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Un siècle dans la vie d'une femme

Résumé
Anaïs, l'aïeule, a passé l'essentiel de sa vie dans l'attente. Fiancée à Jean-François, elle est bonne dans une famille bourgeoise pendant qu'il fait son service au Tonkin. Sa fille Louise, aurait voulu faire des études mais se marie - puisque c'est le seul destin d'une femme dans les années 1930 - avec Léon. Anne, la fille de Louise, veut mener de front sa carrière de journaliste et sa vie de femme indépendante. Lola, enfin, une adolescente mal dans sa peau avec ses kilos en trop, devient une femme d'affaires sans états d'âme apparents. Au fil du récit, une voix mêle les destins de ces quatre femmes comme si elles n'étaient qu'une seule et même personne.
Durée: 7h. 24min.
Édition: Paris, Belfond, 2009
Numéro du livre: 16622
ISBN: 9782714446046

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Lu par : Delphine Horst
Durée : 3h. 23min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
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Résumé:"Conter cette histoire serait vain pastiche si elle ne reposait sur un événement réel et n'aidait à montrer à quelle profondeur a racine dans la vie humaine chacun de ces mythes qui servent de base aux grandes oeuvres antiques. Peu nombreux sont ces mythes; mais ils ne cessent de réapparaître sous un habit nouveau, de se mettre de force dans nos mains pour nous contraindre à les tenir fermement. Près la belle rivière qui coule à une demi-heure de marche de Seldwyla, s'élève et s'étend largement un terrain ondulé qui, bien cultivé lui-même, va se perdant dans la plaine fertile. Au loin, aux pieds de cette ondulation, un village avec son bouquet de grosses fermes; là, sur une colline à pente douce, s'étendaient à l'aise il y a quelques années trois champs superbes, tout en longueur, tels trois gigantesques rubans côte à côte alignés"
Durée : 8h. 40min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 16798
Résumé:
Durée : 8h. 24min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
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Résumé:Par-delà la vie d'une femme de Lavaux c'est, durant près d'un siècle, l'histoire d'une famille et d'une région où se répercutent les grands bouleversements écologiques, sociaux et économiques, celle d'un peuple qui s'affirme aussi bien dans ses fêtes que dans ses travaux." Suzanne Deriex fait preuve d'une grande humilité face à ce personnage qu'elle a créé en s'inspirant de choses connues, ne travestissant les noms qu'à l'approche d'un passé récent, se réclamant d'une joie d'écrire et de raconter qui transparaît dans chacun de ses propos (... ) Un véritable document sociologique, historique aussi, qui procède d'un désir de sauvegarder une tradition le plus souvent orale ". (culturactif.ch)
Durée : 6h. 21min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 16850
Résumé:L'action précède la guerre d'Algérie. Elle se déroule dans un village sicilien. Giovanni, sous couvert d'études entomologiques, travaille dans le « service », un réseau d'espionnage auquel Barbara, venue le rejoindre, refuse d'adhérer. C'est le drame d'une passion qui se heurte à un engagement politique tenant lieu d'absolu. «[...] Ce qui a frappé les membres du jury dans ce livre, je crois que c'est en tout premier lieu la sûreté de la main qui l'a écrit, la clarté de l'esprit qui l'a conçu [...] L'intrigue proprement dite, avec ce qu'elle comporte de mystère et de violence, est fort bien menée, le récit ramené à l'essentiel, sans fausse poésie, sans fausse philosophie : simple, intelligent, maîtrisé. » Philippe Jaccottet, La Nouvelle Revue de Lausanne, 12 juin 1964. Prix du Jubilé du Lyceum de Suisse. (Ed. Plaisir de Lire)
Lu par : Marie Lourizi
Durée : 6h. 22min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 14410
Résumé:Juliette, jeune orpheline de dix-huit ans, débarque un jour dans un village vaudois, venant de son Cuba natal. Elle cherche refuge chez son oncle, aubergiste de son état, qui reste sa seule famille. Ce roman de Ramuz, paru en 1927, ne laisse pas d'étonner par son thème lui-même. Comment Ramuz a-t-il pu introduire cette fleur exotique dans une oeuvre aussi fermée sur les paysages vaudois et valaisans qu'est la sienne ? Qu'Aimé Pache pousse jusqu'à Paris, certes ! Mais qu'une jeune fille des Caraïbes vienne irradier une auberge campagnarde de sa beauté absolue, voilà qui peut faire penser à un tournant dans l'oeuvre de Ramuz. N'importe quel écrivain aurait traité pareil thème sur le mode sociologique. L'irruption d'un élément étranger dans le vase clos d'habitudes locales : quelles en seront les perturbations au niveau des comportements, jusqu'où iront ces bouleversements ? Mais Ramuz n'est ni sociologue ni