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Recherche par mot-clé: Politique

160 résultats. Page 7 sur 8.

Lu par:Manon
Durée:5h. 30min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:30846
Résumé: Un gamin des rues, Rody, est condamné à perpétuité pour un triple meurtre dans un trou perdu de l'Amérique profonde. Lors de ses tête-à-tête dominicaux avec l'avocate commise d'office, Rody lui raconte son intimité avec Big Daddy, grand pervers criminel qui avait fait de lui son «fiston». Argent, drogue, sexe et loi de la haine, Blancs, Noirs, obèses, prostituées : tout y passe... mais rien ne se passe comme on peut l'imaginer. «Rody's case», l'affaire Rody, est médiatisée et devient un enjeu de la campagne politique du gouverneur : consentira-t-il à le relaxer ? Trois voix, trois histoires tendent cette intrigue pour composer un suspense psychologique d'une rare efficacité où chaque chapitre recèle une surprise, un retournement ou un coup de théâtre. Roman politique et social, roman intime, roman noir : âmes sensibles, s'abstenir !
Lu par:Manon
Durée:3h. 33min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:30686
Résumé: A l'orée des années soixante-dix, à Paris, à Rome, à Berlin, les mouvements de contestation nés dans le sillage des manifestations étudiantes de 68 se posent tous peu ou prou en même temps la question du recours à la lutte armée et du passage à la clandestinité. S'ils y répondent par la négative en France, ce n'est pas le cas en Allemagne ni en Italie, mais pour les trois pays s'ouvre une décennie de violence politique ouverte ou larvée qui laissera sur le carreau des dizaines et des dizaines de morts, sans compter ceux qui, restés vivants mais devenus fantômes, s'en sont allés peupler les années quatre-vingt de leurs regrets, leurs dépressions ou leur cynisme. Témoin de cette décennie de rage, d'espoir et de verbe haut, le narrateur s'éveille au désir et à la conscience politique, qui sont tout un, mais quand son tour viendra d'entrer dans le grand jeu du monde, l'espoir de ses aînés se sera fracassé sur les murs de la répression ou dans des impasses meurtrières. Il aura pourtant eu, dans un bref entretemps, loisir de s'adonner aux très profonds bonheurs comme aux grandes détresses de la politique et du corps aux côtés de tous ceux qui, de Berlin à Bologne, de Billancourt à Rome, de Stammheim à Paris, tentèrent de combattre les forces mortifères qui, dès la fin de la Seconde Guerre mondiale, s'attachèrent à faire de l'Europe le continent à bout de souffle où nous vivons encore.
Durée:24h. 14min.
Genre littéraire:Histoire/géographie
Numéro du livre:25904
Résumé: Lorsque la Révolution commence, le marquis de Condorcet occupe une situation privilégiée dans la société. Mathématicien célèbre à vingt-cinq ans, secrétaire perpétuel de l'Académie des sciences à trente-deux ans, il est membre de l'Académie française et inspecteur des Monnaies. Ami de Voltaire et d'Alembert, il apparaît comme le dernier des encyclopédistes. Il est célèbre dans toute l'Europe des Lumières et lié aux plus brillants esprits du temps. Disciple de Turgot, il a vécu à ses côtés ses réformes et sa disgrâce. Enfin il est le mari heureux de la belle et spirituelle Sophie de Grouchy. Cet homme comblé est aussi un homme passionné de justice. Il s'est élevé contre toutes les erreurs judiciaires de la fin de l'Ancien Régime. Ami des Noirs, il lutte contre l'esclavage et la traite. Ami des Protestants et des Juifs, il milite pour la reconnaissance de leur citoyenneté. Adversaire de la peine de mort, il soutient la cause de l'abolition. Et il est le seul à réclamer pour les femmes l'égalité entière des droits. Dès le début de la Révolution, cet intellectuel s'engage dans la lutte politique. Sous la Constituante, il se prononce parmi les premiers en faveur de la République. Député à la Législative, il propose son célèbre plan d'Instruction publique qui inspirera un siècle plus tard les fondateurs de l'Ecole républicaine. Député à la Convention, il refuse par conviction abolitionniste de voter la mort du Roi et rédige le projet de Constitution le plus démocratique qu'on ait élaboré jusqu'alors. Partisan de l'union des républicains, il se détache de ses amis Girondins sans pour autant rallier les Montagnards. Décrété d'accusation en juillet 1793, il se cache à Paris jusqu'en mars 1794. Il écrit alors l'Esquisse d'un tableau des Progrès de l'Esprit humain, son œuvre maîtresse. Pour ne pas compromettre la sûreté de celle qui l'héberge, il quitte son refuge. Arrêté, il est trouvé mort dans sa cellule le 29 mars 1794. Telle fut la vie de cet intellectuel engagé qui connut l'échec politique mais dont la pensée, selon le mot de Jean Jaurès, fait partie du patrimoine de la République.
