Contenu

Des mots et des hommes: chronique et abécédaire du leadership

Résumé
Recueil des chroniques publiées par Maxime Morand dans la presse, agrémentées d’un ovni, sous la forme d’un alphabet du leadership, ce livre fusille les leaders toxiques et les départements de ressources humaines. Aux yeux de l’ancien membre de la direction de Lombard Odier, les responsables des ressources humaines sont obnubilés par des concepts creux. Ils sont utilisés par leur hiérarchie pour faire avaler d’amères pilules aux collaboratrices et aux collaborateurs des entreprises, qui sont dominés par des chefs de lignes improbables et des responsables des finances tout puissants. C’est en amoureux des humains en ressources, pour reprendre son expression, qu’il essaie de réfléchir à un avenir utile pour les professionnels du management et des ressources humaines. Porté par l’humanisme et l’humour, ce livre est un véritable traité de sagesse à destination de nous tous qui œuvrons au sein d’organisations multiples. Il nous donne des clés fécondes pour une lecture décalée de notre vie professionnelle. Pour reprendre les mots de Franklin Servan-Schreiber dans sa préface "il nous aide à reconnaître les marqueurs d’une vie professionnelle vraie et réussie."
Durée: 5h. 47min.
Édition: Fribourg, Faim de siècle, 2018
Numéro du livre: 38538
ISBN: 9782940422630
CDU: 330

Documents similaires

Lu par : Suzanne Bettens
Durée : 10h. 13min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 14999
Résumé:Quatrième de couv. : Sous une apparence pragmatique, la gestion constitue une idéologie qui légitime la guerre économique et l'obsession du rendement financier. Les gestionnaires installent en fait un nouveau pouvoir managérial. Il s'agit moins d'un pouvoir autoritaire et hiérarchique que d'une incitation à l'investissement illimité de soi dans le travail pour tenter de satisfaire ses penchants narcissiques et ses besoins de reconnaissance. Il s'agit d'instiller dans les esprits une représentation du monde et de la personne humaine, en sorte que la seule voie de réalisation de soi consiste à se jeter à corps perdu dans la lutte des places et la course à la productivité. Or, pour comme pour mieux assurer son emprise, cette logique déborde hors du champ de l'entreprise et colonise toute la société. Aujourd'hui, tout se gère, les villes, les administrations, les institutions, mais également la famille, les relations amoureuses, la sexualité... Le Moi de chaque individu est devenu un capital qu'il doit faire fructifier. Mais cette culture de la haute performance et le climat de compétition généralisée mettent le monde sous pression. Le harcèlement se banalise, entraînant l'épuisement professionnel, le stress et la souffrance au travail. La société n'est plus qu'un marché, un champ de bataille insensé où le remède proposé aux méfaits de la guerre économique consiste toujours à durcir la lutte. Face à ces transformations, la politique, à son tour contaminée par le réalisme gestionnaire , semble impuissante à dessiner les contours d'une société harmonieuse, soucieuse du bien commun. Peut-on néanmoins échapper à l'épidémie ? Peut-on repenser la gestion comme l'instrument d'organisation et de construction d'un monde commun où le lien importe plus que le bien ? C'est en tout cas la piste qu'ouvre ici le diagnostic du sociologue clinicien.
Durée : 6h. 4min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 68022
Résumé:Reinhard Höhn (1904-2000) est l'archétype de l'intellectuel technocrate au service du IIIe Reich. Juriste, il se distingue par la radicalité de ses réflexions sur la progressive disparition de l'Etat au profit de la "communauté" définie par la race et son "espace vital" . Brillant fonctionnaire de la SS - il termine la guerre comme Oberführer (général) -, il nourrit la réflexion nazie sur l'adaptation des institutions au Grand Reich à venir - quelles structures et quelles réformes ? Revenu à la vie civile, il crée bientôt à Bad Harzburg un institut de formation au management qui accueille au fil des décennies l'élite économique et patronale de la République fédérale : quelque 600 000 cadres issus des principales sociétés allemandes, sans compter 100 000 inscrits en formation à distance, y ont appris, grâce à ses séminaires et à ses nombreux manuels à succès, la gestion des hommes. Ou plus exactement l'organisation hiérarchique du travail par définition d'objectifs, le producteur, pour y parvenir, demeurant libre de choisir les moyens à appliquer. Ce qui fut très exactement la politique du Reich pour se réarmer, affamer les populations slaves des territoires de l'Est, exterminer les Juifs. Passé les années 1980, d'autres modèles prendront la relève (le japonais, par exemple, moins hiérarchisé). Mais le nazisme aura été un grand moment managérial et une des matrices du management moderne.
