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L'infini dans un roseau: l'invention des livres dans l'Antiquité

Quatrième de couverture
Voici un livre sur l'histoire des livres. L'essai d'Irene Vallejo, véritable phénomène éditorial en Espagne et à l'étranger, remonte jusqu'à la source vive qui n'a cessé de nous abreuver depuis l'Antiquité : le livre. Son récit se lit comme une enquête, sur les traces de cette invention unique et fascinante qui a su protéger les mots dans leur voyage à travers l'espace et le temps.
Durée: 20h. 7min.
Édition: Paris, Belles lettres, 2021
N° de notice: 71647
ISBN: 9782251452210
CDU: 655

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Durée: 7h. 44min.
Genre: Histoire/géographie
Numéro: 24708
Quatrième de couverture: L'histoire de notre XXe siècle peut se lire comme un roman. Comme un roman, elle s'est construite sur des rencontres, des luttes, des trahisons: Heidegger supprimant la dédicace de son livre, Être et Temps, à son ancien professeur de philosophie, Edmund Husserl, parce que ce dernier était juif; Freud conversant avec Mahler dans les rues de Leyde, une nuit d'été de 1910 ; Husserl appelant à lutter, en mai 1935, contre la chute de l'Europe "dans la haine spirituelle et dans la barbarie". C'est cette même conférence que devait découvrir Jorge Semprun, alors interné à Buchenwald, par l'entremise d'un autre détenu, Felix Kreisler, au cours des heures de discussions dominicales volées à l'enfer du camp auprès de Maurice Halbwachs.
Durée: 5h. 49min.
Genre: Essai/chronique/langage
Numéro: 70724
Quatrième de couverture: Ecrire un roman consiste à plonger dans une énigme pour la rendre insoluble, non pour la déchiffrer (...). Cette énigme, c'est le point aveugle, et le meilleur que ces romans ont à dire, ils le disent à travers elle : à travers ce silence pléthorique de sens, cette cécité visionnaire, cette obscurité radiante, cette ambiguïté sans solution. Ce point aveugle, c'est ce que nous sommes. J. C.
Durée: 16h. 32min.
Genre: Essai/chronique/langage
Numéro: 68886
Quatrième de couverture: Muni d’un carnet, d’une paire de ciseaux et de son smartphone, Antonio Muñoz Molina marche dans Paris, New York, Madrid, Lisbonne. Au fil de ses pérégrinations, des silhouettes surgissent tandis que d’autres s’esquivent et, soudain, au détour d’une ruelle, apparaissent Baudelaire, Edgar Allan Poe ou Fernando Pessoa. Les pages s’écoulent au rythme de la vie, tel un immense collage de tout ce que le promeneur voit et entend : affiches, prospectus, bruits omniprésents des conversations, vacarme de la rue. Animé par la tentation de tout écrire – ce qu’il a vécu, écouté, rêvé, souffert, aimé ou lu –, Antonio Muñoz Molina laisse courir la mine de son crayon et, sublimant les rebuts de notre civilisation avide et destructrice, compose « le grand poème de ce siècle ». D’une voix profondément ancrée dans le moment présent, cet éloge érudit de la flânerie nous invite à regarder et à écouter d’une autre façon, et à célébrer la variété du monde. [Prix Médicis étranger 2020]
Durée: 14h. 19min.
Genre: Roman : au sens large et aventures
Numéro: 30874
Quatrième de couverture: En juin 2005, l'histoire d'un paisible nonagénaire barcelonais fait le tour du monde : Enric Marco, le charismatique président de l'Amicale de Mauthausen, qui pendant des décennies a porté la parole des survivants espagnols de l'Holocauste, n'a jamais connu les camps nazis. Et l'Espagne d'affronter sa plus grande imposture, et Javier Cercas sa plus audacieuse création littéraire. Avec une mise en garde à ne pas négliger : « La littérature n'est pas un passe-temps inoffensif mais un danger public. »
Lu par: Cathy Spicher
Durée: 6h. 11min.
