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Là où nous dansions

Résumé
Detroit, 2013. Ira, flic d’élite, contemple les ruines du Brewster Douglass Project où s’est déroulée son enfance. Tant d’espoirs et de talents avaient germé entre ces murs qu’on démolit. Tout n’est plus que silence sous un ciel où planent les rapaces. Il y a quelques jours, on y a découvert un corps – un de plus. Pour trouver les coupables, on peut traverser la rue ou remonter le cours de l’Histoire. Quand a débuté le démantèlement de la ville, l’abandon de ses habitants ? La prose puissante de Judith Perrignon croise ici les voix, les époques, les regards, l’histoire d’une ville combative, fière et musicale que le racisme et la violence économique ont brisée.
Durée: 8h. 32min.
Édition: Paris, Rivages, 2021
Numéro du livre: 76749
ISBN: 9782743651695

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Lu par : Manon
Durée : 3h. 43min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 30691
Résumé:«La nouvelle court les rues, les pas de porte et les métiers, on entend l'autre dire qu'il est mort le poète. Vient alors cette étrange collision des mots et de la vie, qui produit du silence puis des gestes ralentis au travail. L'homme qui leur a tendu un miroir n'est plus là. Tout s'amplifie, tout s'accélère. On dirait qu'en mourant, qu'en glissant vers l'abîme, il creuse un grand trou et y aspire son temps, sa ville...» La mort de Victor Hugo puis les funérailles d'Etat qui s'annoncent déclenchent une véritable bataille. Paris est pris de fièvre. D'un événement historique naît une fable moderne, un texte intime et épique où tout est vrai, tout est roman.
Durée : 5h. 15min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 36576
Résumé:Angèle est née en 1967 dans une prison de femmes parisienne, détruite en 1973 et qui a laissé la place à un square. Helena, sa mère, vient de mourir en laissant des lettres reçues en prison, un article de presse racontant son procès et le nom de l'homme qu'elle aimait. Le passé ne demande pourtant qu'à ressurgir et à réclamer des explications pour raconter l'histoire d'Helena. Premier roman.
Lu par : Vincent Daugé
Durée : 3h. 15min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 28138
Résumé:Il a l'air d'un roi, le fleuve. Il est là depuis toujours, rouge à force de creuser l'argile, rivière Rouge, c'est son nom. La nuit, il brille. Le jour, il est plat comme le verre et ne reflète que le ciel, les nuages et les arbres. Il semble ne pas nous voir. Nous sommes une quinzaine, nous venons ici presque chaque jour depuis deux semaines tant la chaleur semble vouloir nous punir, mais il passe, indifférent à nos enfants qui s'élancent, à leurs mères qui disent, Attention au courant, et aux vieilles, comme moi, qui se retranchent à l'ombre sur leurs sièges pliants. Rien ne trouble le fleuve. Il connaît son sort, il descend l'Amérique et s'en va se noyer dans le Mississippi puis dans la mer. Il est tout petit là-bas dans la mer, mais si grand devant nous. J'ai peur de lui. J'ai l'impression qu'il rit, qu'il rit du pont un peu plus loin qui rouille en ayant cru l'enjamber, qu'il rit de nous aussi, de nos mains et nos pieds incapables de nager, de nos sueurs froides quand passe la police, j'ai l'impression que nous sommes comme les feuilles mortes qui dans quelques mois se détacheront des arbres, poussières dans l'eau.
Durée : 4h. 59min.
Genre littéraire : Histoire/géographie
Numéro du livre : 76173
Résumé:Le parcours de Louise Michel (1830-1905), figure de la Commune, militante féministe et anarchiste, et condamnée au bagne. L'auteure s'appuie sur les archives officielles (procès, rapports, courriers) pour brosser son portrait et rendre compte d'une époque de luttes idéologiques et politiques, voire de guerre civile, qui conduit à la fondation de la République française à la fin du XIXe siècle.
Lu par : Anita Renard
Durée : 8h. 13min.
