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La pluie, le soleil et le vent : une histoire de la sensibilité au temps qu'il fait

Résumé
Stendhal détestait la pluie. Mme de Sévigné s'en amusait, le roi Louis-Philippe l'utilisa en politique. Au XVIIIe siècle, on redoutait l'action néfaste du soleil ; deux siècles plus tard, sur les plages bondées, les corps bronzent avec insouciance... L'histoire du climat, qui a fait l'objet de recherches minutieuses, est désormais bien connue ; il reste à explorer comment les hommes, au cours du temps, ont perçu ce que nous appelons aujourd'hui prosaïquement "la météo". Autour d'Alain Corbin, pionnier de l'histoire des sensibilités, neuf chercheurs audacieux sont partis sur les traces des émotions soulevées par la neige, le vent, le brouillard et autres météores. C'est qu'il n'est, disait Barthes, "rien de plus idéologique que le temps qu'il fait" !
Genre littéraire: Histoire/géographie
Durée: 5h. 44min.
Édition: Paris, Aubier, 2013
Numéro du livre: 20437
ISBN: 9782700704303
Collection(s): Collection historique
CDU: 844

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Résumé:Avant d’être ces hommes ou ces femmes dont le visage s’affiche dans les médias, alors même que leur vie ne tient qu’à un fil, les otages furent, depuis la plus haute Antiquité, des rouages indispensables aux relations entre puissants, garanties vivantes de la parole du chef. Jusqu’au XVIIIe siècle, ils furent associés malgré eux à chaque alliance, chaque traité, et même utilisés pour garantir la souveraineté d’un prince, tant au regard de ses sujets qu’au regard des dieux. Si l’avènement du droit international mit progressivement un terme à cet usage, celui-ci fut réinvesti par la guerre contemporaine puis par le terrorisme. À partir du XIXe, les armées utilisent des otages sous divers prétextes, et non sans en contester l’usage chez l’adversaire, repoussant, sous une forme diplomatique, les limites de la guerre totale. Considérée comme un crime de guerre dès 1945, la prise d’otages – si elle persiste dans les relations entre États – est désormais le fait du terrorisme, qui y voit une sorte de duel. Cet ouvrage, qui s’appuie sur des sources originales, entend retracer la généalogie d’une pratique ancienne et renouvelée, pour proposer une véritable relecture des relations internationales.