Contenu

L'enfant du Danube

Quatrième de couverture
Dans la Hongrie des années 1920 et 1930, un enfant de la province, Béla, livré à lui-même et dont la naissance n'était pas souhaitée, raconte ses aventures. En partie autobiographique, ce roman publié en anglais en 1946 montre que Janos Székely, connu par les Américains sous le nom de John Pen, est resté fidèle à son Danube.
Durée: 26h. 30min.
Édition: Paris, Gallimard, 2019
N° de notice: 72947
ISBN: 9782072825385
Collection(s): Folio

Documents similaires

Lu par: Marion Martin
Durée: 9h. 45min.
Genre: Roman historique/biographique
Numéro: 37561
Quatrième de couverture: Un matin du mois de mai, Sindbad quitte son domicile d'óbuda en promettant à sa femme de rapporter, avant la tombée de la nuit, les soixante pengös nécessaires à l'achat d'une robe pour leur petite fille. Mais à peine parti, ses bonnes intentions se dissipent. Cédant à la tentation d'une balade en calèche, il se laisse aller à une douce flânerie, revisitant le Budapest d'hier, au gré des lieux aimés : le bain turc, où « Orient et Occident fusionnaient dans les brumes de chaleur », le café Chicago où il écrivait, les restaurants où il dînait... [Source. Albin Michel, 2017]
Lu par:
Durée: 6h. 21min.
Genre: Roman historique/biographique
Numéro: 66745
Quatrième de couverture: Le grand romancier et homme de théâtre hongrois György Spiró retrace dans ce roman la vie de Maxime Gorki à travers le récit à la première personne de son infirmière et maîtresse, appelée Diavolina, la diablesse. Avec cynisme, humour et perspicacité, elle observe son maître, mais aussi son entourage : H. G. Wells, Romain Rolland, Nina Berberova, Stanislavski, Lénine, Staline, Molotov, Beria, Iagoda... Loin des stéréotypes des livres d’histoire, leurs faiblesses et hypocrisies sont dévoilées. Ironiquement, c’est une femme du peuple qui observe ceux qui prétendent le diriger en son nom, par la conception et la tentative de réalisation d’une “dictature du prolétariat”.
Durée: 10h. 30min.
Genre: Roman : au sens large et aventures
Numéro: 30909
Quatrième de couverture: Ce roman magistral publié en 1999 mêle plusieurs strates narratives et temporelles pour entrelacer l'itinéraire de Korim, archiviste hongrois en proie à une radicale crise spirituelle confinant à une forme de folie, et le contenu d'un mystérieux manuscrit dont il cherche obsessionnellement à délivrer le message. Une puissante oeuvre labyrinthique empreinte d'un inconsolable chagrin métaphysique.
Durée: 1h. 3min.
Genre: Roman : au sens large et aventures
Numéro: 31310
Quatrième de couverture: Conçu sous la forme d'une lettre au destinataire non identifié, ce texte au ton étrangement prophétique - un homme, Korin, entre dans un buffet de gare et délivre par bribes un message énigmatique, dont la solennité contraste avec l'environnement miteux - est un prologue au roman Guerre et Guerre, l'un des projets les plus ambitieux de Laszlo Krasznahorkai, à paraître en 2013 aux éditions Cambourakis.
Durée: 2h. 45min.
Genre: Roman : au sens large et aventures
Numéro: 21019
Quatrième de couverture: Un homme retourne dans une région où, longtemps auparavant, ont eu lieu d'indicibles crimes. Quel est son malaise ? Quelle est sa mission ? Il parcourt la campagne, interroge les habitants, scrute les paysages, croise enfin une femme étrange au voile de crêpe dont le père, le frère et le fiancé ont été victimes des assassinats commis en ces lieux... Evoquant Kafka et Beckett, mêlant allégories poétiques et humour cruel, "Le chercheur de traces" est à la fois récit d'investigation quasi archéologique sur les sites de l'innommable (d'ailleurs jamais nommé), lancinante méditation sur la Faute, sur la dévoration du vécu par le vivant et sur l'inexorable culpabilité du rescapé.
