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Le bonheur était dans le pré

Résumé
De l'émission " Bonjour, monsieur le maire " aux facéties du " Petit Rapporteur ", de l'humour de " La Lorgnette " aux reportages d'" Envoyé spécial ", Pierre Bonte n'a cessé de porter sur nos provinces et notre pays le regard tendre et lucide d'un journaliste pour qui " la France d'en bas " n'est pas seulement un slogan. Un parcours passionné et atypique dont Pierre Bonte témoigne aujourd'hui, multipliant souvenirs et anecdotes où se croisent des héros anonymes mais inoubliables, au cœur d'une France rurale qui se bat, difficilement, pour préserver une certaine forme de bonheur.
Genre littéraire: Biographie/témoignage
Durée: 12h. 11min.
Édition: Paris, Albin Michel, 2004
Numéro du livre: 34160
ISBN: 9782226151292
CDU: 301

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Genre littéraire : Roman terroir
Numéro du livre : 17620
Résumé:De la côte d'Albâtre à La Castagniccia au coeur de la Haute-Corse, en passant par l île d'Aix ou le hameau de Novel (Haute-Savoie), fief des sonneurs de trompe, le tour de France, pittoresque et authentique, d'un amoureux des terroirs. Entre souvenirs personnels, anecdotes, évocation de personnages hauts en couleurs, croisés lors de ses nombreux reportages, Pierre Bonte nous entraîne dans une balade enchanteresse à travers une France aussi belle que mal connue et profondément enracinée dans ses traditions. Il partage avec passion et générosité coups de coeurs, bonnes adresses et découvertes des plus beaux sites de l'hexagone.
Durée : 4h. 39min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 23241
Résumé:Il était huit heures moins dix quand j'ai reçu le premier coup de fil. C'était un journaliste de RTL. Il m'annonçait avec ménagement que, selon une information officieuse, Jacques Martin serait décédé dans la nuit. «Nous vérifions. Si la nouvelle se confirme, malheureusement, est-ce que je peux vous rappeler pour que vous disiez quelques mots sur votre ami ?» J'avais à peine raccroché que le téléphone sonnait à nouveau : «C'est Europe 1. L'agence France Presse vient d'annoncer la mort de Jacques Martin. Vous pouvez rester en ligne ? Nous aimerions vous interviewer en direct dans le journal de huit heures. - Oui, oui, bien sûr», répondis-je. Mais que dire en de pareils moments ? J'étais profondément triste, mais pas vraiment surpris. Le véritable choc, je l'avais eu un mois auparavant. Troublé par une sorte de pressentiment, j'avais subitement décidé d'aller voir Jacques à l'hôtel du Palais à Biarritz, où il était venu se réfugier après sa séparation d'avec Céline, sa dernière compagne. En le découvrant dans son fauteuil roulant, le corps amaigri par la maladie, le visage émacié et le regard fixe, j'avais difficilement retenu mes larmes. Il ne parlait pratiquement plus mais il avait fait comprendre à son infirmière qu'il souhaitait que je reste déjeuner avec lui et avec David, son fils aîné, venu lui rendre visite. Il faisait beau. Nous nous sommes installés au bord de la piscine, où s'ébattaient ses deux derniers enfants, Clovis et Juliette, en compagnie de leur nounou. Autour de lui, nous affichions tous un air enjoué pour ne pas gâcher ces moments précieux et apparemment heureux. Mais il n'a pas touché à son assiette. Il semblait déjà très loin de nous. En le quittant, ce jour-là, je savais que je l'embrassais pour la dernière fois. Au moment d'intervenir à l'antenne, pourtant, je préférai ne pas évoquer ces images douloureuses qui me hantaient, pour ne rappeler que les plus beaux souvenirs de notre longue amitié.
