Contenu

Foucault et Lefort: regards croisés sur la modernité

Résumé
Le croisement des conceptions de Foucault et celles de Lefort sur la modernité s'accompagne, dans cet ouvrage, d'une analyse des différences entre l'image d'une société travaillée par les technologies disciplinaires et celle marquée par l'émergence de la démocratie moderne, comme mutation symbolique profonde. La problématisation des relations entre le pouvoir et le corps, des comportements et des actions des individus, chez Foucault, s'articule autour de l'examen, chez Lefort autour des différences des formes de sociétés et des principes générateurs des relations que les hommes entretiennent entre eux et avec le monde. Un point de convergence important apparaît toutefois chez les deux penseurs : la question des foyers disséminés de contestation, des résistances et des conditions de la liberté, comme réel enjeu de nos sociétés contemporaines.
Mots-clés: Modernité
Durée: 9h. 27min.
Édition: Paris, L'Harmattan, 2020
Numéro du livre: 70975
ISBN: 9782343174020
Collection(s): La philosophie en commun
CDU: 100

Documents similaires

Lu par : Hervé Detrey
Durée : 5h. 10min.
Genre littéraire : Philosophie/religion/spiritualité
Numéro du livre : 19783
Résumé:«Un des caractères particuliers du monde moderne, c'est la scission qu'on y remarque entre l'Orient et l'Occident. Il peut y avoir une sorte d'équivalence entre des civilisations de formes très différentes, dès lors qu'elles reposent toutes sur les mêmes principes fondamentaux, dont elles représentent seulement des applications conditionnées par des circonstances variées. Tel est le cas de toutes les civilisations que nous pouvons appeler normales, ou encore traditionnelles ; il n'y a entre elles aucune opposition essentielle, et les divergences, s'il en existe, ne sont qu'extérieures et superficielles. Par contre, une civilisation qui ne reconnaît aucun principe supérieur, qui n'est même fondée en réalité que sur une négation des principes, est par là même dépourvue de tout moyen d'entente avec les autres, car cette entente, pour être vraiment profonde et efficace, ne peut s'établir que par en haut, c'est-à-dire précisément par ce qui manque à cette civilisation anormale et déviée. Dans l'état présent du monde, nous avons donc, d'un côté, toutes les civilisations qui sont demeurées fidèles à l'esprit traditionnel, et qui sont les civilisations orientales, et, de l'autre, une civilisation proprement anti traditionnelle, qui est la civilisation occidentale moderne.» René Guénon.
Lu par : Joël Galabert
Durée : 2h. 10min.
Genre littéraire : Philosophie/religion/spiritualité
Numéro du livre : 34807
Résumé:Si le progrès ne réside plus guère que dans les moyens, qui ont tendance à augmenter sans cesse, il n'est pas surprenant qu'on le rencontre à chaque pas, avec le sentiment de rencontrer en réalité à chaque fois autre chose que lui. L'impression qui résulte de ce qui se passe est que le progrès est partout, et que pourtant sa physionomie ne peut plus être reconnue nulle part.
Durée : 15h. 7min.
Genre littéraire : Essai/chronique/langage
Numéro du livre : 13680
Résumé:Sans le savoir, nous sommes déjà entrés dans un nouveau monde. Nous avons du mal à penser véritablement la prodigieuse mutation anthropologique et historique dont nous sommes les témoins inquiets. Nous nous sentons de moins en moins capables d'agir sur le cours des choses. C'est contre ce nouveau fatalisme que ce livre entend réagir. Pour retrouver le goût de l'avenir, refonder la démocratie, reprendre possession de notre destin, il faut tenter de penser autrement les grandes contradictions contemporaines : la transgression opposée à la limite, l'individualisme brisant le lien, l'innocence préférée à la responsabilité ou encore la croyance affaiblie qui ne donne plus sens au savoir. Contre les pugilats dépassés et les manichéismes exterminateurs, ce sont autant de chemins nouveaux qu'il s'agit de tracer. Ou d'ouvrir.
Lu par : Jean Frey
Durée : 14h. 11min.
