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Mon oncle David

Résumé
Dans les années 1930, les membres de la famille Machover quittent la Pologne pour une France plus accueillante. Pendant l’Occupation, pour un bon nombre d’eux, leur destin sera la rafle, la déportation et la mort dans les camps d’extermination allemands. Parmi eux, l’étudiant en médecine David, l’oncle maternel de l’auteur. Alors qu’il se cachait dans la Creuse, il est arrêté par les gendarmes français avant d’être envoyé à Drancy puis déporté à Majdanek. Son destin hantera la mémoire d’une famille qui choisira un nouvel exil dans l’île de Cuba. Mais le sort s’acharne, et la folie de la révolution castriste pousse les Machover à fuir une fois encore. C’est dans la France des années de Gaulle, de Mai 68 et de ses agitations politico-sociétales que l’auteur devra faire face à son destin de perpétuel exilé, d’enfant de la Shoah et de la révolution, dans une recherche de soi qui le conduira à vivre en marge, entre désir de liberté et errance érotique, dans l’Espagne postfranquiste et, fatalement, de nouveau à Cuba.
Genre littéraire: Biographie/témoignage
Durée: 4h. 59min.
Édition: Paris, Buchet-Chastel, 2019
Numéro du livre: 67564
ISBN: 9782283033449

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Résumé: 1959: à la tête de leurs troupes, trois hommes, Fidel Castro, Camilo Cienfuegos et Huber Matos, ce dernier commandant de la fameuse « colonne 9 », s'emparent de La Havane et prennent le pouvoir à Cuba. Neuf mois plus tard, Castro fait condamner Huber Matos, coupable d'être démocrate, à 20 ans de prison, peine que Matos purgera au jour près. Et la nuit est tombée sont les mémoires du commandant Matos, qu'il publia en 2002. Huber Matos, né en 1918, instituteur idéaliste, raconte d'abord comment il a rejoint la guérilla, en est devenu l'un des chefs, et a conquis, avant la victoire finale, Santiago de Cuba témoignage exceptionnel sur l'homme qu'était alors Castro, témoignage aussi sur la vie clandestine des combattants de la Sierra Maestra, leur organisation, leurs histoires individuelles, amitiés et rivalités, revers et succès, portraits de ses proches camarades: Che Guevara, Raul Castro... Ensuite viennent la rupture avec Castro, et la prison: vingt ans de tortures et humiliations de toutes sortes. Écrit dans une langue simple, directe, la langue d'un instituteur, Et la nuit est tombée est un livre bouleversant, par ce qu'il contient d'horreurs et d'espérances déçues il est aussi un document unique sur l'une des figures majeures de notre temps, Castro, dont Matos nous trace un portrait au quotidien, sans haine, et une exceptionnelle leçon de courage: comment survivre au goulag cubain.
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Lu par:Keren Rouche
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Genre littéraire:Philosophie/religion/spiritualité
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Résumé: Avec La Rose aux treize pétales, le rabbin Adin Steinsaltz nous introduit dans l'univers mystérieux de la mystique juive et nous livre les clés fondamentales de la Cabbale qui, au-delà de son apparente complexité, exprime en langage symbolique l'essentiel de la quête de Dieu. Devenu célèbre dans le monde entier par, sa nouvelle édition du Talmud de Babylone - œuvre essentielle dans la tradition orale du judaïsme, dont les premiers volumes ont été publiés en français - , le rabbin Steinsaltz est sans conteste l'auteur, le plus compétent pour présenter l'origine, la structure et la nature de la Cabbale. Il propose ici une brillante et vivante synthèse de ce sujet réputé difficile, qu'il rend accessible à un large public.
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Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:65173
Résumé: Entre chagrin intérieur et effondrement du monde extérieur, entre le jour et la nuit, entre soi et l’autre, vivre ou mourir, homme ou femme, humain ou animal, les frontières s’estompent. Bernhard se réfugie progressivement dans une vie imaginaire peuplée de fantômes et de fantasmes où l’on croise aussi bien ses voisins arabes que Gandhi, le souvenir de la beauté du cou de Paula, Descartes ou Spinoza. Et Yoel Hoffmann nous donne accès, aux sources du Livre, à une culture du tout-monde et du tout-temps nourrie de philosophie européenne, de l’histoire et de la terre de Palestine jusqu’aux confins de l’Extrême-Orient. Entre prose et poésie, entre allemand, yiddish et hébreu, Yoel Hoffmann signe un roman unique et habité sur l’exil, la langue et l’identité.
