Le Pèlerin noir, et autres récits
Résumé
Récit magnifiant la taïga de l’Extrême-Orient russe, Ginseng est une allégorie osée de l’amour. Le Pèlerin noir est un récit de voyage chez les nomades d’Asie centrale où le danger est sublimé en poésie. Le Calice d’ici-bas nous emmène dans la Russie profonde des premières années de la Révolution russe. C’est un texte réaliste, porté par une inspiration quasi nietzschéenne, fantastique et même biblique, au point que l'instituteur au centre du récit se confond avec l’image du Christ. Un florilège d’extraits de son journal intime – mis en regard avec les œuvres concernées – transporte le lecteur dans le monde intérieur de Prichvine tout en éclairant les chemins secrets qui le menèrent de la vie à la création littéraire.
Lu par :
Françoise Dufour
Genre littéraire:
Nouvelle
Mots-clés:
Nature
/
Littérature russe
/
Récit
/
Récit de voyages
/
Durée:
13h. 11min.
Édition:
Lausanne, Noir sur blanc, 2022
Numéro du livre:
73231
Produit par:
Bibliothèque Sonore Romande
ISBN:
9782882507990
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Lu par : Francine Cahen-Fouque
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Numéro du livre : 22551
Résumé:Les vingt-cinq nouvelles présentées ont été publiées par Anton Tchekhov entre 1883 et 1887 dans des revues humoristiques de l'époque et certaines ont fait partie de recueils (Contes de Melpomène, 1884, Nouvelles bariolées, 1886, et Dans la pénombre, 1887) qui ont eu un beau succès populaire. Remarqué par un des meilleurs critiques de l'époque qui lui propose un « vrai travail » littéraire, Tchekhov se consacre désormais à l'écriture. Le lecteur devinera ici des larmes silencieuses, ces larmes invisibles qui vont tant caractériser toute l'œuvre de Tchékhov. Comme une vieille collection de photographies, elles nous apprennent bien des choses sur la société dans laquelle il vit. Ses personnages sont les champions de l'ennui et de l'échec, et leurs amours s'achèvent souvent en queue de poisson. Comme à son habitude, il maîtrise ses personnages, attachants ou caricaturaux. Avec une sensibilité impressionniste, et avec aisance, il passe du petit notable cupide au pauvre qui joue le noyé pour gagner quelques kopecks ou à l'amant hébergé par sa maîtresse sous les yeux de son mari. Tchekhov parle de l'humanité, des êtres humains, observés minutieusement dans leur quotidien ;il dissèque les apparences, sans porter de jugement, tout en éprouvant une immense compassion pour ses personnages. Son regard est empreint d'une certaine tendresse mêlée de compréhension lorsqu'il parle du propriétaire terrien mort d'ennui en lisant Tourgueniev ou du mari humilié par sa femme devant les invités à un dîner improvisé. De nouvelle en nouvelle, le lecteur perçoit très nettement le changement de tonalité et de style de Tchekhov. L'effet purement comique du début disparaît au fil du recueil pour annoncer la tristesse de La Cerisaie.