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Le rapport Stein

Résumé
Un passé lourd de menaces qui assombrit le présent et bouche l’avenir donne aux romans de Llop un ton inimitable. Le monde extérieur y est aussi opaque que les consciences et l’ombre de la guerre civile disqualifie d’avance l’innocence, fût-elle enfantine. Nous sommes en Espagne, à la fin des années 1960, dans une ville portuaire de province. Le héros, un adolescent trop sensible, se sent prisonnier d’un monde où les adultes paraissent condamnés à la culpabilité, à l’extravagance et au déclassement. Chez ses grands-parents, où il vit, l’atmosphère est aussi étouffante qu’est délétère celle du collège de jésuites qu’il fréquente. Jusqu’au jour où apparaît Stein, un nouvel élève dont la liberté d’allure et la désinvolture font souffler sur la classe un merveilleux vent de modernité et d’esprit d’aventure. La critique espagnole a comparé Le Rapport Stein au Grand Meaulnes et aux Désarrois de l'élève Törless.
Durée: 2h. 47min.
Édition: Arles (Bouches-du-Rhône), Actes Sud, 2016
Numéro du livre: 71346
ISBN: 9782330066857
Collection(s): Babel,

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Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 15186
Résumé:Le grand voyage, roman publié en 1963. Dans ce récit qui mêle éléments autobiographiques et fiction, Semprun raconte son transfert en train entre Compiègne et Buchenwald. C'est un livre fort, dans lequel l'auteur livre des clés qui transcendent son expérience. Je relèverais trois phrases emblématiques. «Les morts? Ils ont besoin que nous vivions; que nous vivions de toutes nos forces.» Face au tragique de l'existence, Semprun nous dit que notre attitude doit être celle de la recherche de la vie, de la lumière, coûte que coûte. «Un beau livre, c'est un livre utile, qui aide à vivre» : Le grand voyage est sans aucun doute un de ces livres utiles. Un livre qui aide à prendre les bons tournants dans la vie. Je le conseillerais particulièrement aux étudiants. Je relèverais enfin une phrase qui contient toute la vie de Semprun : «Le bonheur fugitif qu'on peut trouver en étant en accord avec soi-même.» La vie, nous dit Semprun, se situe dans la prise de risque. Le risque que nous devons prendre pour accéder à la liberté. (Valérie Rosoux, Université catholique de Louvain)
Lu par : Claude Fissé
Durée : 13h. 53min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 15224
Résumé:Le héros de l'écrivain Pasavento est Robert Walser, dont il admire l'habileté à passer inaperçu. Vivre le destin de cet auteur signifie pour Pasavento se retirer du monde. Il veut s'éloigner et, un beau jour, il disparaît. Il se dit qu'on le recherchera, qu'il lui arrivera ce qui advint à Agatha Christie quand toute l'Angleterre s'était mise à ses trousses pendant onze jours et avait fini par la retrouver. Mais personne ne recherche le docteur Pasavento et peu à peu s'impose cette simple vérité personne ne pense à lui. Il aura alors recours à la stratégie du renoncement. Il va renoncer au moi, à sa grandeur et à sa prétendue dignité et en viendra même à croire que sa personne incarne à elle seule l'histoire de la disparition du sujet en Occident. Il se rend à l'asile d'aliénés suisse où Walser passa tant d'années à l'écart du monde et fait ses premières armes dans un art très singulier dans lequel son écrivain préféré était passé maître l'art de n'être rien.