Genre littéraire : Philosophie/religion/spiritualité
Numéro du livre : 12468
Résumé:L'homme se tient sur une brèche, dans l'intervalle entre le passé révolu et l'avenir infigurable. Il ne peut s'y tenir que dans la mesure où il pense, brisant ainsi, par sa résistance aux forces du passé infini et du futur infini, le flux du temps indifférent. Chaque génération nouvelle, chaque homme nouveau doit redécouvrir laborieusement l'activité de pensée. Longtemps, pour ce faire, on put recourir à la tradition. Or nous vivons, à l'âge moderne, l'usure de la tradition, la crise de la culture. II ne s'agit pas de renouer le fil rompu de la tradition, ni d'inventer quelque succédané ultra-moderne, mais de savoir s'exercer à penser pour se mouvoir dans la brèche. Hannah Arendt, à travers ces essais d'interprétation critique - notamment de la tradition et des concepts modernes d'histoire, d'autorité et de liberté, des rapports entre vérité et politique, de la crise de l'éducation -, entend nous aider à savoir comment penser en notre siècle.
Durée : 5h. 10min.
Genre littéraire : Arts
Numéro du livre : 78103
Résumé:Dès le début du XIXe siècle Hegel jugeait que la gloire de l'art était derrière lui, dans le passé, et il annonçait rien de moins que la fin de l'art. Est-ce à cette fin, toujours différée depuis près de deux cents ans, que nous assistons aujourd'hui ? Ne serait-ce pas plutôt à la faillite des doctrines qui voulaient "expliquer" l'art donc lui assigner un "but" et penser son histoire en termes de "progrès" ? Telles sont les questions qui sont au coeur des Cinq paradoxes de la modernité. Et s'il y en a précisément cinq, c'est que, depuis Baudelaire, l'histoire de l'art a connu cinq crises majeures correspondant à autant de contradictions non résolues.Les lecteurs qui ignorent les rudiments de l'histoire récente des beaux-arts trouveront là un guide sûr. les autres y trouveront une perspective originale (baudelairienne) propre à éclairer les soubresauts actuels de la "postmodernité".
Durée : 6h. 14min.
Genre littéraire : Philosophie/religion/spiritualité
Numéro du livre : 67865
Résumé:Quoi de plus familier, de plus "naturel", qu'une crèche de Noël ? Chacun le sait : il s'agit d'une représentation de la naissance du Christ. Et pourtant, ouvrons les Evangiles : pas de crèche, pas de boeuf et pas d'âne, pas de rois mages, encore moins de "santons". D'où vient alors tout ce monde ? Depuis quand et pourquoi fait-on la crèche ? Multipliant les incursions sur tous les territoires du passé, des Evangiles apocryphes à la Naples baroque en passant par les catacombes ou La Légende dorée, l'auteur nous entraîne dans une expédition fascinante à la recherche des origines de la crèche, où, à l'image du wonderland d'Alice, "le bon sens est toujours mauvais conseiller", et où le quotidien se fait étrange, et le banal féérie. Comme dans les contes, Maurizio Bettini incite à un décentrement paradoxal où c'est "le chemin le plus long" qui est "la meilleure façon de rentrer chez soi".
Lu par : Maïté Couvidou
Durée : 8h. 29min.
Genre littéraire : Philosophie/religion/spiritualité
Numéro du livre : 68537
Résumé:" Exister dans le système, c'est souvent être assis derrière des vitres, face à un écran. " Des forces nouvelles, mixtes de technique, d'économique et de numérique, ont fait irruption au sein du technocapitalisme mondial. Nous assistons aux premiers effets de ce qu'il faut bien appeler des " ultraforces " qui, en créant un nouveau monde, déstabilisent les systèmes et fragilisent les existences. Dans ce contexte, nous devenons multiples, éclatés, parfois écartelés. En nous coexistent trois visages : un moi cherchant sa place dans un système constitué de vitres protectrices et d'écrans ; un sujet clivé par les ultraforces d'une mondialisation qui crée autant qu'elle détruit ; et enfin un soi précieux marqué par la saveur d'exister, la recherche d'équilibre et le goût des autres. Comment inventer une convergence entre ces trois facettes de nous-même ? Comment sortir du dualisme appauvrissant qui résulte de la surenchère entre systèmes fragilisés et ultraforces décomplexées ? Cela ressemble à la fin d'une ère. Peut-être le moment est-il venu de préparer la transition vers un monde où la culture de soi et le sens des autres deviendraient centraux.
Lu par : Jean-Luc Dupuis
Durée : 3h. 7min.
