Contenu

Recherche par genre: Société/économie/politique

1329 résultats. Page 19 sur 67.

Durée:10h. 23min.
Genre littéraire:Société/économie/politique
Numéro du livre:68700
Résumé: Pour la première fois depuis plus d’un siècle, les milliardaires américains paient moins d’impôts, en proportion de leurs revenus, que chacun des autres groupes sociaux. Écrit par deux économistes qui ont révolutionné l’étude des inégalités, ce livre présente une analyse au scalpel de cette grande transformation. Mêlant récit historique et analyse économique, Emmanuel Saez et Gabriel Zucman analysent les choix (et non-choix) qui ont conduit au triomphe de cette injustice fiscale, de l’exonération progressive des revenus du capital au développement d’une nouvelle industrie de l’évasion fiscale, en passant par l’engrenage de la concurrence fiscale internationale. Avec clarté et concision, ils expliquent comment l’Amérique, qui a été à la pointe du combat pour la justice fiscale pendant la moitié du xxe siècle, a tourné le dos à sa propre tradition. Si l’on veut éviter que l’Europe ne s’enfonce dans la dérive inégalitaire et oligarchique qui a amené Donald Trump au pouvoir, il y a urgence à tirer les leçons de cette histoire. Car même si ce phénomène a été extrême de l’autre côté de l’Atlantique, le déclin de la progressivité fiscale dans un contexte de montée des inégalités n‘est en rien spécifique aux États-Unis, et appelle des solutions globales. Le Triomphe de l’injustice propose une refondation de l’impôt à la fois visionnaire et pragmatique, à même d’apporter des solutions concrètes aux défis inégalitaires contemporains et de réconcilier la mondialisation et la justice économique.
Durée:2h. 30min.
Genre littéraire:Société/économie/politique
Numéro du livre:68702
Résumé: « Bâtonner », c’est copier-coller une dépêche en la remaniant à la marge. Symptôme ordinaire d’une dépossession des travailleurs, le bâtonnage illustre ce que l’argent fait au journalisme : la concurrence s’intensifie, la production de contenus s’accélère, l’information en vient à être usinée en série. Et tandis que les éditorialistes pontifient, les petites mains de la profession, de plus en plus précaires, perdent le sens de leur métier. La fusion du néolibéralisme et du numérique détériore la nature de leur travail et les conditions de son exercice. Dès lors, pourquoi les journalistes continuent-ils à consentir à ce qu’ils font ? Fruit d’une longue enquête, ce livre décrit les ressorts de l’aliénation d’une profession déqualifiée et disqualifiée, qui certes proteste mais continue de se croire indispensable à la vertu publique. Toujours plus prompte à « décoder » les fake news des autres, elle en oublie que le journalisme-marchandise n’est pas l’ami du peuple, mais un vice qui corrompt la pensée et, avec elle, la possibilité de la démocratie.
Durée:11h. 30min.
Genre littéraire:Société/économie/politique
Numéro du livre:68790
Résumé: Cinq ans après les attentats qui ont ensanglanté la France – de la tuerie de Charlie Hebdo au massacre du Bataclan –, ce livre est le premier récit de l’intérieur du processus qui a vu croître le jihadisme français. Né dans les «cités» enclavées des banlieues populaires, il a mené ses activistes, en passant par le «califat» de Daech au Levant, jusqu’aux prisons de l’Hexagone. À partir de quatre-vingts entretiens avec des terroristes incarcérés, Hugo Micheron analyse la nature du jihadisme français. Loin d’être coupée du reste de la société, la prison est en interaction constante avec les quartiers. Dans quel terreau français se creuse le jihadisme? Comment se transplante-t-il dans le jihad syrien? Comment s’épanouit-il dans les prisons de l’Hexagone? Voici le récit édifiant d’une emprise moderne, méthodique, qui a bouleversé les profondeurs de la société.
Durée:3h. 17min.
