Contenu

J'ai toujours aimé la nuit

Résumé
Un commandant de police enfermé seul avec un tueur. La scène pourrait paraître banale. Elle l’est déjà un peu moins lorsqu’on sait que c’est la dernière nuit de service actif du policier et que, pour la première fois de sa longue et monotone carrière, il se retrouve enfin face à ce dont il a toujours rêvé : un tueur en série inconnu des forces de l’ordre. Sauf que cette fois, dans cette maison isolée, c’est le tueur qui tient l’arme qu’il pointe depuis des heures sur le policier. Des heures que l’officier écoute et essaye de graver dans sa mémoire l’incroyable confession de celui qui se surnomme « l’archange de la mort » et qui lui raconte dans le détail son « œuvre » : dix années de crimes impunis. Comment le flic en est-il arrivé là ? Comment une simple altercation au début de la soirée l’a-til mis sur la piste du tueur ? Et quelles sont ses chances de s’en sortir ? Patrick Chamoiseau nous livre ici un formidable roman noir, en même temps qu’il dresse un portrait déchirant d’une Martinique livrée à tous les débordements, en passe de perdre sa culture, sa magie et son humanité.
Genre littéraire: Policier/épouvante
Durée: 7h. 47min.
Édition: Paris, Sonatine éditions, 2017
Numéro du livre: 37624
ISBN: 9782355845543

Documents similaires

Durée:9h. 22min.
Genre littéraire:Biographie/témoignage
Numéro du livre:35746
Résumé: Man Ninotte, la mère de l'auteur, meurt le 31 décembre 1999. Cet événement emporte l'écrivain dans une vaste réflexion poétique sur la Martinique, les origines de l'homme, l'évolution contemporaine du monde. La vie de cette femme énergique et lyrique lui permet d'évoquer le destin du peuple antillais, depuis la cale des bateaux négriers jusqu'au cauchemar des plantations où les victimes durent inventer de nouvelles formes de résistance. Le livre se structure à partir d'évocations de la vieillesse, de la mort, des obsèques de Man Ninotte, qui permettent des explorations de la petite enfance de l'auteur, associée à de multiples origines, celles de la Caraïbe, celles des Amériques, celles de l'humanité. Le défi qu'il se lance - de mener de front un récit très intimiste, souvent bouleversant, sur sa famille, dominée non seulement par la mère, mais aussi par la soeur aînée surnommée "la Baronne", et une analyse qui remonte au temps préhistorique de l'Homo sapiens, jusqu'à une géopolitique de l'urbanisme, du paysage, du rapport entre les cultures - est parfaitement relevé, avec tendresse, humour et légèreté. Parfois intervient "la Baronne" à laquelle le narrateur s'adresse et qui apporte une touche de dérision à l'intellectualisme de son frère. Mais il n'en est pas perturbé et poursuit ses réflexions sur différents sujets : la mort, mais aussi les marchés, les petits magasins, les repas, les vêtements ,les carnavals, l'école, l'église, la danse et la musique. Avec en arrière-plan cette origine tragique (appelée "digenèse" par Edouard Glissant) qui n'est autre que le ventre du bateau négrier : lieu terrible d'une initiation à une autre poétique de l'existence au monde. "Ce que les poètes écrivent ne constitue que les décombres de ce qu'ils ont su vivre. Et ce qu'ils ont su vivre n'est que l'écume de ce qu'ils ont pu deviner et dont le manque leur reste à vie, comme le sillage d'une lumière". Celle sans doute d'un très grand livre. [Source : 4ème de couverture]
Lu par:Jean Frey
Durée:3h. 41min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:17729
Résumé: «Du temps de l'esclavage dans les isles-à-sucre, il y eut un vieux-nègre sans histoires ni gros-saut, ni manières à spectacle. Il était amateur de silence, goûteur de solitude. C'était un minéral de patiences immobiles. Un inépuisable bambou. On le disait rugueux telle une terre du Sud ou comme l'écorce d'un arbre qui a passé mille ans. Pourtant, la Parole laisse entendre qu'il s'enflamma soudain d'un bel boucan de vie. Ainsi m'est parvenue l'histoire de cet esclave vieil homme, de son Maître-béké et du molosse qu'on lança à ses trousses. Une histoire à grands sillons d'histoires variantes, en chants de langue créole, en jeux de langue française et de parlures rêvées. Seules de proliférantes mémoires pourraient en suivre les emmêlements. Ici, soucieux de ma parole, je ne saurais aller qu'en un rythme léger flottant sur leurs musiques...» - Patrick Chamoiseau.
