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Le village de l'Allemand ou Le journal des frères Schiller: roman

Résumé
Les narrateurs sont deux frères nés de mère algérienne et de père allemand. Ils ont été élevés par un vieil oncle immigré dans une cité de la banlieue parisienne, tandis que leurs parents restaient dans leur village d'Aïn Deb, près de Sétif. En 1994, le GIA massacre une partie de la population du bourg. Pour les deux fils, le deuil va se doubler d'une douleur bien plus atroce : la révélation de ce que fut leur père, cet Allemand qui jouissait du titre prestigieux de moudjahid... Basé sur une histoire authentique, le roman propose une réflexion véhémente et profonde, nourrie par la pensée de Primo Levi. Il relie trois épisodes à la fois dissemblables et proches : la Shoah, vue à travers le regard d'un jeune Arabe qui découvre avec horreur la réalité de l'extermination de masse...
Durée: 9h. 4min.
Édition: Paris, Gallimard, 2007
Numéro du livre: 15565
ISBN: 9782070786855

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Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
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Lu par : Bertrand Baumann
Durée : 7h. 38min.
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Lu par : Xavier Clément
Durée : 7h. 2min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 78154
Résumé:Paolo fait partie des rares humains, "les Appelés", choisis par une puissance mystérieuse pour recevoir et diffuser un message simple et terrible : dans 780 jours la présence des hommes sur la Terre prendra fin. Une minorité d'élus sera alors sauvée et conduite en lieu sûr, sur une autre planète. Les Appelés doivent profiter du délai imparti pour choisir les êtres dignes de confiance qui pourront participer, loin de la Terre, à la fondation d'une humanité nouvelle. Mais comment faire pour écarter de la sélection les humains qui ont fait la preuve de leur nocivité : les puissants, les politiciens, les mafieux, les religieux de toutes obédiences ? Paolo et les Appelés parviendront-ils à empêcher cette lie de l'humanité de monter, le jour venu, à bord de l'immense vaisseau spatial qui viendra chercher les élus ?
Durée : 8h. 10min.
Genre littéraire : Science-fiction
Numéro du livre : 39295
Résumé:«Je plaisante, je plaisante, mais la situation est affreusement désespérée. L’affaire était louche dès le début pourtant, l’ennemi n’est pas tombé du ciel, il sortait bien de quelque trou, verdammt, un enfant l’aurait compris. Quand avons-nous cessé d’être intelligents ou simplement attentifs?» Ute Von Ebert, dernière héritière d’un puissant empire industriel, habite à Erlingen, fief cossu de la haute bourgeoisie allemande. Sa fille Hannah, vingt-six ans, vit à Londres. Dans des lettres au ton très libre et souvent sarcastique, Ute lui raconte la vie dans Erlingen assiégée par un ennemi dont on ignore à peu près tout et qu’elle appelle «les Serviteurs», car ils ont décidé de faire de la soumission à leur dieu la loi unique de l’humanité. La population attend fiévreusement un train qui doit l’évacuer. Mais le train du salut n’arrive pas. Et si cette histoire était le fruit d’un esprit fantasque et inquiet, qui observe les ravages de la propagation d’une foi sectaire dans les démocraties fatiguées? Comme dans 2084, Boualem Sansal décrit la mainmise de l’extrémisme religieux sur les zones fragiles de nos sociétés, favorisée par la lâcheté ou l’aveuglement des dirigeants.
Lu par : Brigitte Dorion
Durée : 3h. 20min.
Genre littéraire : Essai/chronique/langage
Numéro du livre : 79434
Résumé:De quoi le français est-il le nom ? Une religion, une bataille perdue, une grande victoire, un programme de sélection ethnique, un logiciel de traduction ? Quoi d’autre ? À l’heure où triomphe le globish, il fallait Boualem Sansal pour lancer ce cri d’alerte qui est aussi un cri d’amour. À partir d’un dialogue entre un vieux maître et son jeune disciple, en l’occurrence un journaliste inquiet, au cours duquel ils se demandent « France, qu’as-tu fait de ta langue ? », une enquête est lancée : pourquoi le français cristallise-t-il l’histoire ? Comment déterminet- il la culture ? En quoi façonne-t-il ’identité ? Pour quelle raison, lorsqu’il est agressé, survient une perte de souveraineté ? Par quel sursaut, alors qu’il est menacé de disparition, peut-on le sauver ? Et s’il s’agissait de ressusciter les contes et les légendes qui ont forgé l’âme du pays ?
Lu par : René Sterckx
Durée : 1h. 39min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 13672
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Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
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Résumé:Alger, début des années 90. La ville est en proie à la terreur. L'eau est rationnée et distribuée drastiquement de trois à six heures du matin. Zakaria, un écrivain menacé de mort et rejeté par le régime qu'il a servi, se terre chez lui d'où il observe ses voisins, dont il nous conte les histoires dramatiques ou rocambolesques, extraordinairement drôles et inattendues. Durant ces quelques heures où l'eau coule à nouveau, la ville et la vie s'animent clandestinement, et c'est l'imaginaire et les rêves de tout un peuple qui se libèrent.