Genre littéraire : Biographie/témoignage
Numéro du livre : 68522
Résumé:« Le nom de Mohamed Ali semble désormais évoquer à lui seul le combat des hommes, l’insoumission. Comme si la vie était un ring. C’est pourquoi il fascine tant jusqu’aux générations qui n’étaient pas nées, et jusqu’au bout du monde. Il y a deux ans, France Culture me demandait de le raconter sous la forme d’une Grande Traversée, une série documentaire de dix heures. Je me suis mise en quête de témoins directs et nous sommes partis sur les routes américaines à la rencontre d’un journaliste sportif du New York Times en retraite, d’un Imam d’Indianapolis, ancien de Nation Of Islam et grand ami d’Ali, du vieux Captain Sam qui l’entraîna tout jeune à la mosquée de Miami, de la famille de son manager, des copains d’enfance restés à Louisville... Leur voix sont puissantes, tout droit sorties d’une époque folle, dangereuse, clivée et rêveuse, elles jubilent de chacune de ses victoires comme si elle avait eu lieu hier, elle souffrent encore de la mort de Malcolm X, reviennent au fondement de la foi musulmane chez une partie des Noirs Américains, se rappellent son déchirement au moment de la guerre du Vietnam, son lien au tiers-monde en plein réveil, puis comment l’amnésique Amérique se mit à l’aimer, malade et condamné au silence. J’ai aimé ces gens, me frotter à leur expérience, leur croyance. Il fallait faire un livre de cette série radio. Pour mieux revisiter ce voyage dans le temps et l’espace américain. Mieux lire ces voix. Et s’immiscer dans les oublis volontaires de nos mémoires. »
Lu par : Sabine Marais
Durée : 3h. 23min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 75625
Résumé:1995. Il n'existe aucun traitement contre le sida. Les malades tombent les uns après les autres dans l'indifférence générale. Parmi ceux qui sont touchés, donc condamnés, certains n'ont plus la force d'attendre le remède qui pourrait les sauver. Plutôt que de crever comme des chiens dans un lit d'hôpital, ils optent pour une solution radicale : ils préfèrent partir en beauté. Le cocktail est toujours le même, encore plus de fête, plus de drogue et plus de sexe. L'apothéose, et puis la chute finale. Un dimanche midi, après une nouvelle nuit infernale, Alex et Lucien rentrent et s'endorment sur le canapé. Cette fois, Alex ne se réveille pas, il fait un arrêt cardiaque dans son sommeil. La semaine qui suit, Philippe, Willy, Léon, Hervé, Adam et Denis, les copains défilent auprès de Lucien. Le temps est suspendu par la mort d'Alex, et pourtant la vie suit son cours, imperturbable, Philippe fête son anniversaire, il prend un nouvel appartement... Le samedi, toute la bande part enterrer Alex en Normandie. Ils se chauffent avant le départ pour se donner du courage, et débarquent à l'église fins saouls. Quand ils découvrent ce que la famille a fait des obsèques de leur fils, le choc est brutal. La cérémonie vire au supplice. Cinq ans plus tard, Philippe s'adresse à ses amis. Willy, Léon, Hervé, Adam, Denis... à chacun, il pose deux questions : Comment as-tu connu Alex ? Quels souvenirs as-tu gardés de cette semaine ? Entremêlé de leurs paroles, Quatre-vingt-quinze est le récit de ces folles journées, mélange d'euphorie et de désespoir. C'est l'histoire d'une fin de partie qui fut aussi une fête permanente, une célébration de l'amitié, une philosophie de l'urgence vitale. Un tombeau poignant et sublime pour tous les disparus, pour un quartier, une culture, une époque révolue.
Lu par : Bertrand Baumann
Durée : 13h.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 34562
Résumé:"J'ai vu la ville pendant trois semaines devant moi, mais c'était comme si elle avait été située sur une planète inconnue. J'étais dans l'île d'Ellis Island, c'était l'été 1944, et sous mes yeux j'avais New York". Ludwig Sommer, jeune Allemand pourchassé par les nazis, a enfin rejoint les Etats-Unis. Son permis de séjour en poche, il part à la découverte de cette terre promise dont les richesses semblent inépuisables. Mais les souvenirs et blessures de la guerre, toujours vivaces, remettent en question la possibilité d'un nouveau départ. Dans cet ultime roman, inédit en France, l'auteur d'A l'ouest rien de nouveau (Stock, 1929) brosse le portrait d'une incroyable communauté d'exilés tout en offrant une réjouissante satire de la société américaine
Durée : 2h. 46min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 35488
Résumé:Ce texte s’enracine au coeur de l’onirisme, à la frontière du visible et de l’invisible, entre la mémoire, le rêve et le cri d’une femme ayant été enfermée dans le “Bâtiment de pierre”. Dans cette prison, cet enfer, grand nombre d’hommes, de femmes et d’enfants décrétés opposants au gouvernement turc sont morts sous la torture. Des militants politiques (de gauche en particulier), des intellectuels récalcitrants à la censure, des gosses des rues petits voleurs de misère, s’y sont trouvés pris au piège. De ce monde de terreur véritable, la narratrice de ce récit est pourtant revenue. Mais elle ne survit qu’en apparence. Car depuis, le choeur des hommes et celui des ombres ne la quittent plus. Et sa voix, telle une étrange élégie, conte l’angoisse des nuits passées dans un espace toujours plus réduit par l’obscurité, la solitude, les sons de plus en plus identifiables, l’avancée de l’angoisse, l’imminence de la chute dans le plus effroyable des labyrinthes existentiels. En ces lieux de vertige, la jeune femme