Contenu

La ligne de flottaison: roman

Résumé
A la suite d'un long séjour en Tchétchénie, Frédéric, un grand reporter, revient à Paris où l'attend Emese, sa jeune compagne hongroise, dont il partage l'appartement et la vie. Il se demande s'il n'a pas atteint un point de non-retour. S'établir, faire un enfant ? Renoncer aux lignes de front ? Il retrouve les plaisirs de la vie quotidienne, les lectures, les cafés, les amis, le journal, mais aussi les situations mondaines où l'on ne peut se faire comprendre. Les soucis liés au passé et au futur ne manquent pas de resurgir. Emese supporte mal ses obsessions. Il n'arrive pas à être là. Seuls ceux qui partagent un même destin, habités par la guerre et par le désir d'écrire à son propos, semblent capables de s'entendre, en tentant de répondre aux même interrogations, ou en échangeant les mêmes sensations. Frédéric continue à chercher sa place. Et ce qu'Emese interprète d'abord comme un abandon n'est peut-être qu'une sincérité à son égard et une fidélité à lui-même, étranger parmi les siens.

Pas disponible en CD.

Durée: 4h. 36min.
Édition: Paris, Seuil, 2005
Numéro du livre: 21704
ISBN: 9782020827560
Collection(s): Fiction & Cie