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Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 24911
Résumé:En 1954, Mohammed Dib publie L’incendie, un texte qui deviendra un classique de la littérature francophone du Maghreb. Ce roman, qui fait partie de la trilogie inaugurée par La grande maison (1952) et clôturée par Le métier à tisser (1957), prolonge et complète le programme de l’auteur. Le lecteur retrouve ainsi le personnage d’Omar, jeune garçon de Tlemcen qui est témoin des bouleversements que connaît la société algérienne pendant les années 1930. En ce sens, le fil narratologique incarné par cet enfant transmet une idée de progression chronologique entre les deux premiers volumes de la trilogie qui dépasse clairement la simple mention des repères temporels historiques. C’est une impression de vécu qui ressort, à partir de la présence en filigrane d’Omar, comme si le lecteur pouvait participer aux expériences initiatiques du garçon. Cependant, la cohérence de la trilogie ne vient pas uniquement de ce choix narratologique de l’auteur. Il est aussi question dans ce texte d’un engagement politique consacré à la mise en lumière des souffrances du peuple algérien pendant ces années passées sous la colonisation française. À l’aube de la Seconde Guerre Mondiale, la tension entre les colons français et le peuple algérien ne cesse de s’intensifier et l’auteur choisit de focaliser son regard sur le milieu rural, où les propriétaires terriens, les cultivateurs et les fellahs s’affrontent. Cette décision participe au projet de montrer l’évolution politique et sociale de l’Algérie : « La grève des fellahs venait d’éclater. Arraché à soi, à son inertie, et entraîné tout d’abord très lentement, au sortir d’un long et lourd sommeil, le pays avança dans la vie. »[1]. La protestation des ouvriers agricoles face à la misère dans laquelle l’exploitation des colons les a submergés devient un élan dans la lutte du peuple pour sortir de l’oppression. L’incendie qui donne le titre au roman évoque aussi bien l’événement qui marque cet été 1939 dans Bni Boublen que la révolte qui commence à se développer dans les esprits des paysans algériens.
Durée : 2h. 19min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 13644
Résumé:Un ancien pilote de chasse de l'armée algérienne, devenu alcoolique, conduit un car de touristes à travers le Sahara. Il tombe "amoureux et jaloux à en hurler" de Sarah, elle-même entichée d'un beau musicien noir. En contrepoint à cet "amour désastreux", la radio égraine ses sanglantes informations (bombes, meurtres, enlèvements intégristes). Le titre fait référence à un ksar rouge dominant une palmeraie où des touristes font une halte
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Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 22012
Résumé:" Omar avait fini par confondre Dar-Sbitar avec une prison. Mais qu'avait-il besoin d'aller chercher si loin ? La liberté n'était-elle pas dans chacun de ses actes ? Il refusait de recevoir de la main des voisins l'aumône d'un morceau de pain, il était libre. Il chantait s'il voulait, insultait telle femme qu'il détestait, il était libre. Il acceptait de porter le pain au four pour telle autre, et il était libre. "
Durée : 5h. 38min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 22055
Résumé:" Il faut se laisser porter par cette écriture méditerranéenne pour comprendre l'infinie blessure et la longue bataille des épouses, du rêve de dévoilement à la décision de jeter le voile, de la colère des hommes face à une jeune femme "nue", au rire d'une jeune femme, cheveux au vent. Assia Djebar, oscillant entre espoir et désespoir, n'en a pas fini de dire la nuit des femmes et leur lutte pour pouvoir, enfin, regarder le soleil en face. " L'amour, la fantasia, Ombre sultane et Vaste est la. prison forment les trois premiers volets du " Quatuor d'Alger ", vaste fresque aussi singulière que fascinante où s'entremêlent l'histoire algérienne, l'autobiographie et la mémoire des femmes.
Durée : 4h. 7min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 20697
Résumé:Un homme, tel un spectre, soliloque dans un bar. Il est le frère de l'Arabe tué par Meursault dans L'Étranger, le fameux roman d'Albert Camus. Il entend relater sa propre version des faits, raconter l'envers du décor, rendre son nom à son frère et donner chair à cette figure niée de la littérature: l'« Arabe ». Iconoclaste, le narrateur est peu sympathique, beau parleur et vaguement affabulateur. Il s'empêtre dans son récit, délire, ressasse rageusement ses souvenirs, maudit sa mère, peste contre l'Algérie - il n'épargne personne. Mais, en vérité, sa seule obsession est que l'Arabe soit reconnu, enfin. Kamel Daoud entraîne ici le lecteur dans une mise en abîme virtuose. Il brouille les pistes, crée des effets de miroir, convoque prophètes et récits des origines, confond délibérément Meursault et Camus. Suprême audace : par endroits, il détourne subtilement des passages de L'Étranger, comme si la falsification du texte originel était la réparation ultime.