Lu par:Manon
Durée:5h. 34min.
Genre littéraire:Société/économie/politique
Numéro du livre:30055
Résumé: « A quoi bon la culture puisque le monde tient désormais en deux catégories : like et unlike ? C'est ainsi qu'on subit jusqu'à la nausée les dénonciations d'Edwy Plenel, les indignations d'Edgar Morin, la nostalgie totalitaire d'Alain Badiou ou les leçons de morale de Cécile Duflot, qui ont au moins un point commun avec Marine le Pen : ils sont « antisystèmes ». Le « système », c'est le mal. Ça ne veut rien dire, mais ça défoule. Le prêt-à-s'indigner médiatique, c'est la trop mince couche de glace sur laquelle titubent nos démocraties modernes. Il alerte sur la disparition des escargots, mais reste indifférent à la résurgence de l'antisémitisme. Qu'il s'agisse de la réintroduction des ours, d'un licenciement à la Poste ou du meurtre de Juifs perpétrés par un djihadiste dans une école, c'est le sociologisme qui, immanquablement, dit le bien et le mal, repris par les rédactions, les chroniqueurs, les humoristes, les parlementaires, sous les yeux de plus en plus indifférents des citoyens désespérés. Les autres points de vue sont insultés, ridiculisés, marginalisés, refoulés aux confins de l'hérésie. On n'a jamais vu dans l'Histoire qu'une telle censure morale des points de vue puisse durer bien longtemps. Face à ce mur derrière lequel agonise le débat démocratique, Malaise dans l'inculture propose la réhabilitation du marteau-piqueur. »
Lu par:Gita
Durée:34min.
Genre littéraire:Société/économie/politique
Numéro du livre:30011
Résumé: L'élection présidentielle expliquée aux enfants : les candidats, la campagne électorale, les sondages, les dépouillements, la république, l'histoire de la Ve République, la vie à l'Elysée...
Lu par:Amine Gemayel
Durée:1h. 18min.
Genre littéraire:Société/économie/politique
Numéro du livre:17367
Résumé:
Durée:29min.
Genre littéraire:Société/économie/politique
Numéro du livre:5407
Résumé: "La paix menace de devenir plus dangereuse que la guerre. Une phrase cruelle, mais pas cynique. Nos routes sont des champs de bataille, notre atmosphère est envahie de gaz toxiques, nos océans sont des cloaques, nos champs sont pollués par les pesticides, le Tiers-Monde est pillé - de pire manière que l'Orient par les croisés autrefois : pas étonnant qu'il nous fasse chanter à présent. Ce n'est pas la guerre, c'est la paix qui est mère de toutes choses, la guerre naît de la paix non maîtrisée. La paix, voilà le problème que nous devons résoudre. Le coeur de l'économie de marché, c'est la concurrence, la guerre économique, la lutte pour les marchés. L'humanité explose comme l'univers où nous vivons, nous ne savons pas comment ce sera quand dix milliards d'humains habiteront la terre. (...) Peut-être l'expérience du marxisme est-elle venue trop tôt. Que peut faire l'individu ? Que faire à présent ? C'est aussi ce que vous demandez." Vàclav Havel.
Lu par:Diane Perrot
Durée:5h. 24min.