Genre littéraire:Société/économie/politique
Numéro du livre:68718
Résumé: La critique des médias est à la mode : tribunes libres, pamphlets, émissions parodiques dénoncent - à juste titre - les journalistes aux ordres, les manipulations de l'information, l'emprise de la « pensée unique »... Et pourtant, rien ne change : nombre de lecteurs et de téléspectateurs partagent ces indignations, sans modifier pour autant leurs habitudes de « consommation » des médias. Et ces derniers, loin d'être ébranlés par ces critiques, semblent même en être confortés. C'est ce paradoxe surprenant qu'explore cet essai original, fruit de la collaboration entre une journaliste et un philosophe. À partir de nombreux exemples puisés dans l'actualité récente - du fonctionnement des « Guignols de l'info » au traitement du conflit algérien ou de la guerre au Kosovo -, Florence Aubenas et Miguel Benasayag livrent une analyse décapante des mécanismes de fabrication de l'information et de leurs effets. En montrant la façon dont l'idéologie de la communication façonne le travail quotidien des journalistes, ils mettent à jour les illusions qu'elle véhicule : l'obsession de la recherche des « faits vrais », l'idéal de transparence, loin de mieux rendre compte du réel, contribuent à le rendre inintelligible. Et la « révélation » des scandales, loin d'entraîner des révoltes citoyennes, contribue à fabriquer une société de l'impuissance. Pour sortir de ces impasses, pour sortir aussi du confort illusoire du radicalisme « anti-médias », les auteurs explorent les voies de ce que pourrait être un autre journalisme, un autre rapport des citoyens à l'information.
Durée:8h. 44min.
Genre littéraire:Société/économie/politique
Numéro du livre:68792
Résumé: Front national en hausse, transition énergétique en berne, réchauffement climatique dans une indifférence et une impuissance généralisées, délitement du lien social sur fond de crise, de chômage et de souffrances multiples, incapacité des politiques à agir ou à offrir une espérance crédible aux jeunes générations... Alors que l'année électorale 2014 a cristallisé toutes les tensions, toutes les intolérances, le journaliste Olivier Le Naire a mené 10 grands entretiens auprès de 10 personnalités de haut niveau - célèbres ou non, toutes reconnues dans leurs domaines -, afin qu'elles livrent leur diagnostic, proposent des remèdes pour guérir notre société malade. Et montrent à une France rongée par le pessimisme que les voies de l'espoir existent bel et bien. Dans ce livre, pour la première fois, ces dix hommes et femmes libres, qui jusque-là agissaient séparément, unissent donc leur talents, leurs convictions humanistes, leur enthousiasme et leur capacité d'entraînement afin d'embrasser de manière globale les problèmes de notre société. Ensemble, ils veulent montrer qu'on ne peut plus faire l'économie d'un changement radical, et que d'autres modèles, plus efficaces, plus justes, plus vertueux sont possibles. Souvent, ces modèles existent, ils marchent déjà. Leur application relève d'abord de la volonté et non de l'utopie, comme le prouvent chaque jour dans le monde des millions de citoyens à travers leurs actions concrètes. Et comme l'ont montré avant nous des visionnaires comme Gandhi, Martin Luther King ou Nelson Mandela. Tous les signataires de ce livre ont aussi le désir de s'adresser au public le plus large possible, puisque leur postulat est que rien ne se fera sans les citoyens eux-mêmes. L'objectif de cette démarche n'est donc pas seulement d'éclairer le chemin, mais aussi de mobiliser, de faire vibrer les consciences, afin que chacun soit bien persuadé que le changement n'adviendra que si, tous, nous faisons notre part. Et si, ensemble, nous pesons sur nos élus pour mettre en pratique des solutions ambitieuses.
Durée:8h. 9min.
Genre littéraire:Société/économie/politique
Numéro du livre:68788
Résumé: Ils avaient promis. Ils seraient irréprochables. Ils avaient promis. Ils seraient différents. Ils avaient promis. Ils feraient de la politique autrement. Un simple tract va tout faire basculer. Bobigny, préfecture du département le plus pauvre de France, va être le théâtre de la promotion de la voyoucratie et l'envers de la méritocratie républicaine. Jusqu'à ce sms qui dénonce qu'il y a bien eu un pacte avec les cités pour la prise du pouvoir. Cette enquête sidérante, conduite par une journaliste de l'AFP, révèle que tout est possible pour gagner une mairie, certains pactisant avec des logiques mafieuses et le communautarisme. Mais l'impensable ne s'arrête pas là. Ce pacte cache un autre pacte, secret celui-ci, qui renvoie à l'une des pires affaires criminelles françaises : l'assassinat d'Ilan Halimi. Ils ont pactisé avec les barbares. Une plongée au coeur de la corruption et du clientélisme politique qui détruisent la République.
Durée:3h. 31min.
