Contenu

Un garçon parfait

Résumé
Ernest travaille dans le restaurant d'un palace à Giessbach, en Suisse. C'est un garçon parfait, aussi strict dans le travail que dans la vie. Mais cette dignité imperturbable cache la blessure jamais guérie de la violente passion qu'il a connue pour Jacob, un garçon parfait comme lui, Jacob qui l'a abandonné pour suivre en Amérique Julius Klinger, le grand écrivain allemand. C'était après 1933, dans ces années troublées où beaucoup de clients, fuyant l'Allemagne nazie, venaient trouver refuge, avant les rigueurs de l'exil, dans ce luxueux hôtel qui avait si souvent abrité leurs insouciantes villégiatures. Mais rien n'était plus pareil et Sulzer rend palpable la peur obscure qui hante désormais ces salons trop rassurants et tisse avec subtilité les fils des drames intimes et ceux de la tragédie historique...
Durée: 7h. 14min.
Édition: Arles, J. Chambon, 2008
Numéro du livre: 16045
ISBN: 9782742774005

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Résumé:Il a toujours vu la photo de son père sans jamais se poser de question. Et brusquement, l'adolescent de seize ans s'interroge sur ce père mort à sa naissance. C'était un suicide, il le sait, mais sa mère n'aime pas en parler. Sans avertir ses parents, ce garçon sage, qui n'a jamais fugué, décide d'aller à Paris interroger André, le meilleur ami de son père. Et en reconstituant l'histoire de cette vie brisée, il découvre une autre époque. Une époque où être " différent " pouvait conduire à l'internement. Une époque où l'on se mariait pour cacher des désirs coupables. Une époque où l'on pouvait vous faire chanter, détruire votre vie et vous faire préférer la mort au scandale. le souffle de la tragédie traverse ce roman car le destin du père était inéluctable, mais sa mémoire sera sauvée grâce à l'amour de ce fils qu'il n'a jamais connu.
Durée : 7h. 25min.
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Lu par : Martine Moinat
Durée : 5h. 27min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
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Résumé:Dans la Suisse des années 1960, Andreas, jeune homme d'une vingtaine d'années, a fui l'Est et est recueilli par un couple. Marthas, la mère de famille de 34 ans, lui donne des cours d'allemand et devient sa maîtresse. Mais Andreas apprend l'anglais pour rejoindre son frère au Canada. Le fils, Léo, n'est pas insensible à son charme et soupçonne son père d'avoir une liaison avec sa secrétaire.
Lu par : Marianne Pernet
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Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 69157
Résumé:Stettler a plus de cinquante-cinq ans. Célibataire endurci, vivant seul depuis que sa mère est morte, il est le décorateur en chef du plus grand magasin de la ville, Les Quatre Saisons. Ses vitrines, pleines de goût et de créativité, confinent souvent à l'oeuvre d'art, et le succès qu'elles rencontrent a placé leur concepteur au rang de quasi-artiste. Or voilà que le vieux propriétaire meurt et que ses fils en profitent pour faire souffler un vent nouveau sur tout le magasin. Ils décident d'engager un jeune décorateur qui se chargera désormais — en alternance avec Stettler — de la mise au point des vitrines. Non pas un assistant, mais un successeur désigné, un rival, un ennemi. Le monde de Stettler tremble sur ses fondations, au diapason d'une époque — 1968 — de remise en cause totale de la société. Lui est épouvanté de tous ces changements. Se sentant menacé, il se met à espionner son rival et fomente une vengeance. Mais que faire contre ces deux ennemis autrement plus redoutables : le temps et l'âge ? Seule lui permet de se ressaisir la correspondance qu'il entretient avec la célèbre pianiste Lotte Zerbst, longtemps écoutée religieusement à la radio avant qu'il ne se soit décidé à lui écrire des lettres d'admiration... auxquelles elle finit par répondre. Il se prend même à espérer une rencontre. Avec une délicatesse et un art du contrepoint remarquables, Alain Claude Sulzer éclaire, sous la lumière des vitrines d'un grand magasin, l'éternel combat des anciens et des modernes.