Genre littéraire:Société/économie/politique
Numéro du livre:5006
Résumé: Quatorze ans après la publication d' "Une Suisse au-dessus de tout soupçon", violent réquisitoire contre l'hypocrisie du secret bancaire et du compte à numéro, Jean Ziegler démonte un à un les rouages du recyclage international de l'argent sale, dont Zurich est aujourd'hui la capitale. A travers des exemples précis, il montre ainsi que des multinationales du crime, disposant de réseaux commerciaux bien implantés, de laboratoires modernes, de milices entraînées par des professionnels, d'établissements bancaires fort accueillants, ont pénétré l'appareil d'État lui-même, et jouissent, dans l' "Émirat helvétique", d'une protection efficace de la part de certains responsables politiques et judiciaires. En faisant la lumière sur l'organisation des réseaux de la mort, en nommant les responsables et leurs complices, ce livre veut contribuer à l'anéantissement d'une puissance meurtrière qui, à Zurich comme à Medellin, concurrence aujourd'hui le pouvoir des États.
Lu par:Diane Perrot
Durée:7h. 49min.
Genre littéraire:Histoire/géographie
Numéro du livre:4583
Résumé: Le Pacifique n'est pas seulement cet ensemble d'îles ensoleillées et colorées sorties d'un tableau de Gauguin. C'est, depuis quelques années, un des lieux stratégiques dans lequel s'élaborent les nouvelles donnes du jeu mondial. Ce parcours du Pacifique représente un tiers de la surface du globe ! S'inspire de six longs voyages que l'auteur a effectués de 1970 à 1986. Souvenirs personnels, évocations littéraires, informations documentaires et analyses politiques s'y entrecroisent pour le plaisir du lecteur.
Durée:9h. 11min.
Genre littéraire:Société/économie/politique
Numéro du livre:3243
Résumé: "M. Jacques Abouchar , soi-disant journaliste d'Antenne 2, accompagné d'une bande armée contre-révolutionnaire, est entré en République d'Afghanistan d'une façon illégale et a été arrêté avec ses équipements pour filmer et photographier. Il a été interrogé et condamné à 18 ans de prison par le tribunal spécial révolutionnaire..." C'est en ces termes que les autorités afghanes ont résumé l'affaire Abouchar. Discret , réservé, le héros involontaire de cette affaire la raconte pour la première fois en détails.
Durée:1h. 30min.
Genre littéraire:Philosophie/religion/spiritualité
Numéro du livre:10568
Résumé: Comment se fait-il que les hommes combattent pour leur servitude comme s'il s'agissait de leur salut ? Cette question, qui sera reprise par Spinoza et réactualisée par la domination totalitaire, est au cœur du Discours de la servitude volontaire de La Boétie. Loin d'être un pamphlet d'inspiration libérale et démocratique, comme l'a cru à tort la postérité, ce livre reste à découvrir ; Pierre Clastres et Claude Lefort s'efforcent ici d'arracher La Boétie à la méconnaissance. N'est-il pas le grand antagoniste à la hauteur de Machiavel ? Comme si leurs deux noms symbolisaient le paradoxe du politique : Machiavel pensait le pouvoir avec la liberté ; La Boétie pensait le pouvoir contre la liberté.
Durée:12h. 31min.
Genre littéraire:Société/économie/politique
Numéro du livre:14472
Résumé: Depuis qu'à la tête de l'UMP Nicolas Sarkozy s'est lancé dans la course à la présidence, Jean-François Achilli, journaliste politique à France Inter, suit Nicolas Sarkozy partout, de très près, durant un an dans sa course à l'Elysée et note chaque jour dans ses carnets des choses vues et entendues. Au cours de ses déplacements effrénés, ministériels ou électoraux, le candidat se confie sans retenue sur tous les sujets, ses adversaires, Chirac et Villepin, sa vie privée, son avenir... Jamais complaisant ni dupe, Jean-François Achilli saisit avec le talent d'un mémorialiste une suite de séquences et de propos détonants qui mettent en scène et éclairent celui qui sera, qu'on le veuille ou non, l'un des personnages-clés du paysage politique des prochaines années... Des scènes surprenantes, des anecdotes, des confidences inédites... Un récit de terrain, vivant et drôle.