Durée:15h. 23min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
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Résumé: Julian Treslove et Sam Finkler se connaissent depuis l'enfance, Libor Sevcik est leur ancien prof d'histoire. Au fil des ans, la vie les a séparés sans qu'ils se perdent tout à fait de vue. Finkler est devenu un philosophe très médiatique, Libor a fait fortune grâce à de sulfureuses biographies de stars d'Hollywood et Treslove, quant à lui, après avoir été producteur d'émissions culturelles à la BBC et directeur de festivals artistiques, est désormais employé dans une société de sosies. La mort des épouses de Finkler et de Libor va les réunir de nouveau ; Treslove, veuf honoraire, passe quelques heures délicieusement pénibles avec ses deux amis, à se rappeler le passé. Or, ce soir-là, en rentrant chez lui le c?ur lourd, Julian Treslove est victime d'une banale agression qu'il passera des jours à décortiquer. Peu à peu, une certitude s'impose à lui : on l'a pris pour un juif. C'est impossible, forcément un malentendu. Lui, un juif ? Quelle idée ! Et s'il l'était vraiment ? Ce roman brillant, irrévérencieux, hilarant, qui évoquera aussi bien Lewis Carroll, Edgar Hilsenrath, et, oui, Philip Roth, aborde de front des questions polémiques, liées au judaïsme, au conflit israélo-palestinien et à l'antisémitisme contemporain. Mais c'est avant tout l'histoire d'une belle amitié, nourrie par la rivalité, les problématiques identitaires et les discussions enflammées.
Durée:4h. 57min.
Genre littéraire:Biographie/témoignage
Numéro du livre:67156
Résumé: C’est l’histoire d’un couple rare. Celle de deux écrivains, l’une guadeloupéenne, l’autre juif, dont l’œuvre croisée témoigne de la souffrance de leurs peuples. Et celle de deux êtres éperdument soudés, qui, pendant cinquante-cinq ans, tous les soirs, se sont lu un poème d’amour de Pablo Neruda. Il y a pourtant un mystère autour des Schwarz-Bart. Pourquoi, au milieu des années 1970, se sont-ils tus et enfermés dans leur maison de Guadeloupe ? Douze ans après la disparition de son mari, Simone donne sa vérité sur le parcours hors norme d’un petit juif d’origine polonaise et d’une métisse solitaire. En 1959, André Schwarz-Bart publie Le Dernier des Justes. Premier roman d’un jeune ouvrier inconnu, orphelin de parents morts à Auschwitz, cette éblouissante saga raconte l'histoire d'une famille juive et, à travers elle, le monde yiddish, disparu dans les camps nazis. Goncourt âprement disputé avec les jurés Femina, premier succès romanesque sur le sujet, le livre est un best-seller dans le monde entier. Simone et André cosignent ensuite Un plat de porc aux bananes vertes. Mais les ouvrages suscitent d’insupportables polémiques. La vision du judaïsme de Schwarz-Bart est très critiquée et, blessé, il cesse définitivement de publier
Durée:2h. 38min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
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Résumé: Livre échangé sous le manteau, longtemps introuvable dans sa langue d'origine, Mon ange a été instrumentalisé par les Cubains des deux rives aux fins de le réduire à un sommaire règlement de comptes. L'histoire de sa publication serait simplement romanesque, si son contenu n'était dramatiquement testamentaire. Un écrivain qui a fui le régime carcéral insulaire refuse la reddition sans condition à la sphère étriquée des " triomphateurs " qui l'attendent à Miami. Il est interné par sa famille " américaine " dans un boarding home, asile prisé qui recueille des inadaptés de toute engeance. Les grilles se referment sur lui et en lui, seul dans un univers hallucinant où l'on ne peut que souffrir et faire souffrir. C'est ici qu'il faut vivre, et pour toujours, sans espérance ni pitié ; pour personne. Le faut-il vraiment ? Reinaldo Arenas et Carlos Victoria célèbrent dans leurs œuvres Guillermo Rosales, l'ami génial et fou qui s'est donné la mort. [Source : 4ème de couverture]
Durée:7h. 31min.
Genre littéraire:Nouvelle
Numéro du livre:33380
Résumé: En quelques mots, on y est. Cuba, La Havane, comme un regret sans fond, comme la musique d'un vieux boléro. Un doigt de rhum Carta Blanca (quand il en reste), soleil de plomb, solitude. Magie des décors qui n'ont pas besoin de description, ou si peu. Les héros de Padura sont des tendres ; ils se heurtent à la société, au destin, au temps qui passe ; à ce désir qu'ont les choses, souvent, d'arriver contre notre gré, sans nous consulter. Ainsi les toits qui s'effondrent, les pénuries de rhum, le départ intempestif d'êtres aimés. On trouve de tout dans ce recueil de nouvelles, amours bêtement gâchées, soldat en fin de mission à Luanda, archange noir, nuits torrides, jeunes gens désoeuvrés, fonctionnaires désabusés, souvenirs cuisants... On trouve surtout le sel des romans de Leonardo Padura, sa marque de fabrique : l'humanité qui irradie à chaque ligne, la nostalgie des vies qu'on ne vit pas, et l'art suprême de nous plonger dans une île qu'on emporte toujours avec soi.