Lu par : Françoise Golaz
Durée : 8h. 8min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
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Résumé:Dans les années 1930, Lionel Kupfer, star du jeune cinéma allemand, vient se reposer dans un palace des montagnes suisses pour attendre son prochain tournage. C'est l'hiver et il s'ennuie, jusqu'au jour où il rencontre Walter, le postier du village, qui devient très vite son amant. Ce qui pour Kupfer est une simple aventure sera pour Walter le grand amour de sa vie. Mais Hitler vient de prendre le pouvoir et bientôt Kupfer apprend qu'il ne pourra plus tourner car il est juif. Il s'exile alors aux Etats-Unis, en même temps que les célèbres cinéastes juifs allemands qui feront la gloire d'Hollywood. Après la guerre, les amants d'un jour se croiseront dans un avion mais l'un comme l'autre, par élégance ou par sagesse, préféreront ne pas se reconnaître. Alain Claude Sulzer retrouve ici l'empathie avec ses personnages qui faisait le charme poignant d'Un garçon parfait. Il sait comme personne décrire avec délicatesse les amours impossibles où la différence est moins dans le sexe que dans l'âge et la condition sociale.
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Durée : 4h. 54min.
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Résumé:Dans ce livre émouvant, tour à tour amusant et mélancolique, Main Claude Sulzer décrit une jeunesse - la sienne ? - dans la banlieue de Bâle. Un monde de jardinets soignés où personne ne divorce et où une femme au volant fait sensation. Une mosaïque de souvenirs des années 1960 et 1970, et dont la paisible tranquillité pourrait s'avérer mortifère si ce n'était le regard plein de malice de l'auteur qui y insuffle de la vie par sa distance taquine. C'est dans ce monde aux volets clos que le narrateur a grandi, un des trois fils d'une mère francophone maîtrisant mal l'allemand et d'un père qui a mis toute sa fierté dans sa maison à la modernité avant-gardiste. Le toit terrasse ne sera pourtant jamais vraiment étanche et le reste de la famille n'appréciera que moyennement le noir de jais des tapisseries et moquettes. C'est là aussi qu'il découvrira son homosexualité. Dans de brefs flashs de mémoire, Sulzer se souvient peut-être lui-même de cours de danse classique où il était le seul garçon, de Mlle Zihlmann qui se faisait conduire à son travail par son père, ou encore de son entrée dans le monde du théâtre.
Durée : 2h. 32min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
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Résumé:Après le Grand Dégel, après la Grande Colère, la Russie a sombré dans le chaos. Aux quatre coins de cet empire livré à l'anarchie, Matilda, Alexeï, Vassili et Zoïa, ont en commun leur volonté de survie, leur grand coeur et leur humour. Lorsqu'un matin d'hiver dans une rue boueuse de la Capitale, une vieille en colère crache contre la porte d'un autobus, elle englue dans sa toile leurs quatre destinées. Une fable au futur proche, dédiée aux cadavres martyrisés, équarris, dépecés puis plastinés, exposés comme 'oeuvres d'art' de Berlin à Tokyo, de Bâle à New York.
Lu par : Gérald Bloch
Durée : 2h. 39min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 79163
Résumé:Ce récit est celui d'un coup de foudre ! Intense, incontrôlable ! Ce choc va plonger notre héros, un comte sévillan désargenté, dans un voyage à travers l'Europe des "années folles" où sa vie va se mélanger avec celles de trois autres personnages. Leurs existences convergeront lors d'un final inattendu. Mais, le "comte foudroyé" est aussi un roman sur les rêves dont nous nous sommes encombrés. Ceux qui nous font percevoir le monde tel que nous souhaiterions qu'il soit. Avons-nous vraiment conscience des situations réelles dans lesquels nous nous trouvons ? Les apparences ne sont-elles pas reines ? Ne sommes-nous pas tous ensorcelés par ces mirages qui nous masquent la réalité ? Allégorie des illusions numériques si actuelles, l'auteur a voulu projeter l'aveuglement par l'apparence sur le théâtre de l'Europe d'il y a un siècle.
Lu par : Françoise Golaz
Durée : 2h. 38min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 67811
Résumé:Que ce soit dans les Alpes du Sud, sur une île perdue des Caraïbes ou dans le désert de Mojave, la nature ici est puissante, aussi belle que vénéneuse. Une sœur caractérielle, un ombrageux Hollandais, un chercheur d’or lunatique : chacun y laissera sa marque avant de rencontrer la fatalité. Les trois ont le charme de l’impulsif, du solitaire et de l’obstiné, et ceux qui racontent leur histoire ne mâchent pas leurs mots. Voici trois novellas, trois destins en miroir, aux refrains qui se répondent et dont les motifs passent d’une aventure à l’autre comme des oiseaux migrateurs.
