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Je vivais seul, dans les bois

Résumé
" Quand j'écrivis les pages suivantes, ou plutôt en écrivis le principal, je vivais seul, dans les bois, à un mille de tout voisinage, en une maison que j'avais bâtie moi-même, au bord de l'Etang de Walden, à Concord, Massachusetts, et ne devais ma vie qu'au travail de mes mains. J'habitai là deux ans et deux mois. A présent me voici pour une fois encore de passage dans le monde civilisé. "
Lu par : Jean Frey
Durée: 3h. 48min.
Édition: Paris, Gallimard, 2009
Numéro du livre: 17577
ISBN: 9782070356287
Collection(s): Folio. 2 euros

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Résumé:Mis en prison pour avoir refusé de payer une taxe destinée à financer la guerre contre le Mexique, Henry David Thoreau crée le concept de désobéissance civile en 1849. Son essai La Désobéissance civile a inspiré Tolstoï, Martin Luther King et Gandhi. S'il semble évident que la Loi doit, par principe, être toujours respectée, le concept de désobéissance civile semble prendre aujourd'hui un nouvel essor et gagner de nouveaux partisans. Mais quelles sont les justifications politiques et philosophiques à la désobéissance civile ? Cet essai est accompagné de l'article du Monde Diplomatique intitulé " Jusqu'où obéir à la Loi ", daté d'avril 2006.
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Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
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Résumé:De la mère aux épouses et aux amantes, toute l'oeuvre d'Ellroy procède du féminin et trouve sa source dans cet héritage maternel : l'obsession. En six mouvements d'une tumultueuse symphonie, James Ellroy revisite les moments clés de ses relations avec les femmes qui ont compté dans sa vie, à commencer par la première d'entre toutes : Geneva Hilliker Ellroy, objet d'une "malédiction" que son fils lança contre elle, enfant, souhaitant la voir morte. Après Ma part d'ombre et la vaine traque de l'assassin de sa mère, Ellroy entreprend une autre forme d'exorcisme : annuler cette malédiction à travers la quête des autres femmes, passer de "Elle" à "Elles". Les femmes comme cristallisation du désir, objets de fantasmes libérateurs ou destructeurs, sources d'influence ou d'inspiration littéraire, sont au centre de ce récit dans lequel Ellroy se raconte avec une féroce absence de complaisance, qui prend parfois l'allure d'une poignante confession. Mélange de rigueur, de mysticisme et de sexualité, ce livre, à la forme dépouillée et au contenu électrique, rassemble toutes les fulgurances et les faiblesses d'un homme hors du commun. C'est aussi un indispensable mode d'emploi littéraire pour qui s'intéresse à l'oeuvre d'Ellroy.
Lu par : Michèle Quellet
Durée : 4h. 50min.
Genre littéraire : Biographie/témoignage
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Résumé:Anny Duperey possède depuis de nombreuses années une propriété en Creuse où elle cultive fleurs et légumes et où elle a installé un poulailler. Enfant, chez sa grand-mère où elle a grandi après la mort de ses parents, les animaux familiers - chats et poules - vivaient dans la maison. On sait l'amour qu'Anny a gardé pour les chats. Son intérêt pour les bêtes de basse-cour - pigeons, canards, paons et surtout poules - est devenu, à force d'observations, presque aussi grand que celui qu'elle porte aux chats. Son livre relève presque du manuel d'élevage. Races, reproduction, nourriture : Anny Duperey regarde ses poules telle une fermière aguerrie. Ce n'est pourtant jamais fastidieux car tout passe par le récit de ses expériences, avec la dérision et la grâce qui lui sont propres. Naturellement le livre ouvre des réflexions plus générales. Anny Duperey puise sa force, à travers les hauts et les bas de sa vie de femme et de sa carrière de comédienne et d'écrivain, de sa fidélité à son enfance campagnarde, et de son attention aux petites bêtes humbles.
Lu par : Alain Burnand
Durée : 2h. 41min.
Genre littéraire : Biographie/témoignage
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Résumé:Au moment du décès de son mari, l'acteur Gérard Philipe, Anne Philipe se rappelle leur relation qui aura duré ... le temps d'un soupir. Tendresse, humanité, humilité. N'importe lequel des livres - assez courts - d'Anne Philipe est un écrin de beauté. Effectivement, « le temps d'un soupir » est un livre court. Il y a peu de pages, mais elles sont denses ! Je savais que Gérard Philipe était mort jeune, mais j'ignorais que ce fût à cause d'un cancer. Sa femme a vraiment dû traverser une lourde épreuve, seule, pour préserver le bonheur de celui qu'elle aimait, jusqu'au bout. La façon qu'elle a de parler de son mari et de leur relation, les sacrifices qu'elle fait pour lui, tout cela donne une idée très belle de ses sentiments et de l'amour en général. On est dans l'émotion sans être dans le pathos. Tout ce que dit Anne Philipe est très émouvant, sans autosatisfaction, c'est simple et touchant.