psychologue. Ce qui l'intéresse, c'est cette trame souterraine aux choses, invisible et pourtant présente, qui les élève jusqu'à des hauteurs inconnues. La Beauté sur la Terre pourrait s'appeler " La Beauté sous la Terre ", tant elle soulève et transcende tout ce qu'elle touche et fait vibrer. Mais si on rêve de la Beauté, si on peut l'entrevoir ou la frôler, on ne l'aborde pas de face. La Beauté, comme le soleil ou la mort, rend fou ceux qui la regardent en face. Ainsi de Joseph qui, faute de pouvoir s'approprier l'image de son rêve, se met à tout détruire autour de lui. Ainsi de ces hommes qui, après de timides avances, en viennent à exprimer leurs convoitises les plus brutales ou les plus sordides. Juliette finira par fuir le village, l'auberge et son oncle. La vision de Ramuz est pessimiste. Mais en même temps se dessine une morale nouvelle, à mi-chemin du christianisme et du panthéisme, qui fait de certaines forces obscures le levain de ce qui peut constituer, en dépit de tout, la Beauté sur la Terre.
Lu par : Denise Zanger
Durée : 11h. 33min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 1789
Résumé:Premier roman d'Albert Cohen racontant le parcours d'un jeune et brillant juif de Céphalonie ayant du mal à assumer son rôle d'ambitieux. Sur la route de son triomphe, oncles et cousins d'Orient sont là pour lui rappeler ses origines modestes, la précarité de son pouvoir et la dérision de tout ordre social.
Lu par : Cécile Gavlak
Durée : 5h. 41min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 36249
Résumé:Elle s'appelle Gillian, elle est belle, elle a du succès, elle est aimée. Mais le début du livre renvoie toutes ces phrases au passé, y compris la première. Est-elle en effet encore Gillian au moment où débute le roman ? N'a-t-elle pas tout perdu, jusqu'au reflet d'elle-même ? Une nuit, au retour d'une soirée trop arrosée, après une dispute, Gillian et son mari Matthias, qui travaillent tous deux pour la télévision, ont un accident de voiture en heurtant un chevreuil sur une petite route qui traverse la forêt. Matthias, qui conduisait, meurt sur le coup. Gillian se réveille à l’hôpital et découvre qu'elle n'a plus de visage. Toute la belle façade s'écroule, tout ce qui faisait sa vie a disparu. Gillian doit subir plusieurs opérations de chirurgie plastique. Elle qui était toujours entourée, admirée, sollicitée, découvre la solitude et l’absence de vraie amitié. Même sa mère n'ose plus aller la voir. Pour Gillian, les jours deviennent des nuits. Après cette première partie, Peter Stamm fait un saut en arrière et raconte la rencontre entre Gillian et Herbert, un artiste qui peint des nus à partir de photos. Croisé sur un plateau de télévision, il finit, après quelques échanges de mails, par photographier et peindre Gillian nue dans son atelier. Ce sont en fait les photos de ce travail qui ont déclenché la dispute fatale avec Matthias. Ce dernier avait en effet découvert par hasard la pellicule dans un tiroir du bureau de Gillian et l'avait faite développer. Outre un fort sentiment de culpabilité, Gillian en retire l'idée que l'art peut tuer, mais aussi la conviction que sa vie n'était jusque-là qu'une simple mise en scène fondée sur les apparences. La troisième partie nous emmène sept ans plus tard. Herbert traverse une crise existentielle. Incapable de peindre depuis plusieurs années, il a finalement accepté un poste de professeur aux Beaux-Arts. Un jour, il reçoit l'invitation d'une fondation culturelle dans les montagnes de l'Engadine, qui lui donne carte blanche pour faire une exposition. Après de longues hésitations, il finit par accepter, d'autant plus que sa compagne, avec qui il a un petit garçon de sept ans maintenant, vient de le quitter. C'est là qu'il retrouve Gillian qui, après sa guérison, a fui le monde des médias et a trouvé un travail d'animatrice culturelle, loin de la ville et de ses attraits, dans le centre de loisirs qui jouxte la fondation. Peter Stamm est trop bon romancier pour confier cette rencontre au hasard : c'est en fait Gillian (qui se fait désormais appeler Jill) qui a convaincu le directeur du centre culturel d'inviter Hubert et de lui proposer de faire une exposition. Si tous les jours sont des nuits quand l'amour disparait, les nuits peuvent devenir des jours quand le bonheur d'être ensemble est là, pour reprendre les dernières lignes du sonnet de Shakespeare mis en exergue au début du livre. Mais Peter Stamm sait aussi éviter les pièges des réconciliations prématurées, c'est le prix de la liberté de ses personnages qui ne réagissent pas toujours comme on l'attend. Ici, la vie n'est pas un songe, elle est un jeu dont on doit maitriser les règles pour ne pas se faire rejeter. Mais dont on peut aussi rejeter les règles, si on en a le courage.