Durée : 2h. 58min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 12836
Résumé:Ce roman, une sorte d'anti-thriller se jouant de nos jours dans une république teutonique, dure le temps réel d'un procès - celui d'un homme âgé qui a assassiné sa jeune maîtresse. Mais à la confluence d'autres temps: ceux du meurtre et d'avant le meurtre, de la prison et de l'écriture d'une confession. Les raisons de son acte échappent, semble-t-il, au criminel lui-même, confronté à son propre abîme. Chaque instant contiendrait-il tout le temps, comme l'a dit Krishnamurti ? Ce livre peut aussi être lu comme un conte philosophique sur le refus du temps des Gorgones, dans lequel notre monde est entré.
Lu par : Cécile Gavlak
Durée : 5h. 41min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 36249
Résumé:Elle s'appelle Gillian, elle est belle, elle a du succès, elle est aimée. Mais le début du livre renvoie toutes ces phrases au passé, y compris la première. Est-elle en effet encore Gillian au moment où débute le roman ? N'a-t-elle pas tout perdu, jusqu'au reflet d'elle-même ? Une nuit, au retour d'une soirée trop arrosée, après une dispute, Gillian et son mari Matthias, qui travaillent tous deux pour la télévision, ont un accident de voiture en heurtant un chevreuil sur une petite route qui traverse la forêt. Matthias, qui conduisait, meurt sur le coup. Gillian se réveille à l’hôpital et découvre qu'elle n'a plus de visage. Toute la belle façade s'écroule, tout ce qui faisait sa vie a disparu. Gillian doit subir plusieurs opérations de chirurgie plastique. Elle qui était toujours entourée, admirée, sollicitée, découvre la solitude et l’absence de vraie amitié. Même sa mère n'ose plus aller la voir. Pour Gillian, les jours deviennent des nuits. Après cette première partie, Peter Stamm fait un saut en arrière et raconte la rencontre entre Gillian et Herbert, un artiste qui peint des nus à partir de photos. Croisé sur un plateau de télévision, il finit, après quelques échanges de mails, par photographier et peindre Gillian nue dans son atelier. Ce sont en fait les photos de ce travail qui ont déclenché la dispute fatale avec Matthias. Ce dernier avait en effet découvert par hasard la pellicule dans un tiroir du bureau de Gillian et l'avait faite développer. Outre un fort sentiment de culpabilité, Gillian en retire l'idée que l'art peut tuer, mais aussi la conviction que sa vie n'était jusque-là qu'une simple mise en scène fondée sur les apparences. La troisième partie nous emmène sept ans plus tard. Herbert traverse une crise existentielle. Incapable de peindre depuis plusieurs années, il a finalement accepté un poste de professeur aux Beaux-Arts. Un jour, il reçoit l'invitation d'une fondation culturelle dans les montagnes de l'Engadine, qui lui donne carte blanche pour faire une exposition. Après de longues hésitations, il finit par accepter, d'autant plus que sa compagne, avec qui il a un petit garçon de sept ans maintenant, vient de le quitter. C'est là qu'il retrouve Gillian qui, après sa guérison, a fui le monde des médias et a trouvé un travail d'animatrice culturelle, loin de la ville et de ses attraits, dans le centre de loisirs qui jouxte la fondation. Peter Stamm est trop bon romancier pour confier cette rencontre au hasard : c'est en fait Gillian (qui se fait désormais appeler Jill) qui a convaincu le directeur du centre culturel d'inviter Hubert et de lui proposer de faire une exposition. Si tous les jours sont des nuits quand l'amour disparait, les nuits peuvent devenir des jours quand le bonheur d'être ensemble est là, pour reprendre les dernières lignes du sonnet de Shakespeare mis en exergue au début du livre. Mais Peter Stamm sait aussi éviter les pièges des réconciliations prématurées, c'est le prix de la liberté de ses personnages qui ne réagissent pas toujours comme on l'attend. Ici, la vie n'est pas un songe, elle est un jeu dont on doit maitriser les règles pour ne pas se faire rejeter. Mais dont on peut aussi rejeter les règles, si on en a le courage.