Contenu

Eloge du lapin

Résumé
Un essai qui met à l'honneur le lapin, à la fois animal de compagnie, proie, allégorie de la dépravation ou symbole de pureté, en explorant tous les aspects culturels de cet animal.
Lu par : Sylvie Max
Genre littéraire: Essai/chronique/langage
Durée: 3h. 13min.
Édition: Paris, Rivages, 2021
Numéro du livre: 77234
ISBN: 9782743654603

Documents similaires

Durée : 8h. 2min.
Genre littéraire : Histoire/géographie
Numéro du livre : 16115
Résumé:Longtemps délaissé par les historiens, abandonné aux recueils d'anecdotes et à la « petite histoire », l'animal est aujourd'hui un objet d'étude à part entière. Celle-ci se situe même à la pointe de la recherche et au carrefour de plusieurs disciplines.En prenant l'exemple de quarante animaux célèbres (à un titre ou à un autre), Michel Pastoureau met en valeur tout ce que l'étude des rapports entre l'homme et l'animal peut apporter à l'histoire sociale, économique, religieuse, culturelle et symbolique. Chaque chapitre est consacré à un animal et se compose de deux parties : un exposé des faits et des traditions le concernant, et un commentaire historique s'efforçant d'en cerner le contexte et les enjeux. Parmi les animaux étudiés, certains ont réellement existé (les éléphants d'Hannibal, la bête du Gévaudan), d'autres sont empruntés à la Bible (l'arche de Noé, la baleine de Jonas) ou à la mythologie (le Minotaure, le cheval de Troie), d'autres encore à la littérature (Renart) et aux images (Mickey, Donald), d'autres enfin au monde des emblèmes (le léopard anglais), des objets (l'ours en peluche) et des rêves (le monstre du loch Ness).
Lu par : Colette Damm
Durée : 3h. 50min.
Genre littéraire : Essai/chronique/langage
Numéro du livre : 65795
Résumé:Dans l'imaginaire européen, quelques animaux jouent un rôle plus important que les autres et forment une sorte de « bestiaire central ». Le loup en fait partie et en est même une des vedettes. Il occupe déjà cette place dans les mythologies antiques, à l'exemple de la louve romaine, qui a nourri Romulus et Rémus, du loup Fenrir, destructeur du panthéon nordique, et des nombreuses histoires de dévorations, de métamorphoses et de loups-garous. Ces derniers sont encore bien présents au Moyen Âge, même si la crainte du loup est alors en recul. Les bestiaires dressent du fauve un portrait négatif et le Roman de Renart en fait une bête ridicule, bernée par les autres animaux et sans cesse poursuivie par les chasseurs et les paysans. La peur du loup revient à l'époque moderne. Les documents d'archives, les chroniques, le folklore en portent témoignage : désormais les loups ne s'attaquent plus seulement au bétail, ils dévorent les femmes et les enfants. L'étrange affaire de la Bête du Gévaudan (1765-1767) constitue le paroxysme de cette peur qui dans les campagnes ne disparaît que lentement. Au xxe siècle, la littérature, les dessins animés, les livres pour enfants finissent par transformer le grand méchant loup en un animal qui ne fait plus peur et devient même attachant. Seuls la toponymie, les proverbes et quelques légendes conservent le souvenir du fauve vorace et cruel, si longtemps redouté.
Lu par : Giselle Mollet
Durée : 6h. 55min.
Genre littéraire : Sciences/technologie
Numéro du livre : 6981
Résumé:La peur du loup a été maintes fois exploitée. Depuis les meneurs de loups qui rançonnaient les voyageurs jusqu'à la récente "bête des Vosges", en passant par les loups-garous et les expressions d'aujourd'hui, ce bel ouvrage vous fait découvrir un univers, témoin de la richesse des mentalités populaires.