Durée:6h. 24min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:19339
Résumé: Fort-de-France, pendant le carnaval. Devant son public médusé, le conteur Solibo Magnifique meurt, foudroyé par une égorgette de la parole. Autostrangulation ? Ou meurtre ? Toute l'assistance est soupçonnée, notamment Bateau Français, dit Congo, fabricant de râpes à manioc, et qui aurait empoisonné Solibo avec un fruit confit. Bouaffesse et Évariste Pilon mènent l'enquête, allant jusqu'à garder à vue Patrick Chamoiseau lui-même. Quant à Congo, suspect numéro un, il sera laminé. Ce que, d'interrogatoire en interrogatoire, les deux policiers vont pourtant révéler, c'est l'univers caduque, au seuil de l'oubli, des Maîtres de la parole, des grands conteurs qui avaient, tel Solibo, le goût du mot, du discours sans virgule.
Lu par:Janick Quenet
Durée:7h. 11min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:16443
Résumé: "Un Malfini, grand rapace assuré de sa magnificence, découvre un jour l'existence des colibris, surtout du plus extraordinaire de ces minuscules oiseaux, qui vient s'échouer sur son aire. Il n'avait jusqu'alors jamais prêté attention à de pareilles insignifiances. Ni pris la mesure d'une si profonde altérité. Sidéré par la découverte de cette petite créature, le terrible prédateur va se retrouver en dérive dans l'incompréhension, le mépris, la haine, le doute puis l'admiration souffrante. L'infime colibri affrontera seul une menace écologique, colossale et incompréhensible, tandis que le grand rapace va s'interroger sur la différence, le territoire, la culture, le langage, le rapport au monde, explorer la nature exacte de la puissance, de la grâce ou de la beauté... "
Durée:9h. 13min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:75064
Résumé: Le dernier maître de la Parole a gagné les hauteurs de Sainte-Marie, dans le nord de la Martinique. Depuis, il demeure inaccessible et silencieux. Malgré son grand âge, Boulianno n’a initié aucun successeur à son savoir exceptionnel, lequel risque de se perdre à jamais. Avant que son retrait ne soit définitif, des gardiens de la tradition orale se lancent en convoi sur ses traces improbables dans les mornes pour qu’il désigne un héritier et lui offre en legs le secret de sa poésie. Entre tradition et modernité, entre rire et mémoire, entre passé et futur, entre la vie et la mort, ils se retrouvent plongés sans le vouloir dans les complexités insondables du monde de la Parole que symbolise le vent du nord.
Lu par:Sylvie Max
Durée:21min.
Genre littéraire:Contes et légendes
Numéro du livre:74707
Résumé: Ces deux contes de patrick chamoiseau nous entraînent dans un monde de mots étranges et de magie souterraine.
Durée:9h. 57min.
Genre littéraire:Policier/épouvante
Numéro du livre:32996
Résumé: «L'important, c'est de ne pas oublier que la vie n'a aucun sens et que c'est précisément son sens principal.» Au-delà du Cercle polaire, une petite ville russe est aux mains de la plus terrible des mafias, de mèche avec les autorités locales corrompues jusqu'à la moelle. Ces hiérarchies sont parfaitement respectées jusqu'au jour où, sans l'avoir vraiment décidé, Savel Férosse le mal nommé, l'homme de peu, intervient pour arracher sa fille aux pattes des voyous. Et c'est bien malgré lui qu'il devient dès lors une sorte de justicier lancé dans une longue cavale, riche en rencontres et en péripéties. L'auteure mène avec une grande maîtrise un roman aux accents de polar qui pose la question de l'attitude individuelle face à la violence sociale, flirte avec le fantastique et met en scène des personnages emblématiques, admirablement campés.
Lu par:Hervé Detrey
Durée:5h. 36min.