Genre littéraire:Société/économie/politique
Numéro du livre:68787
Résumé: La politique est passée de l’âge de la joute à celui de l’interactif. L’homme d’État apparaît de moins en moins comme une figure d’autorité, une instance productrice de normes et de plus en plus comme quelque chose à consommer. C’est là le résultat d’une certaine impuissance à exercer le pouvoir, sous l’effet conjugué du néolibéralisme et des nouvelles technologies. L'Etat est désormais désacralisé, profané par les médias, ridiculisé par les marchés, soumis à la tutelle des institutions internationales et des agences de notation. Aussi la com’ politique ne vise-t-elle plus seulement à formater le langage (storytelling), mais à capter et à plonger les esprits dans cet univers spectral dont les hommes politiques sont à la fois les performers et les victimes.
Durée:6h. 22min.
Genre littéraire:Société/économie/politique
Numéro du livre:68087
Résumé: Dans ces essais des années 1940 et 1950, James Baldwin s'interroge sur ce que signifie être noir aux Etats-Unis. Ses réflexions sur la vie à Harlem, la politique, la religion, la presse, la littérature ou le cinéma, écrites dans une prose riche, dense et percutante, sont d'une profonde et vibrante actualité. La force de ce recueil réside dans la virtuosité avec laquelle Baldwin entremêle sa critique d'une société injuste et clivante et le récit très personnel de son expérience et de ses souvenirs. Avec une justesse incomparable et une franchise désarmante, il explore les méandres des relations entre les Noirs et les Blancs et donne à voir une société en prise avec ses contradictions. Cette nouvelle traduction rend admirablement justice à l'intensité, la finesse et la perspicacité de l'oeuvre de Baldwin.
Durée:4h. 3min.
Genre littéraire:Société/économie/politique
Numéro du livre:68046
Résumé: C’est l’histoire d’un homme qui court. Sa semelle frappe le bitume. Sa respiration emplit les avenues entièrement vides. Parfois il traverse un rond-point comme un anneau gigantesque. Mais sur le côté, aucun public, engageant ou rieur, aucune banderole, rien. Des haut-parleurs sont fixés partout, et des hommes en gris observent, à chaque carrefour, ce coureur et, loin devant, celui qui le précède. Bienvenu dans cette capitale célèbre et silencieuse, aux façades tristement ripolinées, où se mêlent douleur et néant. A Pyong Yang plus qu’ailleurs, le marathon est une épreuve. Marc Nexon s’y est préparé, il a dissimulé son métier véritable, et le voici lancé. Que pense le démocrate qui traverse au pas de course la ville la plus fermée du monde, en short et baskets fabriquées en Chine, de l’autre côté de la frontière ? Croit-il à l’échange par le sport, lui qui a couvert l’ancien bloc de l’Est ? Rencontre-t-il un pays différent, entre statues immenses et plaines désertées ? Ou cette course est-elle un acte un peu fou, un engagement décalé ? D’une avenue où se rangent les camions de l’armée à l’étage interdit de l’hôtel, d’une pause très surveillée en bord de route à un sourire d’enfant, Marc Nexon raconte, évoque, respire. Ici un vêtement, là un signe. Ici un slogan, là une impasse misérable. Partout la peur. Cette traversée métaphysique, magistralement écrite, est aussi un des rares récits sur ce pays interdit.
Lu par:Pierre Biner
Durée:3h. 49min.
Genre littéraire:Société/économie/politique
Numéro du livre:68043
Résumé: Mai 1968 a affranchi la sexualité de ses tabous et de ses archaïsmes. Pour le meilleur, mais aussi pour le pire, car avec cette "révolution" , les plus jeunes ont été entraînés dans une sexualité prématurée, reconnue aujourd'hui comme violente. Historienne, féministe engagée, Malka Marcovich a été témoin de ce qu'a représenté Mai 1968 pour toute une génération. Forte de cet héritage de liberté, mais aussi consciente des dérives, elle est allée à la rencontre de femmes et d'hommes qui ont souffert d'un climat d'abus sexuel, insidieux ou manifeste. Ce livre donne enfin la parole à ceux qui se sont trop longtemps tus et aborde de manière inédite un tournant fondamental dans l'histoire de nos sociétés.
Durée:6h. 4min.
