propager la haine ; aspirer à l'Empire. Chacun de ces temps est composé de moments particuliers. Pour détruire la liberté, il faut : assurer une surveillance perpétuelle ; ruiner la vie personnelle ; supprimer la solitude ; se réjouir des fêtes obligatoires ; uniformiser l'opinion ; dénoncer le crime par la pensée. Pour appauvrir la langue, il faut : pratiquer une langue nouvelle ; utiliser le double langage ; détruire des mots ; oraliser la langue ; parler une langue unique ; supprimer les classiques. Pour abolir la vérité, il faut : enseigner l'idéologie ; instrumentaliser la presse ; propager de fausses nouvelles ; produire le réel. Pour supprimer l'histoire, il faut : effacer le passé ; réécrire l'histoire ; inventer la mémoire ; détruire les livres ; industrialiser la littérature. Pour nier la nature, il faut : détruire la pulsion de vie ; organiser la frustration sexuelle ; hygiéniser la vie ; procréer médicalement. Pour propager la haine, il faut : se créer un ennemi ; fomenter des guerres ; psychiatriser la pensée critique ; achever le dernier homme. Pour aspirer à l'Empire, il faut : formater les enfants ; administrer l'opposition ; gouverner avec les élites ; asservir grâce au progrès ; dissimuler le pouvoir. Qui dira que nous n'y sommes pas ?
Lu par:Monique Gay
Durée:3h. 53min.
Genre littéraire:Société/économie/politique
Numéro du livre:66081
Résumé: L’Europe est inquiète, l’Europe va voter. C’est le moment d’écouter la parole du plus grand philosophe européen actuel, connu pour sa pensée vigoureuse et ses idées iconoclastes. En quatre essais sur les thèmes de l’immigration, du Brexit, de la cohésion sociale et de la nation, il défend la réalité de l’Europe, analyse la montée des populismes et leur vision simpliste du monde, dénonce l’absurdité des ghettos et nous rappelle la nécessité vitale de lutter contre le cynisme. Et si rien n’était possible sans l’autre ?
Durée:3h. 51min.
Genre littéraire:Société/économie/politique
Numéro du livre:14698
Résumé: Ce soir de 31 décembre, elle s'était dit qu'il devait être seul. Alors elle était passée, juste un moment. Il était assis dans son fauteuil, l'oreille collée à son poste de radio (...) Après quelque temps, il s'était levé enfin, avait regardé Maria. La jeune fille avait cru voir que son regard brillait à travers un écran de larmes indéchiffrables. Maria avait décidé qu'elle resterait un peu, ce soir-là, avec ce vieil homme. Pour l'écouter. Dans le récit d'une vie qui se confond avec l'histoire d'un siècle de barbarie.