Genre littéraire:Policier/épouvante
Numéro du livre:70482
Résumé: Philippe Clerc, septuagénaire niçois, se réveille auprès d’une jeune femme, dans un lit qui n’est pas le sien. La belle, trop belle pour être sa conquête, est morte. Clerc ne se souvient de rien. Emprisonné, il entend ce nom : Masséna, et comprend qu’il a été piégé. Massena… son vieux pote de l’université, son frère d’armes, devenu chef d’une des mafias locales, et six pieds sous terre depuis deux ans. Nous sommes à Nice à l’approche des élections. Mafieux et politiques se confondent dans la guerre sans merci qui oppose les prétendants à la mairie… Mais pourquoi, l’entrainer, lui, Philippe Clerc, dans cette histoire ?
Durée:21h. 6min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:67841
Résumé: Aujourd'hui à Delhi il y a un homme à abattre. Cet homme-journaliste renommé -apprend par un flash d'informations, un dimanche matin, qu'il vient d'échapper à la mort et que 5 assassins ont été arrêtés. Il ignore pourquoi on a voulu le tuer. Est-ce parce qu'il a révélé une affaire de corruption au sein du gouvernement indien dans les colonnes de son magazine, ou bien seraient ce les services secrets pakistanais qui auraient décidé de le supprimer? Protégé par une escouade de policiers et assisté de ses avocats, il se retrouve bientôt face à ses cinq tueurs. Tout oppose la vie de ces dangereux criminels nés des entrailles de l'Inde du Nord prêts au crime pour quelques roupies, à celle de l'homme qu'ils devaient éliminer. Chaku, l'as du couteau, Kabir M, l'héritier musulman de la Partition sanglante de 1947, Kalya, l'enfant serpent, Chini son complice de rapines dans la gare de Delhi, et Hathoda Tyagi qui tue au marteau, ont grandi dans la cruauté impitoyable et l innomable environnement des millions de laissés-pour-compte de l'Inde en marche.En leur restituant dans cet ample et majestueux roman vérité, leur innocence perdue, et une émouvante dimension affective, Tarun J tejpal fait de ces assassins les victimes des grandes failles de l'Inde contemporaine : la caste, la religion, la misère, le pouvoir et la corruption... Et il confirme ici sa place majeure et incontournable dans la littérature indienne contemporaine.
Durée:13h. 3min.
Genre littéraire:Policier/épouvante
Numéro du livre:67879
Résumé: Un immeuble à moitié vide au milieu d'un vaste chantier de construction. Quelques occupants, oubliés de tous, qui résistent à l'expropriation. Un soir, ils célèbrent la sortie d'un livre consacré à leur combat. Mais tandis que la fête bat son plein, Hella, auteure du texte, et Molly, auteure des photos, se retrouvent face à l'encombrant cadavre d'un homme. La décision qu'elles prennent alors va lier leurs destins, inextricablement. En un savant va-et-vient entre passé et présent, le récit des événements qui les ont conduites au drame révèle d'inquiétantes zones d'ombre. Un suspense brillant doublé d'un réquisitoire contre l'urbanisation sauvage, la gentrification et les violences faites aux femmes. Un immeuble, deux femmes et un cadavre.
Lu par:Carine Leduc
Durée:11h. 17min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:39292
Résumé: Becky, Harry, Leon. Ils quittent Londres en pleine nuit, une valise d'argent pour seule ressource, avec la furieuse envie d'échapper à tout et de se réinventer. Comment en sont-ils arrivés là ? Que cherchent-ils à fuir ? Kate Tempest attrape le lecteur à chaque phrase en évoquant ces enfants du désordre, abîmés par la solitude et les déceptions avant même d'avoir trente ans, mais qui s'obstinent à poursuivre leurs rêves. Vendre de la drogue, danser, s'étourdir, ne sont que des manières d'essayer de vivre, intensément, éperdument.
Lu par:Serge Cantero
Durée:4h. 13min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:34389
Résumé: Pour avoir jeté à la mer le promoteur immobilier Antoine Lazenec, Martial Kermeur vient d'être arrêté par la police. Au juge devant lequel il a été déféré, il retrace le cours des événements qui l'ont mené là : son divorce, la garde de son fils Erwan, son licenciement et puis surtout, les miroitants projets de Lazenec. Il faut dire que la tentation est grande d'investir toute sa prime de licenciement dans un bel appartement avec vue sur la mer. Encore faut-il qu'il soit construit.