Genre littéraire:Société/économie/politique
Numéro du livre:68022
Résumé: Reinhard Höhn (1904-2000) est l'archétype de l'intellectuel technocrate au service du IIIe Reich. Juriste, il se distingue par la radicalité de ses réflexions sur la progressive disparition de l'Etat au profit de la "communauté" définie par la race et son "espace vital" . Brillant fonctionnaire de la SS - il termine la guerre comme Oberführer (général) -, il nourrit la réflexion nazie sur l'adaptation des institutions au Grand Reich à venir - quelles structures et quelles réformes ? Revenu à la vie civile, il crée bientôt à Bad Harzburg un institut de formation au management qui accueille au fil des décennies l'élite économique et patronale de la République fédérale : quelque 600 000 cadres issus des principales sociétés allemandes, sans compter 100 000 inscrits en formation à distance, y ont appris, grâce à ses séminaires et à ses nombreux manuels à succès, la gestion des hommes. Ou plus exactement l'organisation hiérarchique du travail par définition d'objectifs, le producteur, pour y parvenir, demeurant libre de choisir les moyens à appliquer. Ce qui fut très exactement la politique du Reich pour se réarmer, affamer les populations slaves des territoires de l'Est, exterminer les Juifs. Passé les années 1980, d'autres modèles prendront la relève (le japonais, par exemple, moins hiérarchisé). Mais le nazisme aura été un grand moment managérial et une des matrices du management moderne.
Durée:14h. 7min.
Genre littéraire:Société/économie/politique
Numéro du livre:67995
Résumé: Célèbre pour son campus universitaire et surtout pour son équipe de football – les Grizzly –, l'université de Missoula est secouée par plusieurs affaires de viols commis entre 2010 et 2012 par des étudiants. A partir de ce scandale retentissant, Jon Krakauer brosse le tableau d'une Amérique où le viol est le crime le plus fréquent – même si près de 80% des victimes ne portent jamais plainte. Comment expliquer ce phénomène ? Peut-on dresser un portrait type du violeur ? Quelles sont les répercussions d'un tel traumatisme pour la victime ? Comment la société et la justice réagissent-elles ? C'est à toutes ces questions que Jon Krakauer entend répondre.
Lu par:Marc Levy
Durée:12h. 23min.
Genre littéraire:Société/économie/politique
Numéro du livre:68178
Résumé: Comment des réseaux islamistes sont-ils parvenus à constituer des enclaves au coeur des quartiers populaires ? Comment des foyers idéologiques et institutionnels situés au Moyen-Orient arabe et au Maghreb ont pu y diffuser avec succès leurs conceptions de l'islam ? D'Aubervilliers à Toulouse, d'Argenteuil à Champigny, Mantes-la-Jolie ou encore Molenbeek (Belgique), cet ouvrage étudie les stratégies et les pratiques des réseaux islamistes. Il documente précisément le maillage de l'espace local qui, des lieux de culte aux espaces de loisir et d'activités professionnelles, aboutit à la constitution de " territoires d'islam " en rupture avec la société française. Traçant la cartographie de cette géographie islamiste du pouvoir, les auteurs révèlent ses croisements, ses noeuds de communication, ainsi que les flux idéologiques, économiques et interpersonnels qui la traversent. Au coeur de cette analyse, la prison offre un prisme exceptionnel et apparaît plus que jamais comme le lieu où s'élaborent les nouvelles doctrines de l'islamisme.
Lu par:Colin Hubert
Durée:11h. 59min.
Genre littéraire:Société/économie/politique
Numéro du livre:68223
Résumé: Partout, ça se rebiffait. Les années 1970, a-t-on dit à droite et à gauche, du côté de Samuel Huntington comme de Michel Foucault, ont été ébranlées par une gigantesque "crise de gouvernabilité". Aux Etats-Unis, le phénomène inquiétait au plus haut point un monde des affaires confronté simultanément à des indisciplines ouvrières massives, à une prétendue "révolution managériale", à des mobilisations écologistes inédites, à l'essor de nouvelles régulations sociales et environnementales, et — racine de tous les maux — à une "crise de la démocratie" qui, rendant l'Etat ingouvernable, menaçait de tout emporter. C'est à cette occasion que furent élaborés, amorçant un contre-mouvement dont nous ne sommes pas sortis, de nouveaux arts de gouverner dont ce livre retrace, par le récit des conflits qui furent à leurs sources, l'histoire philosophique. On y apprendra comment fut menée la guerre aux syndicats, imposé le "primat de la valeur actionnariale", conçu un contre-activisme d'entreprise ainsi qu'un management stratégique des "parties prenantes", imaginés, enfin, divers procédés invasifs de "détrônement de la politique". Contrairement aux idées reçues, le néolibéralisme n'est pas animé d'une "phobie d'Etat" unilatérale. Les stratégies déployées pour conjurer cette crise convergent bien plutôt vers un libéralisme autoritaire où la libéralisation de la société suppose une verticalisation du pouvoir. Un "Etat fort" pour une "économie libre".