Durée : 12h. 45min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 34525
Résumé:Certains en possèdent déjà : les animaux de compagnie, les espèces protégées et les animaux d'élevage. Mais les droits que nous leur avons consentis sont minimaux et incohérents. Nous traitons différemment les chiens, que nous considérons comme des membres de la famille, et les cochons, réduits au rang d'objets produits en masse et abattus dans d'indignes conditions. Pourtant cochons et chiens présentent une sensibilité et une intelligence similaires. Comment en sommes-nous venus à les classer dans des catégories si différentes ? C'est que nous sommes spécistes. Le terme, peu connu en France, fera bientôt partie de notre vocabulaire. A l'instar du racisme et du sexisme, dont il poursuit la logique. Le spécisme consiste à traiter différemment, et sans la moindre raison valable, deux espèces qui présentent les mêmes caractéristiques. Tout comme nous avons longtemps dénié aux femmes les mêmes droits que les hommes. L'affirmation de l'antispécisme sera celle de l'animalisme, un mouvement philosophique qui promeut la nécessité d'accorder des droits à tous les animaux, en raison de leur capacité à souffrir. Loin d'être anecdotique, l'animalisme incarne le mouvement idéologique le plus révolutionnaire ; pour la première fois depuis 2000 ans, il entend sortir nos systèmes de pensée occidentaux de leur logique anthropocentriste et reconnaître que nous, qui sommes des animaux, avons des obligations morales à l'égard de nos cousins. Surtout, l'animalisme s'inscrit dans une logique d'écologie politique, éloignée de celle incarnée dans les élections. Non plus une écologie superficielle, qui se soucie seulement de préserver les écosystèmes, les ressources et quelques espèces en péril, mais une écologie profonde, qui repense complètement la place de l'homme dans le monde. Pour que ce dernier ne vive plus en parasite, mais en symbiose avec toutes les formes de vivant. Cela oblige à une refonte de nos institutions et à briser la vision à court-terme du temps politique. Cela nous oblige aussi à une réforme intellectuelle qui remette en question la notion de " profit ". Le capitalisme, le socialisme, le communisme, le néo-libéralisme sont aujourd'hui discrédités, si ce n'est dépassés.
Lu par : Lucienne Villoz
Durée : 10h. 19min.
Genre littéraire : Biographie/témoignage
Numéro du livre : 5449
Résumé:L'Antarctique est le continent le plus inhospitalier de la planète. Les vents soufflent à plus de 180 km/h et le froid tombe à -50° C. Les blizzards opaques séparent les hommes, les crevasses surgissent sous les pattes des chiens. Pourtant, de l'été 1989 au printemps 1990, de la Péninsule à l'océan Indien en passant par le pôle Sud, la plus grande expédition internationale jamais montée décide de traverser d'ouest en est ce désert de glace. Pendant sept mois, sur six mille trois cents kilomètres, six hommes, le Français Jean-Louis Etienne et l'Américain Will Steger, accompagnés d'un glaciologue chinois, de scientifiques soviétique et japonais, d'un maître-chien anglais, regroupés sur trois traîneaux et tirés par trente-six chiens, vont affronter ces conditions de vie extrêmes. Terre de science et de paix, l'Antarctique est la plus inaccessible et la plus préservée des terres. Mais des hommes ont appris à y vivre ensemble au-delà des cultures et des nationalités. Puisse l'esprit de Transantarctica être un encouragement pour un monde meilleur.
Durée : 6h. 20min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 34646
Résumé:Quelque part en France, en bordure du domaine du vieux seigneur Abdon, commence la vaste forêt sans âge dont nul ne sait où elle finit. Abdon, si grand chasseur qu'il soit, a respecté cette forêt " pour qu'il y eût un monde sans hommes, sans armes d'hommes", où les bêtes puissent mourir de leur belle mort. Mais le fils d'Abdon et son piqueux, loin d'être inspirés par la même sagesse, sont hantés par un rêve de conquête et de possession. Passionnément, ils vont poursuivre la bête splendide et symbolique, le grand Cerf de la forêt, comme le capitaine Achab poursuit Moby Dick, la Baleine blanche... Quête du graal ardente et désespérée, La Forêt perdue tient tout à la fois de la fable et de l'épopée, de la légende et du mythe. Sommet de l'oeuvre de Maurice Genevoix, ce roman appartient au petit nombre de textes qui, par leur intemporalité même, disent ce qui est immuable en l'homme.