va néanmoins croiser un ange, un homme qui au matin s’est éteint en lui laissant ses yeux : comme si la mort était un point d’éternité, toi tu es resté au beau milieu d’une phrase que l’aube n’a pas pu t’arracher. A la croisée de la culpabilité, de la conscience de l’avancée inexorable du temps, du désir de mémoire, de l’amour et de la douleur du souvenir, ce livre est un chant qui, malgré la dureté de son sujet, dégage une inconcevable et paradoxale douceur. Comme toujours chez Erdogan, la langue possède cette qualité de pureté et de tranchant qui permet d’exprimer la conscience troublée et troublante d’une âme livrée à la sauvagerie de la torture mais qui s’en échappe pour planer telle une âme errante au-dessus des humains. Un texte qui s’étire et se déploie entre pureté, poésie et horreur du corps souffrant. Un texte rare sur l’un des non-dits de la vie turque
Durée : 15h. 23min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 39146
Résumé:Montréal, hiver 1914. Recueillis et élevés par les revêches bonnes sœurs d’un hôpital-orphelinat, Rose et Pierrot sont deux enfants pas comme les autres. Lui se révèle un pianiste prodige ; elle sait comme personne illuminer le visage des enfants tristes par ses pantomimes. Ils tombent bientôt amoureux, et se mettent à rêver ensemble d’un avenir lumineux, sous le chapiteau du cirque le plus spectaculaire que le monde ait jamais connu. Mais l’adolescence les sépare et, tandis que s’avancent les ombres de la Grande Dépression, voici nos fantasques tourtereaux repoussés aux marges sordides de la ville, dans la misère, la débauche et le crime. Armés toutefois d’une candeur et d’une insolence à toute épreuve devant la veulerie des hommes et la violence d’un monde qui semble avoir tout oublié des pouvoirs enchanteurs de l’imagination, Rose et Pierrot n’auront de cesse de braver les obstacles, et ne désespéreront jamais de se retrouver. Le roman de Heather O’Neill, magicienne des images, est un conte de fées pour adultes, une douce folie littéraire où se mélangent allègrement les genres. Empreintes d’une sourde noirceur sous les paillettes de la plus facétieuse poésie, les aventures de Rose et Pierrot nous ramènent à l’enfance : sa liberté, sa joie souvent, sa mélancolie parfois, ses rêves, ses cauchemars aussi – et, surtout, son inépuisable capacité d’émerveillement.
Lu par : Martine Moinat
Durée : 13h. 39min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 70467
Résumé:Bien que se déroulant dans une ville anonyme, Milkman s'inspire de la période des Troubles dans les années soixante-dix, qui ensanglanta la province britannique durant trente années. Dans ce roman écrit à la première personne, une jeune fille, non nommée excepté par le qualificatif de « sœur du milieu » - grande lectrice qui lit en marchant, ce qui attise la méfiance -, fait tout ce qu'elle peut pour empêcher sa mère de découvrir celui qui est son « peut-être-petit-ami » ainsi que pour cacher à tous qu'elle a croisé le chemin de Milkman qui la poursuit de ses assiduités. Mais quand son beau-frère se rend compte avant tout le monde de tous les efforts qu'elle fait et que la rumeur se met à enfler, sœur du milieu devient « intéressante ». C'est bien la dernière chose qu'elle ait jamais désirée. Devenir intéressante c'est attirer les regards, et cela peut être dangereux. Car Milkman est un récit fait de commérages, d'indiscrétions et de cancans, de silence, du refus d'entendre, et du harcèlement.
Durée : 15h. 19min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 39496
Résumé:Irlande, 1845. Par un froid matin d'octobre, alors que la Grande Famine ravage le pays, la jeune Grace est envoyée sur les routes par sa mère pour tenter de trouver du travail et survivre. En quittant son village de Blackmountain camouflée dans des vêtements d'homme, et accompagnée de son petit frère qui la rejoint en secret, l'adolescente entreprend un véritable périple, du Donegal à Limerick, au coeur d'un paysage apocalyptique. Celui d'une terre où chaque être humain est prêt à tuer pour une miette de pain. Après Un ciel rouge, le matin et La Neige noire, le nouveau roman de Paul Lynch, porté par un magnifique personnage féminin, possède une incroyable beauté lyrique. Son écriture incandescente donne à ce voyage hallucinatoire la dimension d'une odyssée vers la lumière.
Lu par : Madiana Roy
Durée : 10h. 38min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 71944
Résumé:1986, dans une ferme non loin de Pretoria. La famille Swart fait ses adieux à la matriarche, Rachel. Avant de mourir, Rachel a fait une promesse : léguer à Salome, leur domestique noire, la maison dans laquelle elle vit. Cette décision divise le clan et la solennité du deuil ne parvient pas à masquer les dissensions qui se font jour. Les langues se délient, les rancoeurs et les convoitises s'exacerbent au point de faire voler en éclats les liens qui unissent les uns et les autres. Cette promesse doit-elle être tenue et à quel prix ?? Le roman suit les Swart sur trois décennies, de 1986 à 2018. Alors que l'Afrique du Sud se transforme profondément, le racisme et la violence s'infiltrent encore partout, jusque dans la vie intime de chacun. A travers le déclin d'une famille protestante, c'est toute l'histoire d'un pays que Damon Galgut dessine en filigrane dans une langue virtuose qui nous fait entendre les voix de chacun de ses personnages. Traduit de l'anglais (Afrique du Sud) par Hélène Papot.