Lu par : Manon
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Genre littéraire : Biographie/témoignage
Numéro du livre : 34689
Résumé:Une minute pour conclure comme à la télé, quand on a vécu 28500 jours (et autant de nuits) entre 1937 et 2017, c'est bien court et bien présomptueux ! Tel est pourtant le défi que se lance le journaliste Ivan Levaï, cheval échappé d'une Hongrie blessée à mort par Hitler et Eichman, avant d'être écrasée par Staline et ses successeurs. L'auteur a été épargné grâce à sa mère qui a fui Budapest, avant l'orage antisémite, et franchi le 26 février 1939 la frontière séparant la France de l'Allemagne nazie. Orphelin en 1941 à Paris, Ivan Levaï a peu de souvenirs de "maman Lili", la réfugiée magyar qui lui a donné la vie. La France a fait le reste ! C'est elle qu'il regarde aujourd'hui, avec amour et reconnaissance. Parce qu'il doit tout à la République, son peuple citoyen, ses dirigeants, ses artistes, ses philosophes, ses éducateurs, ses entrepreneurs, ses syndicalistes et ses médias. Trois quarts de siècle de choses vues, entendues, lues, relues et rapportées analysées et commentées, au micro de toutes les radios généralistes, de Charles de Gaulle à François Hollande. Voilà ce qui nourrit son optimisme de combat ; et justifie aussi sa confiance dans l'avenir européen de la plus douce et de la plus belle des France. Dans ce livre, le petit cheval échappé du Danube trotte désormais sans galoper. Heureux d'avoir survécu si longtemps et d'avoir observé au plus près les stars du présent et du passé en cherchant à deviner celles de l'avenir... il raconte les coulisses et l'essentiel. Ivan Levaï dit aussi ce qu'il doit aux femmes de sa vie. Les épouses, les amies, les protectrices telles Françoise Giroud et Edmonde Charle-Roux. Outre celles qui les ont précédées dans l'approche journalistique très moderne de la réalité : la Contesse de Boigne et la Marquise de Sévigné. Les ouvrages de ces plumes illustres n'ont jamais quitté sa table de chevet.
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Genre littéraire : Biographie/témoignage
Numéro du livre : 15807
Résumé:« Producteur de télévision », voilà le titre qui précède son nom au générique des émissions. La réalité : vingt-cinq ans de servitude, à veiller dans le noir des studios à ce que tout aille bon train, de manière à ce que la star qui présente le programme ne soit jamais contrariée, que ses retards ne lui soient pas reprochés, que son absence de travail ne soit pas remarquée et que ses exigences soient exhaussées. Et vingt-cinq années à vérifier la bonne tenue des marges ; à « faire le sac de la vieille » comme dit Ardisson, spécialiste de la formule. Mais voilà. À force de trop en faire, un jour il en a eu assez.
Lu par : Manon
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Lu par : Marc Levy
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Genre littéraire : Biographie/témoignage
Numéro du livre : 34441
Résumé:Elle, c'est Edmonde Charles-Roux. Résistante, grande amoureuse, écrivain à succès, prêtresse de la mode, croisée socialiste, présidente de l'académie Goncourt, égérie d'un groupe de rap... Une femme aux mille vies, passionnée et engagée, romanesque en diable. Née en 1920, fille d'un ambassadeur à Rome auprès du Saint-Siège, elle est élevée dans des palais italiens, au milieu des artistes, des princes et des papes. Elle semble promise à une vie bien rangée. Mais en 1940, elle s'engage comme infirmière-ambulancière, avant de rejoindre la clandestinité. À la Libération, cette caporal-chef de la Légion étrangère, décorée de la croix de guerre, devient journaliste à Elle, puis révolutionne Vogue. Son premier roman obtient le prix Goncourt. De Gaulle lui confiera : « Madame, vous votez mal mais vous écrivez bien.» Grande bourgeoise aimantée par les marginaux, elle devient la muse d'écrivains célèbres, de peintres et de photographes d'avant-garde. C'est aussi une féministe qui ne craint pas les diables macho. Avec Gaston Deferre, le flamboyant maire de Marseille, ministre de l'Intérieur de Mitterrand, elle forme un couple légendaire qui navigue entre les ors de la République et le monde ouvrier, les bals du gotha et la fête de l'Huma. Rebelle, courageuse, pétrie de désirs, de talents et de contradictions, Edmonde assume tout. Une femme libre, tout simplement. Fiche technique
Lu par : Sonia Imbert
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Genre littéraire : Société/économie/politique
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Résumé:L'histoire de l'émission présentée par Thierry Ardisson et diffusée le samedi entre 1998 et 2006. Réunissant des personnalités médiatiques, des figures politiques et de nombreux humoristes, elle participait à faire ou à défaire les réputations dans une atmosphère désinvolte et souvent sulfureuse.