Lu par : Xavier Clément
Durée : 8h. 4min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 79083
Résumé:Un mal nouveau s'est diffusé dans notre société : la flemme. Elle sépare les générations, assèche notre volonté, appauvrit nos vies. Toutes les raisons que nous avions de fournir des efforts ont disparu. Les technologies se substituent à nos tâches et les Etats-providence ont déployé de puissants filets de protection. Inutile d'acquérir le savoir du monde, puisqu'il est à portée d'un simple clic. La vidéo remplace la lecture, la livraison remplace la sortie, l'écran remplace les rencontres. Plaid et canapé sont les symboles de la vie indolente idéale. On ne se bat plus pour appartenir à la société, c'est la société qui doit s'adapter à nous. Sans-gêne narcissique et sensibilité à fleur de peau gagnent du terrain. On a perdu le sens du temps long et exigeons tout, tout de suite. Les vieux pays développés vivent une rupture civilisationnelle majeure. Notre civilisation s'est bâtie sur l'effort. Tous les progrès en procèdent. Hier, il fallait surmonter les mille contraintes d'une existence cruelle ; aujourd'hui, leur absence nous pèse. Ce livre est un coup de sang contre la transformation de notre rapport à l'effort. Il en analyse les ressorts cachés et les redoutables conséquences.
Lu par : André Jobez
Durée : 4h. 34min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 69134
Résumé:L’Établi, ce titre désigne d’abord les quelques centaines de militants intellectuels qui, à partir de 1967, s’embauchaient, “ s’établissaient ” dans les usines ou les docks. Celui qui parle, ici a passé une année, comme O S. 2, dans l’usine Citroën de la porte de Choisy. Il raconte la chaîne, les méthodes de surveillance et de répression, il raconte aussi la résistance et la grève. Il raconte ce que c’est, pour un Français ou un immigré, d’être ouvrier dans une grande entreprise parisienne. Mais L’Établi, c’est aussi la table de travail bricolée où un vieil ouvrier retouche les portières irrégulières ou bosselées avant qu’elles passent au montage. Ce double sens reflète le thème du livre, le rapport que les hommes entretiennent entre eux par l’intermédiaire des objets : ce que Marx appelait les rapports de production.L’Établi, ce titre désigne d’abord les quelques centaines de militants intellectuels qui, à partir de 1967, s’embauchaient, “ s’établissaient ” dans les usines ou les docks. Celui qui parle, ici a passé une année, comme O S. 2, dans l’usine Citroën de la porte de Choisy. Il raconte la chaîne, les méthodes de surveillance et de répression, il raconte aussi la résistance et la grève. Il raconte ce que c’est, pour un Français ou un immigré, d’être ouvrier dans une grande entreprise parisienne. Mais L’Établi, c’est aussi la table de travail bricolée où un vieil ouvrier retouche les portières irrégulières ou bosselées avant qu’elles passent au montage. Ce double sens reflète le thème du livre, le rapport que les hommes entretiennent entre eux par l’intermédiaire des objets : ce que Marx appelait les rapports de production.
Lu par : Pascale Dubot
Durée : 4h. 56min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 74937
Résumé:Un guide d'autodéfense destiné aux personnes confrontées au racisme, au sexisme, à l'homophobie, ou encore à la grossophobie dans le cadre du travail. L'auteure fournit les clés légales et psychologiques pour surmonter les difficultés quotidiennes et livre un plaidoyer politique pour résister aux discriminations et transformer la société.
Durée : 6h. 5min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 80044
Résumé:Dans un monde de plus en plus complexe, l'éthique se trouve confrontée à de nouveaux défis, tels que l'injustice et les inégalités sociales accrues par l'explosion du digital. Cette ère du numérique oblige à transformer aujourd'hui les pratiques des gouvernants des entreprises et des particuliers. Ces pages tentent d'élargir la conscience de chacun d'entre nous sur les solutions à apporter face aux enjeux actuels et d'orienter les personnes en charge de notre avenir vers une pensée innovante et à long terme, afin de nous permettre à tous d'affronter le monde de demain.
Lu par : Chantal Vastel
Durée : 1h. 18min.
Genre littéraire : Psychologie/médecine
Numéro du livre : 69580
Résumé:Inspiré de faits réels, ce nouvel ouvrage de l’écrivaine Diane Laure Okoumba Simbou mêle l’anecdote à la réflexion. Par passion ou par nécessité, nous exerçons une activité. Elle rythme notre quotidien. Parfois même, elle devient l'axe central pendant une partie de notre vie. Puis, tantôt la passion laisse place à la désillusion. Tantôt la nécessité n'est plus perçue comme une fin en soi. Pire ! Que nous soyons rêveur tel un artiste ou cartésien tel un manager, nous constatons que la plus-value de l'apport humain est moins évidente. C'est le nouveau dogme du monde professionnel. Face à ce défi, comment continuer à donner un sens à ce qui nous occupe le plus clair de notre temps ?
Durée : 13h. 59min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 18301
Résumé:L'état de la faim dans le monde et des moyens de l'éradiquer par celui qui fut, pendant près de dix ans, en charge du dossier auprès du Secrétaire général de l'ONU. Toutes les trois secondes, un enfant de moins de dix ans meurt de malnutrition, tandis que des dizaines de millions d'autres, et leurs parents avec eux, souffrent de la faim et de ses terribles conséquences physiques et psychologiques. Et pourtant, nous le savons aussi, l'agriculture d'aujourd'hui serait en mesure de nourrir 12 milliards d'êtres humains. Nulle fatalité, donc. Mais comment en sortir ? D'abord, prendre conscience des dimensions exactes du problème : un état des lieux documenté, mais vibrant de la connaissance du terrain, ouvre le livre. Comprendre ensuite les raisons de l'échec des formidables moyens mis en oeuvre depuis la Deuxième Guerre mondiale pour éradiquer la faim. Puis identifier les ennemis du droit à l'alimentation. Enfin, bien comprendre les deux grands mécanismes à travers lesquels progresse la faim aujourd'hui : la production d'agro-carburants et la spéculation sur les biens agricoles.