Lu par : Michel Méron
Durée : 4h. 15min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 34808
Résumé:Un CV imaginaire, une fausse identité, et un crâne rasé. Steak Machine est le récit d'une infiltration totale de quarante jours dans un abattoir industriel en Bretagne. Geoffrey Le Guilcher a partagé le quotidien des ouvriers : les giclées de sang dans les yeux, les doigts qui se bloquent et les défonces nocturnes. Un univers où, selon un collègue de l'abattoir, "si tu te drogues pas, tu tiens pas". L'usine ciblée par le journaliste abat deux millions d'animaux par an. Une cadence monstrueuse qui mène inéluctablement au traitement indigne des hommes et des animaux.
Lu par : Andrée Oehrli
Durée : 3h. 14min.
Genre littéraire : Roman animalier
Numéro du livre : 2847
Résumé:Doris Lessing nous raconte, dans Les Chats en particulier, deux chattes, la grise et la noire, deux caractères inconciliables, deux rivales qui ont vécu sous son toit. La célèbre romancière a su rendre magnifiquement la complexité de leurs rapports : entre elles, avec les autres chats, comme de leurs relations avec les humains. Elle déchiffre le sens caché de leurs comportements ; leurs pantomimes d'offrande ou de refus, de coquetterie ou de blâme, de volonté de puissance. Elle découvre des équivalences humaines à leur émotivité, sans oublier de tenir compte de ce qui revient à l'instinct, à l'hérédité...
Lu par : Simon Corthay
Durée : 2h. 24min.
Genre littéraire : Essai/chronique/langage
Numéro du livre : 18712
Résumé:C'est autour d'un événement - la destruction de Port-Royal par Louis XIV - et d'une idée : retrouver dans les ruines de la société actuelle « les signes d'une vie heureuse, toujours possible », que l'auteur fait s'entrecroiser des portraits du XVIIe (saint François de Sales, Saint-Cyran, Pascal, Racine, etc.) et du XXe siècle (Dhôtel, un clochard, Genet, le grand-père de l'auteur, etc.). Leurs rencontres, leurs paroles, leurs visions tissent une tapisserie lumineuse, pleine d'espérance pour notre siècle en ruine.
Durée : 2h. 43min.
Genre littéraire : Essai/chronique/langage
Numéro du livre : 19266
Résumé:Le 26 février 1767, on peut lire, sous la plume de Voltaire, dans une lettre adressée à l'avocat général James Marriott : « La moitié de la Suisse est l'enfer, et l'autre moitié est le paradis ». Relations de voyages, aventures glaciologiques et alpestres, récits de la conquête des sommets, rencontres insolites, histoires pittoresques, critiques pleines d'humour d'une nation pas aussi simple qu'elle en a l'air : entre regards bienveillants et plumes acérées, le chaudron helvète fait bouillir le monde des lettres depuis plusieurs siècles. Louis Aragon, Nicolas Bouvier, Lord George Gordon Byron, Blaise Cendrars, Caïus Julius César, Jacques Chessex, Alexandre Dumas, Friedrich Dürrenmatt, Max Frisch, Johann Wolfgang von Goethe, Victor Hugo, Thomas Mann, Charles Ferdinand Ramuz, Jean-Jacques Rousseau ou Fritz Zorn ont eu, pour la raconter, des mots d'une justesse, d'une force et d'une poésie peu communes.
Lu par : Jean Frey
Durée : 12h. 39min.
Genre littéraire : Essai/chronique/langage
Numéro du livre : 13220
Résumé:Quatrième de couverture : [...] essai d'élucidation de la création littéraire et artistique, mais encore une recherche précise de ce qui est en jeu pour l'homme d'aujourd'hui, par le fait que "quelque chose comme l'art ou la littérature existe" : descente vers la profondeur , approche de l'obscurité, expérience de la solitude et de la mort. [...]
Lu par : Patrick Langlois
Durée : 3h. 33min.
Genre littéraire : Essai/chronique/langage
Numéro du livre : 73102
Résumé:Un recueil de textes courts dédiés à New York, une ville dans laquelle l'auteur n'est jamais allé.