Lu par : Françoise Golaz
Durée : 3h. 7min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 16972
Résumé:Dans la salle de lecture surchauffée de la bibliothèque municipale, ils ont échangé leurs premiers regards. Puis, autour d'un café, leurs premiers mots. II est suisse et fait des recherches sur les wagons de luxe américains. Elle est américaine, étudiante en physique et rédige sa thèse de doctorat. Ils dînent ensemble, partent en excursion dans les forêts environnantes, visitent les musées. Un jour, Agnès lui demande d'écrire un portrait d'elle. Soir après soir, il se prête à ce qui n'est au début qu'un jeu.
Lu par : Brigitte Cottens
Durée : 3h. 26min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 16190
Résumé:Ils sont cadres de banque, étudiants, mères de famille ou retraités, des gens ordinaires. Ils vivent à New York, ou quelque part en Suisse, vont travailler à Londres ou à Riga, se croisent dans un bar à fado de Lisbonne. Gagnés par le train-train quotidien. La banalité même. C'est à eux pourtant que Peter Stamm donne la parole dans son dernier recueil de onze nouvelles. À Henry, l'ancien vacher devenu cascadeur qui sillonne le pays en rêvant de rencontrer une femme. A Inger, la Danoise, qui refuse sa vie étriquée et s'est mise en route pour l'Italie.
Lu par : Françoise Golaz
Durée : 7h. 54min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 17012
Résumé:Alexander et Sonia forment un couple parfait. Tous deux sont jeunes, beaux et partagent une passion commune pour l'architecture. Guidés par l'ambition de Sonia, ils s'installent à Munich et ouvrent un cabinet qui connaît un succès rapide. Cette union, idyllique en apparence, se trouve bouleversée par la rencontre d'Alex avec Iwona, une Polonaise sans papiers, peu cultivée, peu attirante. Rien ne devrait les réunir mais Alex est irrésistiblement attiré par cette femme dont la seule qualité est d'être l'exact opposé de Sonia.
Lu par : Françoise Kern
Durée : 23h. 17min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 3556
Résumé:Cette vaste fresque historique déroule, selon un rythme sûr et une composition rigoureuse, la chronique d'une famille de la grande bourgeoisie zurichoise de 1912 à 1918. Porté par la générosité, le roman suggère à la Suisse un renouvellement de la pensée libérale et un rôle européen exemplaire, attaché au renoncement à la grandeur héroïque et au nationalisme, et privilégiant une démocratie fondée sur un réformisme lent, la tolérance et le dialogue.
Lu par : Madiana Roy
Durée : 7h. 31min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 68089
Résumé:« Elles se regroupent autour d'un pick-up. Sur le plateau un disque de Johny. Elles s'enlacent et se bercent. Les plus jeunes ont les yeux fermés et un air ravi. Elles allument une cigarette, soufflent la fumée lentement, la tête renversée en arrière. Puis elles écrasent le mégot en le tordant dans une savonnière. Le palier est bleu de fumée. Au fur et à mesure que le jour avance, elles sont plus nombreuses. Les unes sortent des ateliers ou des magasins, les autres de l'École de commerce ou de l'École des métiers. Elles se retrouvent, bras dessus, bras dessous, chantent et dansent, unies dans une même ferveur. »