Durée : 8h. 48min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 18831
Résumé:Grâce aux médias contemporains, le monde tout entier, à tout instant, nous est présent. Cela signifie-t-il que nous le connaissons mieux qu'auparavant ? Journalistes en tête, nombreux sont ceux qui craignent au contraire que l'information véritable ne survive pas à l'ère d'Internet. Les médias contemporains, c'est vrai, aggravent les défauts des médias de toujours : ils menacent de faire de nous des êtres irrationnels, sans mémoire, sans histoire, sans projet. Ils reflètent, donc intensifient toutes les contradictions d'une civilisation, la nôtre, qui condamne le progrès mais adore la technique informatique ; qui s'enthousiasme naïvement pour la révolution arabe, mais renie inconsciemment son propre humanisme. Les médias, qui devraient servir notre mémoire, servent souvent notre oubli. Mais rien n'est inéluctable. Nos moyens d'information, y compris Internet, sont et seront à notre image. Si nous gardons l'esprit critique, rien n'est perdu.
Lu par : Jean Frey
Durée : 9h. 32min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 32528
Résumé:Ce livre regroupe deux essais parus auparavant: L'Âge d'homme en Bosnie, petit guide d'une nausée suisse (éditions d'en bas, 1997) et Considérations salutaires sur le désastre de Srebrenica (éditions du Seuil, 1998, épuisé). Le premier essai interroge « le sens donné par une escouade d'assassins à certains mots (en l'occurrence et parmi d'autres: le sang, la pureté, l'ethnie, le peuple, le patriotisme, la nation, l'origine, la religion) et qui s'impose à certains écrivains et à leur éditeur », notamment une trentaine d'écrivains publiés par Vladimir Dimtrijevic fondateur de L'Âge d'Homme. Le deuxième essai d'après-guerre répond aux déambulations de l'écrivain Peter Handke chez les Serbes et à ses divagations dans la guerre de Bosnie (1992-1995) que rapporte notamment un Voyage hivernal tissé de nuit, de brouillard et de neige, dont la publication suscita une vive polémique en Europe. On y trouvera, en outre, une relation sur les tremblements de terre de Lisbonne (le 1er novembre 1755), d'Annecy (le 15 juillet 1996) et des Balkans... Ainsi que d'autres considérations salutaires sur l'autorité et sa trahison; sur le président Karadzic, le général Mladic et leurs agents littéraires en France...
Lu par : Marie Meylan
Durée : 3h. 55min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 35726
Résumé:Nous allons parler de la mort. Pas uniquement de celle des autres, mais de la nôtre. Celle qui va advenir bientôt. Notre audace ne nous inquiète guère, nous ne craignons pas la sanction. De toute manière, elle s’apprête à nous faucher, nous ne voyons pas ce qui pourrait nous arriver de pire. Nous voilà donc deux complices, proches par les origines et la culture, pétris de différences majeures, réunis par la proximité de la mort, par ces pages que nous allons écrire ensemble. Toujours bien vivants, nous ne savons pas vraiment ce que nous allons raconter. Mais, pas d’excuse, notre témérité ne nous effraie pas. En attendant, le défi est de cultiver la bonne humeur pour bien vivre ensemble le temps qui vient.
Lu par : Marianne Pernet
Durée : 7h. 41min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 73549
Résumé:Il est mort mais nous adresse ici un message de vie et d'espérance. Pendant vingt-cinq ans, Mikhaïl Gorbatchev s'est confié à Darius Rochebin comme il ne l'avait jamais fait, pour nous raconter, dans ces pages inédites, le miracle que fut son destin : un sursaut d'humanisme dans un système inhumain. Libéré de la langue de bois, Gorbatchev fait un récit plein de fraîcheur, sans rien cacher de ses erreurs : sa jeunesse paysanne, l'amour de Raïssa, l'ascension d'un communiste apparemment modèle, parvenu à la tête de l'empire, qui précipitera la chute de l'URSS en tentant de la réformer. Il dévoile les coulisses des événements qui ont changé le monde : Tchernobyl, la chute du mur de Berlin, le coup d'arrêt donné à l'escalade nucléaire. Mais il révèle aussi les rancunes qui ont alors germé, et qui explosent depuis lors entre l'Occident et la Russie. Gorbatchev fut l'anti-Staline. Homme de paix - jusqu'à la naïveté selon ses détracteurs -, il fait aujourd'hui figure d'anti-Poutine. Face à la crainte d'une autre guerre mondiale et au coeur de la bataille incertaine pour un nouvel ordre planétaire, cette voix d'outre-tombe a beaucoup à nous enseigner.