Durée:24h. 10min.
Genre littéraire:Société/économie/politique
Numéro du livre:68173
Résumé: Toutes les sociétés humaines ont besoin de justifier leurs inégalités : il faut leur trouver des raisons, faute de quoi c'est l'ensemble de l'édifice politique et social qui menace de s'effondrer. Les idéologies du passé, si on les étudie de près, ne sont à cet égard pas toujours plus folles que celles du présent. C'est en montrant la multiplicité des trajectoires et des bifurcations possibles que l'on peut interroger les fondements de nos propres institutions et envisager les conditions de leur transformation. A partir de données comparatives d'une ampleur et d'une profondeur inédites, ce livre retrace dans une perspective tout à la fois économique, sociale, intellectuelle et politique l'histoire et le devenir des régimes inégalitaires, depuis les sociétés tri-fonctionnelles et esclavagistes anciennes jusqu'aux sociétés post-coloniales et hypercapitalistes modernes, en passant par les sociétés propriétaristes, coloniales, communistes et sociales-démocrates. A l'encontre du récit hyperinégalitaire qui s'est imposé depuis les années 1980-1990, il montre que c'est le combat pour l'égalité et l'éducation, et non pas la sacralisation de la propriété, qui a permis le développement économique et le progrès humain. En s'appuyant sur les leçons de l'histoire globale, il est possible de rompre avec le fatalisme qui nourrit les dérives identitaires actuelles et d'imaginer un socialisme participatif pour le XXIe siècle : un nouvel horizon égalitaire à visée universelle, une nouvelle idéologie de l'égalité, de la propriété sociale, de l'éducation et du partage des savoirs et des pouvoirs.
Durée:9h. 53min.
Genre littéraire:Société/économie/politique
Numéro du livre:68224
Résumé: Voici, pour la première fois, une enquête complète sur la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE), théâtre de la fameuse série Le Bureau des légendes. La DGSE n'a qu'un but : défendre les intérêts de la France. Pour cela, la loi l'autorise à « entraver » clandestinement, à l'étranger, les ennemis de notre pays. Si la Boîte, comme la surnomment ses 7 000 agents, baigne dans le secret, l'ouverture est très nette, et, paradoxalement, plus personne ne parle aujourd'hui de la DGSE sans évoquer sa spectaculaire vitrine, Le Bureau des légendes, que notre enquête éclaire d'un jour nouveau. Assassinats ciblés, infiltration croissante des services russes, chasse aux « taupes » chinoises, cyberguerre, opérations secrètes en Afrique..., autant d'histoires inédites, enfin révélées dans ce livre. C'est aussi le quotidien des agents secrets qui est dévoilé : de leur entrée dans le service, sur concours ou par contrat, à leur plongée dans l'espionnage sous une identité fictive - la fameuse « légende »...
Lu par:Bernard Dieu
Durée:8h. 9min.
Genre littéraire:Société/économie/politique
Numéro du livre:68191
Résumé: "Depuis le début de sa carrière, l'un des principaux traits de caractère de monsieur Recep Tayyip Erdogan, c'est qu'il a la langue proche du coeur. Il dit ce qu'il pense aussitôt qu'il le pense", analyse l'un de ses plus vieux compagnons de route. On pourrait donc le lire à livre ouvert ? "Il n'est pas très cultivé, ajoute un journaliste, il n'a jamais lu Sun Tzu ou Machiavel. Mais malgré cela, c'est l'un des leaders les plus forts du monde." Comment cet homme politique, proche du Turc de la rue, au pouvoir depuis 2003, porté par la réussite économique insolente de son pays, est-il parvenu à vampiriser la vie politique sans jamais craindre d'institutionnaliser l'opportunisme comme méthode de gouvernance ? On se souvient qu'il voulait adhérer à l'Union européenne, qu'il était le "frère" de Bachar el-Assad, l'allié d'Israël, qu'il négociait avec les Kurdes du PKK, qu'il marchait main dans la main avec Fethullah Gülen, son ennemi juré d'aujourd'hui, et caetera... De plus en plus mystique après le coup d'Etat manqué de 2016 - "un don de Dieu", dit-il -, il se compare volontiers au prophète Mahomet sauvé à Médine par une araignée. Citant le Coran à tout-va, l'hyper-président, installé dans son palais monumental de mille cent cinquante pièces, se veut aussi le successeur d'Atatürk, et pourquoi pas, bientôt, celui de Soliman le Magnifique. Il demeure un acteur incontournable dans un Moyen-Orient en pleine recomposition et d'une complexité redoutable. Mais pour combien de temps ? Jusqu'en 2029 comme il le souhaite ? Entre-temps, il sera devenu le fossoyeur de la fragile démocratie turque en menant une répression de masse impitoyable contre des milliers d'opposants, tout spécialement contre les journalistes du pays qui occupe la 155e place sur 180 au classement 2017 de la liberté de la presse.
