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Et le mort se mit à parler

Résumé
Colombie. Une ville industrielle sur la mer des Caraïbes. Alors que le carnaval déploie ses fastes et ses folies, un indigent est laissé pour mort dans une cuve de formol de la faculté de médecine. Ce qui ne devrait être qu’un banal fait divers dans un pays livré à la violence quotidienne va se révéler l’un des plus grands scandales que le pays ait dû affronter. Un scandale rapidement étouffé, mais qui laisse voir, le temps d’un carnaval, les pires facettes de la condition humaine. Basé sur un drame survenu en 1992 – et déjà abordé par l’auteur dans un précédent roman (Joselito Carnaval, 2000) –, Et le mort se mit à parler, allégorie du monde moderne comme il va mal, tient le lecteur en haleine jusqu’à la dernière page.
Durée: 5h. 37min.
Édition: Orbe, Bernard Campiche, 2017
Numéro du livre: 36694
ISBN: 9782882414236

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Durée:14h. 2min.
Genre littéraire:Société/économie/politique
Numéro du livre:13394
Résumé: J'ai écrit ce livre comme on raconte une histoire, l'histoire d'une rencontre, avec les indiens Kogis, derniers héritiers des grandes sociétés précolombiennes du continent sud américain. Au nombre de 12.000, ils vivent repliés dans les hautes vallées du massif de la sierra Nevada de Santa Marta au nord de la Colombie. En 1985, atteint d'un oedème pulmonaire, j'ai été sauvé par ces indiens dont j'ignorais tout. Depuis, à leur demande, et pour les remercier, je les accompagne pour tenter de retrouver leurs territoires ancestraux dont ils ont été spoliés au cours de l'histoire... A ce jour, grâce au soutien de 3500 personnes, malgré la guérilla, les paramilitaires, les narcotrafiquants, les pilleurs de tombes, ce sont plus de 1500 hectares qui ont été rachetés et qui leur ont été restitués.
Durée:14h. 51min.
Genre littéraire:Roman historique/biographique
Numéro du livre:73227
Résumé: De passage à Barcelone pour la rétrospective que la Cinémathèque lui consacre, le réalisateur colombien Sergio Cabrera s'interroge : quel tour auraient pris sa carrière, ses mariages, ses relations familiales, sans l'influence de son père ? Ce père maoïste convaincu, qui emmena sa femme et leurs deux enfants vivre à Pékin pendant la Révolution culturelle puis qui les enrôla, au péril de leur vie, dans la guérilla colombienne. Adolescent, Sergio a été garde rouge, ouvrier en usine et a suivi l'entraînement militaire du Parti. Il a connu le Paris de 1968 et rencontré Louis Malle. De retour en Colombie, il a combattu dans la jungle au nom de la révolution. Avant de s'émanciper des valeurs paternelles. Entre les mains de Juan Gabriel Vásquez, cette existence hors du commun se meut en un roman haletant qui mêle avec talent l'intime et la grande marche de l'Histoire. Une aventure personnelle fascinante, symbole d'un courant de pensée qui façonna des générations entières à travers le monde. Traduit de l'espagnol (Colombie) par Isabelle Gugnon "Un des plus grands romans écrits dans notre langue". Mario Vargas Llosa "Il mord, frappe, blesse, étincelle. La littérature lutte pour être vivante et la vie pour être racontée. Un grand livre ! " Manuel Rivas "Une plume hypnotisante. Une rétrospective a reçu le Premio Bienal de Novela Mario Vargas Llosa, l'une des récompenses les plus prestigieuses pour les romans écrits en langue espagnole. [Prix du meilleur livre étranger 2022]
Durée:5h. 27min.
Genre littéraire:Essai/chronique/langage
Numéro du livre:18504
Résumé: Bureau des Assassinats est un recueil de textes écrits entre 2008 et 2010 — des «chroniques» qui ne relèvent d'aucuns genres codifiés tout en empruntant un peu à tous les genres — dont le fil conducteur consiste à éclairer des situations et des problématiques artistiques, politiques ou économiques actuelles en partant d'oeuvres littéraires et d'auteurs classiques. Ou l'actualité éclairée par la littérature, la littérature éclairée par l'actualité. Au travers de ses jumelles littéraires, l'auteur fait voir autrement ces années de crises financières qui ont secoué nos sociétés occidentales, privilégiant la mise en perspective et un point de vue décalé. L'art, la culture, et même le fait divers, y trouvent aussi leur place.