Genre: Roman : au sens large et aventures
Numéro: 20933
Quatrième de couverture: L'enfant n'eut pas le temps d'avoir peur. Tous les ressorts de la survie se détendirent en lui. Il palpa la paroi dans son dos à la recherche d'il ne savait quoi : une porte qui n'existait pas ou une mère qui lécherait ses blessures. Les flammes illuminèrent l'intérieur de la tour, et l'espoir traversa son corps de toutes parts quand il distingua une ombre étroite verticale juste en face de là ou il se trouvait. En un temps dont il ne contrôlait plus l'écoulement, il atteignit l'ombre. Là-haut, il laissa passer les heures, noirci mais vivant, sans savoir comment interpréter la torture à laquelle il avait été soumis.
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Genre: Roman : au sens large et aventures
Numéro: 16853
Quatrième de couverture: Figure célèbre de l'avant-garde madrilène, Ramon Gomez de la Serna (1888-1963) publie à dix-sept ans son premier livre, bientôt suivi par des essais, des nouvelles, des drames, des comédies et des biographies. Son exubérance et sa curiosité sont sans limites. Surtout, cet homme-Protée (et avant tout poète) va inventer une forme littéraire à laquelle il donnera un nom : la gregueria. Valery Larbaud tentera d'y substituer le mot français " criaillerie " qui ne traduit toutefois pas vraiment cette association d'idées pleine d'esprit, cette cabriole ironique issue de l'observation minutieuse et irrationnelle d'un détail insignifiant... Ramon maîtrise la folie extraordinaire d'une langue poétique et sensuelle comme un sixième sens. Décadent, burlesque, absurdement de mauvais goût, Gomez de la Serna se savoure comme une friandise. " Nicole Zand, Le Monde (Babelio)
Durée: 8h. 12min.
Genre: Roman : au sens large et aventures
Numéro: 32144
Quatrième de couverture: " Le titre mondial est en jeu : pour la vingt-quatrième et dernière partie du championnat, dans un religieux silence, deux superdoués s'affrontent aux échecs... Mais tandis que progresse leur duel sans merci, un véritable roman d'espionnage se déroule ... " L'enfance des deux champions, les liens avec le terrorisme international, en particulier d'Espagne et France, des aspects crus de société ou de personnes, imagination, vitalité et humour d'Arrabal et aussi "sa connaissance passionnée des échecs (...) celui de son délire unique avec l'universelle folie de notre époque." Le scénario s'enroule autour d'une partie d'échecs. Un diagramme d'échecs illustre chaque coup des joueurs. Partie intéressante où bien entendu le charme est à chaque coup le commentaire approprié d'Arrabal à travers les pensées des deux personnages du roman.
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Genre: Roman : au sens large et aventures
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Quatrième de couverture: Natalia a décidé de changer de vie en emménageant dans un petit village, La Escapa. Traductrice, elle a quitté son quotidien de citadine pour trouver le calme nécessaire à son prochain projet littéraire – et fuir certains fantômes du passé. Dès son arrivée, les relations avec son nouveau propriétaire se tendent. Comme convenu, il lui a trouvé un chien pour lui tenir compagnie, un animal qu’elle décide de nommer Chienlit, mais cela ne compense pas l’état déplorable du taudis qu’il lui loue. D’autant qu’en plus des fissures et des fuites, le malaise de Natalia grandit à mesure qu’elle fait connaissance avec les autres habitants du village. Dans ce roman écrit sur le fil, Sara Mesa construit une fantastique galaxie de personnages prêts à en découdre. Il est bien sûr question de la ruralité et du fantasme de la vie loin de chez soi, de la solitude et de la violence du quotidien, mais Un amour raconte aussi la puissance du doute – du doute existentiel et du doute amoureux, dont l’inconfort est probablement le signe ultime de notre vitalité. Véritable événement en Espagne, Un amour a été désigné « meilleur livre de l’année » par El País, La Vanguardia, ou encore El Correo.
Durée: 29h. 26min.