Lu par: Suzanne Bettens
Durée: 5h. 53min.
Genre: Roman : au sens large et aventures
Numéro: 15737
Quatrième de couverture: Après qu'Imre Kertész eut reçu, en 2002, le prix Nobel de littérature, quantité de rumeurs circulèrent au sujet de son existence. La plupart confondaient la vie du héros d'Etre sans destin avec celle de son auteur. Voilà pourquoi, dans Dossier K., Imre Kertész révèle ce que son oeuvre occulte. Lors d'un dialogue avec un ami (ou alter ego), l'enjeu devient palpable : la vérité autobiographique existe-t-elle ? Néanmoins, pour le lecteur, la découverte est immense - l'humour et le détachement de l'auteur invitent à le rencontrer sous un autre jour, presque intimement.
Durée: 7h. 34min.
Genre: Biographie/témoignage
Numéro: 72684
Quatrième de couverture: Journal tenu par l'auteur entre 1977 et le début des années 1980, dans lequel il relate son arrivée à San Francisco à 21 ans, sa découverte de la ville, sa quête d'amour au sein de la communauté homosexuelle ainsi que le climat de libération sexuelle qui règne à cette époque, peu avant l'arrivée de l'épidémie de VIH.
Lu par: EQLA, Belgique
Durée: 19h. 29min.
Genre: Biographie/témoignage
Numéro: 71194
Quatrième de couverture: C'est un parcours tout à fait atypique que celui de Frank McCourt. Né à Brooklyn en 1930, peu de temps après que ses parents ont décidé de s'installer aux États-Unis, il a cependant grandi à Limerick dans la misère la plus noire, sa famille ayant dû se résoudre, la mort dans l'âme, à rentrer en Irlande. L'idée de repartir à la conquête de l'Amérique à l'âge de dix-neuf ans est donc à la fois un défi et une revanche. Son récit autobiographique couvre la période qui va de 1949 à la mort de son père en 1985, et raconte l'ascension d'un jeune émigrant irlandais qui fait tous les métiers et connaît toutes sortes de tribulations avant de devenir sur le tard professeur d'université et auteur à succès. Mais le récit est mené avec cette verve et cet humour qui se refuse à l'apitoiement dans les circonstances les plus tragiques qui ont déjà fait le succès des "Cendres d'Angela". Plus encore que dans le premier volume de son autobiographie, Frank McCourt trouve ici des accents inoubliables pour évoquer, au-delà de son destin individuel, l'aventure poignante et singulière de toute vie. --Gérard Meudal
Durée: 7h. 1min.
Genre: Roman historique/biographique
Numéro: 30913
Quatrième de couverture: Rome, 1598. L'Inquisition sévit contre les hérétiques. Enfermés dans des cellules, affamés, torturés, ces derniers reçoivent à la veille de leur exécution sur le Campo dei Fiori la visite d'inquisiteurs pour les inciter à se repentir et à reconnaître publiquement leurs fautes. Venu prendre des «leçons d'Inquisition», un carme d'Avila demande à suivre la dernière nuit d'un condamné. Malgré sept ans de prison et de tortures, celui-ci ne s'est jamais repenti. Son nom : Giordano Bruno. L'Espagnol assiste aux dernières exhortations, vaines, des inquisiteurs, et accompagne au petit matin le prisonnier au bûcher. Saisi par la violence de cette expélience, il voit toutes ses certitudes vaciller... Ecrit en 1974 - Sandor Marai vit alors en Italie, ce roman autour de la figure de Giordano Bruno, où s'entremêlent passé lointain et passé proche, révèle un aspect inédit de l'oeuvre du grand écrivain hongrois. Nourri de l'expérience de la guerre, du fascisme, et du stalinisme qui poussera Marai à l'exil, il expose le regard lucide d'un homme sur l'idéologie totalitaire, conçue pour broyer la volonté et la dignité humaines.
Durée: 11h. 47min.