Durée:6h. 8min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:30873
Résumé: "Maintenant que j'accompagne leur dernière nuit, je me sens travaillé de remords pour mes reproches, mes irritations, nies duretés. Si j'avais su, je me serais efforcé d'adoucir simplement leur fin de vie, je me serais appliqué à en faire ce qu'aurait dû en faire l'imagination d'une affection bien sentie. Si j'avais su... Mais justement, je savais ! Là se concentre la cruauté infligée à celui qui, contre nature, connaît le jour et l'heure". La veille de l'euthanasie programmée par sa mère et son père, un homme s'installe dans sa chambre d'enfant. Durant la nuit, il écrit pour tenter de comprendre les raisons de ce geste : délivrance pour ceux qui vont partir, ruais violence inouïe pour ceux qui demeurent. Que dire à ses parents, comment leur exprimer une affection alors que le temps est compté, que la douloureuse histoire familiale refait surface ? Faut-il revenir sur les rapports difficiles des uns et des autres, sur le manque de communication ? Dans ce roman sincère et juste, Pierre Béguin raconte une situation limite. Le fil des événements va profondément changer le regard qu'il a porté jusque-là sur sa famille, et sur un passé qui n'a pas dit son dernier mot...
Durée:11h. 36min.
Genre littéraire:Roman historique/biographique
Numéro du livre:67147
Résumé: Rien ne semblait destiner Josette Bauer à une vie de cavale. Fille d’un riche industriel suisse, elle aime le luxe, les voitures de sport et les palaces. Jusqu’à cette nuit de novembre 1957 où l’impensable se produit… Arrestations, prisons, évasions. C’est une incroyable aventure qui commence. Mille vies en une : trafiquante de drogue pour la French Connection, prostituée, «garçon» d’écurie, éleveuse de chevaux. De Genève aux Etats-Unis en passant par la France, l’Algérie et l’Espagne, celle que la presse surnomme «la sorcière», «l’ange noir» ou «la diabolique» fascine.
Durée:10h. 4min.
Genre littéraire:Roman historique/biographique
Numéro du livre:74145
Résumé: Alfred Luginbühl mourut en 1995 à l’âge de soixante-dix-sept ans. Peu avant sa mort, il avait commencé à compiler des notes dans le but d’écrire ses mémoires, des notes qui ont finalement inspiré ce récit. Il fut l’un des deux mille Suisses, militaires ou civils, la plupart double nationaux ou Suisses de l’étranger, à s’être engagés aux côtés des Allemands durant la Seconde Guerre mondiale. Il fut surtout, selon les estimations des historiens, l’un des deux cent mille volontaires de Lors de l’instruction ouverte contre Le lieutenant Alfred Luginbühl par la justice suisse en 1947, il assuma son choix d’avoir combattu le bolchevisme, tout en précisant qu’il n’avait jamais œuvré contre les intérêts de son pays, qu’il n’avait jamais appartenu à un groupement politique, ni exercé la moindre activité pro-nazie sur territoire helvétique. Le juge d’instruction, ne parvenant pas à prouver le contraire, renonça à demander des compléments d’enquête. Et comme ni crimes de guerre, tels que figurant dans le droit international, ni crimes contre l’humanité, ni violation de secrets militaires, ni espionnage au profit de l’Allemagne, ne purent lui être imputés, les deux chefs d’accusation finalement retenus contre lui furent celui de «désobéissance aux autorités militaires», en réalité le fait d’avoir franchi illégalement la frontière, et celui de «service militaire étranger», interdit par la loi suisse. Son passé d’avant désertion (une enfance plus que malheureuse) plaidant pour son avenir d’après guerre, ces deux chefs d’accusation ne lui valurent qu’une condamnation de douze mois d’emprisonnement, une dégradation et une exclusion de l’armée, ainsi que deux ans de privation de ses droits civiques.tous les pays à avoir franchi clandestinement des frontières pour se rallier aux forces du Troisième Reich.
Lu par:Eline Roess
Durée:1h. 31 min.min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:32742
Résumé: Dans les rues de Medellin, en Colombie, lorsqu'il n'y a pas de voitures à laver ou de journaux à vendre, Rafaele, douze ans, guette les touristes à détrousser. La nuit, il dort sous des cartons avec les garçons de sa bande, loin de sa mère et de sa sœur Cecilia, restées au bidonville. Pour elles, Rafaele ne désespère pas de mettre un peu d'argent de côté. Mais Cecilia est prise dans les griffes de El Chiteno, bras droit du baron de la drogue Pablo Escobar. Rafaele se lance alors à corps perdu dans un dangereux pari, avec une seule idée en tête : sauver sa sœur.
Durée:2h. 39min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:14871
Résumé: Dans le troisième roman de Pierre Béguin, Terre de personne (L'Aire, 2004, Livre de la Fondation Schiller 2005), le narrateur pénètre en plein coeur de la forêt amazonienne à la recherche de tombes précolombiennes encore inexplorées. Il ne se doute pas que cette expédition va se transformer en une suite d'épreuves terrifiantes. Ce livre, qui peut se lire comme un captivant roman d'aventures, est aussi une tentative de réponse aux interrogations que posent la douleur et la mort. En corrigeant son manuscrit, six ans après l'avoir écrit, l'auteur s'aperçoit que la fiction qu'il a imaginée le renvoie au drame tout proche qui a bouleversé sa vie et celle de L***, sa femme : la perte, au bout d'une semaine d'angoisse insoutenable, d'un enfant longtemps attendu, ardemment désiré. Certes, les circonstances sont totalement différentes, mais cette mort injuste, scandaleuse, appartient, comme la descente aux enfers du pilleur de tombes, à un monde où, pour pouvoir survivre, il est impératif de trouver un sens à la souffrance. « Je ne voyais, note Pierre Béguin, que eux manières d'accomplir cette mission : cimenter du substrat même de cette tragédie ma relation avec L*** et raconter l'histoire de cet enfant à qui la vie n'avait laissé aucune chance. » C'est ce qui l'a décidé à écrire Jonathan, son premier ouvrage autobiographique. Un récit sobre, poignant, qui lui permet d'entrevoir, au-delà de la douleur et malgré son apparente absurdité, « une cohérence mystérieuse qui rayonne sur le cours des choses ». Yvette Z'Graggen
Durée:3h. 29min.