Durée:11h. 41min.
Genre littéraire:Société/économie/politique
Numéro du livre:13324
Résumé: Présentation de l'éditeur : Depuis qu'il a été projeté sur le devant de la scène publique par ses actions d'éclat, José Bové n'a cessé d'être interpellé sur le thème " Pourquoi n'allez-vous pas au bout de vos idées en les soumettant au vote des électeurs, en vous lançant dans la "vraie" politique ? " Cette question, à ses yeux, montre que beaucoup n'ont pas compris les ressorts et la logique de son action : pour lui, la politique ne se réduit pas aux élections, on peut aussi - et surtout - contribuer à changer le monde par la désobéissance civile. C'est cette incompréhension qui lui a donné envie, avec son vieux complice le journaliste Gilles Luneau, de rédiger cet essai qui retrace les grandes étapes de l'histoire mondiale de la désobéissance civile et explique son importance aujourd'hui quand un gouvernement encourage les intérêts privés aux dépens de tous et de la Terre, quand la loi privilégie l'intérêt particulier au détriment de l'intérêt général...
Durée:3h. 51min.
Genre littéraire:Société/économie/politique
Numéro du livre:14698
Résumé: Ce soir de 31 décembre, elle s'était dit qu'il devait être seul. Alors elle était passée, juste un moment. Il était assis dans son fauteuil, l'oreille collée à son poste de radio (...) Après quelque temps, il s'était levé enfin, avait regardé Maria. La jeune fille avait cru voir que son regard brillait à travers un écran de larmes indéchiffrables. Maria avait décidé qu'elle resterait un peu, ce soir-là, avec ce vieil homme. Pour l'écouter. Dans le récit d'une vie qui se confond avec l'histoire d'un siècle de barbarie.
Durée:7h. 39min.
Genre littéraire:Société/économie/politique
Numéro du livre:13639
Résumé: Quatrième de couverture : Nous assistons aujourd'hui à un formidable mouvement de reféodalisation du monde. C'est que le 11 septembre n'a pas seulement été l'occasion pour George W. Bush d'étendre l'emprise des Etats-Unis sur le monde, l'événement a frappé les trois coups de la mise en coupe réglée des peuples de l'hémisphère Sud par les grandes sociétés transcontinentales. Pour parvenir à imposer ce régime inédit de soumission des peuples aux intérêts des grandes compagnies privées, il est deux armes de destruction massive dont les maîtres de l'empire de la honte savent admirablement jouer : la dette et la faim. Par l'endettement, les Etats abdiquent leur souveraineté ; par la faim qui en découle, les peuples agonisent et renoncent à la liberté.
Durée:7h. 3min.
Genre littéraire:Société/économie/politique
Numéro du livre:14256
Résumé: Dédié à Laurent de Médicis, "Le Prince" est une oeuvre nourrie par l'expérience d'ambassadeur de son auteur. Machiavel y définit les fins du gouvernement : sur le plan extérieur, maintenir à tout prix son emprise sur les territoires conquis ; sur le plan intérieur, se donner les moyens de rester au pouvoir. Parce que les hommes sont égoïstes, le prince n'est pas tenu d'être moral. Il doit être craint en évitant de se faire haïr par le peuple. La réduction de Machiavel au machiavélisme est cependant trop simpliste. On peut même lire Le Prince comme une des premières oeuvres de science politique, l'auteur ne cherchant qu'à décrire les mécanismes du pouvoir, à la manière du physicien qui détermine les lois de la gravitation. Rousseau ou encore Spinoza ont même pensé que Le Prince s'adressait en vérité au peuple pour l'avertir des stratégies utilisées par les tyrans. Oeuvre géniale dans son ambiguïté, Le Prince peut donc être lu soit comme un traité de gouvernement à l'usage du despote, soit comme un ouvrage de science, voire comme une critique déguisée du despotisme.
Durée:4h. 18min.