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Résumé:Sa vie est un roman. Quoi de plus libre que la vie brève et intense d'Isabelle Eberhardt ? Née en Suisse en 1877 d'une aristocrate russe et de père inconnu, l'éducation avant-gardiste qu'elle reçoit la conduit à la rébellion, à l'exotisme et à l'aventure. Morte tragiquement à vingt-sept ans, elle connaît toutes les fulgurances et ose tous les tabous. Excessive et idéaliste, scandaleuse et mystique, Isabelle Eberhardt ne se pose aucune limite. Sa vie sera celle de tous les possibles. La jeune fille parle huit langues, dévore les livres et rêve de devenir écrivain. La mode est à l'orientalisme, elle embarque pour l'Algérie et ses grands espaces. Eblouie, la jeune russe, habillée en cavalier arabe, chevauche le désert en se rebaptisant "Si Mahmoud ". Ses aspirations à la beauté, à la paix intérieure sont comblées lorsqu'elle se convertit à l'islam. Mais peu importe les règles de la foi, pourvu qu'elle ait l'ivresse, car Isabelle est une jouisseuse qui fume du kif et enchaîne les conquêtes masculines. Première occidentale initiée soufie, première femme reporter de guerre, l'écrivain dénonce les méfaits d'un certain colonialisme et nous propulse au coeur d'un monde arabe fascinant. Tiffany Tavernier ravive cette éternelle rebelle d'une incroyable modernité.
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Genre littéraire : Biographie/témoignage
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Résumé:Au VIe siècle, dans l'Arabie des déserts, naît, vit et meurt Mahomet, fils d'Abd Allah, prophète de l'islam. Cavalier divin, guerrier de son peuple, récipiendaire du message d'Allah, Mahomet, l'homme qui a clos la révélation transmise avant lui par Abraham, Moïse et Jésus, est celui des grands fondateurs de religion dont l'image a été la plus dénaturée. Ici restituée dans la vérité des jours et des nuits qui se succèdent...
Lu par : Henriette Kunzli
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Genre littéraire : Biographie/témoignage
Numéro du livre : 13599
Résumé:" Il fallait du pain, il fallait des sous, il fallait manger et se protéger. Il fallait protéger ses enfants. Il fallait courir tous les dangers. Il fallait dire à sa fille : "Va, tu ne risques rien. Va ma fille. Demande un peu plus de pain, un peu plus de viande. Débrouille-toi." Il fallait ne pas dépenser tous ses tickets. Cacher son étoile. Aller le soir sans étoile. Il fallait s'occuper des gamines et du bébé. Il fallait donner les tickets du vin à certains voisins pour qu'ils veuillent bien se taire. Il fallait regarder la rue. Il fallait prendre le train. Il fallait prendre le bon train. Il fallait ne pas faire pleurer la petite. Il fallait demander le bon renseignement. Regarder dans les yeux le bon flic, le bon quidam. Il fallait envisager le repli. Il fallait envisager la famille qui aiderait. Il fallait monter les escaliers. Déchirer les scellés. Prendre du tissu. Descendre l'escalier sans se faire remarquer. Aller au dispensaire. Chercher un passeur. Prendre des nouvelles. Dire il faut qu'on parte. Dire non, il faut rester, le danger est trop grand. Dire oui très vite. Il fallait s'appuyer sur plus faible que soi. Sur éventuellement plus fort. Sur le goy. II fallait savoir le prix à payer. A ne pas payer. Il fallait penser au pire. A la mort. A la vie aussi. Surtout, il fallait survivre... " Plus de 60 000 enfants juifs ont survécu sur les 72 000 vivant en France au début de la Seconde Guerre mondiale. Ce livre poignant est le témoignage de dix-neuf d'entre eux qui, arrachés à leur famille, traverseront la guerre traqués, déchirés, mais seront sauvés grâce à la complicité de multiples réseaux d'entraide. Cachés dans des familles, des institutions religieuses, ballottés d'un endroit à l'autre, ils expriment avec émotion leurs souffrances, toujours vivaces, mais racontent aussi la part d'amour qui souvent les lie à ceux qui leur ont permis de vivre et de donner la vie à leur tour. Jean-Claude Ross, représentant du comité français pour le mémorial Yad Vashem à Jérusalem, dira : " Il fallait une personne pour dénoncer une famille juive, mais une importante chaîne de solidarité pour en sauver une seule. "
Durée : 4h. 2min.