Documents similaires

Lu par : Alain Maillard
Durée : 6h. 9min.
Genre littéraire : Histoire/géographie
Numéro du livre : 15456
Résumé:Un matin brûlant de mai 2003, une file de prisonniers franchit les portes du pénitencier de Rilima, en chantant des alléluias. Ces anciens tueurs rwandais viennent d'être libérés, à la surprise de tous, notamment des rescapés qui les regardent s'installer à nouveau sur leurs parcelles, à Nyamata et sur les collines de Kibungo ou Kanzenze. Que peuvent désormais se dire Pio et Eugénie, le chasseur et le gibier à l'époque des tueries dans la forêt de Kayumba, lorsqu'ils se croisent sur le chemin ? Comment Berthe et le vieil Ignace peuvent-ils se parler au marché puisque toute vérité est trop risquante ? Quels sont les maléfices qui les frappent ? De quelle façon partager Dieu, la Primus, la justice, l'équipe de foot ? Et revivre avec la mort et les morts ? Que ramène-t-on de là-bas ? « Moi aussi je me sens menacée de marcher derrière la destinée qui m'était proposée. De quoi ? Je ne sais le dire. Une personne, si son esprit a acquiescé à sa fin, si elle s'est vue ne plus survivre à une étape, si elle s'est regardée vide en son for intérieur, elle ne l'oublie pas. Au fond, si son âme l'a abandonné un petit moment, c'est très délicat pour elle de retrouver une existence. » Ce livre suit "Dans le nu de la vie. Récits des marais rwandais" et "Une saison de machettes".
Lu par : Henriette Kunzli
Durée : 9h. 44min.
Genre littéraire : Histoire/géographie
Numéro du livre : 12598
Résumé:En octobre 2000, Jean Hatzfeld, grand reporter à Libération avait publié un recueil de témoignages bouleversants des rescapés Tutsis du génocide qui s'est déroulé au Rwanda entre avril et mai 1994. Génocide au cours duquel au moins 500 000 Tutsis ont été massacrés sauvagement à la machette par les Hutus. Pour ce nouveau livre, Jean Hatzfeld a eu la possibilité de rencontrer les tueurs des marais, emprisonnés dans le pénitencier de Rilinai près de Nyamata, une bourgade rwandaise.
Durée : 6h. 16min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 21807
Résumé:Au cours de longs séjours dans une bourgade du Rwanda, Jean Hatzfeld a tissé des liens de confiance avec des rescapés Tutsis du génocide et les a convaincu de sortir de leur silence. Dans un langage simple, parfois poétique ou philosophique, ils ont accepté de raconter ce qu'ils ont vécus. Ces récits d'enfants, de femmes et d'hommes sont saisissants. Dans leur singularité, ils atteignent, à force d'authenticité, une portée universelle. On ne les oublie plus. " On mourait coupé à la machette comme des chèvres au marché. On ressemblait à des animaux et eux ils avaient pris l'habitude de nous voir comme des animaux. En vérité, ce sont eux qui étaient devenus des animaux, pire que des animaux de la brousse parce qu'ils ne savaient plus pourquoi ils tuaient. "
Lu par : Manon
Durée : 4h. 26min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 38429
Résumé:Histoire de quatre sportifs de très haut niveau, deux Américains et deux Kirghizes, entre les jeux Olympiques de 1980 et aujourd'hui. Ils sont champions haltérophiles, elles sont sauteuses en hauteur, et leurs rivalités sont mêlées d'admiration et d'incompréhension réciproques. Entre les deux femmes, Sue et Tatyana, naît même une profonde amitié. ©Electre 2018
Durée : 6h. 43min.
Genre littéraire : Biographie/témoignage
Numéro du livre : 30898
Résumé:Ils ont 16 ou 19 ans, sont collégiens, apprentis ou agriculteurs, ils parlent d'eux. Ils parlent aussi et surtout de ce grand trou dans l'Histoire du Rwanda. Ce long silence qui les empêche de grandir dans l'insouciance que tout adolescent devrait éprouver. Pour certains, l'absence des grands-parents crée un manque criant ; pour d'autres, la douleur de leur père amène une souffrance pesante. Avec leurs mots, leur fraîcheur et leur lucidité, les enfants du Rwanda brisent l'image de ce pays meurtri et font renaître l'espoir
Lu par : Pierre Luisoni
Durée : 5h. 37min.
Genre littéraire : Roman historique/biographique
Numéro du livre : 19754
Résumé:Au printemps 1992, les Serbes encerclent Sarajevo. Vahidin et Marija, deux athlètes de l'équipe de tir yougoslave, s'entraînent en prévision des jeux Olympiques de Barcelone. Tous deux sont bosniaques, et amants ; lui est musulman, elle est serbe. Ils vivent à Ilidza, une banlieue de Sarajevo, sans s'être jamais souciés de leurs origines. Pourtant, ils vont être brutalement séparés par le siège, puis au fil des mois enrôlés dans des camps opposés en raison de leurs exceptionnels dons pour le tir. Jean Hatzfeld reconstitue l'atmosphère de Sarajevo sous les bombardements, le basculement des mentalités, il pénètre dans l'univers des tireurs d'élite, il décrit leurs techniques, leur adaptation à la topographie urbaine. Mais c'est avec les armes du romancier qu'il nous permet de vivre une tragédie contemporaine, à travers la malédiction qui frappe deux amoureux pris malgré eux dans l'engrenage guerrier.
Lu par : Arantza Urrejola
Durée : 5h. 13min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 22851
Résumé:Tout oppose, a priori, l'écrivain et le businessman. L'un incarne (ou le croit) la soif d'absolu, le goût de l'inutile, l'esprit de révolte. L'autre, la brutalité affairiste, l'accumulation avide et le désir violent de dominer. Qu'advient-il lorsque l'un se met au service de l'autre ? Lorsque l'écrivain accepte d'écrire la biographie, forcément élogieuse, du businessman ? Quelles fascinations s'exercent ? Quelles complicités se lient ? De quelles abdications se paient-elles ? Jusqu'où et jusqu'à quand peut-on, sans se renier, se compromettre ?