Genre: Roman historique/biographique
Numéro: 18200
Quatrième de couverture: Le roman se situe au sein de la communauté tsigane d'un petit village dans les années 1950. Inspiré de faits réels, il se déroule selon une trame discontinue et complexe, mêlée d'apartés (souvenirs, légendes, récits connexes) qui peu à peu révèlent l'atmosphère psychologique où évoluent les personnages. Le récit s'ouvre sur les prémonitions d'une vieille centenaire : la fin du monde est proche, « un fléau digne du jugement dernier » guette les habitants du quartier et s'abattra sur eux « comme la résultante de banals agissements ». Mais personne n'écoute cette vieille femme excentrique, qui quelques heures plus tard mettra fin volontairement à ses jours, laissant orphelin son petit protégé Mojna, âgé d'une dizaine d'années. À la fin du roman, le drame a eu lieu : sous l'effet d'une pluie diluvienne, la digue située à proximité du quartier tsigane se rompt et les eaux déferlantes menacent d'engloutir « ce groupe d'habitations en marge du village situé plus profond que le fond même des tombes ». Seulement ce ne sont pas les cieux qui en ont décidé ainsi mais les hommes de la commune, les autorités locales, en douce, pour contraindre ces habitants indésirables à quitter les lieux.
Durée: 10h. 16min.
Genre: Roman historique/biographique
Numéro: 18386
Quatrième de couverture: A Noël 1942, dans une auberge de Transylvanie engloutie sous la neige, un couple adultère vient de se suicider. Le narrateur y rencontre Z., musicien autrefois célèbre, disparu de la scène depuis trois ans. Peu après, il apprend la mort de Z. et reçoit par la poste les confessions du pianiste. Z.y raconte la maladie brutale et mystérieuse qui s'est abattue sur lui à Florence, à l'issue d'un concert, en 1939. Il passe trois mois à l'hôpital, où quatre infirmières (des religieuses) lui dispensent l'oubli à coup de morphine. Tandis qu'au dehors la guerre se déchaîne, Z. mène à huis clos un conflit intérieur contre son mal - conséquence peut-être de sa relation d'amour platonique avec une femme mariée frigide. Z. guérira-t-il, et pour retourner vers quelle vie ? Dans ce roman contemplatif, somnambulique et profond, Márai développe une réflexion sur le langage complexe du corps, l'impuissance de l'artiste, l'amour, instrument de vie et de mort, mais aussi sur le don de soi et la générosité qui sauve. Né en 1900 à Kassa, en Hongrie, Sándor Márai fait ses études à Leipzig, puis vit à Francfort, Berlin et Paris, avant de rentrer dans son pays où il devient, dans les années 30, un auteur adulé. Tombé dans l'oubli après 1948, date de son exil en Europe puis en Californie, il se suicide, à San Diego, en 1989. Son oeuvre a été redécouverte dans les années 90. Le roman La Soeur, qui succède aux Braises, est le dernier que Márai publia en Hongrie, en 1946.
Lu par: Marianne Pernet
Durée: 5h. 53min.
Genre: Roman historique/biographique
Numéro: 15574
Quatrième de couverture: Reportage, témoignage, réelle-fiction, le roman de Sandor Marai évoque avec une vérité saisissante les dernières heures de la libération de Budapest par les Russes. Tout, jusque dans la prose haletante, répétitive, fébrile, et les descriptions détaillées de l'état de siège, révèle la tension et la fragilité de l'existence sous l'occupation. L'écrivain tente l'exercice de l'immédiateté, de la langue au service des émotions exacerbées avec une sobriété qui l'honore. Il fait la part belle aux sensations, à l'atmosphère et aux expériences. Certes, le format court et la volonté d'embrasser l'histoire d'une cité laissent échapper quelques personnages caricaturaux et ne permet pas une réelle analyse des comportements. Mais Marai évite tant bien que mal l'écueil des jugements à l'emporte-pièce, que l'urgence de l'écriture aurait pu renforcer. (evene.fr)