Genre: Roman : au sens large et aventures
Numéro: 19918
Quatrième de couverture: Barcelone années cinquante, le jeune Adrià grandit dans un vaste appartement ombreux, entre un père qui veut faire de lui un humaniste polyglotte et une mère qui le destine à une carrière de violoniste virtuose. Brillant, solitaire et docile, le garçon essaie de satisfaire au mieux les ambitions démesurées dont il est dépositaire, jusqu'au jour où il entrevoit la provenance douteuse de la fortune familiale, issue d'un magasin d'antiquités extorquées sans vergogne. Un demi-siècle plus tard, juste avant que sa mémoire ne l'abandonne, Adrià tente de mettre en forme l'histoire familiale dont un violon d'exception, une médaille et un linge de table souillé constituent les tragiques emblèmes. De fait, la révélation progressive ressaisit la funeste histoire européenne et plonge ses racines aux sources du mal. De l'Inquisition à la dictature espagnole et à l'Allemagne nazie, d'Anvers à la Cité du Vatican, vies et destins se répondent pour converger vers Auschwitz-Birkenau, épicentre de l'abjection totale. Confiteor défie les lois de la narration pour ordonner un chaos magistral et emplir de musique une cathédrale profane. Sara, la femme tant aimée, est la destinataire de cet immense récit relayé par Bernat, l'ami envié et envieux dont la présence éclaire jusqu'à l'instant où s'anéantit toute conscience. Alors le lecteur peut embrasser l'itinéraire d'un enfant sans amour, puis l'affliction d'un adulte sans dieu, aux prises avec le Mal souverain qui, à travers les siècles, dépose en chacun la possibilité de l'inhumain - à quoi répond ici la soif de beauté, de connaissance et de pardon, seuls viatiques, peut-être, pour récuser si peu que ce soit l'enfer sur la terre.
Durée: 5h. 21min.
Genre: Roman historique/biographique
Numéro: 15092
Quatrième de couverture: Le roi, c'est l'Espagnol Philippe IV (1621-1665). Et s'il est ébahi, c'est pour avoir découvert -enfin- le corps nu d'une femme, en passant la nuit avec Marfisa, la voluptueuse prostituée. Depuis lors, il n'a de cesse qu'il n'ait bravé l'interdit protégeant la nudité de sa royale épouse -un désir irrecevable que sanctionnent aussitôt d'étranges phénomènes. Au point que la Sainte Inquisition se réunit pour délibérerer... 'Un récit est toujours un faux', se plaît à rappeler Torrente Ballester. Et ce commentaire donne le ton -fantaisiste, ludique, canaille- d'une mystification où ce grand 'grand d'Espagne' bouscule avec une érudition superbe les règles du roman historique, en conviant ses lecteurs au meilleur épicurisme littéraire
Durée: 7h. 35min.
Genre: Roman historique/biographique
Numéro: 74165
Quatrième de couverture: Trafalgar: aux oreilles des Français, le nom sonne amèrement. C'est aussi le cas pour les Espagnols. Du moins si l'on parle de la bataille de 1805. Car Trafalgar c'est également le premier des Épisodes nationaux (Episodios nacionales), la plus vaste construction romanesque des lettres espagnoles, jamais traduite en français jusqu'à présent. Gabriel de Araceli vit sous la protection d'un vieil officier de la marine. La raison aurait voulu que son grand âge le préserve de la guerre. C'est l'avis de sa femme qui fulmine contre lui, contre le vieux Marcial à la jambe de bois, et contre Gabriel qui, dans sa jeune innocence, trépigne à l'idée d'assister à sa première bataille navale. Alors, c'est en catimini qu'ils désertent tous le foyer pour se lancer dans la mêlée. La suite on la connaît: face à l'amiral Nelson, la défaite franco-espagnole sera totale. les deux-tiers des navires seront détruits; le camouflet est sévère. Publié pour la première fois en 1873, le roman raconte mieux que n'importe quel livre d'histoire cette bataille historique et tragique. Dans un réalisme teinté d'humour, l'auteur nous immerge dans le feu de l'action et des canons, mettant en scène un patriotisme aussi exalté que meurtrier.
Durée: 14h. 51min.
Genre: Roman historique/biographique
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Quatrième de couverture: Le 2 mai 1808, Madrid se soulève contre les troupes napoléoniennes. En quelques heures, hommes et femmes, soldats et artisans s'arment de haches et de couteaux pour affronter l'occupant. Face à l'armée la plus puissante du monde, ils déversent leur colère dans un bain de sang, durant une journée qui a marqué à jamais l'histoire de l'Espagne.