Durée : 4h. 35min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 14351
Résumé:A quoi sert le Discours de la méthode devant la tristesse qu'éveille la mort annoncée d'un parent ? Que valent les pensées les plus distinguées, les spéculations les plus audacieuses, si elles demeurent éloignées de la vie ordinaire des hommes ? Telles sont les questions que le narrateur, en charge d'une mère dont le corps et l'esprit peu à peu se dégradent, pose directement à René Descartes, enjambant d'une seule foulée les quatre siècles qui le séparent du grand homme. Ne trouvant nul secours dans les traités du philosophe qu'il apostrophe et morigène, ne sachant se défendre de l'angoisse que lui inspire le vieillissement maternel, il finit par consulter, non sans défiance, l'extravagante et très peu cartésienne Mila. C'est elle qui, par des voies que nous ne dirons pas, saura l'initier à l'amour (ce jeu où l'on perd quand on gagne), lui transmettre son goût des fables (qui disent la vérité illogique et furtive des choses) et l'amener à s'orienter dans le brouillard sans trop le craindre.
Durée : 7h. 33min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 20065
Résumé:Six adolescents trompent l'ennui de leur petite ville de province avec ce qu'ils peuvent : bières, filles et depuis peu, groupe de rock. Rimbaud a tort, on n'est pas sérieux jusqu'à au moins 18 ans, ou en tout cas jusqu'à la fin des 400 coups. Pour s'assurer de tous les faire, ils les comptent les uns après les autres et attendent le grand final avec impatience. Tout s'accélère lorsque l'un d'eux contacte Lapar, "Agence de bonheur". Les concerts, les groupies et les cours sont assurés. A quel prix ? Peu importe, ils verront plus tard...Mais la vie n'attend pas et se paie sur la bête : elle ampute la belle main à six doigts qu'ils formaient. À cinq, ça marche moins bien... Voire plus du tout.
Durée : 4h. 19min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 32414
Résumé:J'ai toujours aimé entrer dans les cimetières. Regarder les photos, lire les noms. Les mots de regret et d'amour. Relier, renouer les histoires. Que ce soient celles des inconnus ou de Gaby, le communiste, celles de mes grands-parents italiens ou de la victime collatérale d'un fait divers sanglant dans les forêts de Haute-Savoie. J'ai toujours aimé les cimetières. Ces lieux à l'écart, retranchés, qui me semblent parfois au coeur battant du monde. Au coeur des migrations de ce que nous n'appelons plus les âmes. Elles n'en reviennent pas moins vers nous qui hésitons à prendre la relève.
Lu par : Jeanne Elkouby
Durée : 2h. 26min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 22493
Résumé:Au bord d'une route qui mène au col de Nice, une poignée de maisons dresse timidement ses murs sous le poids des ans. La mer n'est pas loin. Il est cependant quelques personnes, accrochées à cette campagne, qui ne l'ont jamais vue. Trois vieillards étirent là leur grand âge, avec leurs manies, leurs échecs, leurs souvenirs de plus en plus incertains, vagues et chaotiques. Parmi ces vieux campagnards, Anchise, veuf, refermé sur lui-même, reste habité par la grâce d'un souvenir, celui de son grand amour, Blanche, sa jeune femme à la magnifique chevelure blonde qui illuminait sa vie. Blanche, dont personne ne se souvient sinon lui. Blanche, disparue cependant qu'il était à la guerre, retrouvée l'espace d'un temps dans la blondeur des essaims d'abeilles. Comme les autres vieillards, Anchise ne vit plus qu'au passé. Mais Anchise ne vit plus qu'au passé depuis longtemps déjà. Tout en retenue, Maryline Desbiolles brosse avec humanité le portrait d'un homme, somnambule entre les vivants et les morts, marqué par un deuil impossible, une figure qui revient, sans cesse, diffuse, lancinante. Récompensé par le prix Femina 1999, Anchise est un roman remarquable par sa sensibilité et son originalité, sa perception triste et désolée d'une vieillesse qui trimbale péniblement sa douleur.
Durée : 7h. 40min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 21107
Résumé:C'est l'histoire d'un type qui raconte à la fille de son meilleur ami, mort depuis longtemps, ce que fut leur jeunesse à l'époque presque fabuleuse - la fin des années 60 - où l'on croyait dur comme fer à la Révolution. Internet n'existait pas, ni le TGV ni les portables ni le câble ni les walkman ni les répondeurs. Les pavillons de Baltard ouvraient encore leurs parapluies au-dessus du ventre de Paris, la télé était en noir et blanc, le président Pompe allait succéder à de Gaulle. Au Vietnam la " guerre du peuple " défaisait la puissance américaine, les impérialistes étaient des tigres en papier, la Chine était rouge pour l'éternité, le Che plus grand mort que vivant. L'Internationale serait le genre humain. C'était dans la nuit des temps... Voici donc la vie très horrifique de Martin et de son ami Treize, et du reste de la bande, Fichaoui-dit-Julot, Reureu l'Hirsute, Momo-Mange-serrures, Judith et Chloé, Roger le Belge, tous les autres, les saints et les balances, les castagneurs et les pleutres, les rebelles et les fayots, avec leurs faits et prouesses épouvantables... Il y a dans cette histoire du grotesque mais aussi de la poésie brute, la bêtise y côtoie beaucoup de romantisme, on peut appeler ça comme ça. La scène, le récit, se passe la nuit, dans une voiture qui tourne inlassablement sur les périphs, comme une navette spatiale satellisée autour de Paris. Moteur !