Genre littéraire:Policier/épouvante
Numéro du livre:38092
Résumé: « Aussitôt le train sorti du bunker de la gare Swiss Railways, je m’endors, emportée par le roulis du wagon. Je rêve que je suis dans une locomotive au beau milieu d’un paysage nocturne désolé. Je cherche dans l’obscurité de la cabine les commandes pour arrêter ce défilé de graffiti hurleurs qui dévorent les murs de petites villes dépassées de plus en plus vite. Je rêve d’une herse de fermes avec des trous noirs à la place des fenêtres. Nous les traversons comme des tunnels et nous volons maintenant par-dessus le gouffre d’un lac de barrage. J’entends soudain un choc terrible sur la vitre de la locomotive qui s’étoile et se teinte de rouge. Je me réveille en sursaut. J’ai la gorge sèche. » Un employé de Swiss Post met fin à ses jours dans un contexte de restructuration profonde de l’entreprise. Sa sœur, une coach ambitieuse et bien introduite dans les milieux d’affaires, est persuadée de la responsabilité directe du chef RéseauPostal dans cette tragédie. Elle utilise ses contacts pour obtenir la possibilité de coacher professionnellement le « coupable », un homme fragilisé par une crise de couple et l’énormité des décisions impopulaires qu’il doit prendre (fermeture de plus de 600 bureaux de poste). La coach cherche alors à gagner sa confiance pour l’amener à vivre le même chemin de déchéance que son frère.
Durée:2h. 35min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:66685
Résumé: Emmanuelle est fille de bonne famille. Elle a des parents aimants. Mais ses cheveux sont noir corbeau et sa peau, mate. Emmanuelle a été adoptée. Le temps passe, et elle ressent le besoin profond de retrouver son autre mère. Alors elle décide de faire le voyage jusqu'en Colombie. Emmanuelle se confronte à des impasses, se heurte aux fantômes, aux silences, aux secrets, aux histoires. Une mère, etc. est le cheminement d'une femme en quête de son identité. Il questionne le déracinement. Mais également la maternité. Quel rapport entretenons-nous avec celle qui nous a donné la vie ? Avec celle qui nous a aimés, élevés ? Et qu'arrive-t-il lorsque les mères sont plurielles ?
Durée:9h. 57min.
Genre littéraire:Policier/épouvante
Numéro du livre:32996
Résumé: «L'important, c'est de ne pas oublier que la vie n'a aucun sens et que c'est précisément son sens principal.» Au-delà du Cercle polaire, une petite ville russe est aux mains de la plus terrible des mafias, de mèche avec les autorités locales corrompues jusqu'à la moelle. Ces hiérarchies sont parfaitement respectées jusqu'au jour où, sans l'avoir vraiment décidé, Savel Férosse le mal nommé, l'homme de peu, intervient pour arracher sa fille aux pattes des voyous. Et c'est bien malgré lui qu'il devient dès lors une sorte de justicier lancé dans une longue cavale, riche en rencontres et en péripéties. L'auteure mène avec une grande maîtrise un roman aux accents de polar qui pose la question de l'attitude individuelle face à la violence sociale, flirte avec le fantastique et met en scène des personnages emblématiques, admirablement campés.
Durée:13h. 45min.
Genre littéraire:Policier/épouvante
Numéro du livre:68311
Résumé: On est à la fin des années 80, la période bénie des winners. Le capitalisme et ses champions, les Golden Boys de la finance, ont gagné : le bloc de l'Est explose, les flux d'argent sont mondialisés. Tout devient marchandise, les corps, les femmes, les privilèges, le bonheur même. Un monde nouveau s'invente, on parle d'algorithmes et d'OGM. A Genève, Svetlana, une jeune financière prometteuse, rencontre Aldo, un prof de tennis vaguement gigolo. Ils s'aiment mais veulent plus. Plus d'argent, plus de pouvoir, plus de reconnaissance. Leur chance, ce pourrait être ces fortunes en transit. Il suffit d'être assez malin pour se servir. Mais en amour comme en matière d'argent, il y a toujours plus avide et plus féroce que soi. De la Suisse au Mexique, en passant par la Corse, Joseph Incardona brosse une fresque ambitieuse, à la mécanique aussi subtile qu'implacable.