Genre littéraire : Biographie/témoignage
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Résumé:Il y en a trois, des mains. La première est la plus belle, elle a entrelacé ses doigts aux miens, chaude, forte. Une main à la Michel-Ange, aux ongles bien dessinés. C'est une histoire uniquement de gestes où les paroles privées de sens sombrent dans le néant. Et le désir reste impossible à combler, enfantin et adulte à la fois comme s'ils appartenaient, ces gestes, à une petite fille mais aussi à son contraire. Une petite fille solitaire et qui a faim de gratifications, et une adulte ingénieuse, experte. Même les odeurs sont des vagues qui vont et viennent et portent en elles tendresse et ténèbres, les narines les suivent comme si elles marquaient une piste pour s'orienter dans cette forêt de silences. L'amour est au centre de ce récit. Paris, Rome, Venise, les années se superposent,...
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Genre littéraire : Biographie/témoignage
Numéro du livre : 65869
Résumé:Publié pour la première fois en 1931 aux éditions Fasquelle, Emile Zola raconté par sa fille révèle les débuts dans la vie d’Emile Zola : son enfance à Aix-en-Provence, où il rencontre celui qui deviendra son plus proche ami, Paul Cézanne, ses débuts à Paris, où il écrit ses premiers textes, notamment du théâtre, et hésite entre le journalisme et la littérature. Il pratiquera les deux, avec la gloire que l’on sait. Ce livre, c’est aussi un témoignage inestimable sur l’intimité d’Emile Zola, jusqu’à son intimité littéraire : sa façon de travailler, par exemple. Denise Le Blond-Zola raconte comment il procédait pour préparer ses célèbres enquêtes « de terrain », entreprise indispensable à la rédaction de la plupart des romans des Rougon-Macquart. Ainsi découvre-t-on la rigueur et l’austérité auxquelles s’astreignait Zola, dans sa maison de Médan. Le labeur, mais aussi les joies, puisque sa fille revient sur les soirées passées avec des auteurs fameux, ses amis : Léon Daudet, Guy Maupassant, Yvan Tourgueniev, les frères Goncourt (ceux-ci jusqu’à un certain points, car ils étaient enragés de jalousie). Enfin, on constate de l’intérieur la violence à laquelle il a été confronté l’écrivain lors de l’Affaire Dreyfus. Denise Le Blond éclaire les coulisses de la publication de « J’accuse », du procès de son père et de sa décision de partir, une fois condamné, pour Londres. Et, bien sûr, sa mort tragique, dont le retentissement fut international, et dont on se demande aujourd’hui si elle n’a pas été un assassinat. Avec admiration, tendresse et rigueur, Denise Le Blond Zola fait revivre pour elle, pour nous, pour la littérature, un père attentionné, un citoyen courageux, un romancier.