Durée:6h. 40min.
Genre littéraire:Société/économie/politique
Numéro du livre:68168
Résumé: Une réflexion géopolitique sur le rugby et l'évolution de toutes ses composantes depuis les années 1990. L'auteure aborde la hausse des droits télévisés depuis la professionnalisation de la discipline en 1995, son récent statut de sport olympique ou encore le rugby féminin.
Lu par:Marc Levy
Durée:26h. 56min.
Genre littéraire:Société/économie/politique
Numéro du livre:68221
Résumé: Secrétaire général de la Nouvelle-Calédonie puis directeur des affaires politiques au secrétariat d'Etat aux DOM-TOM, Michel Levallois a suivi de très près, comme acteur et comme témoin, l'évolution politique de la Nouvelle-Calédonie de 1970 à 2018. Sa connaissance du terrain, sa proximité avec les acteurs majeurs de ce dossier, autant que les archives qu'il a conservées de cette période, le conduisent à livrer ce récit, de l'intérieur, des événements qui ont secoué le territoire durant un demi-siècle. Depuis la prise de possession militaire en 1853, la Nouvelle-Calédonie, devenue Territoire d'outre-mer, n'a jamais cessé d'être l'enjeu de combats partisans en métropole, notamment des affrontements entre la droite et la gauche. Enjeu économique aussi, compte tenu de ses richesses en nickel ; idéologique, enfin, entre partisans de la colonisation et militants pour l'indépendance. En réalité, au-delà d'un conflit entre courants d'idées, la Nouvelle-Calédonie est bien enfermée dans une impasse coloniale. Chronique des événements, ce livre porte témoignage de ce qu'il est possible, tout en représentant l'Etat français, de défendre les intérêts de son pays sans jamais rompre les fils du dialogue ininterrompu avec les Kanak. A l'aube du scrutin d'autodétermination, Michel Levallois trace les perspectives à venir et continue à plaider pour une décolonisation fraternelle qui, tout en maintenant la présence de la France dans le Pacifique, assurerait aux Kanak la maîtrise de leur destin tout en préservant les liens qui unissent les communautés.
Lu par:
Durée:39h. 5min.
Genre littéraire:Société/économie/politique
Numéro du livre:68197
Résumé: Toutes les sociétés humaines ont besoin de justifier leurs inégalités : il faut leur trouver des raisons, faute de quoi c'est l'ensemble de l'édifice politique et social qui menace de s'effondrer. Les idéologies du passé, si on les étudie de près, ne sont à cet égard pas toujours plus folles que celles du présent. C'est en montrant la multiplicité des trajectoires et des bifurcations possibles que l'on peut interroger les fondements de nos propres institutions et envisager les conditions de leur transformation. A partir de données comparatives d'une ampleur et d'une profondeur inédites, ce livre retrace dans une perspective tout à la fois économique, sociale, intellectuelle et politique l'histoire et le devenir des régimes inégalitaires, depuis les sociétés tri-fonctionnelles et esclavagistes anciennes jusqu'aux sociétés post-coloniales et hypercapitalistes modernes, en passant par les sociétés propriétaristes, coloniales, communistes et sociales-démocrates. A l'encontre du récit hyperinégalitaire qui s'est imposé depuis les années 1980-1990, il montre que c'est le combat pour l'égalité et l'éducation, et non pas la sacralisation de la propriété, qui a permis le développement économique et le progrès humain. En s'appuyant sur les leçons de l'histoire globale, il est possible de rompre avec le fatalisme qui nourrit les dérives identitaires actuelles et d'imaginer un socialisme participatif pour le XXIe siècle : un nouvel horizon égalitaire à visée universelle, une nouvelle idéologie de l'égalité, de la propriété sociale, de l'éducation et du partage des savoirs et des pouvoirs.