Genre littéraire : Philosophie/religion/spiritualité
Numéro du livre : 70347
Résumé:Questions posées aux chrétiens par la Covid-19 Nous connaissons tous des crises dans nos vies. Celle qu'a provoqué la Covid-19 a la particularité d’être commune aux populations du monde entier. En essayant de réfléchir à un certain nombre de réactions que cette crise a suscitées en nous et autour de nous, nous pouvons peut-être nous préparer à en affronter d'autres. Or, au-delà de l’angoisse légitime qu’elle suscite, cette crise sanitaire pose aussi de réelles questions théologiques. Dieu a-t-il envoyé cette maladie comme un avertissement ? Peut-il nous en libérer ? À qui peut-on faire confiance pour ne pas être paralysés par la peur de l’avenir ? Vouloir tout maîtriser est-il une solution face à ce genre de crise ? Que devient notre liberté quand nous devons nous plier à des règles de plus en plus strictes pour freiner la propagation du virus ? Le salut est-il dans plus d’individualisme ou plus de solidarité ?
Durée : 22h. 10min.
Genre littéraire : Philosophie/religion/spiritualité
Numéro du livre : 69824
Résumé:Ces mythes de création qui, dans le recours à l’imaginaire, demandent à la vie le secret de ses origines, étaient peu connus, dispersés ou fragmentaires, souvent jamais traduits de la langue dans laquelle les grands voyageurs et les premiers ethnographes les rapportèrent. Dans un second temps – et cette démarche fera date –, Jean-Pierre Otte s’est efforcé d’amener ces grands récits de la tradition orale à l’existence écrite. Son travail dans la rigueur n’en est pas moins une transposition poétique, aussi vivante et passionnée que possible. Rendus magnifiquement, ces matins du monde ont été choisis pour être représentatifs des grands courants cosmogoniques, lesquels ne sont peut-être, malgré leurs différences, ou plutôt grâce à elles, que la diversité fabuleuse et fertile d’une unité foncière inscrite au plus profond de la mémoire du monde et de la nôtre.
Lu par : Valérie David
Durée : 5h. 18min.
Genre littéraire : Philosophie/religion/spiritualité
Numéro du livre : 70599
Résumé:Une histoire de la philosophie qui, en s'intéressant aux grandes dates de la philosophie, affirme la consistance propre de la philosophie. Ce volume traite de la période de 1440 à 1983.
Durée : 52min.
Genre littéraire : Philosophie/religion/spiritualité
Numéro du livre : 70132
Résumé:Le grand écrivain Amos Oz, récemment disparu, s’est intéressé à la figure du traître toute sa vie – comme son œuvre romanesque en témoigne. Dans un discours prononcé à Berlin en 2017, il a voulu revenir sur le plus célèbre d’entre eux, et réfléchir au rôle qu’a joué la prétendue trahison de Jésus par Judas dans la naissance de l’antisémitisme chrétien. Il se fait conteur en nous présentant une version alternative de l’histoire connue, et en nous interrogeant sur les liens entre les deux grandes religions monothéistes que sont le judaïsme et le christianisme. Sa réflexion est iconoclaste, irrévérencieuse, romanesque, mais toujours nourrie d’une connaissance profonde des textes fondateurs des deux religions. Cet ouvrage, le premier inédit publié depuis le décès d’Amos Oz en décembre 2018, condense une certaine philosophie du dialogue qui était au cœur de l’œuvre et de l’engagement d’Amos Oz. Sa parole demeure d’une actualité brûlante. En préambule, la rabbin Delphine Horvilleur s’adresse directement à l’auteur disparu, dans une émouvante lettre. Elle nous offre un éclairage passionnant de la conférence d’Amos Oz, en nous parlant des prophètes et des traîtres, du rôle de la littérature dans nos vies, et du besoin de dialogue pour surmonter les fanatismes de toute sort
Durée : 2h. 36min.
Genre littéraire : Philosophie/religion/spiritualité
Numéro du livre : 68538
Résumé:La vie de mon fils a été interrompue de façon imprévisible et violente. D’une façon en quelque sorte inacceptable. Mais je veux soutenir ici qu’en dépit de ces apparences, sa vie, singulière comme toute vie réellement subjectivée, a existé, pleinement, porteuse d’un sens dont la signification et l’usage avaient valeur universelle.