Genre littéraire:Philosophie/religion/spiritualité
Numéro du livre:14061
Résumé: Le protestantisme a largement contribué à l'avènement de la démocratie dans les sociétés occidentales. La façon protestante de définir la relation au pouvoir politique associe étroitement, dans l'histoire, la liberté de l'individu et sa responsabilité envers la collectivité en devenir. Les idées reçues situent souvent le "vote protestant" français plutôt sur la gauche de l'éventail politique. Rémy Hebding s'attache surtout à caractériser une manière bien protestante de concevoir la pensée et l'action politiques. Elle consiste à élaborer les règles d'un "vivre ensemble" débarrassé des absolus qui rétrécissent l'étendue du possible. Car le sacré n'est pas un privilège de chapelles. La prétendue "austérité protestante française" devient alors l'expression d'un pragmatisme qui cherche à mettre davantage de justice dans la vie de la société. Ainsi désacralisée, l'activité politique n'en correspond que mieux à sa vocation première.
Durée:3h. 53min.
Genre littéraire:Société/économie/politique
Numéro du livre:26549
Résumé: Jean Viard, "l'un des meilleurs connaisseurs du territoire français" selon Michel Feltin dans L'Express, dresse un portrait de la France bien différent des images courantes. La place du travail a évolué, la carte de France s'est transformée, le tri social par origine ou par âge a accéléré. Les choix de modes de vie priment de plus en plus sur les choix professionnels, les vies s'allongent et sont "discontinues", la mobilité virtuelle bouscule la mobilité physique, les extra urbains repeuplent les campagnes... Oui, la France a changé, et elle change tous les jours par une multitude de décisions publiques, économiques, administratives, mais aussi privées, familiales, professionnelles. Certes, tout le monde ne vit pas ces changements de la même manière, mais il nous faut renouer avec un récit commun qui dise l'individu face au monde. La France de Jean Viard est une société du bonheur privé et du malheur public, où nous vivons une véritable dépression collective quand le politique est incapable de saisir le changement, de l'impulser, de l'accompagner. Un souffle d'air sérieux et documenté en période de crise. Salutaire.
Lu par:Manon
Durée:3h. 29min.
Genre littéraire:Biographie/témoignage
Numéro du livre:28347
Résumé: Présentation synthétique de neuf économistes majeurs : Smith, Ricardo, Malthus, Say, Marx, Walras, Keynes, Schumpeter et Friedman. Avec pour chacun, sa biographie, les principaux concepts et théories dont il est à l'origine, et les prolongements de son oeuvre.
Durée:9h. 42min.
Genre littéraire:Société/économie/politique
Numéro du livre:25851
Résumé: "Chacun contribue à changer le monde, ne serait-ce que par sa façon de se comporter à l'égard de l'Autre. Puis-je immodestement affirmer que j'ai exercé une influence sur mon temps un peu plus que la plupart des gens ? Grâce à un ensemble de chances, même si, au départ, les circonstances ont relevé plutôt de la tragédie". Né en 1925, professeur à Sciences Po pendant trente-six ans ainsi qu'à Polytechnique, HEC, Stanford University, journaliste à La Croix, au Monde, à Ouest-France et dans les radiotélévisions allemandes, Alfred Grosser a effectivement été, durant soixante ans, un homme de réflexion et d'influence. Engagé pour la compréhension franco-allemande depuis 1947, il tient en Allemagne la place d'observateur-participant. Athée, il ne cesse de jouer un rôle un peu analogue dans le catholicisme français. Dans ce livre-bilan, il expose sa méthode de pensée et d'action, son rapport au politique, et fustige les abus des puissants de l'économie et la béance des inégalités dans notre société. La dénonciation de "la foire sur la place" que constitue le milieu parisien ne l'empêche pas de présenter ses joies culturelles qui comprennent aussi le sport, mais surtout la musique. Ces joies - étendues à celles du couple et de la famille - n'empêchent pas son interrogation insistante sur la souffrance et la mort, dans leur réalité et dans la façon dont elles sont perçues aujourd'hui. En fin de compte, Alfred Grosser rectifie l'image donnée par Albert Camus : il est un Sisyphe heureux parce que, à chaque chute, la pierre reste un peu plus haut qu'à la retombée précédente.