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L'homme qui n'avait rien compris

Résumé
Daniel Benyacoub Laurriat tente de dire pourquoi il n'a pas voulu enterrer son père, mort à Paris durant la canicule de l'été 2003. Les pans de son histoire vont se soulever doucement, progressivement, au fil d'un récit dont le rythme restitue le ressac permanent d'une mémoire qui se confond avec celle d'un pays encore exsangue, l'Algérie. Daniel est d'origine juive. Sa famille fait partie de ceux qui sont restés en Algérie après l'Indépendance. Son père, Joseph, a longtemps conseillé l'armée algérienne avant de tout quitter pour suivre sa maîtresse, laissant son épouse, Sylvia, et son jeune fils de dix ans en Algérie. Les souvenirs d'enfance, parfois douloureux, parfois lumineux, se mêlent et répondent à la vie du narrateur, aujourd'hui adulte porté dans Paris au gré de ses promenades et de ses rencontres. Virginie, Laurent, Amine, Adriana et tant d'autres : par petites touches, tous redonnent doucement couleur et vie à l'existence de cet homme solitaire et contemplatif, absent de lui-même.
Durée: 3h. 55min.
Édition: Paris, Michalon, 2013
Numéro du livre: 31557
ISBN: 9782841866823
Collection(s): Roman

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Résumé: " Omar avait fini par confondre Dar-Sbitar avec une prison. Mais qu'avait-il besoin d'aller chercher si loin ? La liberté n'était-elle pas dans chacun de ses actes ? Il refusait de recevoir de la main des voisins l'aumône d'un morceau de pain, il était libre. Il chantait s'il voulait, insultait telle femme qu'il détestait, il était libre. Il acceptait de porter le pain au four pour telle autre, et il était libre. "
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Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
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Résumé: Sindbad le Marin, par la grâce du roman, renaît sous les traits d'un jeune homme aventureux et espiègle, dans l'Algérie d'aujourd'hui soumise aux caprices de Chafouin Ier. De la rive sud de la Méditerranée jusqu'à Damas, en passant par Rome, Paris, Alep ou Bagdad, cet amant des femmes et de la beauté se lance dans une quête éperdue du bonheur. Fable sur notre temps, conte cruel parfois, le roman relate la vie d'un homme à la recherche de l'amour absolu – un homme dont les rêves et les espérances finiront, avec le temps, par se teinter de nostalgie.
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Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
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Résumé: En 1954, Mohammed Dib publie L’incendie, un texte qui deviendra un classique de la littérature francophone du Maghreb. Ce roman, qui fait partie de la trilogie inaugurée par La grande maison (1952) et clôturée par Le métier à tisser (1957), prolonge et complète le programme de l’auteur. Le lecteur retrouve ainsi le personnage d’Omar, jeune garçon de Tlemcen qui est témoin des bouleversements que connaît la société algérienne pendant les années 1930. En ce sens, le fil narratologique incarné par cet enfant transmet une idée de progression chronologique entre les deux premiers volumes de la trilogie qui dépasse clairement la simple mention des repères temporels historiques. C’est une impression de vécu qui ressort, à partir de la présence en filigrane d’Omar, comme si le lecteur pouvait participer aux expériences initiatiques du garçon. Cependant, la cohérence de la trilogie ne vient pas uniquement de ce choix narratologique de l’auteur. Il est aussi question dans ce texte d’un engagement politique consacré à la mise en lumière des souffrances du peuple algérien pendant ces années passées sous la colonisation française. À l’aube de la Seconde Guerre Mondiale, la tension entre les colons français et le peuple algérien ne cesse de s’intensifier et l’auteur choisit de focaliser son regard sur le milieu rural, où les propriétaires terriens, les cultivateurs et les fellahs s’affrontent. Cette décision participe au projet de montrer l’évolution politique et sociale de l’Algérie : « La grève des fellahs venait d’éclater. Arraché à soi, à son inertie, et entraîné tout d’abord très lentement, au sortir d’un long et lourd sommeil, le pays avança dans la vie. »[1]. La protestation des ouvriers agricoles face à la misère dans laquelle l’exploitation des colons les a submergés devient un élan dans la lutte du peuple pour sortir de l’oppression. L’incendie qui donne le titre au roman évoque aussi bien l’événement qui marque cet été 1939 dans Bni Boublen que la révolte qui commence à se développer dans les esprits des paysans algériens.